Avortement suite à un viol

L’Église ne sert pas de conscience aux individus ; cependant, elle devrait fournir une orientation morale. Les avortements pour des raisons de contrôle des naissances, de sélection du sexe ou de commodité ne sont pas tolérés par l’Église. Toutefois, les femmes peuvent parfois faire face à des circonstances exceptionnelles qui présentent de graves dilemmes moraux ou médicaux, telles que des menaces importantes pour la vie de la femme enceinte, une atteinte grave à sa santé, des anomalies congénitales graves soigneusement diagnostiquées chez le fœtus et une grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste. La décision finale de mettre fin à la grossesse ou non devrait être prise par la femme enceinte après une consultation appropriée. Elle devrait être aidée dans sa décision par des informations précises, des principes bibliques et la direction du Saint-Esprit. De plus, ces décisions sont mieux prises dans le contexte de relations familiales saines.

Bien qu'un tel acte soit criminel, l’enfant n’est pas en cause.

Interrompre sa vie reviendrait seulement à opposer à un acte de violence un autre acte de violence.

L'Eternel est certainement conscient du traumatisme causé, et il peut aider la mère et l’enfant à en surmonter les séquelles.

Si une femme enceinte risque de mettre sa vie en danger en allant au terme de sa grossesse, il appartient aux parents de choisir entre la vie de la mère et celle de l'enfant.

Zacharie a écrit:

L'Eternel est certainement conscient du traumatisme causé, et il peut aider la mère et l’enfant à en surmonter les séquelles.

S.

Dans le cas que cite Jpeg il s'agit d'une enfant de 10 ans qui a été violé . Si tu avais une fille de 10 ans qui se faisait violer et tomber enceinte tiendrais tu le même langage ?
Si la "mère " , quelque soit l'âge n'est pas croyante , l'obliger à garder l'enfant contre sa volonté n'est certainement pas la meilleure des solutions

Ceux qui excusent le meurtre d’un fœtus ne devraient-ils pas se demander s’ils ne sont pas heureux d’avoir eux-mêmes échappé à l’avortement ?

Exode 23.7 Tu ne prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste; car je n'absoudrai point le coupable.

Peut-être une adoption pourrait-elle être envisagée.

Je ne sais pas ce que je ferais dans une telle situation.  

En ce qui concerne la femme non croyante, il s'agit de son corps.

Zacharie a écrit:

Exode 23.7 Tu ne prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste; car je n'absoudrai point le coupable.
.

qu'on puisse sortir un verset de son contexte pour l’appliquer dans une telle situation me dégoute

AlainM a écrit:

Zacharie a écrit:

Exode 23.7 Tu ne prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste; car je n'absoudrai point le coupable.
.

qu'on puisse sortir un verset de son contexte pour l’appliquer dans une telle situation me dégoute  

Psaumes 139.16 Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât.

Ceux qui excusent le meurtre d’un fœtus ne devraient-ils pas se demander s’ils ne sont pas heureux d’avoir eux-mêmes échappé à l’avortement ?  Il y a des témoignages à ce sujet, notamment de personnes handicapées ou de personnes qui auraient normalement dû naître handicapées selon les médecins.

Je suis certain que certains chrétiens proposeraient l'adoption.

Le coupable ne serait pas cette enfant de 10 ans.  Ne pourrait-elle pas te faire des reproches plus tard, surtout si elle s'est attachée à la chair de sa chair pendant sa grossesse ?

Des milliers de jeunes filles, parfois très jeunes, sont violées chaque année dans le monde, notamment là où les chrétiens sont gravement persécutés.  Autant d'avortements ?

Quel serait selon toi le verset approprié au contexte ?  Et que te répondrait Jésus si tu lui posais cette question ?

As-tu pensé à toutes ces questions dans la prière ?

Bonjour à tous.

Les différents points de vue qui sont présentés devraient nous mener à réaliser que l'intelligence humaine est dépassée par une telle situation.
Plutôt que nous disputer là-dessus, ne serait-il pas plus judicieux de jouer notre rôle d'accompagnement tant dans la prière que (pour ceux qui le peuvent) la traversée de ce moment.
Je ne sais si vous l'avez compris, on peut tout dire. C'est vrai que c'est horrible.

Mais pourquoi Dieu a laissé faire ? Chercher la réponse à cette question risque de nous retourner contre Dieu ! Chercher des réponses, c'est mener une enquête de moralité soit contre Dieu, soit contre la victime et sa famille. Ce n'est dans aucun cas le rôle du chrétien.

Avortement ou pas ? Humainement je dis oui, moralement et spirituellement je pense que ça aggraverait la situation parce que ça rajouterait un crime commis à un crime subi ! L'avortement amène des puissances de souillure (même si c'est déjà fait), de mort et de malédiction.

Personnellement je n'aimerai pas être concerné par une telle situation. Dieu seul peut dire quoi faire et disposer les cœurs à le faire.