Luc 16
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gerardh
Clara
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Luc 16
1Jésus dit aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens.2Il l'appela, et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens.3L'économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre? je ne le puis. Mendier? j'en ai honte.4Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi.5Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître?6Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante.7Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts.8Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière.9Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer.10Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes.11Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables?12Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous?13Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.14Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui.15Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.16La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer.Grande interrogation sur cette parabole... Comment la comprendre? Merci de vos avis...
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Clara- Admin
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Date d'inscription : 22/06/2012
Localisation : À tes côtés...
Re: Luc 16
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Bonjour Clara,
Voici un commentaire de "Chaque jour les Ecritures" de Jean Koechlin et un commentaire de William Kelly :
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Bonjour Clara,
Voici un commentaire de "Chaque jour les Ecritures" de Jean Koechlin et un commentaire de William Kelly :
- Spoiler:
- Il nous étonne, ce maître qui approuve son serviteur malhonnête, comme aussi nous étonne la conclusion du Seigneur: «Faites-vous des amis avec les richesses injustes…» (v. 9). Mais cet adjectif nous fournit la clé de la parabole. Rien ici-bas n'appartient à l'homme. Les richesses qu'il prétend posséder sont en réalité toutes à Dieu; ce sont donc des richesses injustes. Placé sur la terre en vue de l'administrer, l'homme s'est comporté comme un voleur. Il a détourné à son profit, pour satisfaire ses convoitises, ce que Dieu avait mis entre ses mains pour Son propre service. Mais il peut encore se repentir et se mettre à employer pour les autres et en vue de l'avenir les biens du divin Propriétaire tant qu'ils sont entre ses mains.
L'économe du ch. 12 v. 42 était fidèle et prudent; celui-ci est infidèle, toutefois il agit aussi prudemment, et c'est cette qualité que lui reconnaît son maître. Si les gens du monde montrent une telle prévoyance, ne devrions-nous pas, nous qui sommes «fils de la lumière», penser davantage aux vraies richesses (v. 11; ch. 12 v. 33).
Le v. 13 nous rappelle que nous n'avons pas deux cœurs: un pour Christ, l'autre pour Mammon et les choses de ce monde. Qui voulons-nous aimer et servir (1 Rois 18 v. 21)?
A ces pharisiens avares, Jésus déclare que Dieu connaît leur cœur et juge autrement que les hommes. Sur les plus grandes œuvres, réussites et ambitions terrestres, est écrite la terrible appréciation du v. 15: «une abomination devant Dieu». Aussi, quels renversements de situations apparaîtront dans l'autre monde! Le Seigneur en donne un exemple saisissant. Ce riche était précisément un économe infidèle. Bien qu'ayant son prochain à sa porte, il employait pour lui-même, dans le luxe et l'égoïsme ce que Dieu l'avait chargé d'administrer sur la terre. Mais le même événement survient pour le riche comme pour le pauvre: c'est la mort; tôt ou tard chacun la rencontre. Et ce récit, fait par Celui qui ne peut mentir, prouve que notre histoire n'est pas terminée pour autant. Elle comporte encore le chapitre définitif dont le Seigneur, tournant un instant la page, nous permet de lire quelques lignes.
- Spoiler:
- Au chapitre 16, Jésus communique à ses disciples, par rapport aux choses terrestres, des instructions d’une grande importance. Il leur annonce d’abord que tout titre à la jouissance des biens de cette terre est désormais perdu pour l’homme : Israël, comme administrateur des richesses terrestres remises entre ses mains, est jugé, parce qu’il a été infidèle ; impossible à lui de recouvrer sa position antérieure. La seule chose qu’il reste à faire, c’est d’agir prudemment en vue de l’avenir. La conduite de l’économe infidèle, mais prudent, est racontée afin de nous apprendre à calculer en vue de l’éternité et non de la vie présente. Voyant qu’il va perdre son administration, il songe à l’avenir et au meilleur parti qu’il peut tirer de sa position actuelle ; il agit sagement avec les biens de son maître, avant qu’ils lui soient ôtés. Le Seigneur avertit ses disciples de suivre cet exemple, et d’en user pareillement avec les richesses terrestres qui appartiennent à notre maître, non pas à nous. Tout ce que nous possédons ici-bas est à Dieu ; n’y attachons point notre coeur, comme les Pharisiens dont il est parlé au verset 14, et comme le fait l’incrédulité à toute époque, mais regardons avec foi vers l’avenir, agissons en vue des demeures célestes. Tel est le point capital qui ressort de tous les enseignements de notre Évangile, principalement depuis l’époque de la transfiguration. Les disciples devaient, par leur foi, imiter la prudence de l’économe ; en cela consiste la fidélité dont parle le Seigneur. Pour agir ainsi, il faut considérer comme appartenant à Dieu, ce que nous sommes disposés, par nature, à envisager comme n’étant qu’à nous. Or, comme il est facile d’être généreux du bien d’autrui, suivons le modèle qui nous est donné dans cette parabole, distribuons les biens de notre maître, sans crainte de son déplaisir, et regardons aux choses célestes qui sont notre partage : «Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que, quand vous viendrez à manquer, vous soyez reçus dans les tabernacles éternels». La terre n’est pas de longue durée, le ciel est pour toujours. Le Seigneur ajoute : «Celui qui est fidèle en ce qui est très petit, est fidèle aussi dans ce qui est grand» ; les choses terrestres et actuelles ne sont rien en comparaison des choses futures et éternelles. «Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ?» Quel admirable et divin enseignement ! Ce que l’homme naturel appelle sien, nous devons le considérer comme appartenant à autrui, c’est-à-dire à Dieu, et ce que nous considérerions plutôt comme n’appartenant qu’à Dieu seul, cela même est à nous. La vraie manière de nous servir des richesses terrestres, c’est de n’y point attacher notre coeur ; la fidélité consiste à en faire part aux autres ; alors un jour les choses éternelles, les vraies richesses qui nous appartiennent, seront largement confiées entre nos mains.
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gerardh- Messages : 5886
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Luc 16
deja si c'est le coté mal honnete qui te gene la bible est rempli d'action malhonnete valider style tamar qui se protitue avec jacob et qui a la fin n'est pas brulée...
ensuite il y a la notion que le royaume de Dieu se prends avec violence...c'est a dire qu'on y rentre pas par accident et qui faut vraiment le vouloir pour y arriver
les deux notion sont tres interessantemais j'avoue qu'il faut que tu sois plus precise sur ce que tu comprends pas par que perso il y a rien qui me derange dans le passage...c'est vrai qu'il est un peu provocateur mais bon le political correct exister pas a l'epoque loin de la
ensuite il y a la notion que le royaume de Dieu se prends avec violence...c'est a dire qu'on y rentre pas par accident et qui faut vraiment le vouloir pour y arriver
les deux notion sont tres interessantemais j'avoue qu'il faut que tu sois plus precise sur ce que tu comprends pas par que perso il y a rien qui me derange dans le passage...c'est vrai qu'il est un peu provocateur mais bon le political correct exister pas a l'epoque loin de la
Ombre450- Messages : 3799
Date d'inscription : 30/06/2012
Age : 53
Localisation : toulon
Re: Luc 16
C'est vrai que ce récit peut nous laisser perplexe !!! Jésus nous encouragerait-il à la malhonnêteté ??? Perso je ne le pense pas ! ...
Perso, j'aurais tendance a voir un sorte parallèle entre ce récit et une autre parabole, celle des talents, où un seul des serviteurs est condamné par le Christ, celui qui au lieu de faire fructifier son talent, est allé l'enterrer !
Je pense que ce que Jésus dénonce dans cette seconde parabole c'est l'immobilisme, l'attitude qui consiste à ne rien faire pour être sûr de ne pas se tromper, car si le "méchant serviteur" avait mis son tallent à la banque, au moins il aurait pu obtenir un intérêt, mais il n'a rien fait d'où sa condamnation par son Maître .
Maintenant, dans l'histoire de l'économe infidèle et malhonnête , lorsque son maître l'a démasqué, il aurait pu dire, "bon voilà, c'es fichu, je suis grillé!" et attendre ensuite passivement sa mise à la porte définitive, mais ce n'est pas ce qu'il a fait, Bien au contraire, cet homme a réagi, de façon certes pas très intègre, mais il a assuré ses arrières, et c'est pour cela son Maître a loué le serviteur, à cause de la sagesse de celui-ci , et parce qu'il n'est pas resté passif !
Perso, j'aurais tendance a voir un sorte parallèle entre ce récit et une autre parabole, celle des talents, où un seul des serviteurs est condamné par le Christ, celui qui au lieu de faire fructifier son talent, est allé l'enterrer !
Je pense que ce que Jésus dénonce dans cette seconde parabole c'est l'immobilisme, l'attitude qui consiste à ne rien faire pour être sûr de ne pas se tromper, car si le "méchant serviteur" avait mis son tallent à la banque, au moins il aurait pu obtenir un intérêt, mais il n'a rien fait d'où sa condamnation par son Maître .
Maintenant, dans l'histoire de l'économe infidèle et malhonnête , lorsque son maître l'a démasqué, il aurait pu dire, "bon voilà, c'es fichu, je suis grillé!" et attendre ensuite passivement sa mise à la porte définitive, mais ce n'est pas ce qu'il a fait, Bien au contraire, cet homme a réagi, de façon certes pas très intègre, mais il a assuré ses arrières, et c'est pour cela son Maître a loué le serviteur, à cause de la sagesse de celui-ci , et parce qu'il n'est pas resté passif !
Le sanglier des Ardennes- Messages : 1207
Date d'inscription : 09/11/2012
Age : 71
Localisation : dans le Morvan
Re: Luc 16
Clara a écrit:Grande interrogation sur cette parabole... Comment la comprendre? Merci de vos avis...
Luc 16,1-8 a écrit:1 Jésus dit aussi à ses disciples : Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. 2 Il l'appela, et lui dit : Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. 3 L'économe dit en lui-même : Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre ? je ne le puis. Mendier ? j'en ai honte. 4 Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi. 5 Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? 6 Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. 7 Il dit ensuite à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet, et écris quatre-vingts. 8 Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment.
L'économe a préparé sa sortie dès qu'il a su ce qui allait se passer.
Luc 16,8 a écrit:Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière.
Les chrétiens savent qu'il vont quitter la terre, pourquoi ne se préparent-ils donc pas ?
Luc 16,9 a écrit:Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer.
Voilà comment nous pouvons préparer notre arrivée au ciel: en utilisant l'argent pour faire le bien autour de nous. L'argent est injuste, pas parcequ'il est injustement distribué, mais parcequ'il n'est pas une valeur pour Dieu, bien au contraire c'est un corrupteur au service de Mamon. (voir l'opposition au verset 11 entre injustes et véritables)
Luc 16,10-12 a écrit:Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. 11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? 12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ?
L'argent sur la terre est une petite chose, injuste, et n'est pas à nous. Mais si nous ne sommes même pas fidèle dans cette chose là, qu'est-ce qu'on pourra nous confier au ciel ? même si c'est à nous.
Luc 16,13 a écrit:Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.
Si on accorde de l'importance à l'argent, on ne peut pas servir Dieu. Si on dit: "Dieu donne beaucoup d'argent au chrétien fidèle" c'est qu'on confond Dieu et Mamon. Et si on dit "Je dois gagner beaucoup d'argent pour pouvoir en distribuer un maximum" on accorde à l'argent la place de Dieu. Et si on s'accroche au peu d'argent qu'on a, c'est que notre confiance est en Mamon.
Comment gérer notre argent ? 1 Timothée 6v6-17 "la piété avec le contentement est un grand gain. 7 Car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter. 8 Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits. 9 Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège, et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition; 10 car c'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent: ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs...17 Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle, qu'ils ne soient pas hautains et qu'ils ne mettent pas leur confiance dans l'incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui donne toutes choses richement pour en jouir; 18 qu'ils fassent du bien; qu'ils soient riches en bonnes oeuvres; qu'ils soient prompts à donner, 19 libéraux, s'amassant comme trésor un bon fondement pour l'avenir, afin qu'ils saisissent ce qui est vraiment la vie."
Luc 16,14-15 a écrit:Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui. 15 Jésus leur dit : Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.
Tous les hommes admirent ceux qui ont "réussi" financièrement, mais les richesses injustes sont une abomination pour Dieu.
Et Dieu sait exactement ce qu'elles représentent pour nous, même quand les autres nous trouvent généreux.
Le verset 16 ne semble pas lié à la parabole, on le trouve aussi dans Matthieu 11,12 mais je ne le comprends pas.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: Luc 16
Ce texte est aussi venu dans un groupe FB, et voici les fruits de ma réflexion:
Je pense que ce récit comme beaucoup d’autres de Jésus est lié à des faits connus par ses auditeurs et que par conséquent cela nous échappe quelque peu.
Néanmoins en y réfléchissant quelque peu et en le lisant à la lumière des textes précédents et à la lumière de la grâce, je pense que l’on pourrait en déduire ceci : (je précise que c’est une réflexion toute fraîche et qu’elle aura certainement de nombreuses faiblesses.)
Je pense que ce texte fait partie d’un ensemble qui commence ici : « Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. » Luc 15:1, 2. Il y a ensuite les paraboles sur la brebis et la drachme perdues, et celle sur les deux fils.
Et comme quelqu’un l’a très bien relevé, le verset suivant parle à nouveau des pharisiens. Il doit donc s’adresser à eux ou en tout cas les concerner.
L’homme riche est certainement Dieu, et le gérant est sans doute le peuple d’Israël ou ses représentants. Ce peuple vit des grâces de Dieu égoïstement sans en faire bénéficier Dieu (mais est-ce possible, Dieu a-t-il besoin de quoi que ce soit ?) et sans en faire bénéficier les autres peuples. Alors que la promesse de Dieu a Abra(ha)m contenait déjà cette dimension (« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Genèse 12:1-3.)
Dieu, en Jésus-Christ, annonce que la gestion sera donnée à d’autres. À lire peut-être en parallèle avec « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Matthieu 21:43. Le gérant sachant qu’il est licencié, décide pour une fois de faire profiter d’autres des largesses de son maître, en faisant cela il accomplit la vocation d’Israël d’être en bénédiction aux nations et en leur remettant une partie de leur dette envers Dieu. Ce faisant, le gérant cesse de se considérer comme l’élu, mais il devient l’ami des débiteurs de son maître et même il dépend d’eux pour vivre.
Son maître peut donc le louer, car même s’il reste licencié, il a agi avec sagesse, avec plus de sagesse que le peuple d’Israël qui ne cherchait que son salut national et attendait un Messie qui le délivrerait des nations. Jésus montre que ce gérant imaginaire ou sans doute contemporain de ses auditeurs était plus sage que les fils de la lumière. Est-ce que les fils de la lumière ne désignent pas une fois encore le peuple d’Israël ? Si ce peuple n’a pas su partager et enrichir le monde des richesses matérielles que Dieu lui a confiées (n’est-il pas un pays où coule le lait et le miel ?) comment Dieu pourrait-il lui confier des richesses spirituelles ? Cette manière de comprendre me semble cohérente avec d’autres paroles de Jésus.
Je rappelle que c’est juste une rapide réflexion qui demande à être affinée, affirmée et/ou infirmée et je compte sur vous pour cela.
Je pense que ce récit comme beaucoup d’autres de Jésus est lié à des faits connus par ses auditeurs et que par conséquent cela nous échappe quelque peu.
Néanmoins en y réfléchissant quelque peu et en le lisant à la lumière des textes précédents et à la lumière de la grâce, je pense que l’on pourrait en déduire ceci : (je précise que c’est une réflexion toute fraîche et qu’elle aura certainement de nombreuses faiblesses.)
Je pense que ce texte fait partie d’un ensemble qui commence ici : « Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. » Luc 15:1, 2. Il y a ensuite les paraboles sur la brebis et la drachme perdues, et celle sur les deux fils.
Et comme quelqu’un l’a très bien relevé, le verset suivant parle à nouveau des pharisiens. Il doit donc s’adresser à eux ou en tout cas les concerner.
L’homme riche est certainement Dieu, et le gérant est sans doute le peuple d’Israël ou ses représentants. Ce peuple vit des grâces de Dieu égoïstement sans en faire bénéficier Dieu (mais est-ce possible, Dieu a-t-il besoin de quoi que ce soit ?) et sans en faire bénéficier les autres peuples. Alors que la promesse de Dieu a Abra(ha)m contenait déjà cette dimension (« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Genèse 12:1-3.)
Dieu, en Jésus-Christ, annonce que la gestion sera donnée à d’autres. À lire peut-être en parallèle avec « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Matthieu 21:43. Le gérant sachant qu’il est licencié, décide pour une fois de faire profiter d’autres des largesses de son maître, en faisant cela il accomplit la vocation d’Israël d’être en bénédiction aux nations et en leur remettant une partie de leur dette envers Dieu. Ce faisant, le gérant cesse de se considérer comme l’élu, mais il devient l’ami des débiteurs de son maître et même il dépend d’eux pour vivre.
Son maître peut donc le louer, car même s’il reste licencié, il a agi avec sagesse, avec plus de sagesse que le peuple d’Israël qui ne cherchait que son salut national et attendait un Messie qui le délivrerait des nations. Jésus montre que ce gérant imaginaire ou sans doute contemporain de ses auditeurs était plus sage que les fils de la lumière. Est-ce que les fils de la lumière ne désignent pas une fois encore le peuple d’Israël ? Si ce peuple n’a pas su partager et enrichir le monde des richesses matérielles que Dieu lui a confiées (n’est-il pas un pays où coule le lait et le miel ?) comment Dieu pourrait-il lui confier des richesses spirituelles ? Cette manière de comprendre me semble cohérente avec d’autres paroles de Jésus.
Je rappelle que c’est juste une rapide réflexion qui demande à être affinée, affirmée et/ou infirmée et je compte sur vous pour cela.
Re: Luc 16
Merci beaucoup pour vos réponses!
J'y vois un peu plus clair mais je dois dire que e suis toujours un peu perplexe.
Ombre, il n'y a rien qui me gêne, je tente juste de bien comprendre le sens!
Chaque interprétation est intéressante, je vais réfléchir...
Encore merci!
Yoda si tu abpvance dans ta réflexion, peux/0-tu noises faire part? Je trouve ce que tu propose audacieux mais intéressant!
J'y vois un peu plus clair mais je dois dire que e suis toujours un peu perplexe.
Ombre, il n'y a rien qui me gêne, je tente juste de bien comprendre le sens!
Chaque interprétation est intéressante, je vais réfléchir...
Encore merci!
Yoda si tu abpvance dans ta réflexion, peux/0-tu noises faire part? Je trouve ce que tu propose audacieux mais intéressant!
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Clara- Admin
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