sur les sdf (pas que d'ailleurs)

‘‘Voici le jeune que je préconise: détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens du joug, renvoie les libres ceux qu’on écrase, et que l’on rompe toute espèce de joug; partage ton pain avec celui qui a faim et ramène à la maison les pauvres sans abri; si tu vois un homme nu, couvre le, et ne te détourne pas de celui qui est ta propre chair’’ (Esaïe 58.6,7)

Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le méprise pas lorsqu'il est nu. Ne l'honore pas ici dans l'église, par des tissus de soie tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements.
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Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d'or, tandis que lui-même meurt de misère ? Commence par rassasier l'affamé et, avec ce qui te restera, tu orneras son autel.
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Pense qu'il s'agit aussi du Christ, lorsqu'il s'en va, errant, étranger, sans abri ; et toi, qui as omis de l'accueillir, tu embellis le pavé, les murs et les chapiteaux des colonnes, tu attaches les lampes par des chaînes d'argent ; mais lui, tu ne veux même pas voir qu'il est enchaîné dans une prison...
Par conséquent, lorsque tu ornes l'église, n'oublie pas ton frère en détresse, car ce temple-là a plus de valeur que l'autre.

Sermon de saint Jean Chrysostome sur l'Évangile de Matthieu