Méditation sur psaume 9

Psaume 9:18 L'indigent n'est pas toujours oublié, le pauvre n'est pas toujours déçu.

Lorsque nous lisons l'Ancien Testament, il est impératif de le comprendre à la lumière des enseignements du Nouveau Testament. Les érudits ont la responsabilité de saisir et de transmettre les leçons données avant l'avènement du Nouveau Testament, en l'absence de celui-ci. Ils s'efforcent de tirer les enseignements du Christ directement du texte de l'Ancien Testament, mais sans l'éclairage du Nouveau Testament, il existe un risque de tomber dans une interprétation trop centrée sur soi-même.

Aujourd'hui, en méditant sur le Psaume 9, une profusion d'action de grâce et de joie se manifeste dès le début. Le cœur reconnaissant et joyeux du poète se communique à nous, nous incitant à unir nos voix dans la louange du nom du Seigneur.

Toutefois, une ambiguïté surgit au verset 3. Le psalmiste se réjouit de la destruction de ses ennemis, une allégresse qui, selon la révélation du Nouveau Testament, pourrait être interprétée comme dirigée contre Satan, le détenteur du pouvoir sur la mort et le séjour des morts. Néanmoins, en replaçant David dans le contexte de l'Ancien Testament, ces ennemis semblent être les nations païennes qui tourmentent Israël. David, percevant Israël comme juste, les considère comme des sujets de jugement. Il implore même Dieu d'effacer éternellement les noms des méchants de ces nations païennes de la surface de la terre. Ces interprétations, en apparence en contradiction avec l'Évangile, prennent tout leur sens lorsqu'elles sont replacées dans le contexte historique qui les a façonnées.

L'Ancien Testament représente la Parole de Dieu. Toutefois, sans l'éclairage du Saint-Esprit, l'interprétation peut être inévitablement teintée par une perspective centrée sur l'homme, reflétant finalement les désirs humains. Une telle approche peut susciter des réserves chez les non-chrétiens, qui, confrontés à des passages de l'Ancien Testament semblant justifier des événements tels que des massacres ethniques, peuvent développer une aversion envers le christianisme en le percevant comme cautionnant de tels actes. Ne pourrions-nous pas déceler une hostilité envers les nations étrangères en lisant littéralement des versets tels que ceux-ci?

Psaume 9:15 Les nations païennes sont tombées dans la fosse qu'elles avaient creusée, Leurs pieds se sont pris dans le filet qu'elles avaient caché.
19 Lève-toi, ô Éternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant ta face!

À la lumière de l'Esprit Saint, les termes "païens" ou "nations" dans ce Psaume semblent désigner ceux qui choisissent délibérément d'ignorer Dieu pour vivre égoïstement. Cela trouve son origine dans l'emprise de Satan et la menace de la mort. Ainsi, cette interprétation éclairée spirituellement souligne la rébellion contre Dieu et l'hostilité envers Sa volonté parmi ceux décrits comme les "païens" dans ce psaume.

L'enseignement de Jésus-Christ est d'aimer même ses ennemis. Plutôt que de détruire les nations étrangères, nous sommes appelés à les aimer. Ce qui mérite notre répulsion, c'est la haine envers les étrangers. Nous devons haïr Satan, qui cherche à semer la discorde entre les gens, les poussant à se tuer mutuellement et les entraînant dans la vallée de la mort.

En relisant le Psaume 9 à la lumière des enseignements de Jésus, nous sommes à nouveau assurés que Dieu nous donnera la victoire sur le péché et la mort. Nous avons la conviction que Satan, qui apporte la haine et la mort, sera jugé devant le Seigneur. Nous prions pour ne pas être entraînés dans cette voie destructrice, mais plutôt pour que nous puissions rester centrés sur Christ. Amen.

Ces souhaits fréquents dans l’AT de destruction des ennemis de l’Eternel se situent aussi dans un contexte où Dieu Lui-même ordonnait des exterminations massives d’êtres humains (y compris d’enfants).
L’objectif de notre Seigneur était cependant de protéger Son peuple (nous disposons maintenant de tribunaux).
Mais tu as raison de souligner que nous devons maintenant prier pour nos ennemis.

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Zacharie,

L'iniquité des amorréens était arrivée à son comble, de sorte qu'il n 'y avait plus pour eux que le jugement.

Les tribunaux sont-ils efficaces lorsque qu'ils condamnent Israël, et même le Seigneur lui-même.

Cela dit nous devons aimer nos ennemis, prier pour eux, et leur vouloir du bien.

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gerardh a écrit:

Les tribunaux sont-ils efficaces lorsque qu'ils condamnent Israël, et même le Seigneur lui-même.

Cela dit nous devons aimer nos ennemis, prier pour eux, et leur vouloir du bien.

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Bonjour Gérard,

Tu ne peux t'empêcher de critiquer négativement en t'élevant au-dessus d'autrui ("Cela dit...") au lieu de chercher à édifier autrui par des commentaires positifs (c'est de l'orgueil).

Romains 13.1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. 2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. 3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. 4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. 5 Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.

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Zacharie,

Le texte de Romains 13 est tout à fait dans la pensée qui est la mienne.

Tu me taxes d'orgueil. Tu as partiellement raison. Où en est-tu en ce qui te concerne ?

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Je prie souvent pour rester humble et toujours dépendre de mon cher Père céleste.