psaume 139

Vous n’avez pas été créés par accident. Vous n’êtes pas une erreur de la nature. Votre présence sur cette terre à ce moment de l’histoire a été prédestinée. Votre apparence, vos dons et talents ainsi que la personnalité que vous avez reçus font partie du plan de Dieu. Il vous a fait tel(le) que vous êtes pour un but bien précis et personne d’autre ne peut vous remplacer.

j'avais environ un an sur cette photo



une petite précision: lorsque les parents se sont entendus dire qu'il fallait pratiquer l'euthanasie passive - cela aurait pu prendre un quart d'heure, tout au plus une heure - ils ont refusé la proposition du corps médical, pour différentes raisons qui leur étaient propres; de ce fait, ils ont demandé que je subisse une transfusion de sang presque complète - presque, parce que complète, on ne peut le faire - je crois que si la volonté du Seigneur avait été celle de me prendre dès le jour de ma naissance, tout ce qui aurait pu être fait et entrepris par les hommes n'auraient pas réussi, donc tout ne s’accomplit que selon la volonté seule du Seigneur en tout domaine.....

Suis-je ou ne suis-je pas choisie dès avant même ma naissance

Perso, par les parents, assurément pas!

Pourquoi?

Parce que ma mère prenait la pilule, avait encore des pertes de sang pendant les trois premiers mois de ma conception, donc ne savait pas que j'étais déjà là - autrement elle aurait avorté comme elle l'a fait avec mon futur-ex petit frère qui aurait du naître 9 mois après moi - m'a mise au monde après bien des difficultés - vu que je n'avais pas la force de sortir et que des heures et des heures se sont écoulées ainsi - à 7 mois et demi - ce qui fait que mes ongles n'étaient pas encore formés et que mes poumons n'étaient pas encore assez développés (eh oui, cette faiblesse respiratoire vient déjà de là, a été pendant toute mon enfance et l'est encore à l'âge adulte), que cette fille - dont la mère voulait un garçon, mais dont le père désirait une fille, non pas pour elle, mais pour lui, pour remplacer sa soeur cadette décédée dans un accident de voiture et qui lui a fait porter le prénom d'une morte - cherchez l'erreur - d'ailleurs je me pose la question s'il y a beaucoup de bébés qui sont désirés pour eux-mêmes et non pas pour combler la solitude, ou pour être une source d'expérience de maternité, pour être le bâton de vieillesse ou la fierté d'avoir réussi sa vie de famille et d'avoir une descendance..... PAR CONTRE, ILS SONT TOUS DESIRES PAR DIEU, MÊME CEUX NES DE VIOL OU D'INCESTE, CAR CE NE SONT PAS EUX QUI SONT RESPONSABLES - , née à 2,200 kg, descendue à 1,9 kgs à la suite d'une jaunisse, ayant subi une transfusion presque complète parce que le sang des parents étaient incompatibles et qui a eu une existence de survie pendant trois ans, avec troubles digestifs entre autre.

Par Dieu, affirmativement et sûrement - psaume 139

Alors, lorsque je me dis que ce n'est pas mon jour et que je me rappelle mon début d'existence, je me dis que c'est toujours celui du Seigneur et je lui demande de remonter la pente, lui qui est mon tout, qui m'a aimée dès le sein de ma mère.

Merci Seigneur pour être mon Père éternel, mon Seigneur et Sauveur et mon Esprit consolateur.

Amen.

Gladys, merci pour le témoignage de tes premières années. Je suis également né prématuré avec des difficultés. Je me rends compte que je n'ai jamais posé la question à mes parents s'ils auraient avorté en sachant les galères par lesquelles nous passerions. De toute façon, les échographies ne se faisant pas à cette époque, poser des questions du genre "et si..." est inutile voire malsain.

Merci encore pour ton récit. Pourrais-tu nous confier les circonstances qui t'ont amené à devenir chrétienne ?

Bastou a écrit:Gladys, merci pour le témoignage de tes premières années. Je suis également né prématuré avec des difficultés. Je me rends compte que je n'ai jamais posé la question à mes parents s'ils auraient avorté en sachant les galères par lesquelles nous passerions. De toute façon, les échographies ne se faisant pas à cette époque, poser des questions du genre "et si..." est inutile voire malsain.

Merci encore pour ton récit. Pourrais-tu nous confier les circonstances qui t'ont amené à devenir chrétienne ?

je suis née en 1958, à 7 mois et demi et logiquement, médicalement, je n'aurais jamais dû vivre; il a été pratiqué sur ma petite personne - 2,200kg - une transfusion presque complète à ma naissance, vu que le sang de mes géniteurs n'étaient pas compatibles; mes parents se sont mariés civilement et ne voulaient pas l'être à l'église, parce qu'incroyants; cependant, afin que je fusse baptisée, ils sont passés devant le pasteur, sans croire; à 16 ans, ils m'ont obligée à faire ma communion, malgré qu'ils étaient toujours farouchement opposés à Dieu; j'ai résisté parce que je ne croyais pas en Dieu et aussi parce que cela me paraissait hypocrite de le faire lorsqu'on est athée, juste parce que cela ce fait, ou plus particulièrement: parce que cela ne se fait pas de ne pas le faire socialement, que l'on croit ou pas; cependant, devant, entre autre, l'argument choc: obéis à tes parents - en langage chrétien: sois soumis à tes parents - j'ai cédé et je l'ai fait; sans aucune conviction; ensuite, j'ai eu le meilleur repas - une fondue chinoise - de ma vie avec réunion familiale à la clé, juste comme cela, juste une fête de plus, sans que le principal intéressé ait droit à la parole; par contre, j'ai tenu mordicus à ne pas prendre la sainte-cène et là mes parents n'ont rien pu faire: je leur ai à nouveau signifié que ne croyant en rien, je n'allais pas manger de ce pain-là et boire de ce vin; donc, ils n'ont pas pu me convaincre de céder, parce que je leur ai dit qu'ils m'avaient appris à ne pas mentir et que si je le faisais, ce serait un très grand mensonge; inconsciemment, je sentais que cela était le plus grave que j'aurai pu faire et dire; en 1985, je suis née à nouveau, comme Nicodème; en 1986, j'ai pris pour la première fois la sainte-cène afin de sceller symboliquement mon appartenance à Jésus et aussi afin que l'assemblée de Dieu sache en qui je croyais maintenant; en 1996, j'ai été baptisée par immersion pour accomplir ce que la parole de Dieu demande - la bible - et non pas les hommes, donc crucifier le vieil homme en moi - et afin aussi que mes frères et soeurs en Christ puissent avoir concrètement le témoignage de mon engagement à suivre le Seigneur avec l'aide du St-Esprit; je demande chaque jour à mon Seigneur qu'il me donne la force de mourir à moi-même afin de pouvoir suivre l'exemple du Christ; entre-nous, je n'y arrive pas toujours; en résumé, je demande à l’Éternel de m'aider dans ma marche et mes démarches, dans mes forces et mes faiblesse, pour que ma vie soit vécue selon sa volonté, que tout soit fait en son nom, pour l'honneur de son Fils; j'ai le privilège, comme tout enfant de Dieu, d'avoir une relation personnelle avec mon Sauveur; je fais donc partie de l'Eglise du Christ, corps formé par mes frères et soeurs en Jésus-Christ, Yéchoua pour mes frères israélites nés à nouveau; je ne me dis d'aucune dénomination religieuse, parce que pour moi, je ne suis plus naturellement, officiellement, humainement parlant protestante de fait, mais chrétienne de coeur par ma conversion.

Tu as bien fait de tenir ferme. Se faire baptiser sans être croyante était bien hypocrite. Mais que s'est-il passé en 85 pour que tu changes totalement ? Désolé si je suis un peu trop curieux, mais j'aime beaucoup entendre les témoignages des autres.

Une "tite" tranche de vie
Je suis née en 1958. Logiquement, je n’aurais jamais dû voir le jour. Ma mèrene me désirait pas. Cela faisait une semaine qu’elle vivait avec mon père, sans être mariée et j’étais là sans qu’elle le sache. Mon père voulait une fille « à tout prix ». Sa sœur, décédée à 16 ans [qui avait été placé à l’institut Pestalozzi] lui manquait terriblement, car il était le frère aîné qui la protégeait lorsqu’elle venait en visite le week-end. Je porte son nom d’ailleurs. Elle est morte à la suite d’un accident de voiture avec son demi-frère. Ma grand-mère, surnommée la mémé, n’a jamais compris pourquoi on me faisait porter le nom de sa fille cadette. Cela lui faisait mal à chaque fois qu’on le prononçait, d'ailleurs. Elle m’a surnommé Minouche. En plus de n’avoir pas été désirée, j’ai été élevée dans le souvenir d’une morte. Dans ma famille, il y avait aussi de l’occultisme [cartomancie, parlé aux morts – qui ne sont pas leurs esprits, mais des démons en fait], de l’alcoolisme, du tabagisme, des prises de médicaments, de la violence conjugale. Tout c’est écroulé à l’âge de douze ans. Les querelles incessantes des parents ont éclatées au grand jour. Ils étaient les seuls de la famille à ne pas s’être divorcés. Ils l’ont fait en 1974. Un déchirement. Un drame, comme disent aussi certains. Pour que mon voeu "Que quelqu'un m'aime" se réalise, il fallait compter sept étoiles sept fois de suite. Je l’ai fait et j'ai attendu.
Ensuite, l’adolescence, l’apprentissage, la vie du monde, avec tout ce que cela implique : aventures masculines sans lendemain ou tout au plus d’un mois [il est vrai que ma mère m’avait dit que pour garder un homme, il fallait coucher avec, mais, à mon grand étonnement, cela ne fonctionnait pas]. J’ai également pratiqué la divination et lorsque je rencontrais des chrétiens qui me disaient que cela était une abomination pour Dieu, je leur rétorquais qu’ils étaient jaloux parce que Dieu me parlait directement. J’ai traité de demi-fou, voire de fou total, mon meilleur ami (d'amitié) qui s’était converti à l'âge de 20 ans. Il a prêché dans le vide, tout au moins on pouvait le croire, pendant six ans. Puis il a rompu le contact en me disant qu'il restait mon ami pour toujours, mais qu'il ne pouvait pas me suivre dans le chemin que j'avais choisi.. Cela m’a fait mal, parce qu’on se connaissait depuis l’enfance. Nos mères étaient les meilleures amies. J’ai été visiter des cartomanciennes, des radiesthésistes, j’ai lu des livres sur toutes les religions, les sectes. J'ai pratiqué le paranormal, la scientologie, j’ai été alcoolique, malgré le fait que j’avais un métier qui me plaisait, un poste à responsabilité. Je n’arrivais pas à combler ce vide existentiel en forme de Dieu. Le vernis humanitaire, le faire du bien, le rendre service, ne suffisaient plus à me maintenir à flot. J’étais perdue. Je me suis vue telle que j’étais, méchante, pécheresse, noire ; cela m’a fait peur. J’ai pensé au suicide ; cela devenait une pensée lancinante, du matin au coucher, une voix me disait de le faire. J’ai été à la Vallée de Joux, dans le canton de Vaud, en Suisse. Là-bas, il y avait une église. J’y suis entrée et j’ai demandé : Si tu existes, montre-le moi. Je m’attendais à avoir une réponse de suite. Et bien non, le terrain n’était pas encore prêt à recevoir la semence du Seigneur. Il a fallu deux ans avant que la rencontre avec mon Sauveur se fasse.
Après, tout est allé très vite. J’ai rencontré mon homme, je me suis mariée en blanc. En blanc, oui, parce que le Seigneur m’avait déclarée vierge. Je l’étais à ses yeux. Il m’avait tout pardonné. Il m’a fait naître à nouveau et ce fut un des témoignages les plus importants de ma vie que de le dire autour de moi. Lorsque le Seigneur vous appelle, vous n’êtes plus orphelins, vous êtes déclarés purs, vous naissez à nouveau, comme Nicodème. La chanson « Allez sur les parvis, prêchez la bonne nouvelle » a été mon leitmotive. Je dois confesser ici que j’ai été, malheureusement, par manque de maturité, assez chrétienne cactus envers les non-convertis. Je leur assénais la parole sans entendre leurs histoires de vie, sans compassion. Dans mon zèle à vouloir que tous vivent ce que j’avais vécu [la rencontre la plus importante de la vie], j’ai été plus crétine que chrétienne. Je me voyais guérie de tous les maux, équilibrée, la seule juste, quoi. Orgueil, car j’avais oublié de grandir spirituellement.
Le Seigneur a posé son doigt, au fur et à mesure de ma vie d’enfant de lait, sur des points sensibles, sur des non-guérisons. Il m’a donné des épreuves et m’en donnent encore, afin que je n’oublie pas que la vie de chrétien, ce n’est pas être exempt de tous maux, de toute souffrance, de toute maladie, mais que l’important est bien de rester ancré en lui, afin qu’on arrive à bond port. Enraciné en lui, afin que même dans le malheur, on ait le bonheur. Le bonheur de lui appartenir, le bonheur de savoir que jamais il ne nous abandonne. Le bonheur de savoir qu’on a toute l’éternité avec lui. J’ai appris aussi que si j’emploie l’expression « Si Dieu le veut », ce n’est pas un manque de foi, mais c’est être soumise à son autorité, c’est s’attendre à son plan dans ma vie. Rien ne lui est impossible. Il peut tout, il est le Dieu des miracles. Qu’il en soit fait selon sa volonté. Mon essentiel est d’être greffé en Jésus le Messie. J’ai une relation avec une personne ressuscitée et j’appartiens, comme beaucoup de frères et sœurs, à la grande famille qu’est l’église du Christ. Je n’oublie pas qu’avant de recevoir le St-Esprit, j’étais « mécréant » ; aujourd’hui, je suis anoblie par l’Eternel [réflexion inspirée par un message d’un frère sur le top chrétien]. A ce jour, je demande à l’Eternel, par l’Esprit Saint, de me permette d’être un nstrument, par sa grâce, afin de faire connaître au monde le chemin, la vérité et la vie qu’est Jésus et que tout un chacun puisse réciter le psaume 139.

Merci pour ton super témoignage Gladys sur ta tite tranche de vie et je me joint à ta prière..Sois bénie! ...

Et avec toi je cite ceci :


139:14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien

Normalement , je n'aurais pas dû vivre, à 5 mois, j'ai eu une maladie assez inconnue à l'époque, une sorte d'eczéma très grave, j'ai perdu mes cheveux et ma peau, j'étais à vif on ne pouvait pratiquement plus m'habiller, ne supportant rien sur moi (forcement sans presque plus de peau) et bref, je vais quand même écourter, j'ai failli mourir et les médecins ont testé sur moi, puisque je ne devais pas vivre un traitement, ma mère ne sait plus le nom,et là, miracle, ce médicament a agit, je me suis mise à aller mieux, cheveux qui repoussent, ainsi que la peau, sauf que mon système immunitaire était dégradé, et il est toujours d'ailleurs en déficit.
Ce que je ne comprends pas c'est que mes parents athés, surtout ma mère, a refusé de me faire baptisée, car lisez bien ! elle dit qu'elle m'a soignée SEULE sans l'aide de Dieu.Biensur je n'allais pas au cathé et par la suite j'ai dit à ma mère, "mais au contraire ! si j'ai été sauvée, il fallait me faire baptiser" non répondait t-elle, je m'en suis sortie seule.Si j'avais compté sur Dieu, tu ne serais pas là ! je ne sais comment elle représentait Dieu.
Mes parents se sont mariés au Temple pour faire plaisir aux parents de mon père.Toujours, par la suite, j'ai fini par adopter les idées de mes parents, mais vers 20 ans je lisais la bible, le soir et mon frère se moquait de moi.Puis j'ai abandonné et c'est un long cheminement qui a commencé beaucoup plus tard, grâce à la musique, par l'intermédiaire de mes élèves de piano qui étaient, pour quelques unes protestantes.(j'avais connu aussi des élèves catholiques) Toujours pour écourter, je me suis faite baptisée il y a 4 ans, à la suite d'un parcours alpha (vous devez connaitre, il y en a dans toute la France)
J'accompagnais les cantiques au temple pour rendre service,de temps en temps, sans rien connaitre à la religion, à la Bible,même avant mon baptême(ce sont mes élèves de piano qui me le demandais) j'avais une feuille pour suivre le culte pour savoir quand je devais jouer ou non.

Merci Gladys pour ton témoignage qui nous rappelle la gloire de Dieu .
et merci aussi fiesta