Une bien belle histoire.
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Daniel12
Dahut.
6 participants
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Une bien belle histoire.
Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital.L’un d’eux devait s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre devait passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait dehors.
L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure ou son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre la vue donnait sur un parc avec un beau lac les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits.
Les amoureux marchaient, bras dessus bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre il pouvait le voir avec les yeux de son imagination tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent…
Un matin à l’heure du bain l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps.
Dès qu’il sentit que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.
L’infirmière heureuse de lui accorder cette petite faveur s’assura de son confort puis elle le laissa seul.
Lentement péniblement le malade se souleva un peu, en s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or tout ce qu’il vit fut un mur ! L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.
L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.
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Épilogue : Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d’autres heureux en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur mais le bonheur une fois partagée, s’en trouve double.
Si vous voulez vous sentir riche vous n’avez qu’à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l’argent ne peut acheter.
Aujourd’hui est un cadeau c’est pourquoi on l’appelle « présent ».
L’autre devait passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait dehors.
L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure ou son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre la vue donnait sur un parc avec un beau lac les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits.
Les amoureux marchaient, bras dessus bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre il pouvait le voir avec les yeux de son imagination tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent…
Un matin à l’heure du bain l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps.
Dès qu’il sentit que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.
L’infirmière heureuse de lui accorder cette petite faveur s’assura de son confort puis elle le laissa seul.
Lentement péniblement le malade se souleva un peu, en s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or tout ce qu’il vit fut un mur ! L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.
L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.
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Épilogue : Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d’autres heureux en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur mais le bonheur une fois partagée, s’en trouve double.
Si vous voulez vous sentir riche vous n’avez qu’à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l’argent ne peut acheter.
Aujourd’hui est un cadeau c’est pourquoi on l’appelle « présent ».
Dahut.- Messages : 2417
Date d'inscription : 05/07/2012
Age : 70
Localisation : Haute - Savoie
Re: Une bien belle histoire.
Oui, tu as raison, Niko!
La nature est toujours pour moi une source de reconnaissance et de joie aussi.
La nature est toujours pour moi une source de reconnaissance et de joie aussi.
_________________
Clara- Admin
- Messages : 13188
Date d'inscription : 22/06/2012
Localisation : À tes côtés...
Re: Une bien belle histoire.
Merci Dahut
_________________
- Jésus sois ma vision
sois mon chemin
sois mon guide
Jésus
Esther- Messages : 6557
Date d'inscription : 03/07/2012
Age : 70
Re: Une bien belle histoire.
Merci Dahut pour cette belle histoire que j'ai beaucoup aimé
_________________
Un seul ami qui comprend tes larmes est plus précieux que plusieurs amis qui ne connaissent que ton sourire
Aurore4- Messages : 2392
Date d'inscription : 27/06/2012
Localisation : Grand Est
Re: Une bien belle histoire.
Merci Dahut
Princesse- Messages : 138
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 54
Re: Une bien belle histoire.
Oui, une très jolie histoire, et tellement significative...
Aimons-nous les uns les autres, c'est à ça que le monde reconnaîtra Ses disciples!
Aimons-nous les uns les autres, c'est à ça que le monde reconnaîtra Ses disciples!
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Clara- Admin
- Messages : 13188
Date d'inscription : 22/06/2012
Localisation : À tes côtés...
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