Méditation autour de la Bible
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Méditation autour de la Bible
7 Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m 'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir.
8 Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi,
9 et il m 'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
10 C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.
(2Co 12:7-10 LSG)
Paul, qui encourage les croyants à se réjouir toujours, ne les forcera jamais à suivre la voie de la douleur. Lui-même n'a pas choisi intentionnellement le parcours de la souffrance. La parole du Seigneur de prendre la porte étroite ne signifie pas qu'il faut se lancer sur le chemin de la souffrance. Il nous enseigne plutôt que la vérité n'est pas toujours du côté de la majorité.
Mais au verset 12:10, Paul déclare qu'il se réjouit de la souffrance.
Paul a été conduit au troisième ciel et a bénéficié de visions et de révélations qui ne peuvent être exprimées en langage humain. Il aurait pu penser qu'il continuerait de victoire en victoire, mais la douleur n'a jamais cessé. Paul croyait que ces douleurs étaient venues de Satan. Mais finalement, il s'est rendu compte que la souffrance était la volonté de Dieu pour ne pas laisser Paul, qui avait reçu de grandes révélations, s'enorgueillir.
Mais personne ne se réjouira de la douleur de la mort, même s'il connaît la volonté de Dieu. Il en était de même pour Paul. Cependant, Dieu ne permet à ses fidèles de souffrir que pour un temps. Une paix éternelle leur est préparée, et il accorde à l'avance cette oasis pour que nous puissions surmonter les épreuves.
Lorsque Dieu a répondu que sa grâce était suffisante pour la prière de Paul, il n'a pas laissé la souffrance de Paul continuer. Dès que Paul entend la voix de Dieu, il est délivré de la douleur, et désormais Paul sait toujours recourir à Dieu. Paul ne craint plus les épreuves. Sa déclaration de se réjouir dans les épreuves reflète cette confiance.
Seigneur, accorde-moi la grâce de ne pas tourner le dos à ton appel par crainte de souffrances qui ne sont pas encore venues. Cette peur est suscitée par Satan. Je sais que, le Seigneur est le Dieu de la compassion qui offre une plus grande faveur aux faibles et à ceux qui souffrent. Puissions-nous savoir que la paix éternelle est en réserve et qu'elle est déjà présente en Jésus-Christ.
Je prie au nom de Jésus, prince de la paix.
Amen
8 Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi,
9 et il m 'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
10 C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.
(2Co 12:7-10 LSG)
Paul, qui encourage les croyants à se réjouir toujours, ne les forcera jamais à suivre la voie de la douleur. Lui-même n'a pas choisi intentionnellement le parcours de la souffrance. La parole du Seigneur de prendre la porte étroite ne signifie pas qu'il faut se lancer sur le chemin de la souffrance. Il nous enseigne plutôt que la vérité n'est pas toujours du côté de la majorité.
Mais au verset 12:10, Paul déclare qu'il se réjouit de la souffrance.
Paul a été conduit au troisième ciel et a bénéficié de visions et de révélations qui ne peuvent être exprimées en langage humain. Il aurait pu penser qu'il continuerait de victoire en victoire, mais la douleur n'a jamais cessé. Paul croyait que ces douleurs étaient venues de Satan. Mais finalement, il s'est rendu compte que la souffrance était la volonté de Dieu pour ne pas laisser Paul, qui avait reçu de grandes révélations, s'enorgueillir.
Mais personne ne se réjouira de la douleur de la mort, même s'il connaît la volonté de Dieu. Il en était de même pour Paul. Cependant, Dieu ne permet à ses fidèles de souffrir que pour un temps. Une paix éternelle leur est préparée, et il accorde à l'avance cette oasis pour que nous puissions surmonter les épreuves.
Lorsque Dieu a répondu que sa grâce était suffisante pour la prière de Paul, il n'a pas laissé la souffrance de Paul continuer. Dès que Paul entend la voix de Dieu, il est délivré de la douleur, et désormais Paul sait toujours recourir à Dieu. Paul ne craint plus les épreuves. Sa déclaration de se réjouir dans les épreuves reflète cette confiance.
Seigneur, accorde-moi la grâce de ne pas tourner le dos à ton appel par crainte de souffrances qui ne sont pas encore venues. Cette peur est suscitée par Satan. Je sais que, le Seigneur est le Dieu de la compassion qui offre une plus grande faveur aux faibles et à ceux qui souffrent. Puissions-nous savoir que la paix éternelle est en réserve et qu'elle est déjà présente en Jésus-Christ.
Je prie au nom de Jésus, prince de la paix.
Amen
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Méditation autour de la Bible
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Dans nos pays occidentaux, nous sommes maintenant en paix, et nous jouissons, par grâce, d’une tranquillité peut-être éphémère, ce dont nous nous rendons insuffisamment compte. D’ailleurs le chrétien, d’après la Parole, est plus normalement appelé à souffrir qu’à être sans problèmes. Toute épreuve est, dans la main de Dieu, un moyen de bénédiction dont les résultats pour l'âme sont éternels. L'épreuve n'est alors nullement une chose extraordinaire, dont on devrait chercher à se débarrasser en priorité, sans pourtant aller jusqu’au dolorisme.
Ainsi, le chrétien ne doit pas s’étonner s’il souffre, et dans le cas contraire il y aurait lieu pour lui de s’inquiéter, car cela pourrait vouloir dire que Satan le laisserait tranquille dans une fausse paix.
S’agissant du sujet de la persécution . Même si elle n'est pas encore actuelle en Occident, il est saisissant de voir ce qui y tend. Mais Dieu permet actuellement que le christianisme prospère dans des pays où règne la persécution (environ 12 % des chrétiens, selon l’ONG Portes Ouvertes).
Donc la persécution peut arriver et cela plus vite que nous le pensons. Nous devrions y être préparés. Alors le vrai chrétien doit se souvenir de la parole de l’apôtre qui exhorte à ne pas s’inquiéter (Phil. 4:6-7), à mettre sa confiance dans le Seigneur (Héb. 4:16 ; 13:6), à rester en paix à tous égards (Matt. 11:29-30 ; Jean 14:27), et même à se réjouir (dans le Seigneur ! — Phil. 4:4).
Dans nos pays occidentaux, nous sommes maintenant en paix, et nous jouissons, par grâce, d’une tranquillité peut-être éphémère, ce dont nous nous rendons insuffisamment compte. D’ailleurs le chrétien, d’après la Parole, est plus normalement appelé à souffrir qu’à être sans problèmes. Toute épreuve est, dans la main de Dieu, un moyen de bénédiction dont les résultats pour l'âme sont éternels. L'épreuve n'est alors nullement une chose extraordinaire, dont on devrait chercher à se débarrasser en priorité, sans pourtant aller jusqu’au dolorisme.
Ainsi, le chrétien ne doit pas s’étonner s’il souffre, et dans le cas contraire il y aurait lieu pour lui de s’inquiéter, car cela pourrait vouloir dire que Satan le laisserait tranquille dans une fausse paix.
S’agissant du sujet de la persécution . Même si elle n'est pas encore actuelle en Occident, il est saisissant de voir ce qui y tend. Mais Dieu permet actuellement que le christianisme prospère dans des pays où règne la persécution (environ 12 % des chrétiens, selon l’ONG Portes Ouvertes).
Donc la persécution peut arriver et cela plus vite que nous le pensons. Nous devrions y être préparés. Alors le vrai chrétien doit se souvenir de la parole de l’apôtre qui exhorte à ne pas s’inquiéter (Phil. 4:6-7), à mettre sa confiance dans le Seigneur (Héb. 4:16 ; 13:6), à rester en paix à tous égards (Matt. 11:29-30 ; Jean 14:27), et même à se réjouir (dans le Seigneur ! — Phil. 4:4).
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Méditation autour de la Bible
11 J'ai été un insensé: vous m 'y avez contraint. C'est par vous que je devais être recommandé, car je n'ai été inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien.
12 Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.
(2Co 12:11-12 LSG)
Jusqu'ici Paul a dû se glorifier lui-même malgré lui, en se vantant qu'il était un meilleur Juif que ses adversaires, qu'il était un serviteur dévoué du Christ, et qu'il avait reçu des révélations spéciales. Aux yeux des saints de Corinthe, Paul paraissaient timide et peu éloquent par rapport à ses adversaires imposants.
En effet, les faux apôtres ont incité les croyants à ne pas reconnaître l'autorité apostolique de Paul, et les saints se sont laissé aller à cette incitation. Or, au verset 11, Paul définit toute cette vanité qu'il a dû mettre en avant comme l'acte d'un insensé et souligne que cette vantardise n'était qu'un dernier recours indésirable pour faire revenir les saints.
Une fois encore, au verset 12, Paul semble défendre sa position apostolique en fonction des attentes des Corinthiens. Il leur rappelle qu'il a réalisé des signes, des merveilles et qu'il a montré la puissance de Dieu.
Bien sûr, il est bien connu que l'apôtre Paul a fait preuve de la puissance de Dieu, dont le don de la guérison. Mais Paul pense que ces actes ne constituent pas une preuve apostolique. Rappelons-nous les épisodes de l'Exode. Les magiciens égyptiens étaient également capables de reproduire un grand nombre des miracles réalisés par Moïse. De la même manière, les bonnes oeuvres ne peuvent pas prouver le statut du saint. Elles ne sont que le fruit du saint. En effet, les non chrétiens peuvent faire autant de bonnes oeuvres que les chrétiens.
Compte tenu du contexte général des Corinthiens, Paul invite les Corinthiens à ne pas tenir compte de ces normes secondaires, c'est-à-dire les actes miraculeux, mais à distinguer le vrai Apostolat par la présence de Jésus, la puissance de Dieu démontrée dans la faiblesse de la Croix. Même les plus grands apôtres sont des personnes qui ne sont rien si Dieu n'est pas avec elles. Un véritable apôtre est celui qui obéit à la volonté de Dieu et réconcilie Dieu et les hommes. Les Corinthiens, qui se sont réconciliés avec Dieu grâce au ministère de Paul sont la preuve de l'apostolat de Paul.
Seigneur, nous qui sommes faibles, pauvres, et qui souffrons de maladies, demandons l'intervention miraculeuse et gracieuse de Dieu. Noyés dans cette aspiration, nous oublions souvent que le plus grand don que Dieu veut nous donner. Dieu le Père, permets-nous de te remercier d'abord pour le don de réconciliation que tu nous a donné par ton Fils. Ensuite nous jouirons des dons secondaires de guérison et de rétablissement matériel afin de partager cette bénédiction avec nos voisins, pour que ceux-ci puissent à leur tour bénéficier de cette réconciliation avec toi.
Nous prions au nom de Jésus, agneau de Dieu.
Amen
12 Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.
(2Co 12:11-12 LSG)
Jusqu'ici Paul a dû se glorifier lui-même malgré lui, en se vantant qu'il était un meilleur Juif que ses adversaires, qu'il était un serviteur dévoué du Christ, et qu'il avait reçu des révélations spéciales. Aux yeux des saints de Corinthe, Paul paraissaient timide et peu éloquent par rapport à ses adversaires imposants.
En effet, les faux apôtres ont incité les croyants à ne pas reconnaître l'autorité apostolique de Paul, et les saints se sont laissé aller à cette incitation. Or, au verset 11, Paul définit toute cette vanité qu'il a dû mettre en avant comme l'acte d'un insensé et souligne que cette vantardise n'était qu'un dernier recours indésirable pour faire revenir les saints.
Une fois encore, au verset 12, Paul semble défendre sa position apostolique en fonction des attentes des Corinthiens. Il leur rappelle qu'il a réalisé des signes, des merveilles et qu'il a montré la puissance de Dieu.
Bien sûr, il est bien connu que l'apôtre Paul a fait preuve de la puissance de Dieu, dont le don de la guérison. Mais Paul pense que ces actes ne constituent pas une preuve apostolique. Rappelons-nous les épisodes de l'Exode. Les magiciens égyptiens étaient également capables de reproduire un grand nombre des miracles réalisés par Moïse. De la même manière, les bonnes oeuvres ne peuvent pas prouver le statut du saint. Elles ne sont que le fruit du saint. En effet, les non chrétiens peuvent faire autant de bonnes oeuvres que les chrétiens.
Compte tenu du contexte général des Corinthiens, Paul invite les Corinthiens à ne pas tenir compte de ces normes secondaires, c'est-à-dire les actes miraculeux, mais à distinguer le vrai Apostolat par la présence de Jésus, la puissance de Dieu démontrée dans la faiblesse de la Croix. Même les plus grands apôtres sont des personnes qui ne sont rien si Dieu n'est pas avec elles. Un véritable apôtre est celui qui obéit à la volonté de Dieu et réconcilie Dieu et les hommes. Les Corinthiens, qui se sont réconciliés avec Dieu grâce au ministère de Paul sont la preuve de l'apostolat de Paul.
Seigneur, nous qui sommes faibles, pauvres, et qui souffrons de maladies, demandons l'intervention miraculeuse et gracieuse de Dieu. Noyés dans cette aspiration, nous oublions souvent que le plus grand don que Dieu veut nous donner. Dieu le Père, permets-nous de te remercier d'abord pour le don de réconciliation que tu nous a donné par ton Fils. Ensuite nous jouirons des dons secondaires de guérison et de rétablissement matériel afin de partager cette bénédiction avec nos voisins, pour que ceux-ci puissent à leur tour bénéficier de cette réconciliation avec toi.
Nous prions au nom de Jésus, agneau de Dieu.
Amen
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Merci de votre réflexion.
Je vous remercie de votre réflexion.
gerardh a écrit:__
Dans nos pays occidentaux, nous sommes maintenant en paix, et nous jouissons, par grâce, d’une tranquillité peut-être éphémère, ce dont nous nous rendons insuffisamment compte. D’ailleurs le chrétien, d’après la Parole, est plus normalement appelé à souffrir qu’à être sans problèmes. Toute épreuve est, dans la main de Dieu, un moyen de bénédiction dont les résultats pour l'âme sont éternels. L'épreuve n'est alors nullement une chose extraordinaire, dont on devrait chercher à se débarrasser en priorité, sans pourtant aller jusqu’au dolorisme.
Ainsi, le chrétien ne doit pas s’étonner s’il souffre, et dans le cas contraire il y aurait lieu pour lui de s’inquiéter, car cela pourrait vouloir dire que Satan le laisserait tranquille dans une fausse paix.
S’agissant du sujet de la persécution . Même si elle n'est pas encore actuelle en Occident, il est saisissant de voir ce qui y tend. Mais Dieu permet actuellement que le christianisme prospère dans des pays où règne la persécution (environ 12 % des chrétiens, selon l’ONG Portes Ouvertes).
Donc la persécution peut arriver et cela plus vite que nous le pensons. Nous devrions y être préparés. Alors le vrai chrétien doit se souvenir de la parole de l’apôtre qui exhorte à ne pas s’inquiéter (Phil. 4:6-7), à mettre sa confiance dans le Seigneur (Héb. 4:16 ; 13:6), à rester en paix à tous égards (Matt. 11:29-30 ; Jean 14:27), et même à se réjouir (dans le Seigneur ! — Phil. 4:4).
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Méditation autour de la Bible
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Bonjour Jean,
Je ne vois pas très bien dans la Parole où est mentionné le don de réconciliation ?
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Bonjour Jean,
Je ne vois pas très bien dans la Parole où est mentionné le don de réconciliation ?
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Méditation autour de la Bible
Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. (2Co 5:18 LSG)
J'ai pensé à ce verset.
Merci, Bonne journée.
J'ai pensé à ce verset.
Merci, Bonne journée.
gerardh a écrit:__
Bonjour Jean,
Je ne vois pas très bien dans la Parole où est mentionné le don de réconciliation ?
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Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
2 Corinthiens 13.4
Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous. (2Co 13:4 LSG)
Le Saint-Esprit, qui est avec nous en ce moment, est souvent représenté par des images métaphoriques de feu, de vent, ou de pigeons, mais il est le Dieu de la Trinité. Le Messie, qui était annoncé pour le Salut d'Israël, n'était pas une entité abstraite telle qu'un royaume ou un ordre nouveau, mais un homme qui remplirait de façon idéale le rôle de prêtre, de roi et de prophète. Le Messie était un être humain mais aussi le Dieu de la Trinité, au-delà des attentes d'Israël. Ainsi, notre salut ne vient pas de la construction d'une quelconque utopie ou de l'établissement d'un système idéal étatique idéal, mais d'un être, d'une personnalité, révélé dans le nome de Jésus Christ.
La seconde épître aux Corinthiens est une lettre qui souligne la réconciliation entre les hommes et Dieu. Parmi les trois rôles messianiques, le sacerdoce s'en charge. De toute évidence, Jésus a rempli pleinement les tâches du grand sacrificateur en nous mettant en accord avec Dieu. D'ailleurs, le point culminant de son sacerdoce a été de se donner comme l'agneau de Dieu sur la Croix. Le chemin de la croix était le seul moyen pour nous sauver auprès de Dieu. Jésus y a pris toutes nos vulnérabilités, à la merci des forces du péché et du mal. Notre faiblesse face au péché a été crucifiée à la croix de Jésus, qui est en même temps le grand sacrificateur que l'Agneau.
Nos cœurs, devenus froids comme des pierres à l'égard de Dieu, ne peuvent s'empêcher de fondre comme de la neige devant ce Jésus tendre et faible.
Malgré le sang de Jésus coulé sur la croix, le royaume de Dieu n'est pas encore accompli. Nous vivons le temps où le royaume de Dieu et le royaume du monde se croisent. Pour nous, le Seigneur qui, ressuscité, gouverne l'univers du haut du trône des cieux, nous a envoyé un autre Paraclete, le Saint-Esprit.
Désormais, en attendant que le Seigneur revienne comme roi des rois, nous allons combattre le péché avec la puissance de Dieu transmise par le Saint-Esprit et gagner toutes les batailles contre le péché.
Nous ne devrions pas nous attachés au seul attrait de la puissance divine. Nous devrions plutôt chercher la face de Dieu à travers cette puissance. Ainsi, nous serons en mesure d'être arrosés de la puissance du Saint Esprit. Notre salut ne réside pas dans un système idéal, une société utopique, une puissance impersonnelle. Notre salut se trouve dans le Dieu de la Trinité, dans la personne de Dieu.
Seigneur, tu nous a révélé, à travers le mystère de la faiblesse, la puissance qui vainc tous les pouvoirs du Mal. Accorde-nous la grâce de d'atteindre le royaume de Dieu. Arme-nous comme des guerriers capables d'y conduire nos voisins, dans la foi en Seigneur Jésus.
Je prie au nom de Jésus, Sauveur du monde.
Amen
Le Saint-Esprit, qui est avec nous en ce moment, est souvent représenté par des images métaphoriques de feu, de vent, ou de pigeons, mais il est le Dieu de la Trinité. Le Messie, qui était annoncé pour le Salut d'Israël, n'était pas une entité abstraite telle qu'un royaume ou un ordre nouveau, mais un homme qui remplirait de façon idéale le rôle de prêtre, de roi et de prophète. Le Messie était un être humain mais aussi le Dieu de la Trinité, au-delà des attentes d'Israël. Ainsi, notre salut ne vient pas de la construction d'une quelconque utopie ou de l'établissement d'un système idéal étatique idéal, mais d'un être, d'une personnalité, révélé dans le nome de Jésus Christ.
La seconde épître aux Corinthiens est une lettre qui souligne la réconciliation entre les hommes et Dieu. Parmi les trois rôles messianiques, le sacerdoce s'en charge. De toute évidence, Jésus a rempli pleinement les tâches du grand sacrificateur en nous mettant en accord avec Dieu. D'ailleurs, le point culminant de son sacerdoce a été de se donner comme l'agneau de Dieu sur la Croix. Le chemin de la croix était le seul moyen pour nous sauver auprès de Dieu. Jésus y a pris toutes nos vulnérabilités, à la merci des forces du péché et du mal. Notre faiblesse face au péché a été crucifiée à la croix de Jésus, qui est en même temps le grand sacrificateur que l'Agneau.
Nos cœurs, devenus froids comme des pierres à l'égard de Dieu, ne peuvent s'empêcher de fondre comme de la neige devant ce Jésus tendre et faible.
Malgré le sang de Jésus coulé sur la croix, le royaume de Dieu n'est pas encore accompli. Nous vivons le temps où le royaume de Dieu et le royaume du monde se croisent. Pour nous, le Seigneur qui, ressuscité, gouverne l'univers du haut du trône des cieux, nous a envoyé un autre Paraclete, le Saint-Esprit.
Désormais, en attendant que le Seigneur revienne comme roi des rois, nous allons combattre le péché avec la puissance de Dieu transmise par le Saint-Esprit et gagner toutes les batailles contre le péché.
Nous ne devrions pas nous attachés au seul attrait de la puissance divine. Nous devrions plutôt chercher la face de Dieu à travers cette puissance. Ainsi, nous serons en mesure d'être arrosés de la puissance du Saint Esprit. Notre salut ne réside pas dans un système idéal, une société utopique, une puissance impersonnelle. Notre salut se trouve dans le Dieu de la Trinité, dans la personne de Dieu.
Seigneur, tu nous a révélé, à travers le mystère de la faiblesse, la puissance qui vainc tous les pouvoirs du Mal. Accorde-nous la grâce de d'atteindre le royaume de Dieu. Arme-nous comme des guerriers capables d'y conduire nos voisins, dans la foi en Seigneur Jésus.
Je prie au nom de Jésus, Sauveur du monde.
Amen
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Méditation autour de la Bible
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Bonjour Jean,
J'apprécie tes pensées sur la réconciliation, mentionnée dans tout le passage de 2 Cor 5. Réconciliation de Dieu avec nous et de nous avec Dieu, et service du chrétien (pas seulement l'évangéliste) envers le non-chrétien pour que ce dernier soit réconcilié avec Dieu. Seulement, il s'agit essentiellement ici de l'œuvre de Dieu en nous bien plus que l'exercice d'un don de grâce de l'Esprit, ce dernier sujet étant traité dans d'autres passages de la Parole.
C'est Satan qui est actuellement le prince de ce monde, certes dans les limites que Dieu lui assigne. Dans le même temps le Saint Esprit a fait son habitation dans le chrétien et lui communique toutes choses.
Ta vision du royaume de Dieu ne me semble pas consolidée. J'avais écrit dans le forum une note sur ce sujet que je pourrais retrouver. Le royaume de Dieu pour le moment dans sa partie terrestre, c'est à la fois la bonne semence et l'ivraie. L'espérance du chrétien est d'être enlevé par Jésus dans la maison du Père où il régnera avec le Christ sur le royaume terrestre en tant que tel à venir.
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Bonjour Jean,
J'apprécie tes pensées sur la réconciliation, mentionnée dans tout le passage de 2 Cor 5. Réconciliation de Dieu avec nous et de nous avec Dieu, et service du chrétien (pas seulement l'évangéliste) envers le non-chrétien pour que ce dernier soit réconcilié avec Dieu. Seulement, il s'agit essentiellement ici de l'œuvre de Dieu en nous bien plus que l'exercice d'un don de grâce de l'Esprit, ce dernier sujet étant traité dans d'autres passages de la Parole.
C'est Satan qui est actuellement le prince de ce monde, certes dans les limites que Dieu lui assigne. Dans le même temps le Saint Esprit a fait son habitation dans le chrétien et lui communique toutes choses.
Ta vision du royaume de Dieu ne me semble pas consolidée. J'avais écrit dans le forum une note sur ce sujet que je pourrais retrouver. Le royaume de Dieu pour le moment dans sa partie terrestre, c'est à la fois la bonne semence et l'ivraie. L'espérance du chrétien est d'être enlevé par Jésus dans la maison du Père où il régnera avec le Christ sur le royaume terrestre en tant que tel à venir.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Méditation autour de la Bible
5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.
6 Si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons.
7 Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.
8 Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.
9 Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. (2Co 1:5-9 LSG)
La souffrance du Christ implique trois significations. Premièrement, la souffrance de Jésus est celle du juste. Deuxièmement, c'est la souffrance selon la volonté de Dieu. Troisièmement, la souffrance de Jésus, qui est innocent, est pour le salut des saints.
Lorsque Paul dit que la souffrance du Christ abonde en lui, la première signification ne s'applique pas. Paul sait mieux que quiconque qu'aucun des êtres humains n'est juste.
Par conséquent, si les souffrances abondent en nous malgré notre foi en Jésus-Christ, nous devons les endurer au lieu de protester qu'elles sont injustes et sans raison. Car Dieu, qui aime ceux qui croient en Jésus-Christ, a dit que tout concourt à leur bien. Comme la souffrance du Christ, la souffrance de ceux qui croient en Christ est selon la volonté de Dieu. Si la volonté de Dieu est là, on doit espérer la consolation de Dieu avec un courage mystérieux de se réjouir de la souffrance.
La souffrance du Christ était le sacrifice éternel de l'Agneau de Dieu sans tache pour notre salut. Sur ce point, les souffrances du Christ ne peuvent être comparées à celles des chrétiens. Néanmoins, nos souffrances ont un sens pour nos voisins qui connaîtront Jésus et seront sauvés. Si nous restons en Jésus, le réconfort de Dieu ne manquera pas de venir au temps voulu par Dieu. Par l'expérience personnelle de la détresse et du réconfort de Dieu, nous serons un canal pour le réconfort de Dieu auprès de nos voisins en difficulté.
Enfin, la détresse nous libère de notre instinct apparemment incorrigible de compter sur notre propre pouvoir. Face à la détresse absolue et à l'épreuve frôlant la mort, nous nous avançons finalement vers Dieu, les mains levées comme des prisonniers de guerre. Mais cet homme est maintenant plein de joie de connaître et de confesser la vérité que le salut est seulement en Dieu.
Seigneur, je te remercie et te loue pour ta grâce infinie. Que le réconfort de Dieu puisse me faire surmonter toute souffrance. Que je sois un heureux prisonnier de Dieu qui conduit ses voisins au salut de Dieu. Je prie au nom de Jésus, qui est mort pour nos péchés et ressuscité pour la justice de Dieu.
Amen
6 Si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons.
7 Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.
8 Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.
9 Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. (2Co 1:5-9 LSG)
La souffrance du Christ implique trois significations. Premièrement, la souffrance de Jésus est celle du juste. Deuxièmement, c'est la souffrance selon la volonté de Dieu. Troisièmement, la souffrance de Jésus, qui est innocent, est pour le salut des saints.
Lorsque Paul dit que la souffrance du Christ abonde en lui, la première signification ne s'applique pas. Paul sait mieux que quiconque qu'aucun des êtres humains n'est juste.
Par conséquent, si les souffrances abondent en nous malgré notre foi en Jésus-Christ, nous devons les endurer au lieu de protester qu'elles sont injustes et sans raison. Car Dieu, qui aime ceux qui croient en Jésus-Christ, a dit que tout concourt à leur bien. Comme la souffrance du Christ, la souffrance de ceux qui croient en Christ est selon la volonté de Dieu. Si la volonté de Dieu est là, on doit espérer la consolation de Dieu avec un courage mystérieux de se réjouir de la souffrance.
La souffrance du Christ était le sacrifice éternel de l'Agneau de Dieu sans tache pour notre salut. Sur ce point, les souffrances du Christ ne peuvent être comparées à celles des chrétiens. Néanmoins, nos souffrances ont un sens pour nos voisins qui connaîtront Jésus et seront sauvés. Si nous restons en Jésus, le réconfort de Dieu ne manquera pas de venir au temps voulu par Dieu. Par l'expérience personnelle de la détresse et du réconfort de Dieu, nous serons un canal pour le réconfort de Dieu auprès de nos voisins en difficulté.
Enfin, la détresse nous libère de notre instinct apparemment incorrigible de compter sur notre propre pouvoir. Face à la détresse absolue et à l'épreuve frôlant la mort, nous nous avançons finalement vers Dieu, les mains levées comme des prisonniers de guerre. Mais cet homme est maintenant plein de joie de connaître et de confesser la vérité que le salut est seulement en Dieu.
Seigneur, je te remercie et te loue pour ta grâce infinie. Que le réconfort de Dieu puisse me faire surmonter toute souffrance. Que je sois un heureux prisonnier de Dieu qui conduit ses voisins au salut de Dieu. Je prie au nom de Jésus, qui est mort pour nos péchés et ressuscité pour la justice de Dieu.
Amen
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Merci infiniment de tes remarques.
gerardh a écrit:__
Bonjour Jean,
J'apprécie tes pensées sur la réconciliation, mentionnée dans tout le passage de 2 Cor 5. Réconciliation de Dieu avec nous et de nous avec Dieu, et service du chrétien (pas seulement l'évangéliste) envers le non-chrétien pour que ce dernier soit réconcilié avec Dieu. Seulement, il s'agit essentiellement ici de l'œuvre de Dieu en nous bien plus que l'exercice d'un don de grâce de l'Esprit, ce dernier sujet étant traité dans d'autres passages de la Parole.
C'est Satan qui est actuellement le prince de ce monde, certes dans les limites que Dieu lui assigne. Dans le même temps le Saint Esprit a fait son habitation dans le chrétien et lui communique toutes choses.
Ta vision du royaume de Dieu ne me semble pas consolidée. J'avais écrit dans le forum une note sur ce sujet que je pourrais retrouver. Le royaume de Dieu pour le moment dans sa partie terrestre, c'est à la fois la bonne semence et l'ivraie. L'espérance du chrétien est d'être enlevé par Jésus dans la maison du Père où il régnera avec le Christ sur le royaume terrestre en tant que tel à venir.
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Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
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