2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
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gerardh
alaind2
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2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 2Pi1:4-8
Pierre est décidément un rédacteur bien pragmatique ...
Après avoir énuméré une série de valeurs cumulées, il met en garde les fidèles contre "l'oisiveté et la stérilité" (au sens spirituel évidemment).
Le chrétien, assuré de son salut ou pensant l'être, est tenu de ne pas se reposer sur ses lauriers.
Qu'en est-il dans la pratique ?
Combien de fois n'ai-je pas entendu l'expression "Je m'en fous, je suis sauvé" ?
Pierre est décidément un rédacteur bien pragmatique ...
Après avoir énuméré une série de valeurs cumulées, il met en garde les fidèles contre "l'oisiveté et la stérilité" (au sens spirituel évidemment).
Le chrétien, assuré de son salut ou pensant l'être, est tenu de ne pas se reposer sur ses lauriers.
Qu'en est-il dans la pratique ?
Combien de fois n'ai-je pas entendu l'expression "Je m'en fous, je suis sauvé" ?
alaind2- Messages : 1202
Date d'inscription : 28/11/2014
Age : 63
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
Quelle horreur !alaind2 a écrit:...Combien de fois n'ai-je pas entendu l'expression "Je m'en fous, je suis sauvé" ?
Quand on en est à ce point d'égoïsme, de désamour pour Dieu et le prochain, il y a vraiment de quoi se poser la question de savoir si l'on est sauvé, justement.
Invité- Invité
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
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Frédéric, Alaind2
Tout à fait d'accord!
Demeurerions dans le péché afin que la grâce abonde ? Pas du tout ! (Romains)
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Frédéric, Alaind2
Tout à fait d'accord!
Demeurerions dans le péché afin que la grâce abonde ? Pas du tout ! (Romains)
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
Bonjour,
Car alors qu'il est écrit que : sa puissance divine nous à donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété...
Ensuite une fois que tout nous est donné gratuitement par le Seigneur, il est demander à l'homme de rajouté en faisant tous ses efforts pour joindre à la foi, la vertu, la science, la tempérance, la patience, la piété (Une deuxième piété ?), l'amour fraternel.
2 Pierre 1:3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts
- pour joindre à votre foi la vertu,
- à la vertu la science,
- à la science la tempérance,
- à la tempérance la patience, à la patience la piété
- à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
---
La puissance divine du Seigneur a tout donné ce qui contribue à la vie, en quoi l'homme peut ensuite rajouté quoi que ce soit à ce Don parfait ? Tout, c'est tout.
Comme si la foi n'était pas suffisante pour recevoir gratuitement ce qui nous à était offert par Dieu en Jésus-Christ, alors il est demander à l'homme d'ajouté sa part en faisant tout ses efforts !
Je ne vois pas ou Jésus nous a demander de faire des efforts quant au fait qu'il se soit donné lui même, lui qui disait à ceux qui étaient chargés et fatigués de venir à lui pour trouver le repos de toutes leur vaines œuvres pour plaire à Dieu.
Philippe
Car alors qu'il est écrit que : sa puissance divine nous à donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété...
Ensuite une fois que tout nous est donné gratuitement par le Seigneur, il est demander à l'homme de rajouté en faisant tous ses efforts pour joindre à la foi, la vertu, la science, la tempérance, la patience, la piété (Une deuxième piété ?), l'amour fraternel.
2 Pierre 1:3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts
- pour joindre à votre foi la vertu,
- à la vertu la science,
- à la science la tempérance,
- à la tempérance la patience, à la patience la piété
- à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
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La puissance divine du Seigneur a tout donné ce qui contribue à la vie, en quoi l'homme peut ensuite rajouté quoi que ce soit à ce Don parfait ? Tout, c'est tout.
Comme si la foi n'était pas suffisante pour recevoir gratuitement ce qui nous à était offert par Dieu en Jésus-Christ, alors il est demander à l'homme d'ajouté sa part en faisant tout ses efforts !
Je ne vois pas ou Jésus nous a demander de faire des efforts quant au fait qu'il se soit donné lui même, lui qui disait à ceux qui étaient chargés et fatigués de venir à lui pour trouver le repos de toutes leur vaines œuvres pour plaire à Dieu.
Philippe
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
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Bonjour Philippe,
Dans ma version biblique, très littérale, je trouve en 2 Pierre 1 : 5-7 : « pour cette même raison aussi, y apportant [litt.: apportant en outre (ou : en même temps)] tout empressement, joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la tempérance [maîtrise de soi] ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ».
Il ne s’agit donc pas de « faire tous vos efforts », mais « d’apporter tout empressement ». Par ailleurs, la tempérance ou maîtrise de soi y est distinguée de la piété.
L’apôtre parle ainsi de l’empressement ou du zèle que les croyants devraient apporter. Nous pourrions être surpris que notre empressement soit considéré comme étant la première condition pour la réalisation de vertus spirituelles aussi élevées que celles mentionnées dans la suite. Mais Dieu sait combien rapidement nous nous relâchons dans la jouissance des privilèges qui nous sont conférés. Aussi nous exhorte-t-il à apporter tout empressement, du zèle de toute manière, en joignant ou en «fournissant» les caractères chrétiens. Mais une telle exhortation ne nous «accable» pas, ne nous décourage pas. Car le «pour cette même raison» indique la relation bénie entre nos privilèges (v. 1-4) et leur réalisation (v. 5-11) : nous connaissons déjà ce qui nous appartient ; et c’est la croissance dans cette connaissance qui stimulera en nous l’empressement, afin qu’il en résulte du fruit pour Dieu.
Dieu nous a appelés, non seulement par gloire, mais aussi par vertu, en nous présentant la carrière qui s’ouvre devant nous. Tout ce qui est défectueux en nous doit être mis en évidence ; tout ce qui est de Lui doit être exercé et fortifié. Ayant, outre la vie divine, des natures très faibles et mauvaises, nous avons besoin de la vertu, du courage moral de la foi, pour atteindre la gloire qui est le but. Aux v. 5-6, nous trouvons la tempérance qui nous tient en bride, de manière à faire échouer nos désirs naturels. La piété est l’exercice de la vie divine dans les rapports avec Dieu, les heureuses affections entre nos âmes et Lui. L’amour fraternel est comme le contrecoup, envers nos frères, de notre piété envers Dieu. Il faut que l’amour fraternel ait sa source en Dieu : c’est l’amour. Dieu lui-même est amour ; l’amour est le lien avec Lui. Tout en étant actif envers les frères, il est indépendant d’eux.
Dans ces versets, l’apôtre énumère les qualités qui distinguent cette vie de piété. Nous n’avons pas simplement reçu la vie, mais avec elle tout le nécessaire pour que la vie nouvelle se manifeste dans la manière chrétienne pratique de vivre et de se conduire pieusement. La foi vient naturellement en premier, car c’est par « la porte de la foi » (Actes 14v27) que nous entrons dans les bénédictions ; et, dans nos vies pratiques comme croyants, « sans la foi il est impossible de plaire » à Dieu (Hébreux 11v6). La vertu parle d’excellence morale, et doit être jointe à notre foi. En 1 Pierre 2v9, nous apprenons que nous sommes élus « pour annoncer les vertus » de Celui qui nous a appelés. La réalité de la foi est prouvée par un changement de vie qui manifeste quelques-unes des qualités morales qui ont été vues en perfection en Christ. La connaissance est nécessaire pour manifester ces qualités, et doit ainsi être associée à la vertu. La tempérance doit être jointe à la connaissance [cf. Galates 5v23]. La patience (ou : endurance) doit accompagner de saines pensées quant à soi-même. La piété, ou crainte de Dieu, doit être jointe à la patience. Sinon il y a danger de se servir de la patience vis-à-vis de la faiblesse et des manquements des uns ou des autres, comme d’une excuse pour passer légèrement sur du mal réel chez nous ou chez les autres. Il faut de l’affection fraternelle, afin que, tout en cherchant toujours à donner à Dieu Sa vraie place, nous n’oubliions pas ce qui est dû à notre frère. L’amour vient en dernier, car nous devons prendre garde que notre amour pour un frère ne dégénère pas en un simple penchant ou en une amitié d’ordre naturel. Ce doit être l’amour selon le modèle divin. Ayant commencé avec la foi, nous terminons par l’amour divin, et nous sommes ainsi « participants de la nature divine » selon ce que dit l’apôtre au v. 4. Voilà les belles qualités qui composent la vie de piété. Ces sept compléments de la foi forment un tout, comme les maillons d'une chaîne.
En «joignant» fidèlement ces choses, nous «affermissons notre vocation et notre élection», non pas dans le cœur de Dieu, cela va sans dire, mais d’abord dans notre propre cœur, puis aussi dans celui de nos frères, comme on le voit en 1 Thes. 1:3-4 : «Nous souvenant sans cesse de votre œuvre de foi, de votre travail d’amour, et de votre patience d’espérance de notre Seigneur Jésus-Christ, devant notre Dieu et Père, sachant, frères aimés de Dieu, votre élection». Quiconque «joint» ces choses, marchera en avant avec la conscience bénie de la certitude de ses privilèges. Les chrétiens auxquels l’apôtre s’adresse, avaient à vivre en vue de l’entrée dans le royaume. «En faisant ces choses», dit l’apôtre, «vous ne faillirez jamais ; car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera richement donnée». Le royaume éternel était la fin de leur course ; ils devaient le partager avec Christ. Lorsque le Nouveau Testament nous parle de responsabilité dans le service, il nous présente toujours comme but de notre course, la venue du Seigneur avec les siens dans son royaume, et non sa venue pour les saints. Remarquons cette parole : «L’entrée vous sera richement donnée». Telle est la fin d’une marche fidèle. L’entrée est donnée à tous, mais non pas à tous «richement». Le chrétien peut avoir une riche ou une pauvre entrée. Cette dernière expression dépeint bien ce que notre infidélité nous fait perdre. Avons-nous l’espérance d’être sauvés comme à travers le feu, ou bien de trouver grande ouverte, au bout de notre course, la porte qui donne accès dans la gloire du royaume ?
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Bonjour Philippe,
Dans ma version biblique, très littérale, je trouve en 2 Pierre 1 : 5-7 : « pour cette même raison aussi, y apportant [litt.: apportant en outre (ou : en même temps)] tout empressement, joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la tempérance [maîtrise de soi] ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ».
Il ne s’agit donc pas de « faire tous vos efforts », mais « d’apporter tout empressement ». Par ailleurs, la tempérance ou maîtrise de soi y est distinguée de la piété.
L’apôtre parle ainsi de l’empressement ou du zèle que les croyants devraient apporter. Nous pourrions être surpris que notre empressement soit considéré comme étant la première condition pour la réalisation de vertus spirituelles aussi élevées que celles mentionnées dans la suite. Mais Dieu sait combien rapidement nous nous relâchons dans la jouissance des privilèges qui nous sont conférés. Aussi nous exhorte-t-il à apporter tout empressement, du zèle de toute manière, en joignant ou en «fournissant» les caractères chrétiens. Mais une telle exhortation ne nous «accable» pas, ne nous décourage pas. Car le «pour cette même raison» indique la relation bénie entre nos privilèges (v. 1-4) et leur réalisation (v. 5-11) : nous connaissons déjà ce qui nous appartient ; et c’est la croissance dans cette connaissance qui stimulera en nous l’empressement, afin qu’il en résulte du fruit pour Dieu.
Dieu nous a appelés, non seulement par gloire, mais aussi par vertu, en nous présentant la carrière qui s’ouvre devant nous. Tout ce qui est défectueux en nous doit être mis en évidence ; tout ce qui est de Lui doit être exercé et fortifié. Ayant, outre la vie divine, des natures très faibles et mauvaises, nous avons besoin de la vertu, du courage moral de la foi, pour atteindre la gloire qui est le but. Aux v. 5-6, nous trouvons la tempérance qui nous tient en bride, de manière à faire échouer nos désirs naturels. La piété est l’exercice de la vie divine dans les rapports avec Dieu, les heureuses affections entre nos âmes et Lui. L’amour fraternel est comme le contrecoup, envers nos frères, de notre piété envers Dieu. Il faut que l’amour fraternel ait sa source en Dieu : c’est l’amour. Dieu lui-même est amour ; l’amour est le lien avec Lui. Tout en étant actif envers les frères, il est indépendant d’eux.
Dans ces versets, l’apôtre énumère les qualités qui distinguent cette vie de piété. Nous n’avons pas simplement reçu la vie, mais avec elle tout le nécessaire pour que la vie nouvelle se manifeste dans la manière chrétienne pratique de vivre et de se conduire pieusement. La foi vient naturellement en premier, car c’est par « la porte de la foi » (Actes 14v27) que nous entrons dans les bénédictions ; et, dans nos vies pratiques comme croyants, « sans la foi il est impossible de plaire » à Dieu (Hébreux 11v6). La vertu parle d’excellence morale, et doit être jointe à notre foi. En 1 Pierre 2v9, nous apprenons que nous sommes élus « pour annoncer les vertus » de Celui qui nous a appelés. La réalité de la foi est prouvée par un changement de vie qui manifeste quelques-unes des qualités morales qui ont été vues en perfection en Christ. La connaissance est nécessaire pour manifester ces qualités, et doit ainsi être associée à la vertu. La tempérance doit être jointe à la connaissance [cf. Galates 5v23]. La patience (ou : endurance) doit accompagner de saines pensées quant à soi-même. La piété, ou crainte de Dieu, doit être jointe à la patience. Sinon il y a danger de se servir de la patience vis-à-vis de la faiblesse et des manquements des uns ou des autres, comme d’une excuse pour passer légèrement sur du mal réel chez nous ou chez les autres. Il faut de l’affection fraternelle, afin que, tout en cherchant toujours à donner à Dieu Sa vraie place, nous n’oubliions pas ce qui est dû à notre frère. L’amour vient en dernier, car nous devons prendre garde que notre amour pour un frère ne dégénère pas en un simple penchant ou en une amitié d’ordre naturel. Ce doit être l’amour selon le modèle divin. Ayant commencé avec la foi, nous terminons par l’amour divin, et nous sommes ainsi « participants de la nature divine » selon ce que dit l’apôtre au v. 4. Voilà les belles qualités qui composent la vie de piété. Ces sept compléments de la foi forment un tout, comme les maillons d'une chaîne.
En «joignant» fidèlement ces choses, nous «affermissons notre vocation et notre élection», non pas dans le cœur de Dieu, cela va sans dire, mais d’abord dans notre propre cœur, puis aussi dans celui de nos frères, comme on le voit en 1 Thes. 1:3-4 : «Nous souvenant sans cesse de votre œuvre de foi, de votre travail d’amour, et de votre patience d’espérance de notre Seigneur Jésus-Christ, devant notre Dieu et Père, sachant, frères aimés de Dieu, votre élection». Quiconque «joint» ces choses, marchera en avant avec la conscience bénie de la certitude de ses privilèges. Les chrétiens auxquels l’apôtre s’adresse, avaient à vivre en vue de l’entrée dans le royaume. «En faisant ces choses», dit l’apôtre, «vous ne faillirez jamais ; car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera richement donnée». Le royaume éternel était la fin de leur course ; ils devaient le partager avec Christ. Lorsque le Nouveau Testament nous parle de responsabilité dans le service, il nous présente toujours comme but de notre course, la venue du Seigneur avec les siens dans son royaume, et non sa venue pour les saints. Remarquons cette parole : «L’entrée vous sera richement donnée». Telle est la fin d’une marche fidèle. L’entrée est donnée à tous, mais non pas à tous «richement». Le chrétien peut avoir une riche ou une pauvre entrée. Cette dernière expression dépeint bien ce que notre infidélité nous fait perdre. Avons-nous l’espérance d’être sauvés comme à travers le feu, ou bien de trouver grande ouverte, au bout de notre course, la porte qui donne accès dans la gloire du royaume ?
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
Bonjour Géradh,
Les mots sont différents mais le fond reste le même; à savoir un rajout de l'homme à tout ce qui contribue à la Vie divine qui nous a était donné gratuitement par le Seigneur.
La vertu, la science, la tempérance, la patience, la piété, l'amour fraternel, la charité, n'est-ce pas en Christ que nous sont donnés toutes ces choses. N'est-ce pas ce qu'il est lui-même, l'essence de sa Vie qu'il est venu donné pour ses brebis.
Comment donc demander à l'homme de faire rajouts. Ou l'homme ira chercher toutes ces qualités, si il n'a pas vu qu'elles sont en Christ ?
Dans ce cas on rentre alors dans l'amélioration de l'homme qui pense que la foi n'est pas suffisante dans l'oeuvre de Christ, alors il se met à l'oeuvre pour joindre à la vie divine des qualités manquante.
8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Oh ça ne risque pas de trouvé ces qualités dans l'homme, car elles nous sont donnés en Christ et c'est lorsque Christ fait sa demeure en nous qu'il nous est donné alors d'être au bénéfice de sa Vie.
C'est en Christ qu'il nous est donné de devenir participant de la nature divine. C'est par pure grâce.
Philippe
Les mots sont différents mais le fond reste le même; à savoir un rajout de l'homme à tout ce qui contribue à la Vie divine qui nous a était donné gratuitement par le Seigneur.
La vertu, la science, la tempérance, la patience, la piété, l'amour fraternel, la charité, n'est-ce pas en Christ que nous sont donnés toutes ces choses. N'est-ce pas ce qu'il est lui-même, l'essence de sa Vie qu'il est venu donné pour ses brebis.
Comment donc demander à l'homme de faire rajouts. Ou l'homme ira chercher toutes ces qualités, si il n'a pas vu qu'elles sont en Christ ?
Dans ce cas on rentre alors dans l'amélioration de l'homme qui pense que la foi n'est pas suffisante dans l'oeuvre de Christ, alors il se met à l'oeuvre pour joindre à la vie divine des qualités manquante.
8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Oh ça ne risque pas de trouvé ces qualités dans l'homme, car elles nous sont donnés en Christ et c'est lorsque Christ fait sa demeure en nous qu'il nous est donné alors d'être au bénéfice de sa Vie.
C'est en Christ qu'il nous est donné de devenir participant de la nature divine. C'est par pure grâce.
Philippe
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
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Bonsoir Philippe,
Je maintiens tous les termes de mon précédent message.
Il y a deux aspects dans notre sanctification : la sanctification de position, qui est absolue, du fait du sacrifice du Christ à la croix du calvaire. Et la sanctification dans notre marche, où nous sommes appelés à progresser dans la foi, dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
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Bonsoir Philippe,
Je maintiens tous les termes de mon précédent message.
Il y a deux aspects dans notre sanctification : la sanctification de position, qui est absolue, du fait du sacrifice du Christ à la croix du calvaire. Et la sanctification dans notre marche, où nous sommes appelés à progresser dans la foi, dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
gerardh a écrit:__
Bonsoir Philippe,
Je maintiens tous les termes de mon précédent message.
Il y a deux aspects dans notre sanctification : la sanctification de position, qui est absolue,
Bonsoir Gérard,
Prétendre que la sanctification est absolue est un mensonge aux yeux de Dieu:
"Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour" (Jean 15.10).
Nous devons donc faire des efforts pour obéir aux commandements de Dieu, et ainsi conserver notre salut en demeurant dans Son amour.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
gerardh a écrit:__
Bonsoir Philippe,
Je maintiens tous les termes de mon précédent message.
Il y a deux aspects dans notre sanctification : la sanctification de position, qui est absolue, du fait du sacrifice du Christ à la croix du calvaire. Et la sanctification dans notre marche, où nous sommes appelés à progresser dans la foi, dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
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Gérardh,
Le texte de 2 Pierre 3-8, ne parle pas de la sanctification, mais d'ajout à la vie divine.
Comment peut-on ajouté quand tout nous a été donné gratuitement en Christ ?
Que peut-on ajouté à la Vie ?
Que peut-on ajouté à la foi ?
Si on veut ajouté à la foi c'est qu'on ne sait pas ce qu'est la foi en elle même. On ne la connait pas dans sa nature et de ce fait la trouvant faible alors on la mélange avec des ajouts vertueux.
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Pour ce qui concerne la sanctification dans la marche, elle se vie dans notre marche en Christ. C'est en Lui qui nous sommes sanctifié.
C'est part cette nouvelle vie qui nous est donné de vivre en Lui, que nous vient de nouveaux désirs dans notre relation avec Dieu. Par l'œuvre de Jésus a la croix, il nous est donné de marché en Lui en nouveauté de vie, et de pouvoir vivre dans ce que nous savons être bon et agréable à Dieu.
1 Thessaloniciens 4 :
1 Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c'est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès.
2 Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du seigneur Jésus.
3 Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification ; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité….
4 c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté,
5 sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ;
6 c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté.
7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification.
8 Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit.
En Lui… Là il n'y a point de tentative de s'attribuer quoi que ce soit qui appartient à Dieu ; à Dieu seul.
Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.
Philippe
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
Zacharie a écrit:
Nous devons donc faire des efforts pour obéir aux commandements de Dieu, et ainsi conserver notre salut en demeurant dans Son amour.
Bonsoir Zacharie,
Personnellement, je n'ai aucun effort à faire en quoi que ce soit dans mon rapport avec Dieu, qui est un Dieu de grâce.
Quand il nous est donné de voir la bonté de Dieu, ses principes de vie, sa Justice qu'il a manifesté envers nous, on est plus sous le rapport d'efforts, mais bien au contraire de joie et de plaisir, dans le fait qu'il nous donne de vivre en sa présence et qu'il nous fait l'immense honneur de nous réservé la vie éternelle dans son royaume de gloire. Par pure grâce, car il est bon éternellement.
Qu'un Dieu si bon et si parfait en tout point nous considère avec autant d'attention et de valeur, nous les hommes, je trouve ça merveilleux qu'il veuille faire de nous ses fils et ses filles et qu'il soit pour nous un Père.
Quel cadeau Dieu fait à l'homme de le choyer en nous donnant la vue d'un beau panorama pour nous donner de voir son dessein éternel, dans lequel il nous a inclut et nous donne de devenir participant a la vie divine en son Fils.
Sa parole et ses enseignements deviennent alors des délices, dont on se plait à les repasser dans notre cœur tellement ils nous émerveillent, nous comble de joie, car ils nous révèlent le cœur de notre Dieu.
Bonne fin de soirée dans Celui qui fait tout à Merveille.
Philippe
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
alaind2 a écrit:
Combien de fois n'ai-je pas entendu l'expression "Je m'en fous, je suis sauvé" ?
Dans les églises que j'ai fréquentées qui prônaient le salut définitif, je n'ai jamais entendu autre chose que des exhortations à la sanctification autant que par exemple (voire même plus) que celle actuelle où l'on y croit pas .Je n'ai jamais entendu de gens déclarer cela, mais j'ai peur qu'on retourne sur le n-ième avatar du "salut peut il se perdre?", la question pourrait être aussi "le salut est il notre unique motivation pour agir conformément aux recommandations de Dieu?".
Je ne crois pas, mais peut-être pour certaines personnes.
_________________
"L'épreuve n'enlève pas la foi elle n'enlève que la mauvaise foi..."
Que Dieu vous bénisse
jpeg- Messages : 6212
Date d'inscription : 01/07/2012
Age : 47
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
jpeg a écrit:alaind2 a écrit:
Combien de fois n'ai-je pas entendu l'expression "Je m'en fous, je suis sauvé" ?
Dans les églises que j'ai fréquentées qui prônaient le salut définitif, je n'ai jamais entendu autre chose que des exhortations à la sanctification autant que par exemple (voire même plus) que celle actuelle où l'on y croit pas .Je n'ai jamais entendu de gens déclarer cela, mais j'ai peur qu'on retourne sur le n-ième avatar du "salut peut il se perdre?", la question pourrait être aussi "le salut est il notre unique motivation pour agir conformément aux recommandations de Dieu?".
Je ne crois pas, mais peut-être pour certaines personnes.
C'est effectivement plus que probable
alaind2- Messages : 1202
Date d'inscription : 28/11/2014
Age : 63
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
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Zacharie, j’ai écrit :
Il y a deux aspects dans notre sanctification : la sanctification de position, qui est absolue, du fait du sacrifice du Christ à la croix du calvaire. Et la sanctification dans notre marche, où nous sommes appelés à progresser dans la foi, dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
Je maintiens ces termes.
Philippe, tu déclares :
Le texte de 2 Pierre 3-8, ne parle pas de la sanctification, mais d'ajout à la vie divine. Comment peut-on ajouter quand tout nous a été donné gratuitement en Christ ?
Je suppose que tu cites 2 Pierre 1 : 3-8.
Je ressens déjà une contradiction interne dans ton propre message !
Par ailleurs, il n’est pas question « d’ajouts à la vie divine », mais « y apportant tout empressement, joignez… »
Jpeg, tu écris :
Dans les églises que j'ai fréquentées qui prônaient le salut définitif, je n'ai jamais entendu autre chose que des exhortations à la sanctification autant que par exemple (voire même plus) que celle actuelle où l'on y croit pas. Je n'ai jamais entendu de gens déclarer cela, mais j'ai peur qu'on retourne sur le n-ième avatar du "salut peut il se perdre?", la question pourrait être aussi "le salut est il notre unique motivation pour agir conformément aux recommandations de Dieu?".
Je suis bien d’accord avec tous tes propos.
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A tous,
Sur la sanctification
Je retiens encore les concepts de sanctification de position (Hébreux 10 :14 ) et de sanctification dans la marche (le passage de 2 Pierre par exemple). J’avais noté :
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, la sanctification signifie dans son sens initial : séparation, mise à part pour Dieu (voir par exemple 1 Chro. 23:13 et Jér. 1:5). Cela suggère un détachement de la vie ordinaire afin que le croyant appartienne à Dieu pour son service et sa satisfaction.
La sanctification se rapporte d’abord à l’acte par lequel Dieu met à part pour lui-même, et une fois pour toutes, un croyant lors de sa conversion. C’est un fait d’une nature absolue. Chaque croyant est ainsi séparé pour Dieu. C’est la sanctification de position.
Dans son deuxième sens, la sanctification concerne le processus par lequel un croyant est rendu, d’une manière pratique, de plus en plus pur et séparé du mal. Dans son comportement, il se met à part pour Dieu : c’est la sanctification pratique. Sa nature est spirituelle mais elle est vécue par le croyant dans les détails concrets de la vie.
Notre vie chrétienne commence par la sanctification de position, conférée par une action divine. Ensuite, nous avons à rechercher une sanctification pratique qui soit conséquente avec cette position. La première est pour nous uniquement une affaire de foi, alors que la seconde est liée à notre comportement journalier. Pour la sanctification, comme pour beaucoup de bénédictions chrétiennes, la foi doit précéder l’expérience. Tout se déforme et perd sa valeur dans le domaine de la sanctification si nous ne tenons pas ferme ce principe.
Ainsi est établi le fait que nous sommes sanctifiés par Dieu indépendamment de notre niveau de sainteté pratique. S’il en était autrement, nous serions sous un principe légal qui n’apporte aucune paix et qui ne fait que manifester l’impuissance de l’homme à mener par lui-même une vie exempte de mal. À l’opposé, rien n’est plus stimulant pour croître dans la sainteté pratique que de se savoir mis à part pour Dieu, sanctifié quant à la position.
«Vous avez été sanctifiés... au nom du Seigneur Jésus et par l’Esprit de notre Dieu» (1 Cor. 6:11). Premièrement quand nous avons cru, nous avons été mis à part pour Dieu au nom du Seigneur. Par Christ, notre sanctification est aussi entière que notre justification. Les deux reposent sur son œuvre à la croix. «Par cette volonté (celle de Dieu)... nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes» (Héb. 10:10).
D’un autre côté, nous sommes sanctifiés par le Saint Esprit. L’apôtre Paul écrit «Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, dans la sainteté de l’Esprit et la foi de la vérité» (2 Thes. 2:13). L’apôtre Pierre écrit également : «Élus... en sainteté de l’Esprit» (1 Pierre 1:2). Cette sanctification de position est effective à la nouvelle naissance où «ce qui est né de l’Esprit est esprit» (Jean 3:6). Le Saint Esprit est le moyen de notre sanctification.
Lorsque nous avons compris notre position de «sanctifiés dans le Christ Jésus» (1 Cor. 1:2), nous sommes à même de faire face à nos responsabilités relativement à la sanctification pratique. D’abord la sainteté pratique est un résultat de notre libération de l’esclavage du péché. La loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus nous a affranchis de la loi du péché et de la mort (Rom. 8:2).
Nous pouvons également croître dans la sainteté pratique par l’amour : «Que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour… pour affermir vos cœurs sans reproche en sainteté» (1 Thes. 3:12, 13). À mesure que l’amour augmente, nos cœurs sont établis en sainteté. La sainteté pratique n’est pas quelque chose de figé, de légal, mais une vie d’amour active comme celle de Jésus le fut en perfection. Enfin, la sainteté pratique est évidemment liée à la séparation de tout ce qui est impur, et à la crainte de Dieu (2 Cor. 7:1). Cette séparation s’exerce par rapport aux actes incompatibles avec la présence du Seigneur et également par rapport aux personnes qui pratiquent de telles actions ou enseignent de fausses doctrines (2 Tim. 2:21) .
Sur le salut
Le salut a une portée très large ; il implique tout à la fois le pardon, la justification, la rédemption et la réconciliation. C’est pour cela que la Parole de Dieu parle d’un «si grand salut» (Héb. 2:3). Quand la Parole parle du salut, il ne s’agit pas d’un point particulier de doctrine mais d’une notion très large et d’une grande richesse. Ainsi nous verrons que le salut de Dieu est la délivrance de tout danger qui pourrait nous menacer dans le présent ou l’avenir.
L’expression « être sauvé » ne veut pas dire simplement « aller au ciel » ou « ne pas être perdu », comme on l’a souvent compris à tort, mais c’est prendre une nouvelle position sur la terre — une position, il est vrai, qui entraîne des bénédictions éternelles et célestes. Il s’agit donc d’un changement partant d’un chemin ancien pour aller dans un domaine nouveau ; on peut le formuler autrement : Être sauvé de quelque chose de mauvais au profit de quelque chose de bon a naturellement deux aspects ou deux côtés. Un côté est relatif à ce dont j’ai été sauvé, et l’autre côté est relatif à ce pour quoi j’ai été sauvé.
La certitude de son salut est une conviction intime que l’on peut légitimement avoir. Il est triste qu’elle ne soit pas partagée par tous les chrétiens. Dans l’évangile selon Jean chapitre 13, versets 10, Jésus dit : « Celui qui a tout le corps lavé n’a besoin que de se laver les pieds ; mais il est tout net ; et vous, vous êtes net ». Ainsi de par l’œuvre de la croix, le chrétien reçoit le pardon de ses péchés, ce qui ne l’empêche pas de continuer à commettre des péchés. Mais cela ne remet pas en cause ses privilèges de chrétien, mais seulement interromps momentanément sa communion avec Dieu. Les chrétiens ont « tout le corps lavé » et en cela ils sont nets. Mais ils n’ont besoin que de se laver les pieds : c'est-à-dire se rendre compte de ses péchés quotidiens, les regretter et les confesser à Dieu. Il est évident que, imparfaits, nous devons malgré tout fuir le péché et aspirer à faire des progrès spirituels. Les bonnes œuvres en sont un élément important. En tout cas il ne devrait y avoir aucune incertitude sur l’issue de la foi d’un chrétien.
__
Zacharie, j’ai écrit :
Il y a deux aspects dans notre sanctification : la sanctification de position, qui est absolue, du fait du sacrifice du Christ à la croix du calvaire. Et la sanctification dans notre marche, où nous sommes appelés à progresser dans la foi, dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
Je maintiens ces termes.
Philippe, tu déclares :
Le texte de 2 Pierre 3-8, ne parle pas de la sanctification, mais d'ajout à la vie divine. Comment peut-on ajouter quand tout nous a été donné gratuitement en Christ ?
Je suppose que tu cites 2 Pierre 1 : 3-8.
Je ressens déjà une contradiction interne dans ton propre message !
Par ailleurs, il n’est pas question « d’ajouts à la vie divine », mais « y apportant tout empressement, joignez… »
Jpeg, tu écris :
Dans les églises que j'ai fréquentées qui prônaient le salut définitif, je n'ai jamais entendu autre chose que des exhortations à la sanctification autant que par exemple (voire même plus) que celle actuelle où l'on y croit pas. Je n'ai jamais entendu de gens déclarer cela, mais j'ai peur qu'on retourne sur le n-ième avatar du "salut peut il se perdre?", la question pourrait être aussi "le salut est il notre unique motivation pour agir conformément aux recommandations de Dieu?".
Je suis bien d’accord avec tous tes propos.
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A tous,
Sur la sanctification
Je retiens encore les concepts de sanctification de position (Hébreux 10 :14 ) et de sanctification dans la marche (le passage de 2 Pierre par exemple). J’avais noté :
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, la sanctification signifie dans son sens initial : séparation, mise à part pour Dieu (voir par exemple 1 Chro. 23:13 et Jér. 1:5). Cela suggère un détachement de la vie ordinaire afin que le croyant appartienne à Dieu pour son service et sa satisfaction.
La sanctification se rapporte d’abord à l’acte par lequel Dieu met à part pour lui-même, et une fois pour toutes, un croyant lors de sa conversion. C’est un fait d’une nature absolue. Chaque croyant est ainsi séparé pour Dieu. C’est la sanctification de position.
Dans son deuxième sens, la sanctification concerne le processus par lequel un croyant est rendu, d’une manière pratique, de plus en plus pur et séparé du mal. Dans son comportement, il se met à part pour Dieu : c’est la sanctification pratique. Sa nature est spirituelle mais elle est vécue par le croyant dans les détails concrets de la vie.
Notre vie chrétienne commence par la sanctification de position, conférée par une action divine. Ensuite, nous avons à rechercher une sanctification pratique qui soit conséquente avec cette position. La première est pour nous uniquement une affaire de foi, alors que la seconde est liée à notre comportement journalier. Pour la sanctification, comme pour beaucoup de bénédictions chrétiennes, la foi doit précéder l’expérience. Tout se déforme et perd sa valeur dans le domaine de la sanctification si nous ne tenons pas ferme ce principe.
Ainsi est établi le fait que nous sommes sanctifiés par Dieu indépendamment de notre niveau de sainteté pratique. S’il en était autrement, nous serions sous un principe légal qui n’apporte aucune paix et qui ne fait que manifester l’impuissance de l’homme à mener par lui-même une vie exempte de mal. À l’opposé, rien n’est plus stimulant pour croître dans la sainteté pratique que de se savoir mis à part pour Dieu, sanctifié quant à la position.
«Vous avez été sanctifiés... au nom du Seigneur Jésus et par l’Esprit de notre Dieu» (1 Cor. 6:11). Premièrement quand nous avons cru, nous avons été mis à part pour Dieu au nom du Seigneur. Par Christ, notre sanctification est aussi entière que notre justification. Les deux reposent sur son œuvre à la croix. «Par cette volonté (celle de Dieu)... nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes» (Héb. 10:10).
D’un autre côté, nous sommes sanctifiés par le Saint Esprit. L’apôtre Paul écrit «Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, dans la sainteté de l’Esprit et la foi de la vérité» (2 Thes. 2:13). L’apôtre Pierre écrit également : «Élus... en sainteté de l’Esprit» (1 Pierre 1:2). Cette sanctification de position est effective à la nouvelle naissance où «ce qui est né de l’Esprit est esprit» (Jean 3:6). Le Saint Esprit est le moyen de notre sanctification.
Lorsque nous avons compris notre position de «sanctifiés dans le Christ Jésus» (1 Cor. 1:2), nous sommes à même de faire face à nos responsabilités relativement à la sanctification pratique. D’abord la sainteté pratique est un résultat de notre libération de l’esclavage du péché. La loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus nous a affranchis de la loi du péché et de la mort (Rom. 8:2).
Nous pouvons également croître dans la sainteté pratique par l’amour : «Que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour… pour affermir vos cœurs sans reproche en sainteté» (1 Thes. 3:12, 13). À mesure que l’amour augmente, nos cœurs sont établis en sainteté. La sainteté pratique n’est pas quelque chose de figé, de légal, mais une vie d’amour active comme celle de Jésus le fut en perfection. Enfin, la sainteté pratique est évidemment liée à la séparation de tout ce qui est impur, et à la crainte de Dieu (2 Cor. 7:1). Cette séparation s’exerce par rapport aux actes incompatibles avec la présence du Seigneur et également par rapport aux personnes qui pratiquent de telles actions ou enseignent de fausses doctrines (2 Tim. 2:21) .
Sur le salut
Le salut a une portée très large ; il implique tout à la fois le pardon, la justification, la rédemption et la réconciliation. C’est pour cela que la Parole de Dieu parle d’un «si grand salut» (Héb. 2:3). Quand la Parole parle du salut, il ne s’agit pas d’un point particulier de doctrine mais d’une notion très large et d’une grande richesse. Ainsi nous verrons que le salut de Dieu est la délivrance de tout danger qui pourrait nous menacer dans le présent ou l’avenir.
L’expression « être sauvé » ne veut pas dire simplement « aller au ciel » ou « ne pas être perdu », comme on l’a souvent compris à tort, mais c’est prendre une nouvelle position sur la terre — une position, il est vrai, qui entraîne des bénédictions éternelles et célestes. Il s’agit donc d’un changement partant d’un chemin ancien pour aller dans un domaine nouveau ; on peut le formuler autrement : Être sauvé de quelque chose de mauvais au profit de quelque chose de bon a naturellement deux aspects ou deux côtés. Un côté est relatif à ce dont j’ai été sauvé, et l’autre côté est relatif à ce pour quoi j’ai été sauvé.
La certitude de son salut est une conviction intime que l’on peut légitimement avoir. Il est triste qu’elle ne soit pas partagée par tous les chrétiens. Dans l’évangile selon Jean chapitre 13, versets 10, Jésus dit : « Celui qui a tout le corps lavé n’a besoin que de se laver les pieds ; mais il est tout net ; et vous, vous êtes net ». Ainsi de par l’œuvre de la croix, le chrétien reçoit le pardon de ses péchés, ce qui ne l’empêche pas de continuer à commettre des péchés. Mais cela ne remet pas en cause ses privilèges de chrétien, mais seulement interromps momentanément sa communion avec Dieu. Les chrétiens ont « tout le corps lavé » et en cela ils sont nets. Mais ils n’ont besoin que de se laver les pieds : c'est-à-dire se rendre compte de ses péchés quotidiens, les regretter et les confesser à Dieu. Il est évident que, imparfaits, nous devons malgré tout fuir le péché et aspirer à faire des progrès spirituels. Les bonnes œuvres en sont un élément important. En tout cas il ne devrait y avoir aucune incertitude sur l’issue de la foi d’un chrétien.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
gerardh a écrit:
Je retiens encore les concepts de sanctification de position (Hébreux 10 :14 )
Comment cela a-t-il été possible ? Par le fait que Jésus a porté dans Son corps tous nos péchés, mais aussi toutes les conséquences de nos péchés, ainsi que notre vieille nature de péché. Il nous a ainsi libérés, par un seul acte de justice, non seulement de tous nos péchés et de leurs conséquences (maladies, infirmités, malédictions…), mais aussi de notre ancienne nature de péché, cause de tous nos problèmes !
La Bible affirme que le "vieil homme" a été crucifié !
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
__
Zacharie,
Notre "vieil homme" a été crucifié, mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus.
Par ailleurs nous sommes appelés à le dépouiller, ce que tu ne relèves pas.
___
Zacharie,
Notre "vieil homme" a été crucifié, mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus.
Par ailleurs nous sommes appelés à le dépouiller, ce que tu ne relèves pas.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: 2Pi 1:4-8 se reposer sur ses lauriers ?
gerardh a écrit:__
Zacharie,
Notre "vieil homme" a été crucifié, mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus.
Par ailleurs nous sommes appelés à le dépouiller, ce que tu ne relèves pas.
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Et c'est ce que tu n'as pas encore fait ! Tu vis toujours avec une dépouille mortelle !
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
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