Pour Israël

Prions pour Israël

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Prions pour Israël et pour tous les hommes, en particulier nos ennemis.

Oui, tous les jours.
_ Pour que la vérité éclate, qu'ils ne sont pas responsables du massacre de l'hopital.
- Pour qu'ils aient de la sagesse.
-Pour leur protection. Leur victoire.
- Pour la paix dans leur pays et à Jérusalem.

Bonjour,
cela faisait très longtemps que je n'étais pas venue ici et je m'en excuse
c'est ce sujet d'actualité qui m'a fait revenir.

Nous prions pour Israël, mais ne devrions nous pas prier aussi pour les Palestiniens, les Libanais et les Égyptiens qui vivent dans la même région, surtout pour les Palestiniens pris en otage par le Hamas?

Au travail, une de mes voisines de bureau est Libanaise et elle se fait beaucoup de soucis pour ses parents qui vivent à la frontière Israélienne, elle craint que le Hezbollah prenne parti pour le Hamas et je crains qu'elle n'aie raison

Bonjour Chrystin,

Merci pour vos paroles de sagesse et de compassion. Les chrétiens évangéliques s'identifient parfois tellement au destin d'Israël qu'ils prennent parti de manière unilatérale dans ce conflit qui ne les concerne en général qu'indirectement.

La souffrance de tous les civils impliqués bien malgré eux dans n'importe quel conflit politique devrait susciter la compassion des hommes et femmes qui ont encore un minimum de dignité.

Ce devrait être d'autant plus le cas pour les chrétiens, dont le Seigneur est venu faire grâce à tous les hommes, démontrant sa compassion envers tous sans distinction.

Je partage pleinement votre sentiment, et je prie pour les Palestiniens qui souffrent injustement de cette situation, autant que pour les Israéliens victimes du terrorisme de guerre.

Que Dieu ait compassion de ces hommes, qu'il apporte la paix au Proche-Orient, et que nous n'ayons pas à souffrir de l'importation de ce conflit. Prions aussi pour les autorités, comme l'Ecriture nous y exhorte.

Beoowulf, je ne saurais dire que Amen à ce que vous m'avez répondu

j'ai essayé de suivre le conflit, mais il est vrai que je suis biaisée, du coup ces derniers jours j'ai un peu abandonné, je pense que le poids de la prière, prier pour tout les innocents sera bien plus fort que d'essayer de comprendre le conflit en vain

Je partage votre sentiment. Il est difficile de démêler le vrai du faux dans les informations que nous recevons, mais nous pouvons "prier pour la paix de Jérusalem".

En ce qui me concerne, je ne me sens pas biaisé par contre. N'ayant pas d'attaches juives ou palestiniennes, je ne suis pas engagé sur le plan affectif, et en tant que chrétien "d'entre les païens", je constate que ma relation à Israël comme nation est forcément ambivalente, ce qui est d'ailleurs à mon sens le point de vue du Nouveau Testament.

Mais je me souviens qu'il y a des chrétiens de chaque coté, parmi les Israéliens et parmi les Palestiniens, et c'est aussi à eux que je pense.

ce samedi nous étions rassemblés en Suisse Romande, pour les 80 ans de ma maman,

et nous avons eu une discussion intéressante sur le sujet Israelo-Palestinien. Un de mes oncle et le beau papa de mon frère discutaient, et le tonton disait: il ne faut pas oublier que le peuple d'Israël reste le peuple choisi par Dieu!
C'est vrai que humainement parlant parfois j'ai tendance à penser que si leur conduite n'est pas à l'honneur de Dieu ils ....
Mais non, il ne nous faut pas aller à l'encontre des choses écrites. Parfois nos pensées humaines prennent le dessus, et je me dis qu'il me faut me laisser conduire par l'Esprit

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Chrystin,

N'oublions pas que Dieu leur a dit à un certain moment dans Osée : "Lo Ammi" (pas mon peuple).

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Les hôpitaux chrétiens de Gaza sont bombardés par l'armée israélienne. Ne confondez pas le peuple juif avec les manœuvres politiciennes...

D'autre part, comme on peut le lire dans le Nouveau Testament, "Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu." (Romains 2:28-29, Bible Louis Segond 1910)

Chrystin a écrit:ce samedi nous étions rassemblés en Suisse Romande, pour les 80 ans de ma maman,

et nous avons eu une discussion intéressante sur le sujet Israelo-Palestinien. Un de mes oncle et le beau papa de mon frère discutaient, et le tonton disait: il ne faut pas oublier que le peuple d'Israël reste le peuple choisi par Dieu!
C'est vrai que humainement parlant parfois j'ai tendance à penser que si leur conduite n'est pas à l'honneur de Dieu ils ....
Mais non, il ne nous faut pas aller à l'encontre des choses écrites. Parfois nos pensées humaines prennent le dessus, et je me dis qu'il me faut me laisser conduire par l'Esprit

Bonjour Chrystin,

Vous évoquez un point délicat, qui déchaîne effectivement les passions. Comme vous le dites, nous ne devons pas aller à l'encontre de ce qui est écrit, mais nous devons aussi nous assurer de bien comprendre l'Ecriture. Or, il nous faut pour cela l'interpréter, et les interprétations divergent, notamment sur ce sujet.

Je ne veux pas créer dans ce fil consacré avant tout à la prière un débat difficile, mais seulement souligner que lorsque les hommes sont élus, c'est-à-dire choisis, ils le sont en vue de quelque chose. L'élection de l'Israël ancien est une réalité, mais il faut considérer sa fin, et la compasser à l'élection de l'Eglise en Jésus-Christ avant la fondation du monde (Ephésiens, Chapitre 1). Celle-ci prime, à mon sens, car elle accomplit la promesse de Dieu de bénir toutes les nations en Abraham, et c'est pour cela que l'apôtre Paul est très ambivalent à l'égard de l'Israël de son temps dans l'épître aux Romains, et notamment au Chapitre 11, où de toute manière la volonté de Dieu pour Israël est indissociable de sa volonté de miséricorde universelle :

28 En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. 29 Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. 30 De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde, 31 de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. 32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
Epître aux Romains, Chapitre 11, versets 28 à 32

Ainsi, l'apôtre présente ici une ambivalence irréductible : il y a inimitié de principe entre Dieu et Israël à cause de l'Evangile, mais en même temps amour de Dieu pour Israël à cause de l'élection. Or, la maturité chrétienne consiste à accepter tous les enseignements de l'Ecriture, et pas seulement la moitié.

Il n'y a donc pas de posture unilatérale à adopter pour prendre parti dans ces circonstances terribles, même si le peuple d'Israël est, quelle que soit la lecture qu'on adopte des choses à venir, appelé à jouer un rôle particulier à la fin des temps : les temps eschatologiques de Romains 11,26-27 ne sont pas encore arrivés !

Méfions-nous plutôt des marottes évangéliques, souvent nées d'une approche un peu trop romantique de l'Ancien Testament et influencées par le messianisme judaïque militant et le fondamentalisme américain, et souvenons-nous que nous sommes d'abord des chrétiens, et que nous avons des frères parmi toutes les nations, auxquels Dieu a voulu faire miséricorde comme il l'a promis à Abraham, dont nous sommes, nous qui croyons, la postérité.

Merci de rester centrer sur la prière et de ne pas dévier. Si vous voulez débattre d'autres choses ouvrez un fil de discussion a l'endroit approprié mais pas ici.

Prions pour Israël, pour les familles endeuillés, celles ou ils ont des proches enlevé par le hamas, prions aussi pour les familles endeuillés en Palestine.

Demandez au Saint Esprit de vous guider dans la prière, et si vous ne savez pas comment prier pour ce qui se passe, priez en langues si vous le pouvez.

Dieu est au contrôle de tout ce qui se passe, mais notre devoir a nous en tant que chrétien, chrétienne quelle que soit la domination c'est de prier.

Merci a vous tous.

Bien sûr, Esther, comme je l'ai explicitement mentionné, il s'agit d'un fil de prière. Il me paraissait toutefois nécessaire de préciser certains éléments, car sur un forum chrétien je pense qu'il serait charitable d'inviter à la prière pour les victimes des deux côtés de la frontière, parmi lesquels nous avons des frères et soeurs chrétiens, merci de ne pas l'oublier.

Prions pour les enfants israéliens et palestiniens qui sont les principales victimes de la guerre mais aucunement coupable.

Esther a écrit:Merci de rester centrer sur la prière et de ne pas dévier. Si vous voulez débattre d'autres choses ouvrez un fil de discussion a l'endroit approprié mais pas ici.

Prions pour Israël, pour les familles endeuillés, celles ou ils ont des proches enlevé par le hamas, prions aussi pour les familles endeuillés en Palestine.

Demandez au Saint Esprit de vous guider dans la prière, et si vous ne savez pas comment prier pour ce qui se passe, priez en langues si vous le pouvez.

Dieu est au contrôle de tout ce qui se passe, mais notre devoir a nous en tant que chrétien, chrétienne quelle que soit la domination c'est de prier.

Merci a vous tous.

Oui, prions "sans cesse".

La prière pour les victimes endeuillées est la seule chose que nous puissions faire. Que le Seigneur leur vienne en aide et les conduise à lui dans ces circonstances !

pour moi se conflit n'est pas religieux mais politique .
je prie pour Israel et pour la Palestine que DIEU les délivre des politiques et des religieux extrémistes des deux cotés , je prie pour toutes ses pauvres victimes des deux cotés prise en otage entre deux extremes religieux et politiques des deux cotés , ces pauvres gens Israéliens et palestiniens victimes des atrocités que DIEU leurs vienne en aide .
je prie pour tous ses gens que l'on jette dehors de chez eux , sans boire sans manger sans savoir ou aller prisonnier ne sachant vers qui se tourner sans protection , qui perdent tout , bien terre maison et qui n'ont plus que DIEU .
je prie aussi pour les églises l'abas , a dernière nouvelle des religieux et religieuses catholique n'avait pas voulue abandonner ses pauvres gens , alors que leur église ont été bombarder .
que le Seigneur garde les cœurs et tous les chrétiens là-bas en Israel et en Palestine qui œuvrent pour la paix au service du prochain .
je prie pour ses pauvres enfants traumatiser .

J’aurais voulu une fois encore ne pas avoir à écrire cela. Répondre à cette question face aux déferlements de violence en Israël et à Gaza : les morts d’enfants, de civils, de familles entières, n’est-ce pas le « prix à payer » ?

Invoqué pour justifier d’avoir à briser l’oppression et l’impasse dans lesquelles le peuple palestinien se trouve depuis décennies, ou la nécessité qu’il y aurait pour Israël de répondre à la terreur aveugle du Hamas par une même terreur.

L’expression est glaçante de cruauté. Les deux camps ennemis l’emploient pour justifier le pire, usant d’une logique folle.

Qu’on l’interprète comme un mal nécessaire ou un courageux sacrifice dont la justification absurde et désespérante serait la défense même de ces valeurs que l’on viole (le respect de la vie et le droit de vivre sur sa terre), c’est encore l’illusion politique archaïque par excellence, qui sert tous les dispositifs de violence, de terreur et de domination.

Que devrait « payer » un peuple à un autre pour acquérir sa liberté et son droit sur la terre qu’ils se disputent ?

Les Palestiniens ont été chassés cruellement de la terre qu’ils habitaient et sont soumis à un enfermement.

Les Juifs ont voulu vivre sur la terre des anciens royaumes bibliques d’Israël et de Juda, et leur refuser cette terre encore aujourd’hui c’est remettre dans l’histoire ce qu’on a appelé la « question juive », c’est-à-dire l’errance d’un peuple « sans terre » payée au prix le plus fort d’une extermination criminelle qui n’a fait que raviver, pour beaucoup, l’urgence d’une terre où se protéger.

Sentiment d’une humanité poignante, tragique, mais qui est aussi celui, plus que jamais, des Palestiniens.

Or ce sentiment-là, partagé entre frères ennemis, de l’exil et de l’abandon, du désir impérieux d’avoir où vivre en paix ­librement et se réfugier, est le cœur de la tragédie du conflit israélo-palestinien.

L’un ne peut à l’autre refuser le juste sentiment que les deux éprouvent d’une terre où vivre libre et en paix.

On peut vouloir ­refaire l’histoire, chercher à détruire l’un ou l’autre, nier ses droits et le sentiment d’abandon et d’insécurité, l’exproprier, le coloniser, le réduire à sa condition d’errance, on ne fera que creuser la dette sanglante.

S’il y a un « prix à payer », ce n’est pas celui de la violence et de la domination mais celui du partage.

Le « prix à payer », c’est une expression sacrificielle qui traverse toute la Bible, et que le texte d’Isaïe reprend de façon terrible : « Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Pour payer ta rançon, j’ai donné l’Égypte » (43, 3).

Le terme hébreu, kôpher (rançon) s’emploie dans la Torah au sens propre de paiement pour la vie d’un coupable ou d’un esclave.

La racine de ce mot doit avoir le sens de couvrir ou d’effacer, et une des formes du verbe hébreu, kipper, désigne l’expiation et la propi­tiation dans le culte israélite.

Le Dieu de la Bible, selon Isaïe, « suggère qu’Israël lui a coûté cher puisque Dieu pour lui s’est privé de l’Égypte », comme l’expliquait le jésuite Paul Beauchamp (L’un et l’autre Testament, Le Seuil).

N’est-ce pas dire alors que le « prix à payer » en retour, la dette, n’est plus la violence retournée contre l’autre, mais la réconciliation avec l’autre peuple ?

Reconnaître la vie de l’autre, et son droit à vivre sur la terre que j’habite.

Aucun partage ne pourra se faire sans cette reconnaissance sacrificielle.

Ce que dit la Bible, c’est que chacun doit à plus immense que lui le prix de sa vie et de sa liberté ; et ce « prix à payer », c’est la reconnaissance de la vie et de la liberté de l’autre peuple.

Les deux doivent entendre l’urgence de la même parole : « Hâte-toi de te réconcilier avec ton adversaire » (Matthieu, 5, 25).

Frédéric Boyer

Je pense que la réponse d'Israek à l'attaque du Hamas est disproportionnée

Israël ne respecte pas la quatrième convention de Genève qui est la protection des populations civiles quand il prive des innocents d'eau, de nourriture, de médicament et de l'essence n'écessaire au fonctionnement des hôpitaux et notamment le fonctionnement des couveuses sans lesquelles l'en bébé prématurés ne peuvent pas survivre..

le dominicain polonais frère Lukasz Popko, bibliste à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem

Les malheurs de la Jérusalem terrestre sont-ils liés à l'existence de la Jérusalem céleste?
La notion même de Jérusalem céleste est née principalement des malheurs de Jérusalem terrestre. Jérusalem était détruite plusieurs fois, son temple l’a été plusieurs fois. La question était toujours: que se passe-t-il? Comment contacter Dieu? Le temple de Dieu est-il vraiment détruit? La réponse théologique est bien sûr non. Le temple de Dieu est intouchable car il se trouve au ciel.

La Jérusalem terrestre est une simple réflexion, et il y a des moments dans l'histoire, même dans la théologie juive où cette ressemblance est abandonnée, où parfois Dieu, lui-même, détruit Jérusalem. Par exemple, la destruction de Jérusalem par les Babyloniens n'est pas le plan des Babyloniens, mais le plan de Dieu lui-même qui détruit le temple de Jérusalem en utilisant les Babyloniens à cause du péché et parce qu’il ne se reconnaît plus dans cette image. La Jérusalem terrestre fonctionne comme l'homme et comme le monde. Cette ambiguïté et cette tension sont inscrites dans la réalité de la Jérusalem terrestre.


Quels sont les dangers à vouloir créer sur terre une Jérusalem céleste?
L'auteur le plus important qui poursuit et développe cette image est saint Augustin. Il écrit sciemment après le sac de Rome, alors que cette grande capitale devait être la Jérusalem terrestre. Saint Augustin met en garde contre cela. Les chrétiens ne peuvent pas s'appuyer sur quelconque pouvoir terrestre. Notre but n'est pas de créer ici une illusion du Royaume des cieux faite par nos propres mains.
Il réagit à l'idéologie impérialiste venue alors de l'Église orientale avec Constantin et la vision d'Eusèbe de Césarée. Pour ce dernier, l'Empereur qui construit l'Église sur terre est un nouveau messie et réalise la vision de Jérusalem céleste sur Terre. C'est tout de suite problématique. Méfiance envers les théologies et idéologies millénaristes où quelqu’un annonce construire Jérusalem céleste sur terre.

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Qui suis-je,

La Jérusalem céleste, c'est l'Eglise future.

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gerardh a écrit:__

Qui suis-je,

La Jérusalem céleste, c'est l'Eglise future.

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pourquoi Future ?
tous ceux qui sont sauvé sont joint a l'église corps de Christ , il n'y a plus ni Juif ni Grec .