l'arbre de vie

Apocalypse 2:7 Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra, je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

Jésus déclare à l'église d'Éphèse que tous ses membres ne participeront pas à la consommation du fruit de l'arbre de vie. Il admoneste l'église d'Éphèse de se repentir car elle a délaissé son premier amour envers lui. Heureusement, l'église d'Éphèse a préservé la vertu de ne pas adhérer aux enseignements des Nicolaïtes gnostiques. Elle possède une compréhension correcte du salut. Cependant, bien qu'elle ait la bonne connaissance, elle manque d'amour. La foi reposant sur cette connaissance ne suffit pas pour remporter la victoire du salut. Par conséquent, elle est appelée à se repentir de son manque d'amour.

Dans le passage d'aujourd'hui, nous pouvons comprendre que le sommet de la lutte de notre foi est la propre réalité du salut et la couronne de la vie éternelle. Pour revêtir cette couronne, au moins deux éléments sont nécessaires : la connaissance correcte de la foi et l'amour du Saint-Esprit.

Le contenu de la lutte de foi imposée à l'église d'Éphèse est la restauration de l'amour. Ce n'est pas une vie basée sur le respect de la loi, mais la réconciliation de l'amour avec Jésus et le partage de cet amour avec le monde. Les deux ne peuvent coexister.

Il ne faut pas confondre la loi et la parole. La parole de Dieu a en elle-même le pouvoir du Saint-Esprit, permettant à ceux qui croient en elle et l'accueillent dans leur cœur de voir ces paroles se réaliser. La loi de Dieu, en revanche, est gardée par les efforts humains et récompensée en conséquence. Pour celui qui est dans la Parole, tout est grâce et non salaire, mais il n'est pas forcément facile de jouir de la grâce céleste dans un corps pécheur jusqu'à ce que l'on partage le joug de Jésus.

Jésus exhorte l'église d'Éphèse à remporter la victoire dans cette lutte.

En gardant notre premier amour avec Jésus, notre capitaine, nous pouvons nous approcher de l'arbre de vie, passer devant les anges aux épées flamboyantes qui gardent le royaume de Dieu, et alors nous serons libérés de la mort pour toujours.

Âmes fatiguées, puisez de la force en vous rappelant le mystère de cette vie éternelle. Ne vous laissez pas entraîner vers la mort selon les désirs de la chair, mais fortifiez-vous en saisissant Jésus. La joie de la vie dans le nouveau Éden, qui est meilleur que le premier, nous attend.

Que nous remportions la victoire en portant le joug du Seigneur et en marchant avec lui. Nous prions au nom de Jésus. Amen.

Amen !

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Bonjour à tous,

Dans chaque lettre, il est parlé au vainqueur (ou plutôt à celui qui vaincra) et des promesses spéciales d’encouragement sont données pour l’encourager tout du long au milieu des difficultés et du mal qu’il est appelé à surmonter. Cette caractéristique particulière de ces messages montre que Dieu cherche des vainqueurs dans tous les âges de l’histoire de l’Église et compte sur certains pour surmonter par Sa puissance les mauvaises conditions qui Lui déplaisent. À ceux-là, Il offre de merveilleuses promesses de récompense et de bénédiction futures. Ces promesses sont une source de beaucoup d’encouragement pour les saints de tous les temps.

Nous devons cependant nous souvenir que l’état de cette première assemblée montre l’état spirituel de l’Assemblée entière, aux yeux de Christ.

On note que le Seigneur ne dit pas qu’ils avaient perdu leur premier amour, mais qu’ils l’avaient «abandonné». Quelque chose de perdu ne peut jamais être retrouvé, mais quelque chose abandonné quelque part peut en général être retrouvé.

La promesse encourageante donnée au vainqueur à Éphèse est de manger de l’arbre de vie. Adam perdit le droit de manger de l’arbre de la vie dans le jardin d’Éden quand il pécha et en fut chassé. L’arbre de vie dans le paradis de Dieu ne sera jamais perdu ; c’est ce qui est promis ici au vainqueur. C’est Christ Lui-même dont le vainqueur se nourrira et jouira pour toujours ( de par la seule grâce de Dieu). De cette façon, le Seigneur cherche à encourager les croyants à vaincre. Cette promesse bénie doit encourager leurs cœurs et les soutenir dans leur conflit tandis qu’ils cherchent à vaincre ce que le Seigneur a désigné comme Lui déplaisant. C’est seulement le vainqueur qui a cette promesse de l’arbre de vie comme encouragement présent dans la sphère de responsabilité et de conflit. Le fruit de l’arbre de vie est la nourriture des saints, et les feuilles sont pour la guérison des nations (pendant la période millénaire).

Vaincre, ici, c’est vaincre le mal désigné dans l’assemblée. Ce que le Seigneur déplorait à Éphèse, était l’abandon du premier amour. Celui qui, par grâce et par la puissance de l’Esprit opérant dans l’oreille et le cœur ouverts, retrouve la condition du premier amour, sera un vainqueur au sens de ce passage de l’Écriture, et aura droit à la promesse spéciale donnée ici. Puissions-nous tous désirer et chercher à être des vainqueurs, et revenir aux conditions du premier amour, de l’amour suprême pour notre Seigneur et Sauveur qui en est digne.

A Éphèse, se trouve révélée pour celui qui a l’oreille ouverte, la racine cachée de tout le déclin grandissant qui a marqué l’Assemblée, comme témoin responsable de Christ sur la terre durant sa longue histoire. Le premier manquement n’a pas été dans son témoignage devant le monde, mais dans ses relations secrètes avec Christ. Telle fut la cause initiale qui amena peu à peu la ruine de l’Église.

Nous avons là le début de l’histoire de l’Église. En apparence, tout est encore en ordre. Quelle série de points positifs le Seigneur ne relève-t-il pas ! Mais ses yeux, qui sont comme une flamme de feu, décèlent déjà les premiers signes du déclin : «mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour». C’est là l’origine de tout éloignement. Même si les habitudes sont encore intactes, le cœur n’est plus attaché à lui de la même manière. De plus, les œuvres des Nicolaïtes se manifestent déjà. Quand l’assemblée se relâche, le Seigneur s’en occupe d’une manière appropriée. Il emploie l’épreuve. Il lâche la bride à Satan. Ce sont des réalités. Lorsque le déclin menace, puis se fait jour et s’accentue, l’Esprit de Dieu avertit.

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