Bénédictions

Bénédictions

1 Co 15:22 Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit anathème! Maranatha.

Nous travaillons et nous nourrissons pour préserver notre existence, mais celle-ci est vouée à se détériorer. Malgré cela, nous vivons comme si notre présence sur terre était indéfinie, comme si nous étions immunisés contre le passage du temps. Nous pensons qu'il est nécessaire de marcher sur d'autres êtres, en particulier ceux qui représentent une menace pour notre propre existence, afin de la protéger.

Le narcissisme, l'amour de soi, semble être le moteur unique du monde. Perdre cet amour de soi-même, c'est plonger dans le désespoir et la mort. Même l'amour envers les autres peut être motivé par le désir qu'ils nous aiment en retour. Nous devons rompre ce cercle et apprendre à aimer de manière désintéressée, à aimer les autres pour leur propre bien, sans rien attendre en retour.

Une petite minorité de théologiens soutient l'idée que Dieu a créé les êtres humains dans le but d'établir une relation d'amour avec eux. Cette théorie confond cependant les dieux de la Grèce et de Rome avec le Dieu unique, parfait et suffisant, le Père de Jésus-Christ. Rien ne manque à l'amour parfait de la Sainte Trinité, et l'amour que Dieu nous porte est l'incarnation même de l'amour donné sans réserve.

Le nouveau commandement de Jésus, qui nous enjoint d'aimer Dieu et notre prochain, ne doit pas être interprété comme une demande de l'amour de Dieu envers nous. Il nous enseigne plutôt à apprendre l'amour de Dieu, qui est entièrement donné. C'est un appel à aimer notre prochain avec l'amour de Dieu, un amour qui donne sans rien attendre en retour.

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a assumé nos péchés en étant crucifié, est ressuscité en chair et en os, et demeure en communion éternelle avec nous par le Saint-Esprit, nous guidant ainsi vers la vie éternelle. En Jésus-Christ, nous sommes déjà sauvés. Ceux qui cherchent à mériter leur salut, tout comme nous cherchons à être aimés, déshonorent le sang de Jésus. Notre seul devoir est d'aimer Dieu pour Dieu et de prêcher l'Évangile du salut pour le bien de notre prochain.

Nos corps physiques ont une durée de vie limitée, mais la vie éternelle nous a été promise en Jésus, et à travers le Saint-Esprit, nous avons reçu cette vie éternelle pour traverser notre existence terrestre limitée. La Bible promet que l'Esprit de Jésus ressuscitera nos corps. Personne ne sait à quoi ressemblera le corps de résurrection, et la Bible n'en donne pas de description détaillée. La raison pour laquelle la Bible ne s'y attarde pas serait que notre attention devrait être dirigée non pas vers le corps de la résurrection, mais vers la manière dont nous vivons le salut et la vie éternelle dans notre corps actuel, en aimant Dieu et notre prochain d'un amour désintéressé.

Dieu nous a formés à partir de la poussière du sol et nous a également bénis, nous façonnant à son image et insufflant en nous son souffle de vie. Lorsque Dieu contempla la terre, qu'il déclara "C'était bon", c'était en vue de l'humanité qui y résiderait. Lorsque Adam pécha, ce ne fut pas lui qui fut maudit, mais plutôt le vieux serpent et la terre (le monde), qui n'avait pas péché et avait été bénie par Dieu. Adam ne fut pas maudit, mais simplement châtié. Cela s'explique par le fait qu'Adam était le fils bien-aimé de Dieu.

C'est seulement après l'octroi de la loi que la malédiction a été prononcée sur l'homme. La première alliance de Dieu avec l'humanité par le biais de Moïse stipulait que l'obéissance à la loi serait récompensée par des bénédictions tandis que la désobéissance à la loi serait punie par des malédictions.

La bénédiction de Dieu est indispensable pour vivre selon le dessein divin pour la création. La malédiction, quant à elle, signifie retirer cette bénédiction. C'est l'annulation du don prédestiné de la vie éternelle, un retour à la poussière, un plongeon dans l'abîme du néant, de la non-existence. La souffrance est certes insupportable, mais elle représente la discipline de l'amour, le gémissement de la vie. En tant qu'enfants de Dieu, le Seigneur nous offre une issue.

Si le terme de cette vie qui nous est donnée en Jésus-Christ est arrivé à échéance, Il ne nous ramènera pas simplement à la poussière, ni ne nous plongera dans l'abîme de la non-existence. Au contraire, Il nous recréera dans la vie de la résurrection, nous permettant ainsi de saluer l'aube éternelle. Alléluia !

L'ancienne alliance n'était pas exempte de défauts, car elle dépendait de notre capacité imparfaite à obéir pour recevoir les bénédictions de Dieu. En revanche, la nouvelle alliance, scellée dans le sang de Jésus, nous offre des bénédictions éternelles avec la puissance du Saint-Esprit. Tant que nous n'opposons pas de résistance au Saint-Esprit et évitons le blasphème contre lui, nous ne pouvons nous soustraire aux bénédictions de Dieu.

Seigneur Jésus, accorde-nous la grâce d'obéir pleinement au Saint-Esprit. Bénis-nous pour que nous cessions de nous aimer nous-mêmes comme des gardiens de la loi et que nous commencions à aimer Jésus seul. Oins-nous de l'Esprit Saint afin que nous puissions vivre l'amour gratuit de Dieu. Permets-nous de manifester l'amour de Dieu, un amour qui donne sans attendre en retour, envers notre prochain, par l'effusion de l'Esprit Saint. Nous prions au nom de Jésus. Amen.