l'arbre de la connaissance du bien et du mal

Et que mon peuple, sur lequel mon nom est invoqué, s'humilie, prie, et cherche ma face, et qu'il se détourne de ses mauvaises voies, alors je l'exaucerai des cieux, je pardonnerai ses péchés, et je guérirai son pays 2 Chroniques 7:14


I. Introduction : La distinction entre le bien et le mal

1. Qu'est-ce que le bien ?
Qu'est-ce que le bien et qu'est-ce que le mal ? Le bien correspond à ce qui est jugé bon aux yeux de Dieu, tandis que le mal est tout ce qui s'oppose à cela. Dieu a créé le monde dans un état de bonté. La création de Dieu ne s'est pas faite en un seul instant, mais sur une période de sept jours. Même Dieu, dans son omnipotence, a procédé graduellement pour accomplir sa création.

2. La création, œuvre bonne de Dieu
La première fois que Dieu contempla sa création et déclara qu'elle était bonne, c'était après la création de la lumière, au verset 4. Un monde sans lumière n'était pas un monde bon, mais cela ne signifie pas que les ténèbres étaient mauvaises, car Dieu a laissé les ténèbres subsister après avoir créé la lumière. Après avoir instauré l'alternance entre la lumière et les ténèbres, et révélé la terre au-dessus des eaux, Dieu déclara à nouveau que le monde était bon. Ensuite, après avoir créé les plantes, les corps célestes tels que le soleil et les étoiles pour remplacer la lumière originelle et régir le jour et la nuit, puis après avoir créé les poissons, les oiseaux, et enfin les animaux terrestres ainsi que l'homme au sixième jour, Dieu affirma que tout cela était très bon.

3. La sainteté de la création
Cela signifie que tous les processus et les étapes de la création étaient bons. À ce monde bon, Dieu ajouta encore sa grâce en sanctifiant et en bénissant le septième jour. Ce jour devint ainsi un signe de la grâce divine, permettant à la création de refléter le caractère de Dieu et de vivre dans l'amour et la paix.

4. Le jardin d'Éden et l'arbre de la connaissance du bien et du mal
Pour l'homme, Dieu créa un paradis terrestre en Éden, où Adam et Ève pouvaient manger librement des fruits de tous les arbres. Parmi eux se trouvaient l'arbre de vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ce dernier leur étant interdit sous peine de mort.

Le sens de cet arbre reste un mystère. Comment le mal pouvait-il exister dans un monde où tout était bon ? L'arbre de la connaissance du bien et du mal peut être interprété comme symbolisant l'entrée du mal dans le monde au moment où son fruit fut consommé. Cela suggère que le péché est apparu dans le monde par l'influence du serpent ancien, Satan, une créature spirituelle rebelle à Dieu, qui tenta l'homme et influença le monde qu'il dominait.

Le premier homme, Adam, trahit Dieu en écoutant davantage le vieux serpent, Satan, que la parole de Dieu, et en suivant ses conseils. Se détourner de Dieu pour suivre un autre être, c'est précisément cela le péché.

Pourquoi Dieu a-t-il planté un arbre qui ouvrirait la porte au mal dans un monde entièrement bon ? Peut-être l'a-t-il fait pour que le péché soit dévoilé comme péché. Autrement dit, Dieu, en nous accordant une liberté totale, nous a permis d'avoir la possibilité de pécher : une nature pécheresse. On peut comprendre cela comme le fait que Dieu a permis que la nature pécheresse se révèle telle qu'elle est : pécheresse.

II.
5. Le texte de la dévotion d'aujourd'hui
L'expression « un peuple appelé par mon nom » se traduit de l'hébreu עַם אֲשֶׁר נִקְרָא-שְׁמִי עֲלֵיהֶם (« 'am asher nikra shemi alehem ») par « un peuple sur lequel le nom de Dieu est invoqué », c'est-à-dire un peuple qui prie en invoquant le nom de Dieu. Pour être véritablement le peuple de Dieu, il ne suffit pas d'être perçus comme chrétiens par les autres ; nous devons invoquer le nom de Dieu dans la prière. Si nous ne sommes pas constamment en communion intime avec Dieu et que nous ne le désirons pas, nous ne pouvons pas être son peuple. La possibilité de ne pas le faire (en raison de notre nature pécheresse) est réelle, c'est pourquoi l'apôtre Paul nous exhorte dans Philippiens 2:12 à « travailler à notre salut avec crainte et tremblement ».

Même si nous prions au nom de Jésus, nous pouvons toujours nous égarer et retomber dans le péché. La raison fondamentale réside dans le fait que Dieu nous a accordé une liberté sans limites. Cependant, le passage de 2 Chroniques 7:14 nous donne de l'espoir.

Ce verset montre que, bien que le péché soit entré dans le monde par Adam lorsqu'il mangea du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et bien que le peuple élu de Dieu, après avoir reçu la grâce de connaître le Dieu bon, soit tombé à nouveau en se détournant de lui pour adorer des idoles, Dieu leur promet son pardon. S'ils se détournent de leurs mauvaises voies, s'humilient, prient et cherchent Dieu, il leur pardonnera leurs péchés et restaurera ce monde corrompu pour le rendre à nouveau bon.

6. Notre attitude à adopter

Tout d'abord, nous devons nous humilier. Bien que créés à l'image de Dieu, nous ne devons jamais oublier que notre nature est faite de poussière. Autrement dit, si Dieu retire son souffle, nous ne sommes rien de plus que n'importe quelle autre créature, et nous retournerons à la poussière. Nous sommes des êtres éphémères, destinés à disparaître.

Depuis la création, nous avons reçu grâce sur grâce, mais trop souvent, nous avons utilisé la liberté que Dieu nous a donnée pour pécher. Cela doit nous rendre profondément humbles. Il nous faut comprendre que se détourner de Dieu, c'est cela le péché, et nous devons ressentir toute l'horreur et la laideur de ce péché.

Comme nous l'enseigne 2 Chroniques 7:14, malgré notre honte, nous devons revenir à Dieu et prier au nom de Jésus, qui est Dieu. Si nous faisons cela, Dieu nous pardonnera et nous sauvera du châtiment que mérite notre péché. Jésus nous a enseigné qu'il nous pardonnera encore et encore, jusqu'à soixante-dix-sept fois sept fois, si nécessaire.

Prions ensemble et cherchons le visage de Dieu. Il ne nous a jamais abandonnés, pécheurs que nous sommes ; il attend simplement que nous revenions à lui, comme un père attend le retour de son fils prodigue. Comme ce père qui court à la rencontre de son fils, malodorant et vivant parmi les porcs, et l'embrasse.

Dieu ne nous aime pas uniquement à cause de Jésus ; il nous aime tels que nous sommes. Cependant, il nous purifie, nous revêt de beaux vêtements et nous met un anneau en or, nous restaurant ainsi dans la bonté qui était la nôtre avant notre chute dans le péché.

Jésus n'a pas souffert sur la croix pour que le cœur de Dieu se tourne vers nous dans l'amour et la réconciliation. C'est parce que Jésus, qui est Dieu, nous aimait déjà qu'il a versé son sang en sacrifice. De la même manière, Dieu le Père nous aime tels que nous sommes. Ce qu'il nous reste à faire, c'est de tourner notre cœur vers Dieu, de l'aimer et de nous réconcilier avec lui. Jésus a enduré la souffrance de la croix pour rendre cela possible. Voilà la face de Dieu, révélée clairement à travers Jésus dans le Nouveau Testament. Alléluia !

Ne prenons pas à la légère l'amour mystérieux et le pardon de Dieu. Traitez-les comme des trésors précieux, et en ce dimanche matin, prions ensemble au nom de Jésus. Amen