Aider les autres.

Bonjour à vous.

Je me pose des questions car je fait ce que je peux quand je peux aider une personne, mais voilà,
je me rends compte que je fini par m'oublier, voir me faire avoir, et ne pas faire ce que je devrai faire pour moi donc ennuis après, évidemment, je n'ai plus assez de temps.
S'il vous plait pouvez-vous me dire dans quelles mesures vous répondez aux sollicitations des autres,
je pense que cela pourrai m'aider à devenir plus raisonnable.
Je me culpabilise quand je dit "non" à quelqu'un ou quand je ne fait pas le nécessaire pour aider même sans demande de la part de l'autre.

Je vous remercie pour vos réponses.

Votre tite soeur en Christ-Jésus.

________

Bonjour,

Deux pistes bibliques :

"Donne à qui te demande"
"Ne vous lassez pas en faisant le bien"

Cela ne veut pas dire qu'il faille abandonner tout discernement

Et par ailleurs "il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes"

petite soeur a écrit:Bonjour à vous.

Je me pose des questions car je fait ce que je peux quand je peux aider une personne, mais voilà,
je me rends compte que je fini par m'oublier, voir me faire avoir, et ne pas faire ce que je devrai faire pour moi donc ennuis après, évidemment, je n'ai plus assez de temps.
S'il vous plait pouvez-vous me dire dans quelles mesures vous répondez aux sollicitations des autres,
je pense que cela pourrai m'aider à devenir plus raisonnable.
Je me culpabilise quand je dit "non" à quelqu'un ou quand je ne fait pas le nécessaire pour aider même sans demande de la part de l'autre.

Je vous remercie pour vos réponses.

Votre tite soeur en Christ-Jésus.

Tu devrais prier pour que Dieu te montre les racines de ta difficulté à dire "non".

alors au niveau biblique le sermon de la montagne dit clairement que si on te demande de faire 1 mille tu dois aller jusqu'a en faire deux ET si il veux ta tunique tu dois aussi lui laisser ton manteau
la petite precision de taille c'est que c'est devant un tribunal...la generosité est en cas de litige....c'est important comme precision

apres il y a donne a celui qui te demande...mais il faut que l'autre demande

je chercherai dans la bible mais le principe de pas habiller habiller pierre en deshabillant paul...je connais pas les reference biblique

j'ai trouver cela sur internet

La muraille qui sépare la cite du Vatican de la ville de Rome est faite de briquettes prélevées au XVIe siècle sur les nombreux vestiges romains du Ier siecle aqres J. C. La preuve ? le poincon antique de fabrication qui figure sur ces briquettes : premier déshabillage de Pierre pour habiller Paul…

Loin des murailles du Vatican, dans la Rome antique, les gigantesques thermes de Caracalla étaient a l’origine entièrement recouvertes de marbre. Que croyez-vous qu’il arriva a ce précieux revêtement ? De nombreuses églises romaines en profitèrent. Et voila Pierre rhabillé…

d'ou a moins d'etre contredit l'expression est pas biblique

desolé mais je pense serieux que tu agit bien et que c'est justement la difficulté que tu vis (se faire avoir etc) qui te grandis spirituellement

precision je pense que cette mentalité est la raison principale du fait que je suis sous curatelle donc si quelqu'un peut me contredire je pourrai changer d'etat d'esprit et ne plus etre sous curatelle...

Bonjour,

je pense que ce verset de 2 Corinthiens est assez clair en lui même :

8.13
Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins,
8.14
afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité,
8.15
selon qu'il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n'en manquait pas.

AlainM a écrit:Bonjour,

je pense que ce verset de 2 Corinthiens est assez clair  en lui même :

8.13
Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins,
8.14
afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité,
8.15
selon qu'il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n'en manquait pas.

effectivement
merci alain

Je me pose des questions car je fait ce que je peux quand je peux aider une personne, mais voilà, je me rends compte que je fini par m'oublier, voir me faire avoir, et ne pas faire ce que je devrai faire pour moi donc ennuis après, évidemment, je n'ai plus assez de temps. S'il vous plait pouvez-vous me dire dans quelles mesures vous répondez aux sollicitations des autres, je pense que cela pourrai m'aider à devenir plus raisonnable. Je me culpabilise quand je dit "non" à quelqu'un ou quand je ne fait pas le nécessaire pour aider même sans demande de la part de l'autre.

S'il y'a oubli dans le sens où tu as l'impression de prendre sur toi, et d'être prisonnière de ce qui t’arrive, ça semble douteux. La culpabilité est aussi dans la culture populaire, on peut être amené à faire pas mal de choses pour se donner bonne conscience et mieux dormir le soir. Ce sont des relents des "bonnes œuvres".

Un acte accomplis selon la volonté de Dieu est aussi un oubli d'une certaine manière, mais il s'agit de l'homme qui s’oublie pour ne pas agir par ses propres efforts. Il ne prend plus sur lui, c'est Dieu qui prend, et il reçoit en retour.

En Matthieu 25:42-46, servir Dieu et servir les hommes revient au même. Le Dieu de la Bible ne se révèle qu'en relation à l'homme. Cette relation aux hommes doit pouvoir nous rapprocher de l'évidence que la vocation de l'homme ne se révèle pas sans le partage, et qu'avec ça on abouti à un mode de rencontre qui transcende tout le reste (classe social, mérite, talent,...). C'est une expérience universelle qu'on peut même partager avec quelqu'un qui n'aurait pas la foi. Ces choses sont abordés à plusieurs reprises dans les épitres, au sujet de l'argent, ou comme le passage que cite AlainM.

Dire non peut aussi aider les autres, leur rappeler leurs responsabilités, les déranger dans leur égocentrisme. Si cette aide n'est pas vraiment reçue comme une aide, qu'il n'y a pas de reconnaissance ou qu'elle est fausse, cela interroge. On ne peut pas dire qu'il y'ait une vraie une relation d'aide. On pourrait éventuellement jouer le jeu d'être témoin que Dieu ne fait pas acception de personne, en restant raisonnable, mais il faut que cela soit un appel.

Bonjour à vous.

Je vous remercie pour vos réponses.
Merci Alain M. ce verset de Corinthiens me fait du bien, car j'ai tendance à trop regarder à l'autre et m'oublier. Il n'est pas égoiste de penser un peu à soi, je pense que cela est nécessaire.
Ce n'est pas toujours facile de faire la part des choses.
Merci encore à vous.

Tite soeur.

petite soeur a écrit:
Je me pose des questions car je fait ce que je peux quand je peux aider une personne, mais voilà,
je me rends compte que je fini par m'oublier, voir me faire avoir, et ne pas faire ce que je devrai faire pour moi donc ennuis après, évidemment, je n'ai plus assez de temps.

Une excelente réponse à ce problème se trouve dans le chapître 5 de la première lettre à Timothée en rapport avec l'aide à apporter aux veuves, en voici 3 extrais:

1 timothée 5:
...
3 Honore les veuves qui sont véritablement veuves.
4 Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu'ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu'ils ont reçu d'eux; car cela est agréable à Dieu.
...
11 Mais refuse les jeunes veuves; car, lorsque la volupté les détache du Christ, elles veulent se marier,
12 et se rendent coupables en ce qu'elles violent leur premier engagement.
13 Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu'il ne faut pas dire.
...
16 Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu'il les assiste, et que l'Eglise n'en soit point chargée, afin qu'elle puisse assister celles qui sont véritablement veuves.


Il y a là 3 questions à se poser avant d'aider quelqu'un:
1) Est-ce que ce n'est pas le rôle de quelqu'un d'autre:
si un chrétien ne donne pas ce qu'il faut à son enfant ou à sa femme, mon aide doit consister à lui montrer ce qu'il doit faire avant de le remplacer.
2) Est-ce vraiment une aide ?
si je donne de l'argent à quelqu'un qui peut s'en procurer en travaillant, je ne l'aide pas, au contraire je le détruits en récompensant sa paresse. (sauf s'il est en train de mourir de faim)
3) Est-ce la priorité ?
Si Dieu m'a donné 50 euros pour que je nourrisse mes enfants, et que je les utilise pour aider machin à s'offrir une nouvelle voiture, je suis complètement à côté de la plaque.

petite soeur a écrit:
car j'ai tendance à trop regarder à l'autre et m'oublier. Il n'est pas égoiste de penser un peu à soi, je pense que cela est nécessaire.

Ce principe là je ne l'ai vu nulle part dans la Bible.
Le verset de 2 Corinthiens 8 cité par AlainM " il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité"
N'exprime pas le fait de penser à soi, mais de penser global, comme en 1 Thimothée 5.
Si je me prive de la nourriture que Dieu me donne et dont j'ai besoin pour le servir et que je la donne à quelqu'un qui en a moins besoin que moi: ce n'ai pas juste.
Mais s'il en a plus besoin que moi: c'est juste.