Les différents aspect du merveilleux salut en Jésus-Christ

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Emmanuel,

Nous pouvons tirer des leçons morales très salutaires de Matthieu 25: 31-46, comme d'ailleurs (à vérifier) de Matthieu 7:21-23.

Néanmoins  la réalisation concrète de ces évènements n'interviendra que dans des circonstances futures, qui seront postérieures à l'enlèvement de l'Eglise.

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gerardh a écrit:


En fait, la clé du passage de Jacques 2 sur la foi et les œuvres, tient dans le premier verset (verset 14) : « quel profit y a t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi et qu’il n’ait pas les œuvres ? ». L’apôtre Jacques se place dans l’hypothèse où quelqu’un qui se présente comme chrétien cherche à donner à autrui un faux témoignage de la réalité de sa foi, espérant en tirer un profit, par exemple un profit de considération ou de reconnaissance par rapport à son église locale. Ainsi le passage de Jacques tend à montrer qu’il n’y a pas de profit dans la seule déclaration d’avoir la foi, car la foi n’est pas essentiellement une chose que nous puissions voir, si ce n’est que partiellement par la considération des œuvres qui en découlent : la foi se trouve dans le cœur, mais seul Dieu connaît véritablement la réalité de ce bien.

Bonjour Francine et Gérard,

L'hypothèse de Gérard ne se trouve pas dans la Bible.

Les oeuvres sont de la plus haute importance:

Apocalypse 2.19 Je connais tes oeuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières oeuvres plus nombreuses que les premières.

Les "tièdes", ceux qui n'expriment pas (plus) leur foi par de "nombreuses" oeuvres, Jésus les vomira de sa bouche (Apocalypse 3.16).

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Bonjour, à propos de Laodicée :

L’indifférence : voilà le caractère principal de Laodicée, et dans une certaine mesure de la chrétienté d’aujourd’hui. Il n’y aura ni la froideur d’un rejet direct et ouvert du Seigneur, ni la chaleur d’une réelle affection pour Lui. On maintiendra extérieurement le nom de Christ, on professera être un chrétien, mais on n’aura pas de cœur pour Celui dont on porte le nom. L’indulgence et la tolérance seront placées au plus haut niveau de l’échelle des valeurs. Tout est supporté avec un cœur large, même le mal. L’essentiel, c’est que chacun soit sincèrement convaincu de ce qu’il fait et pense, car toutes les conceptions religieuses seront considérées comme également bonnes. Il n’y aura ni zèle pour ce qui plaît au Seigneur, ni rejet de ce qui Le dénigre. L’indifférence vis-à-vis du vrai bien, l’indifférence vis-à-vis du vrai mal, c’est ce qui déplait tant au Seigneur Jésus qu’Il le vomira de Sa bouche.

Pourquoi le Seigneur dit-il : « Je voudrais que tu fusses ou froid ou bouillant ». Serait-il vraiment bon que Laodicée soit froide ? C’est que, quand on comprend ce que veut dire froid et bouillant, la réponse n’est pas difficile : Un rejet ouvert serait non seulement plus sincère, mais laisserait quelque espoir. Bien souvent, des ennemis déclarés de Christ ont été vaincus par la grâce de Dieu. Mais être tiède et le rester est la garantie la plus certaine d’être un jour vomi de la bouche du Seigneur. Sardes était et est morte. Laodicée est tiède. Quel état effectivement irrémédiable.

(extraits de : LA LETTRE À LAODICÉE ; La chrétienté dans sa dernière phase, par Christian Briem)

Cependant, à Laodicée, il y aura un résidu de chrétiens isolés, auxquels le Seigneur dit au verset 19 du chapitre 3 : « moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi ».

Sommes-nous arrivés à l’état de Laodicée ? Il me semble que non, compte tenu de la description « apocalyptique » qui en est faite. Mais à plusieurs égards, je crois que nous avons largement l’esprit de Laodicée. En effet, nous sommes tous en danger de tomber, plus ou moins, dans l’esprit de Laodicée, à savoir dans des tendances laodicéennes, car lequel d’entre nous ne pourrait pas avouer qu’il peut être caractérisé, quelquefois, par de telles tendances ?

En effet, parmi nous, enfants de Dieu, il peut aussi y avoir une attitude de tiédeur et d’indifférence à l’égard du Seigneur et de Ses intérêts. Sommes-nous vraiment dépourvus de l’esprit d’autosatisfaction ? Ne nous arrive-t-il pas, beaucoup trop légèrement, d’être fiers des richesses spirituelles qui pourtant nous ont été données par la pure grâce de Dieu ? Ne nous comportons-nous pas souvent comme de « pauvres gens », des gens qui ne possèdent rien de plus que les biens de ce monde ? Notre vue spirituelle n’est-elle pas parfois gravement affaiblie, de sorte que nous ne voyons plus que de près (nécessitant un collyre) et que notre regard ne s’élève guère au-dessus des choses terrestres (nécessitant de l'or passé au feu et des vêtements blancs) ?

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Salutparlafoi-Samuel a écrit:
Puisque ce sujet va sûrement partir aux oubliettes, j'aimerais en profiter pour te demander comment tu en es arrivé à croire au véritable évangile, c'est à dire l'évangile du Salut par la Foi indépendamment des œuvres.

Y as-tu toujours cru, ou bien as-tu d'abord fait partie des 99,9 % des églises dites chrétiennes et qui continuent à prêcher les œuvres ?

Bien à toi,

Samuel.

Ce genre de question m'inquiète. Cela me fait penser à de l'inquisition, mais certainement pas à l'Évangile, ou alors à un autre évangile. Où trouverait-on une réflexion semblable dans les Écritures?

Bonjour Yoda.

À quelle "réflexion" fais-tu allusion ?

Donner des chiffres bidons pour insinuer la mauvaise théologie de personnes croyantes? Si tu as une source de ce chiffre, je la veux bien, sinon porter faux témoignage est un péché : Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.

jpeg a écrit:Donner des chiffres bidons pour insinuer la mauvaise théologie de personnes croyantes? Si tu as une source de ce chiffre, je la veux bien, sinon porter faux témoignage est un péché : Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.

A mon avis ce n'est pas un problème de fausse théologie. Mais une de façon de prêcher.
Parceque beaucoup de personnes qui sont assurées quand à elle même de leur salut éternel, insistent beaucoup sur les oeuvres de peur que les personnes qui se disent chrétiens ne se séduisent elles-mêmes pensant être sauvés et ne l'étant pas.
Ou que de véritables enfants de Dieu ne se relâchent et tombent.