Roman 7:19

Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.(Romans 7:19)

Comment d'un être souillé sortira -t-il un homme pur ? Il n'en peut sortir aucun.(Job 14:4)
Quis potest facere mundum de immundo conceptum semine? nonne tu qui solus es? (Vul)


Nous aspirons à la sagesse, à la puissance, à la sainteté, à la vérité et à la justice, sans aucune exception. Ces vertus sont les manifestations de la vie spirituelle dont le Dieu créateur a magnifiquement décoré les humains. En revanche, l'ignorance, l'impuissance, l'injustice et la vanité que nous voulons tous éviter sont des visages nus qui se révèlent lorsque les dons de Dieu ne nous décorent plus. Cependant, lorsque nous sommes en Adam, premier être humain, c'est-à-dire dans nos conditions naturelles, nous faisons ce que nous ne voulons pas. (Rom 7.19) Parce qu'Adam n'a pas cru en Dieu, il n'a pas respecté la parole de Dieu, et par conséquent, il a lui-même rejeté les dons de Dieu.
alors qu'Adam et Eve, qui ont découvert l'impuissance et la corruption dans le corps où la vie spirituelle et ses dons étaient partis, ont essayé de couvrir leurs corps nus avec des feuilles de figuier, Dieu a fait des vêtements de cuir plus solides pour couvrir les corps nus d'Adam et d'Eve. De même, Dieu a conservé pour les descendants d'Adam la nostalgie des premiers dons, même s'ils n'étaient pas capables de faire preuve de sainteté et de justice. Cependant, de nombreuses personnes ne connaissent pas la source et tentent de puiser ces vertus de l'intérieur humain. Cependant, ces efforts stériles, qui consistent à tenter de puiser de l'eau d'un puits sec, ne font que conduire les humains à l'hypocrisie, au désespoir et au mal.

Pourtant, le désir du bien est une trace précieux que le Seigneur a permis aux humains. Le penchant est en soi si précieux. Il nous faut désormais la sagesse pour pouvoir disposer de la source sur laquelle l'énergie de cet esprit doit se concentrer. Chacun propose des sources, dans les domaines de la philosophie, de la littérature et de la religion, mais en fin de compte, ils enseignent mal les gens et les induisent en erreur. Les sources proposées sont soit la nature ou la capacité humaine, soit le monde naturel ou des divinités surnaturelles (en d'autres termes, idoles, des dieux créés par l'homme). Les religions au service des idoles posent un grave problème, se prétendant chacune une vraie religion. Elles incitent ainsi à détourner les gens de l'occasion d'être en contact avec la vraie Religion.

Sur quelles bases le christianisme affirme-t-il qu'il est une vraie religion ? Le christianisme l'affirme en se basant sur la trinité de Dieu. En d'autres termes, nous voyons le véritable amour de Dieu sur la croix où Jésus, qui est Dieu, a souffert la douleur la plus extrême et a donné sa vie pour nous. Quel dieu a donné sa vie pour ceux qui n'étaient que leurs serviteurs ? Les idoles ne se servent-elles pas plutôt du sang et de la sueur de ses fervents ?

Devant l'amour de Christ, on se met à genoux. Nous croyons que les vertus que nous souhaitons recouvrer, les dons de la vie éternelle, se trouvent dans le Dieu de la Trinité, et concentrons nos aspirations sur ce Dieu. Ainsi, nous voudrions restaurer les vertus que nous avons perdues en Adam. Je veux restaurer la vraie sagesse, la capacité d'appliquer cette sagesse, de mener une vie sincère et sainte, et d'aimer mon prochain avec la justice de Dieu. Lorsque vous vivez une telle vie chrétienne, cette vie sera un miroir qui reflète les espérances de la vie éternelle.

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Bonjour Jean,

«Moïse décrit la justice qui vient de la loi : L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles» (Rom. 10:5). Et en grand contraste avec cela, l’apôtre Paul décrit «la justice qui est sur le principe de la foi» (v. 6) : d’un côté la loi et les œuvres qu’elle réclame, de l’autre la foi en Christ et l’œuvre qu’il a accomplie. L’apôtre Paul dit : «Sachez donc... que par lui (Jésus) vous est annoncée la rémission des péchés, et que de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui» (Act. 13:38-39). Il écrit : «L’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ... Sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée» (Gal. 2:16). Or «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous» (3:13).
 
Les bénédictions promises à Israël étaient surtout terrestres : richesse, paix, prospérité matérielle (Deut. 28:1-14 ; 30:15). Par contre, les bénédictions chrétiennes sont essentiellement spirituelles (Éph. 1:3). Les trésors du chrétien sont dans les cieux, non sur la terre. Sous la loi, il s’agissait de la justice de l’homme. Sous la grâce, il s’agit de la justice de Dieu.
 
Ainsi la Loi [de Moïse complétée en Moab, ainsi que toute règle de vie] n’avait pas «le pouvoir de faire vivre» (Gal. 3:21). Elle était bonne en elle-même (Rom. 7:12), comme juste expression des exigences de Dieu envers l’homme naturel, mais elle demandait le bien de ceux qui étaient incapables de l’accomplir, et elle interdisait le mal à ceux qui ne pouvaient pas s’empêcher de le faire. On comprend que la question soit posée : «Pourquoi donc la Loi ?» (Gal. 3:19). Rappelons ce que nous avons dit précédemment : la Loi «a été ajoutée à cause des transgressions» (Gal. 3:19), c’est-à-dire «dans le but de faire ressortir le mal par des transgressions» (cf. note de la version Darby). Elle est «intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé» (Rom. 5:20). La fonction de la Loi était de faire connaître le péché : «par la loi est la connaissance du péché». Il fallait que le péché «paraisse péché» ; il fallait que, «par le commandement», il devienne «excessivement pécheur».
 
La loi exige ; la grâce donne. La loi dit : Fais cela, et ce sera ta justice et tu vivras (comp. Lév. 18:5 ; Deut. 6:25). Il devait donc y avoir une récompense de la part de Dieu pour celui qui observait la loi. Mais il s’est révélé qu’aucun Israélite n’a été capable de la garder. De même tous les autres efforts humains sont vains. Les «bonnes œuvres» ne permettent pas davantage à l’homme de subsister devant Dieu. Une telle découverte est humiliante pour l’homme «religieux». Mais considérons ce que la parole de Dieu dit à ce sujet : «Or à celui qui fait des œuvres, le salaire n’est pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due». «Or, si c’est par la grâce, ce n’est plus sur le principe des œuvres, puisque autrement la grâce n’est plus la grâce». «Vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce» (Rom. 4:4 ; 11:6 ; 6:14).
 
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Cher Gérard,
Je vous remercie de votre commentaire.

Que la grâce du Seigneur soit toujours avec vous.


Jean.