La bonté de Dieu

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La bonté de Dieu
Sentez et voyez combien l'Éternel est bon ! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge ! Psaume 34.8

Même à l'époque de la Grèce antique, le bien était considéré comme un pouvoir de préservation et de conservation de la vie, par opposition au mal qui la décompose et la détruit. Platon disait donc que le bien est le concept le plus noble et le plus excellent. Aristote percevait dans le bien la divinité, la raison, la vertu, la modération, et dans son éthique, il disait que toutes les oeuvres ont pour but le bien.

À l'époque hellénistique, le bien signifiait le salut et la divinité qui l'apportait. Donc, seul Dieu qui apporte le salut est bon. Dieu seul est libre de la causalité de la nature. Lui seul est capable de sauver les hommes. Quant aux hommes, le bien consiste à plaire à Dieu. Quant à Dieu, le bien consiste à faire preuve de miséricorde et de compassion envers les hommes pour les libérer du mal.

Pour Philon, le grand maître du judaïsme hellénistique, le Dieu est un être personnel. La modération, la révérence pour Dieu et la sagesse humaine permettent, selon Philon, de trouver le chemin vers Dieu.

Contrairement à l'enseignement hellénistique, l'Ancien Testament affirme que le bien est toujours un don de Dieu et que les humains ne peuvent l'acquérir par eux-mêmes. Par exemple, le Dieu bon apparaît à travers le miracle de l'exode. Par ailleurs, l'Ancien Testament attribue l'origine de tout le mal à l'homme et affirme que le bien n'appartient qu'à Dieu. À travers la Bible, le Dieu miséricordieux continue à sauver les gens en train de sombrer dans le mal où ils sont tombés par leurs propres fautes.

Dans l'Ancien Testament, la loi n'a pas été donnée aux Israëlites pour qu'ils l'observent par leur propre pouvoir et ainsi gagnent eux-même le salut par leur mérite, mais pour donner une directive sur la façon de vivre le reste de leur vie terrestre, à ceux qui ont déjà été sauvés par l'intervention surnaturelle de Dieu. Pourtant, les Israélites ont bêtement oublié qu'ils étaient déjà sauvés, et ont commis l'erreur de tenter d'observer la loi par leur pouvoir, de se vanter de leur mériter, de cacher la bonté et la miséricorde de Dieu, et d'empêcher les autres peuples de goûter à la fontaine de la miséricorde et de la grâce de Dieu.

La loi n'occupe qu'une partie infime de l'ensemble du récit de l'Ancien Testament. Bien sûr, la loi elle-même est bonne. Par conséquent, celui qui applique la loi fait le bien. Le judaïsme rabbinique prétend que les humains peuvent atteindre à la bonté en pratiquant la loi, mais il est déjà dit dans l'Ecclésiastique 7:20 que l'on ne peut faire le bien sans l'aide de Dieu. L'Ancien Testament a déjà prévu que la miséricorde de Dieu, le bien, le salut et l'aide de Dieu seront plus pleinement révélés et accomplis par le Messie qui viendra.

Jésus, l'accomplissement de la prophétie sur le Messie à venir l'Ancien Testament, a confirmé dans l'Évangile de Marc 10:17 que seul Dieu était bon. En d'autres termes, nous ne sommes jamais bons et nous ne pourrons jamais être bons. Par conséquent, vous devriez jouir d'une liberté de l'obsession et de la pression du bien. Mais cette liberté doit se vouer à l'amour de Dieu miséricordieux.

En apprenant le bien et le mal, nous cherchons mais bientôt nous désespérons face au bien qui ne peut jamais être atteint. Plus nous luttons, plus nous risquons de tomber dans un marécage de mal. On pourrait deviner pourquoi manger les fruits des arbres qui font connaître le bien et le mal était un péché. Jésus nous a donné sa vie éternelle, c'est-à-dire le bien, pour guérir cette maladie qui conduit à la mort.

L'évangile est une invitation à prendre la vie de Jésus. C'est prendre Jésus, le pain venant du ciel. Le Seigneur Jésus a été pour nous une expiation éternelle (hébreux 9:12) et nous a permis de "servir Dieu qui est toujours vivant, c'est-à-dire un Dieu bon ( hébreu 9:14). Dans la communication amicale avec le Dieu bon, Jésus nous invite enfin à goûter le bien que nous ne pouvons atteindre et à vivre le reste de notre vie avec la bonté de Dieu dans l'espérance du bien éternel.

Dieu a finalement sauvé ceux qui ne méritaient pas d'être sauvés en nous envoyant son fils unique Jésus-Christ. En sacrificant son Fils à notre place, Dieu a fait preuve de sa miséricorde inimitable. Dieu aime ceux qui ne méritaient pas d'être aimés à travers Jésus. C'est pourquoi Jésus-Christ est la seule porte d'accès à la miséricorde de Dieu, au salut éternel. Grâce à cette porte, nous pouvons tous partager la bonté de Dieu et la répandre davantage en la partageant avec nos voisins. Il faut suivre Jésus, le seul bon berger.

Il y a beaucoup d'obstacles sur cette route. La Bible dit que l'origine du péché réside dans l'homme et dans le vieux serpent maléfique qui l'a séduit pour le mal. Le mal n'est pas seulement un manque de bien, il a clairement une origine et une substance. Le fait que le mal existe donc dans le monde créé par le Dieu bon est un mystère. La cause ne nous est révélée qu'à travers le récit allégorique du serpent. C'est peut-être parce que notre tâche ne consiste pas à trouver l'origine du mal, mais à profiter de la bonté de Dieu afin de vivre la bonté de Dieu dès ici et maintenant.

La réalité du péché, de la mort a toujours été en conflit avec l'homme. Les chrétiens sont également sous le jourg de ce conflit. Mais l'Esprit Saint de Dieu donne la parole de la promesse dans Philippe 1:6. "Nous sommes sûrs que ceux qui ont commencé le bien en vous l'accompliront au jour du Christ Jésus." Par conséquent, nous allons suivre Galates 6:9 et goûter à la victoire avec la force de la patience donnée par le Seigneur
"Nous ferons le bien, mais nous ne nous découragerons pas. Si nous ne sommes pas fatigués, nous le récolterons."