le déjà et le pas encore du Salut

2 Co 6:2 Car il dit: Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

Attendez-vous le jour du retour du Seigneur ? Saviez-vous que le jour du retour est le jour où il n'y aura plus de chance de salut ? Celle-ci est donnée seulement pendant que l'évangile de la grâce du Christ prêché par les apôtres se transmet. La parousie est donc l'occasion de bonheur pour ceux qui ont déjà entendu l'évangile de la grâce du Christ, et puis se sont tournés vers le Seigneur, et enfin se sont confiés en lui totalement, pour devenir un avec le Seigneur dans une confiance totale. Or, même si l'on est devenu un avec le Seigneur, on ne peut échapper aux difficultés et aux souffrances de ce monde. Le jour du Seigneur, ceux qui sont en Christ seront complètement libérés de toutes ces difficultés, c'est donc un jour béni seulement pour ceux-là.

Le moment où nous écoutons l'évangile de la grâce est le moment même du salut. Aujourd'hui est le jour où le salut s'offre à nous. Nous ne devons pas laisser l'évangile de la grâce passer d'une oreille à l'autre sans laisser de trace. Il doit prendre racine dans nos cœurs, produire des branches chargées de bénédictions et porter les fruits de la vie éternelle.

L'apôtre Paul, ayant déjà cru à l'évangile et reçu le salut, a enduré les coups, l'emprisonnement, le manque de sommeil et de nourriture tout en continuant à prêcher la bonne nouvelle de Dieu (verset 5). L'évangile de la grâce est une nouvelle si merveilleuse qu'elle semble presque trop belle pour être vraie, mais c'est la seule vérité véritable qui nous guide vers le salut (verset huit). Bien que les croyants ayant déjà reçu le salut soient constamment remplis de joie, cette joie ne se manifestait pas toujours extérieurement à cause de ses soucis pour le monde (verset 10). Bien qu'il ait reçu les richesses du royaume céleste et partagé ces richesses avec les autres, l'apôtre Paul semblait pauvre selon les normes du monde.

À la lumière du passage précédent, il est clair que l'apôtre Paul jouit déjà du royaume du salut intérieurement, mais étant encore dans ce monde en dehors du salut, il ne peut échapper aux soucis et aux tourments de ce monde. Cela indique qu'il existe une sorte de combat spirituel inévitable.

Les chrétiens sont ceux qui ont déjà été sauvés et qui vivent dans un monde qui ne l'est pas encore. Cette notion d'une possibilité de perdre le salut a été soulignée par le christianisme médiéval, qui a préconisé l'observance de la loi et la charité comme remèdes. Cependant, cela a conduit à un éloignement de la grâce et à une focalisation sur la loi, où le salut semblait dépendre de nos actions et de nos mérites. Les réformateurs religieux ont été confrontés à cette réalité et ont cherché à résoudre ces effets secondaires. Ainsi, ils ont adopté une doctrine audacieuse affirmant que le salut une fois reçu ne peut jamais être perdu. Cela signifie que puisque Dieu est le sujet du salut et qu'il ne peut pas commettre d'erreurs, le salut reçu une fois devient un salut éternel.

Cependant, en examinant les lettres de l'apôtre Paul, il est indéniable que des avertissements sont donnés aux croyants déjà sauvés. Même s'ils sont devenus le temple de Dieu, il y a des avertissements contre la possibilité d'introduire des idoles en leur sein. Il y a aussi des exhortations à se distinguer du monde qui ne croit pas en Dieu et à être saints.

Si tout cela se réalise selon la souveraineté de Dieu, alors l'apôtre Paul n'aurait pas eu besoin de crier ainsi. Le fait que Dieu devienne notre Dieu et notre Père est étroitement lié à notre capacité à nous distinguer et à être saints.

Nous devons ouvrir nos cœurs largement à l'évangile de la grâce, mais fermer nos cœurs aux murmures des idoles. Étant déjà sanctifiés en tant que temple, le Saint-Esprit veille sur nous et nous donne la capacité de protéger notre foi. Ainsi, nous ne suivrons pas les mauvais exemples des ancêtres de la foi dans l'Ancien Testament. Le temple du Seigneur n'est pas sur le mont Sion à Jérusalem, mais en nous-mêmes, et parce que le Seigneur nous garde pour la vie éternelle, ce temple ne peut jamais être détruit, tant que nous ne nous corrompons pas de nos propres mains.

Malheureusement, le chemin de la corruption de soi-même est ouvert. C'est lorsque nous ne dépendons pas entièrement du Saint-Esprit mais que nous nous appuyons sur nous-mêmes que nous empruntons ce chemin.

Seigneur, en confessant notre état d'orphelins, nous te demandons la grâce de conserver la sagesse céleste en nous appuyant entièrement sur le Saint-Esprit. Au nom de Jésus, nous t'en prions. Amen.

Jean a écrit:2 Co 6:2 Car il dit: Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

Attendez-vous le jour du retour du Seigneur ? Saviez-vous que le jour du retour est le jour où il n'y aura plus de chance de salut ? Celle-ci est donnée seulement pendant que l'évangile de la grâce du Christ prêché par les apôtres se transmet. La parousie est donc l'occasion de bonheur pour ceux qui ont déjà entendu l'évangile de la grâce du Christ, et puis se sont tournés vers le Seigneur, et enfin se sont confiés en lui totalement, pour devenir un avec le Seigneur dans une confiance totale. Or, même si l'on est devenu un avec le Seigneur, on ne peut échapper aux difficultés et aux souffrances de ce monde. Le jour du Seigneur, ceux qui sont en Christ seront complètement libérés de toutes ces difficultés, c'est donc un jour béni seulement pour ceux-là.

Le moment où nous écoutons l'évangile de la grâce est le moment même du salut. Aujourd'hui est le jour où le salut s'offre à nous. Nous ne devons pas laisser l'évangile de la grâce passer d'une oreille à l'autre sans laisser de trace. Il doit prendre racine dans nos cœurs, produire des branches chargées de bénédictions et porter les fruits de la vie éternelle.

L'apôtre Paul, ayant déjà cru à l'évangile et reçu le salut, a enduré les coups, l'emprisonnement, le manque de sommeil et de nourriture tout en continuant à prêcher la bonne nouvelle de Dieu (verset 5). L'évangile de la grâce est une nouvelle si merveilleuse qu'elle semble presque trop belle pour être vraie, mais c'est la seule vérité véritable qui nous guide vers le salut (verset huit). Bien que les croyants ayant déjà reçu le salut soient constamment remplis de joie, cette joie ne se manifestait pas toujours extérieurement à cause de ses soucis pour le monde (verset 10). Bien qu'il ait reçu les richesses du royaume céleste et partagé ces richesses avec les autres, l'apôtre Paul semblait pauvre selon les normes du monde.

À la lumière du passage précédent, il est clair que l'apôtre Paul jouit déjà du royaume du salut intérieurement, mais étant encore dans ce monde en dehors du salut, il ne peut échapper aux soucis et aux tourments de ce monde. Cela indique qu'il existe une sorte de combat spirituel inévitable.

Les chrétiens sont ceux qui ont déjà été sauvés et qui vivent dans un monde qui ne l'est pas encore. Cette notion d'une possibilité de perdre le salut a été soulignée par le christianisme médiéval, qui a préconisé l'observance de la loi et la charité comme remèdes. Cependant, cela a conduit à un éloignement de la grâce et à une focalisation sur la loi, où le salut semblait dépendre de nos actions et de nos mérites. Les réformateurs religieux ont été confrontés à cette réalité et ont cherché à résoudre ces effets secondaires. Ainsi, ils ont adopté une doctrine audacieuse affirmant que le salut une fois reçu ne peut jamais être perdu. Cela signifie que puisque Dieu est le sujet du salut et qu'il ne peut pas commettre d'erreurs, le salut reçu une fois devient un salut éternel.

Cependant, en examinant les lettres de l'apôtre Paul, il est indéniable que des avertissements sont donnés aux croyants déjà sauvés. Même s'ils sont devenus le temple de Dieu, il y a des avertissements contre la possibilité d'introduire des idoles en leur sein. Il y a aussi des exhortations à se distinguer du monde qui ne croit pas en Dieu et à être saints.

Si tout cela se réalise selon la souveraineté de Dieu, alors l'apôtre Paul n'aurait pas eu besoin de crier ainsi. Le fait que Dieu devienne notre Dieu et notre Père est étroitement lié à notre capacité à nous distinguer et à être saints.

Nous devons ouvrir nos cœurs largement à l'évangile de la grâce, mais fermer nos cœurs aux murmures des idoles. Étant déjà sanctifiés en tant que temple, le Saint-Esprit veille sur nous et nous donne la capacité de protéger notre foi. Ainsi, nous ne suivrons pas les mauvais exemples des ancêtres de la foi dans l'Ancien Testament. Le temple du Seigneur n'est pas sur le mont Sion à Jérusalem, mais en nous-mêmes, et parce que le Seigneur nous garde pour la vie éternelle, ce temple ne peut jamais être détruit, tant que nous ne nous corrompons pas de nos propres mains.

Malheureusement, le chemin de la corruption de soi-même est ouvert. C'est lorsque nous ne dépendons pas entièrement du Saint-Esprit mais que nous nous appuyons sur nous-mêmes que nous empruntons ce chemin.

Seigneur, en confessant notre état d'orphelins, nous te demandons la grâce de conserver la sagesse céleste en nous appuyant entièrement sur le Saint-Esprit. Au nom de Jésus, nous t'en prions. Amen.

L'herméneutique eschatologique reste à coup sûr la branche la plus ambiguë des écrits néotestamentaires. D'une manière ou d'une autre ce sujet et bien d'autres similaires ont été abordés dans le cadre de ce lieu de discussion. Cela dit revenons-en à l'énoncé de votre contribution : le "déjà" et le "pas encore".
Acceptez-vous les faits suivants :
1) le "déjà" dilue la dimension eschatologique ?
2) le "pas encore" accentue cette dimension eschatologique ?
Personnellement j'y décèle un rapport ambigu. La difficulté la plus ardue ne se situe-t-elle pas au niveau du point de basculement si relatif à définir ?

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Jean,

Ne confondons pas le salut sur la terre, marqué par la discipline d'un Dieu d'amour, et pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités de notre part, avec la vie éternelle.

__

gerardh a écrit:__

Jean,

Ne confondons pas le salut sur la terre, marqué par la discipline d'un Dieu d'amour, et pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités de notre part, avec la vie éternelle.

__

Gérard,

Admettras-tu qu'il est malaisé de cerner distinctement ces deux aspects eschatologiques ?

gerardh a écrit:__

Jean,

Ne confondons pas le salut sur la terre, marqué par la discipline d'un Dieu d'amour, et pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités de notre part, avec la vie éternelle.

__

Gérard,

Jean a tout à fait raison, comme le prouve la Bible:

Romains 8.13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, 14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.

Gérard, nous n'avons pas été élus pour commettre "pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités" ! ! !

Assurément, il y a lieu de persévérer (en souffrant avec Lui), jusqu'à la fin de notre vie sur la terre, dans les "bonnes oeuvres" (au sens où l'entend la Parole de Dieu), pour obtenir la vie éternelle !

Mais peut-être voudras-tu encore contester cet enseignement fondamental du Saint-Esprit ?  J'espère que non et je prie pour toi.

Zacharie a écrit:

gerardh a écrit:__

Jean,

Ne confondons pas le salut sur la terre, marqué par la discipline d'un Dieu d'amour, et pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités de notre part, avec la vie éternelle.

__

Gérard,

Jean a tout à fait raison, comme le prouve la Bible:

Romains 8.13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, 14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.

Gérard, nous n'avons pas été élus pour commettre "pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités" ! ! !

Assurément, il y a lieu de persévérer (en souffrant avec Lui), jusqu'à la fin de notre vie sur la terre, dans les "bonnes oeuvres" (au sens où l'entend la Parole de Dieu), pour obtenir la vie éternelle !

Mais peut-être voudras-tu encore contester cet enseignement fondamental du Saint-Esprit ?  J'espère que non et je prie pour toi.

2 Corinthiens 11 :

"...... 12 Mais j'agis et j'agirai de la sorte, pour ôter ce prétexte à ceux qui cherchent un prétexte, afin qu'ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient.

13 Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.

14 Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière.

15 Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres.

16 Je le répète, que personne ne me regarde comme un insensé; sinon, recevez-moi comme un insensé, afin que moi aussi, je me glorifie un peu.

17 Ce que je dis, avec l'assurance d'avoir sujet de me glorifier, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme par folie.

18 Puisqu'il en est plusieurs qui se glorifient selon la chair, je me glorifierai aussi.

19 Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages.

20 Si quelqu'un vous asservit, si quelqu'un vous dévore, si quelqu'un s'empare de vous, si quelqu'un est arrogant, si quelqu'un vous frappe au visage, vous le supportez.

21 J'ai honte de le dire, nous avons montré de la faiblesse. Cependant, tout ce que peut oser quelqu'un, -je parle en insensé, -moi aussi, je l'ose!

22 Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils Israélites? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d'Abraham? Moi aussi.

23 Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort,

24 cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un,

25 trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme.

26 Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.

27 J'ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité.

28 Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises.

29 Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle?

30 S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai!

31 Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!... ...  "


2 Corinthiens 12

"......  5Je me glorifierai d'un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités. 6Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne n'ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi.

7Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. 8Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, 9et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 10C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. ...."


Voilà pourquoi je suis d'accord avec Gerard. Car c'est ce que je vis également.

Zacharie,
Tu t'adresse à Gerard comme ça : Assurément, il y a lieu de persévérer (en souffrant avec Lui), jusqu'à la fin de notre vie sur la terre, dans les "bonnes oeuvres" (au sens où l'entend la Parole de Dieu), pour obtenir la vie éternelle !

Mais peut-être voudras-tu encore contester cet enseignement fondamental du Saint-Esprit ?  J'espère que non et je prie pour toi.

Zacharie,
Tu peux prier pour lui et pour nous tous si tu veux, on en a tous besoin.

J'ai copié ce que tu avais écrit, car tu as encore ajouté "dans les bonnes oeuvres".  Or :

Paul n'a-t-il pas dit qu'il persévérait dans la foi. Qu'entends-tu par "bonnes oeuvres" ?

gerardh a écrit:__

Jean,

Ne confondons pas le salut sur la terre, marqué par la discipline d'un Dieu d'amour, et pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités de notre part, avec la vie éternelle.

__

Mais, je n'avais pas tout saisi ce que Gerard a dit.... il dit  de ne pas confondre cela (le salut sur la terre) avec la vie éternelle. Comme j'ai déjà mis le verset sur la vie éternelle, je le remet :

Jean 17 :

17 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit: Père, l'heure est venue! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,

2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.

3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

Or, la vie éternelle et le salut sur la terre sont intimement liés. Car Dieu est amour et miséricorde. C'est pour cela qu'il nous a donné le salut. Et qu'il nous sauve dans nos afflictions.


1 Jean 4 :

7 Mes chers amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu. 8 Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.

9 Voici comment Dieu a manifesté son amour pour nous : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vie. 10 Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ; aussi a-t-il envoyé son Fils pour expier nos péchés[a].

11 Mes chers amis, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour se manifeste pleinement parmi nous.

13 Voici comment nous savons que nous demeurons en lui et qu’il demeure en nous : c’est par son Esprit qu’il nous a donné. 14 Nous l’avons vu de nos yeux et nous en parlons en témoins : le Père a envoyé son Fils pour être le Sauveur du monde.

15 Si quelqu’un reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. 16 Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu nous porte et nous y avons cru. Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 17 Et voici pourquoi l’amour se manifeste pleinement parmi nous : c’est pour que nous ayons une entière assurance au jour du jugement, d’autant plus que notre situation dans ce monde est celle que Christ a connue lui-même.

18 Dans l’amour, il n’y a pas de place pour la crainte, car l’amour parvenu à une pleine maturité chasse toute crainte. En effet, la crainte suppose la perspective d’un châtiment. L’amour de celui qui vit dans la crainte n’est pas encore parvenu à sa pleine maturité. 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu nous a aimés le premier.



Jean 4 :

22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.

23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.

25 La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.

26 Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.


Gerard,

Tu as écrit : N"e confondons pas le salut sur la terre, marqué par la discipline d'un Dieu d'amour, et pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités de notre part, avec la vie éternelle."

L'amour n'est pas une discipline. C'est "être".

« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2.10).

Si nous cessons durablement de pratiquer ces bonnes oeuvres, c’est que nous n’avons pas été créés en Jésus-Christ !

Les « bonnes œuvres » sont une des conditions du salut éternel.

Ce sont elles qui démontrent la profondeur de notre foi.

Zacharie a écrit:« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2.10).

Si nous cessons durablement de pratiquer ces bonnes oeuvres, c’est que nous n’avons pas été créés en Jésus-Christ !

Les « bonnes œuvres » sont une des conditions du salut éternel.

Ce sont elles qui démontrent la profondeur de notre foi.

Zacharie,

Je ne t'ai pas demandé de versets ou de paroles de l'écriture que je connais. Et je ne les contredit pas.
Cependant, toi, tu ne comprends pas tellement "la façon de faire des bonnes oeuvres" je pense.

Je t'ai posé cette question : qu'entends-tu par "bonnes oeuvres" ? Ce n'est pas au Seigneur que je l'ai demandé, car sa réponse, il me l'a déjà donné. Ici, c'est à toi que je m'adresse.
Je veux que tu me dises comment tu procèdes pour faire des bonnes oeuvres. Est-ce que tu suis la loi ? Est-ce que ta pensée est dans la loi ?

Zacharie,

Tu as écrit à Gerard :

Gérard, nous n'avons pas été élus pour commettre "pas mal d'excès de faiblesses et d'infirmités" ! ! !

Assurément, il y a lieu de persévérer (en souffrant avec Lui), jusqu'à la fin de notre vie sur la terre, dans les "bonnes oeuvres" (au sens où l'entend la Parole de Dieu), pour obtenir la vie éternelle !

Mais peut-être voudras-tu encore contester cet enseignement fondamental du Saint-Esprit ?  J'espère que non et je prie pour toi.

Et tu ne t'excuse jamais d'être dans l'erreur. Et tu ne t'excuse jamais d'avoir jugé ton prochain.


Matthieu 7 :

7 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.

2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?

4 Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien?

5 Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère.


On comprend ces versets qui parlent de "bonnes oeuvres" et on en fait Zacharie. Cependant, ceux qui sont sous la loi pratique aussi de bonnes oeuvres, mais pas pour les mêmes motifs. Ce sont tes motifs que je veux savoir.

__

Jean,

Le jour du salut est à destination des incroyants. Les croyants savent ce qu'il en est malgré leurs faiblesses et leurs imperfections, lesquelles sont le propre de la chair, du vieil homme.

Les pensées médiévales n'ont rien compris, et elles ne sont pas les seules.

La sanctification est un autre sujet, que le Saint Esprit demeurant en nous éternellement. Il y a une sanctification de position et une sanctification progressive (avec des hauts et des bas).

Les bonnes œuvres ne précèdent pas mais suivent la foi.

L'amour de Dieu est compatible avec sa discipline.

Zacharie, je prie aussi pour toi et pour ceux qui sont "collés" à la Loi.

__