MEDITATIONS QUOTIDIENNES

6 juin

"Souviens-Toi de Ta promesse à Ton serviteur, puisque Tu m'as donné l'espérance."

Psaume 119 : 49

L'espérance selon la Bible n'a rien de commun avec l'optimisme, désir du coeur de voir tout en beau et qui, comme le coeur humain lui-même, peut être "trompeur par-dessus tout".
L'espérance est d'origine divine, une semence déposée dans chaque coeur dès qu'il est né de nouveau.

Si petite qu'elle soit au début, l'espérance est un principe de vie, une graine divine qui ne doit pas périr.
Cependant il lui faut les soins et la patience infinie du divin Cultivateur.
De plus, elle doit être soumise aux lois divines qui conduisent toute plante à la maturité : le chaud et et le froid, le jour et la nuit, le soleil et la tempête.
Sans le ministère négatif du vent, de la tempête, de la nuit, elle ne peut s'enraciner profondément et croître.
L'espérance, c'est la foi en pleine activité. Elle est née pour vaincre, elle croît pour être couronnée.
Elle ne peut vivre que dans un sol de difficultés, d'afflictions et d'opposition.
Le vent le plus violent fortifie ses racines, les ténèbres les plus profondes la font rayonner d'une clarté plus pure.
Sa lumière brille de plus en plus jusqu'au jour parfait.
L'espérance triomphe dans les jours où tout porte au désespoir. Dieu l'a créée pour cela, comme autrefois Il plaça dans l'étendue des luminaires pour régner sur la nuit.
Si l'espérance naît et grandi dans une vie qui reçoit Jésus-Christ, et apprend à Lui obéir, Le suivre et Le servir son point d'arrivée sera dans la gloire du ciel.
Dans les tribulations, l'optimisme s'évanouit, mais l'espérance s'épanouit. En se réjouissant, elle grandit de pair avec la patience qui produit l'endurance.
Ces trois vertus font du chrétien un vainqueur dont l'ancre est jetée au-dedans du voile.
Tout ceci, est-ce pour vous de la théorie ou bien l'expérience de votre coeur, vécue avec Dieu dans ce sanctuaire où ni ami, ni parent ne peuvent entrée ?
"L'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné". Romains 5 : 5

7 juin
"Il faut que Je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de Celui qui M'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler"

Jean 9: 4

Quand le Seigneur Se sert d'une image, réfléchissons à sa signification. Que signifie "la nuit"?
La nuit, cet espace de temps où le soleil disparaît de notre horizon, comment vient-elle? Avec bruit, par saccades,
subitement ?
Non, de même que l'aube annonçant le jour vient imperceptiblement, la nuit tome d'une manière qui échappe à notre attention ; la lumière diminue insensiblement et l'obscurité prend sa place sans qu'on s'en aperçoive.
Mais quand la nuit est là, on est bien forcé de le constater.
Il en est de même du jour de ma grâce ; sa clarté diminue sans que les hommes le remarquent et la nuit vient sans bruit sur le monde.
Mais quand la nuit du jugement sera là, les hommes seront forcés de le reconnaître.
L'ombre s'étend sur le monde, et cependant les hommes continuent leur train de vie, sans y prendre garde, comme les gens que Noé avait fidèlement avertis et qui, malgré cela, " ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vint". Matthieu 24 : 39
Aujourd'hui de même, les choses se passent exactement comme Jésus-Christ l'a prédit.
Que Sa Parole s'empare de nos coeurs et nos consciences !
Disons avec le Maître : "Il faut que Je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de Celui qui M'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler."
"Il faut que ... " Notre Sauveur a vécu pendant les trois ans de Sa vie terrestre sous cet impératif divin : "Il faut que ..."
N'est-ce pas ce qui nous manque souvent ? L'obéissance du Fils n'était pas une obéissance légale, mais filiale.
L'obéissance à la volonté de Dieu doit être envisagée sous l'angle de la croix, l'impératif de Son amour.
Ne tournons plus autour de nous-mêmes, mais regardons à Lui et au monde pour nos occuper des "brebis qui ne sont pas de cette bergerie" et qui doivent être amenées au Sauveur.
Plaçons-nous sous l'impératif des besoins des autres, et hâtons-nous de travailler avant que la nuit vienne.

Parmi les appels de la Parole de Dieu que le temps présent fait ressortir avec une insistance spéciale, il en est un qui sonne au coeur des fidèles comme un coup de clairon : "PERSÉVÉREZ !" Que mille tombent à votre côté et dix mille à votre droite, ne cédez pas, restez debout !
Si l'amour de plusieurs se refroidit, vous, endurez la croix, méprisez l'ignominie.
Si les autres abandonnent la lutte par amour pour le siècle présent, vous, poursuivez la course !
Ceux qui persévèrent acceptent la tâche toute humble et ingrate ; ils savent que l'Eternel ne regarde pas à l'extérieur, mais à l'intérieur, que ce n'est pas ce qui frappe les yeux qui compte, mais ce qui est agréable au Maître.
Ils se réjouissent d'avoir part aux souffrances de Christ, sachant que lorsque Sa gloire apparaîtra, ils seront dans la joie. (1 Pierre 4:12-13)
La force de Christ habite en eux, et leur épreuve est transformée en bénédiction pour les autres.
Quel est donc le secret de la persévérance ? Moïse l'a connu : "Il se montra ferme, comme voyant Celui qui est invisible" Hébreux 11 : 27. Paul l'a connu et put dire : "Grâce au secours de Dieu, j'ai continué jusqu'à ce jour" Actes 26: 22.
Fixons nos yeux sur notre Chef divin, et nous serons capables de persévérer/
Le secret de la persévérance ne provient pas seulement de Celui qui est immuable, mais aussi de Son oeuvre accomplie à la croix : elle est éternellement et efficace. Si nous sommes crucifiés avec Christ, nous sentirons les effets de la puissance de l'enfer, mais nous n'en serons pas affectés. Réalisant notre position en Lui, nous recevrons la grâce de la persévérance.
Le secret de la persévérance est en troisième lieu une vie donnée aux autres et livrée à Dieu.
C'est un don de Sa part, qui ne nous est pas seulement confié pour nous-mêmes, mais pour les autres.
Demandons au Seigneur ce don, cette vertu du Sauveur Lui-même qui, sur la terre, a persisté dans la communion sans ombre avec Son Père céleste et dans le don complet de Lui-même, pour ceux qu'Il voulait amener à Dieu.

L'épître aux Éphésiens révèle la position glorieuse de l'enfant de Dieu en Christ, Sauveur et Triomphateur de toutes les œuvres de l'ennemi.
En Lui, le croyant est béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes.
Dans toutes ses Épîtres, Paul insiste sur la nécessité d'être en Christ ; pour le croyant c'est le secret d'une vie chrétienne fructueuse.
En-dehors de Lui, c'est la confusion ; car nous sommes alors en nous-mêmes, jouets de nos sentiments, de notre humeur et de notre sensibilité. Ainsi nous faisons le jeu de l'ennemi et sommes une cause de trouble autour de nous.
Avant de parler de la véritable nature de la vie et du servie chrétiens, qui sont un combat ; avant de mettre devant le croyant toutes les armes de Dieu sans lesquelles il ne peut vaincre ni croire, l'apôtre sonne l'alarme.
Il nous appelle à la réalité, nous annonce notre droit d'aînesse et nous dit quelles sont notre position et notre possession : "fortifiez-vous dans le Seigneur, et par Sa force tout-puissante."
Les connaissances intellectuelles ne suffisent pas ; notre cœur et notre esprit doivent être en Christ, engagés en toute réalité dans le combat spirituel.
Indépendamment de Lui, nous sommes livrés à nos propres forces qui se prouvent bien vite insuffisantes ; c'est pourquoi nos cœurs doivent se fortifier dans le Seigneur, le Vainqueur absolu de toute la puissance de l'ennemi.
Vivons notre vocation ; faisons valoir notre position en Christ. Par la foi, affirmons que nous sommes forts, mais en Christ et dans la force conquérante de Sa puissance.
Cette force est active, jamais passive, et elle veut faire de nous des hommes et des femmes qui savent combattre de la bonne façon.
Nos doutes, nos défaites, nos découragements et nos désespoirs doivent être engloutis dans cette force conquérante !
Rendons grâce à Dieu pour ce don.
En face de l'ennemi, Il prouvera Sa puissance et nous serons en bénédiction aux autres.

Le chrétien sauvé par grâce et régénéré est uni au Cep par le Saint Esprit ; ainsi sa position est assurée. Dans sa marche ici-bas, il a constamment besoin de l'action purificatrice de la Parole dans sa vie et sa conscience.
Que de paroles, d'ordres et de promesses de notre Seigneur n'avons-nous pas entendu sans y donner suite !
Par notre lenteur à croire et par notre désobéissance, ils sont restés ineffectifs, et nous sommes étonnés de l'absence de fruits dans notre vie ! Cependant Dieu veut dégager et réveiller notre conscience, Il veut faire vibrer nos cœurs à Son toucher divin. En nous instruisant par Sa Parole et en nous inspirant l'obéissance à Ses ordres, Il veut nous donner cette vie fructueuse de sarments du Cep.
Quand le Seigneur lava les pieds de Ses disciples, c'était un acte symbolique préfigurant la purification de l'âme du racheté par l'eau de la Parole.
Quand Il nous parle aujourd'hui par Sa Parole, Il est devant nous comme alors devant les disciples, nous servant, lavant nos pieds, Lui, notre Seigneur et Maître. Dans de telles circonstances, l'obéissance est-elle difficile ?
Cet acte du Seigneur a excité la fierté et l'indépendance de Simon Pierre. Il ne voulait pas que le Seigneur agisse ainsi pour lui. Mais la réponse du Seigneur le réveilla à la réalité : "Si Je ne te lave, tu n'auras point de part avec Moi" Jean 13:8. En refusant ce lavage de ses pieds, Pierre refusait non seulement la purification par la Parole de son Seigneur, mais son association avec Lui, comme sarment du Cep. Il empêchait la sève du Saint Esprit de couler librement dans sa vie. La désobéissance à la Parole sur un point suffit pour nous enlever la joie d'être conscients de notre union avec le Cep.
Pensons aux promesses, aux enseignements, à la puissance de la Parole divine. Hâtons-nous d'y obéir. Qu'elle agisse dans notre cœur et notre conscience afin que le Seigneur puisse nous dire : "Déjà vous êtes purs, à cause de la Parole que Je vous ai annoncée."

L'apôtre Paul mentionne dans cette même Épître la première condition permettant de réaliser cette promesse :
" J'ai été crucifié avec Christ".
La croix de Christ qui nous a sauvés, qui nous a donné la paix, la rémission des péchés, cette croix doit devenir effective en nous.
La croix personnellement expérimentée signifie que nous devons donner notre vie et notre réputation.
La croix nous rend conscients de la malédiction de nos pensées naturelles dans les choses divines.
Que la croix de Christ s'impose à notre coeur, qu'elle nous contraigne à dire : "Malheur à moi... Misérable que je suis ! Qui est suffisant pour ces choses ?" L'amour de Christ veut fondre notre coeur à un tel point que nous n'oserons plus croire en nous-mêmes, ni nous vanter de quoi que ce soit. C'est alors que nous L'aimerons plus que tout, plus que nous-mêmes, et volontiers nous Lui ferons le sacrifice de notre vie. Nous pourrons alors comprendre ce terme "être crucifié avec Lui", et si nous le sommes, nous ne le dirons jamais : Oui crucifiés en faiblesse, comme Lui. A cause du prix que le Seigneur Jésus a payé pour le salut du monde païen, nous sommes personnellement engagés à Le servir, en Lui livrant notre corps en sacrifice vivant, saint et agréable. Romains 12 : 1.
La seconde condition permettant de réaliser cette promesse est que l'Esprit de vie nous remplisse ; car le service chrétien n'est pas un devoir, un travail de mercenaire, mais l'effet de la vie divine qui nous remplit. Nous luttons peut-être, le sacrifice de la vie divine qui nous remplit. Nous luttons peut-être, le sacrifice nous paraît trop grand, mais en face d'un tel Père, d'un tel amour, et devant le monde qui réclame, pourrions-nous refuser au Seigneur ce qu'Il nous demande ?
La bénédiction promise n'est pas seulement pour nous-mêmes, mais pour le monde, pour les païens. Elle doit se répondre et augmenter, mais à la condition que nous soyons disponibles, obéissants, coopérant directement et sans interruption avec Lui. Qu'il nous remplisse de la vision de ce geste divin, de Sa main de Seigneur dispensant la bénédiction jusqu'aux extrémités de la terre... et cette main veut nous employer !

merci Chantal pour ces messages que tu mets fidèlement chaque jour 

que Dieu te bénisse !

Merci.  Aurore4

Il y a dû y avoir une pause, un silence entre la question du Seigneur et la réponse des disciples:
"Jean-Baptiste; les autres, Elie ; les autres l'un des prophètes..."
Oh, la déception et la douleur de notre Seigneur qui S'était donné à la foule avec une miséricorde infatigable ! Si nous descendions avec notre Seigneur dans les vraies profondeurs de douleur où Il Se trouva, à ce moment où la réponse de Ses disciples montrait qu'Il était définitivement rejeté? L'homme de douleur... Connaissons-nous cette tristesse, non d'être rejetés nous-mêmes, mais de voir notre Seigneur l'être ? 
Ayons les mêmes sentiments que Jésus-Christ à eus !
"Et vous... qui dites-vous que Je suis ? Pierre Lui répondit : Tu es le Christ ..." Mais quand Jésus dit qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'Il fût rejeté ... mis à mort ... Pierre se mit à Le reprendre !
Quelle a été la cause de cette incompréhension si grave devant la croix ? Jésus lui dit "Tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines". Satan cherche à s'opposer à ce que nous comprenions le secret de la vie divine : être une même plante avec Christ en Sa mort, pour marcher en nouveauté de vie. Dieu dit clairement : "Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme ?"
Avec sa vie propre non crucifiée, Pierre se faisait, sur son servie de disciple, bien des illusions qui devenaient un piège, un danger pour les autres. Sa vie propre était l'inspiration de toute son activité ; il suivait Celui qui avait tout donné, sans avoir encore tout donné lui-même.
La principale cause de nos difficultés, c'est que nous aimons notre propre vie ; elle est l'isolateur empêchant le Saint Esprit d'agir en nous pour atteindre les âmes.
C'est seulement quand nous serons entièrement donnés que nous gagnerons les âmes à Christ.

Notre Dieu appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient.
Il sait ouvrir des portes où nous n'en voyons pas. 
Il sait frayer un chemin où aucune possibilité n'existe. 
Quand les hommes et les circonstances semblent nous barrer le chemin et que le diable souffre à notre oreille "Faillite!", restons soumis aux pensées et aux voies de Dieu qui ne sont pas les nôtres...
C'est le moment le plus glorieux, celui où notre Seigneur va nous ouvrir Sa voie. 
Celui qui appelle, qu'a-t-Il donc en main ? Il a devant Lui un monde rebelle et ruiné, l'homme mort dans ses fautes et ses péchés, le chrétien incapable, impuissant, inemployable par nature. Dans chaque individu, Il voit le monde où Il pourra l'envoyer en témoin.
Et dans le monde, Il voit chaque individu, et c'est pour celui-là) comme pour nous qu'Il dit : 'J'appelle les choses qui ne sont pas..."
Si nous nous sommes arrêtés en chemin, reprenons donc la course !
Les choses qui ne sont pas, que sont-elles selon notre texte ? L'instrument n'était pas encore prêt, mais l'appel existait déjà. 
La promesse d'un fils était donnée à Abraham sans les possibilités pour que ce fils naisse. Les circonstances d'Abraham semblaient la négation de son appel. Comment l'appel de Dieu a-t-il été rendu effectif ? Par la foi de celui qui était appelé, suivie de l'intervention de Dieu Lui-même dans la vie de celui qui avait cru.
Si nous prenons une attitude de foi, Dieu la sanctionnera par Son intervention, en créant avec nos impossibilités mêmes, des possibilités.
Si nous croyons, Il nous revêtira de la puissance du Saint-Esprit, cette puissance reçue par les faibles disciples le jour de la Pentecôte.
La puissance du Saint-Esprit revêtira le témoignage que nous rendrons à la cuisine, au bureau, à l'atelier, dans notre humble chambre... C'est ainsi qu'Il sanctionnera notre foi. 
Quand tout semble se liguer contre la réalisation des promesses de Dieu dans notre vie, ayons l'attitude d'Abraham qui, espérant contre toute espérance, crut. Et cela nous sera imputé à justice !

La foi n'est pas une faculté humaine, elle est un don de Dieu. Elle ne s'acquiert pas, elle provient d'en haut.
Elle ne se fabrique pas, elle vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Christ. Romains 10:17.
Notre Seigneur prononça ces paroles quand Il dessécha le figuier et fit l'application spirituelle et prophétique de ce miracle.
Il enseigna aux Siens la foi en Dieu et décrivit ses effets. La foi n'est pas un élément passif, mais actif. Elle ne se laisse pas déborder, c'est elle qui doit déborder. Elle ne se laisse pas arrêter, étouffer, paralyser, intimider, c'est elle qui avance, commande et s'affirme.
Celui qui comprend les temps que nous vivons a besoin de cette foi. Sans elle, nous n'irons pas très loin aujourd'hui. Devant les périls grandissants, l'opposition sourde ou véhémente de l'esprit du siècle présent, la foi naturelle succombe.
Mais la foi en Dieu agit, n'accepte aucun échec et se rend forte des circonstances les plus contraires  Quand elle habite le coeur du croyant, elle est précisément stimulée à l'heure où les difficultés la défient.
Le chemin de la foi rencontrera toujours l'opposition. L'Eglise primitive en est l'exemple et la preuve. Lors de la première persécution qui s'éleva  contre les disciples, toute la ville de Jérusalem fut excitée contre eux par le clergé. Mais l'Eglise, forte de sa foi en Dieu, pénétrée de l'Esprit de son Chef ressuscité, triompha des obstacles qui se dressaient sur son chemin ; la résistance et l'opposition  devinrent pour elle un moyen de rayonnement et d'extension dans tout le Proche-Orient. Actes 8; 1,4 et 11 : 19-21. Sa foi avait "jeté la montagne dans la mer". L'opposition et la résistance, ce sont des ailes données aux disciples du Maître rejeté !
Quand tout espoir humain s'évanouit, allons de l'avant quand même, dans la joie et la paix de cette foi qui voit sécher le figuier sous ses yeux et la montagne se jeter dans la mer !

Merci beaucoup Mumchantal pour cette méditation.
Il faut garder la foi, même dans les moments difficiles, Sans elle nous n'irons oas tres loin.

Tellement vrai, merci pour ce partage.
Que Dieu te bénisse.

Merci Cybe.

Je suis en retard, donc je mets les deux jours : 28 et 29...

Lorsque nous sommes venus à Dieu, coupables et perdus,
Il ne nous a rien demandé d'autre que de confesser notre péché, de croire en Son pardon et au salut qu'Il nous a gratuitement offert.
La vocation céleste, par contre, exige un prix : le don de notre être ; mais elle aura aussi sa récompense.
La vocation céleste n'appartient qu'aux enfants de Dieu, mais sans exception. Tous sont appelés, bien que tous ne répondent pas.
Dieu nous appelle à une association dans laquelle Il Se donne entièrement à nous, c'est une mise ensemble d'intérêts communs. Désormais Il prend soin des Siens. Il nous révèle dans Sa Parole ce que sont Ses intérêts ; des vies qui Le glorifient, brûlent pour le salut des âmes, combattent pour la foi, s'abandonnent à Lui, refusent tout compromis élargissant le chemin étroit de l'obéissance. Ainsi Ses intérêts se confondent avec ceux de Ses enfants.
Dieu nous a adoptés pour que nous soyons Ses fils et Ses filles.
Cet adoption nous communique l'Esprit du Fils, toujours soumis au Père ; Il nous libère des effets de la loi, de tout esprit servile et mercennaire cherchant ses intérêts propres sous une apparence de consécration.
Que cet Esprit du Fils nous donne d'oublier ce qui est en arrière et de courir vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en jésus-Christ ! Philippiens 3 : 13-14.
La vocation céleste nous introduit encore dans notre position d'héritiers et d'héritières. Abraham a pu refuser les présents du roi de Sodome, parce qu'il était héritier du Tout-Suffisant. Rappelons-nous que Dieu nous a choisis selon "le bon plaisir de Sa volonté".
Avant que nous ayons pensé à Christ, Il avait pensé à nous. L'élection est une preuve de l'amour que Dieu nous témoigne en Christ pour recevoir et ensuite réaliser pleinement notre vocation céleste.