MEDITATIONS QUOTIDIENNES

L'apôtre Paul persévérait dans sa marche triomphale au milieu de l'affliction. En dépit des apparences et malgré l’adversité, Dieu le conduisait dans l'accomplissement de Son plan, dans la réalisation de sa vocation apostolique. Dans l’île de Malte, après avoir fait naufrage, Paul était assis près d'un feu, et une vipère, s'attacha à sa main. Avant qu’elle puisse lui faire du mal, il secoua dans le feu.
Cette même expérience peut arriver à un enfant de Dieu qui est dans le chemin du Seigneur ; une vipère s'attache à sa main, une flèche enflammée du main le frappe en plein cœur. Que faire ? Secouons-la au Nom du Seigneur ; en esprit, jetons-la dans le feu de la géhenne d'où elle est venue ! Résistons au diable, et il fuira loin de nous ; n'attendons pas que la vipère injecte son venin, rejetons-la immédiatement ! Reléguons-la au lieu qui est le sien, et que le sang de Jésus nous purifie de son attouchement.
Cette flèche, est-ce une parole pleine de fiel qui nous blesse ; jetons la vipère qui voudrait s'attacher à nous dans le feu d'où elle est venue, et que notre esprit en soit libéré. Demandons à Dieu qu'Il en efface le souvenir.
Est-ce une parole perfide qui vous fait douter de l'intégrité d'un frère ou d'une sœur dans la foi ? Refusons ce poison. Voyons la vipère qui se cache derrière cette accusation ! Rejetons-la dans le feu. Et disons à notre interlocuteur, "l'empoisonneur", ce qu'il doit entendre, ce qu'il mérite !
Que de vipères cachées, hélas, dans les paroles des chrétiens, et ces vipères s'attachent à l'esprit de l'enfant de Dieu.
Ce poison est difficile à discerner, il souille la conscience, il ruine moralement et fait l'oeuvre de l'accusateur des frères.
Veillons à nos paroles, aux bruits qui se colportent, nous rappelant l'avertissement de Jacques, que la langue est un feu enflammant le cours de la vie et brûlant elle-même du feu de l'enfer. 3 :6.

Je les mets tous les jours sur FB et voici une intervention reçue suite au 29 juin :  "En effet, nous avons besoin de discerner ces " vipères " et les jeter au feu !!!! Que Dieu nous aide ..."



Cette parole a été prononcée par notre Seigneur au moment suprême de Sa lutte avec les puissances de mort et de ténèbres.
Elle met en relief la faiblesse et l'inconséquence des disciples qui dormaient, tandis que le Maître était en agonie. Elle a été dite à la veille de Sa crucifixion... et de Son triomphe. Cette même parole vient à nous avec toute la solennité d'un avertissement divin, avec la force  d'un appel.
'Veillez ..."  c'est un mot d'ordre pour la sentinelle qui est à l'avant-garde, debout contre l'ennemi pour le salut du reste de l'armée. La sentinelle n'est pas une statue sans vie, elle n'est pas seulement sur la défensive. Elle a l'arme à la main ; elle observe, scrute la nuit ; elle cherche à discerner ce qui se passe dans l'obscurité ; et le jour, elle est constamment sur ses gardes.
Le succès de son service dépend de sa fidélité et de sa rapidité d'action. C'est cet esprit de la sentinelle que notre Maître voudrait nous donner ; Son ordre est urgent et personnel : "Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation".
Mais le Seigneur nous avertit qu'alors nous serons spécialement exposés aux attaques de l'ennemi, car ce sont les sentinelles qu'il cherche en premier lieu à mettre hors de combat. La tentation de nous endormir est grande et subtile ; la nuit est là, la fatigue du jour est derrière nous, c'est pourquoi veillons ! Soyons debout, l'arme à la main, afin que rien ne nous surprenne.
"... Et priez".  Si l'exhortation à la vigilance sous-entend des dangers, l'invitation à la prière nous montre notre privilège et nous parle de notre vocation.
La prière nous ouvre un vaste horizon et met entre nos mains des possibilités si grandes ! Prions ! Mettons-nous en contact avec le Chef, puisons dans les richesses de Sa force et de Sa grâce ; soyons-en revêtus et remplis.
Ne commençons jamais un jour sans prière, ne prétendons pas pouvoir nous passer de notre veille de midi, et ne nous permettons pas de nous endormir avant d'avoir prié, fait notre rapport au Chef, et d'avoir entendu dans notre coeur Son " C'est bien, bon et fidèle serviteur". ..

Christ a été enseveli, mais après trois jours Il est ressuscité. Nous n'avons donc pas à faire avec un Sauveur mort (un crucifix ne parle que de mort), mais ressuscité.
Avons-nous fait cette découverte que nous sommes ressuscités avec Christ par la gloire du Père, afin de marcher en nouveauté de vie ? L'union avec Lui dans Sa mort et Sa résurrection doit être complète. Ne sommes-nous pas en cela "une même plante avec Lui"? Romains 6:5
Nouveauté de vie... c'est le printemps avec tout ce qu'il représente ! La puissance de la résurrection de Christ agit en nous par la présence du Saint Esprit, supprimant les dégâts de l'hiver, rompant les chaînes auxquelles nous nous sommes habitués et changeant par son irrésistible  puissance nos habitudes, nos attitudes et même nos goûts.
Ceci n'est pas la théorie, mais une glorieuse réalité. Cette transformation réelle est décrite dans Colossiens 3: 1-4 "Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec Lui dans la gloire".
Que ce renouveau s'affirme dans tous les domaines de notre vie ! Dieu n'approuve pas le servie légal, fiévreux accompli par nos propres forces et notre propre volonté
En marchant en nouveauté de vie, nous entrons dans le repos de Dieu, nous vivons Ses promesses ; nous les voyons s'accomplir autant dans notre vie qu'autour de nous.
Prenons donc le Seigneur au mot. Ayant été ensevelis avec Christ, nous ressuscitons en Christ et vivons pour Dieu.
"Ainsi vous-mêmes regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ." Romains 6 : 11.
Tout ce que Dieu nous demande, c'est d'obéir à ce qu'Il nous dit et de vivre quotidiennement notre union avec Christ !

Cette question est à la fois une confession, un cri d'alarme et un appel au secours.
Une confession d'incapacité personnelle dans le servie pour Dieu, un cri d'alarme à cause de l'immensité, l'urgence des besoins du monde et la nécessité d'une intervention divine ; un appel au secours, car, en face de l'insuffisance humaine, il ne peut être question que du secours de Dieu et de Son intervention efficace.
Devant la nécessité d'évangéliser les millions vivant sans Dieu et sans espérance dans le monde, ces millions qui passent dans une éternité de perdition et d'éternelle douleur, "qui est suffisant pour ces choses"?
Quand cette question provient du fond d'un coeur travaillé par l'Esprit de Dieu, elle trouve une abondante réponse et une glorieuse solution.
Cette suffisance, cette capacité divines nous sont communiquées en vertu de la nouvelle alliance par laquelle Dieu donne tout et l'homme reçoit tout.
Dans l'ancienne alliance, Dieu demandait et l'homme travaillait ; Dieu recevait de l'homme et l'homme devait produire pour donner à Dieu.
Dans la nouvelle alliance, la situation est renversée.
La parole " Tout est accompli" résume l'oeuvre du Rédempteur pour le salut du pécheur autant que pour le service de Ses enfants.
Tout ce que Dieu demande à l'"homme, c'est de croire et vivre en conséquence.
L'homme apprend de Dieu à recevoir.
Jésus-Christ a vaincu Satan, Il a détruit ses oeuvres, et Son enfant participe à cette victoire.
Le service pour Dieu est un don de grâce, et les moyens pour l'accomplir sont également des dons.
Pour nous permettre de vivre une vie agréable au Père, le Médiateur de cette nouvelle alliance est venu demeurer dans nos coeurs par Son Esprit ! Et puisque Christ habite dans nos coeurs par la foi, la grande et glorieuse tâche de proclamer Son Nom de lieu en lieu devient une réalité efficace et fructueuse.
Nous avons reçu le revêtement de l'Esprit du Seigneur glorifié et nous Lui servons de témoins joyeux et triomphants.
Le parfum de Christ se répand, non seulement autour de nous sur les âmes perdues, mais comme un encens il monte au Père qui nous rend capables de Lui être agréables.

Par ce simple acte, Dieu donna pour la première fois à l'Europe l’Évangile de Son amour.
Le Saint-Esprit venait de défendre à Paul d'annoncer la Parole de Dieu en Asie, et Il ne lui avait pas non plus permis d'aller en Bithynie.
Il avait autre chose en vue ; Il savait ce qu'Il allait faire et quels seraient les lieux où Sa Parole allait être acceptée.
L'appel du Macédonien survenant alors fut pour l'apôtre une direction claire et l'explication du changement de son programme.
Hors de la ville de Philippes, près de la rivière, un groupe de femmes était assemblée en prière; l'une d'elle ouvrit son cœur au Seigneur. Cette scène est d'une grande simplicité, mais aussi d'une grande importance, à cause de ses conséquences incalculables dans l'histoire du monde. N'avons-nous rien à apprendre de ce récit ?
Il y a tant de piété, de profession et de connaissances parmi nous, mais qui n'impliquent pas toujours un cœur ouvert.
Le Seigneur voudrait nous communiquer Sa grâce et Sa puissance, mais il nous appartient d'ouvrir nos cœurs pour écouter ce qu'Il a à nous dire. Il est là, près de nous, avec sa grâce de renouvellement et de printemps spirituels.
Confessons-Lui notre état "d'hiver", notre froideur et notre obscurité.
Il faut que les choses chantent dans notre vie, et pour cela, il faut que nous changions ! Si nous avons le désir que tout soit transformé, c'"est la preuve que notre cœur commence à s'ouvrir, la grâce du Seigneur y est à l'oeuvre. Laissons-Le agir en nous, et ne perdons pas de temps.
Il attend pour faire grâce à Son peuple et, par lui, au monde. Souvenons-nous de la simple réunion de prière de ces femmes, hors de la porte de Philippes ; c'est là que le réveil commença en Europe.
Que Dieu nous révèle tout ce que contient cette simple phrase : "Il lui ouvrit le cœur"'
Quand Il prend possession de nos vies, Il en enlève ce qui Lui déplaît, pour nous remplir de Lui-même.
La prière, la louange et le témoignage coulent alors de source, comme les fleuves d'eau vive dont parle l'Ecriture.
Et n'oublions pas qu'en ouvrant le cœur de Lydie, le Seigneur ouvrit la porte de l'Europe !

La vie Saül n'a pas été ce qu'elle aurait dû être.
Pourtant, au début, nous y trouvons une scène qui nous réjouit : il était entouré d'hommes dont Dieu avait touché le cœur.
Que ne peut-Il faire avec de tels hommes ! Etant unis à Dieu, ils étaient unis entre eux, ils formaient un tout.
Réfléchissons à cette chose merveilleuse : Dieu, notre grand Dieu, touche le cœur humain, ce cœur accessible à tant de sentiments contradictoires ; mais dès lors, tout est changé.
Quand Dieu touche notre cœur, Il vivifie la conscience et la rend sensible à tout ce qui est droit, vrai et loyal.
C'est alors qu'Il nous donne quelque chose de l'esprit dont parle Hébreux 1 : 9, et qui nous est si nécessaire : "Tu as aimé la justice, et Tu as haï l'iniquité ; c'est pourquoi, ô Dieu, Ton Dieu T'a oint d'une huile de joie au-dessus de Tes égaux."
Laissons-nous instruire par le cas des Corinthiens ; malgré tous leurs dons divers, leurs capacités, leur zèle, leur cœur n'était pas ouvert; l’apôtre a dû leur écrire et les supplier d'élargir leur cœur .
Voilà ce qui manque si souvent dans le servie chrétien, parfois dur et incompréhensif à l'égard des frères dans la foi, et dépourvu des sentiments que Jésus-Christ a eus. Un tel service peut faire tant de mal, et ses efforts, jugés à la lumière divine, sont inutiles.
Ferons-nous partie de ces hommes dont Dieu a touché le cœur ? Il en résulte, avec Lui, une sainte association, dont le monde perdu a tout le bénéfice.
Ce n'est pas la voie large que suit le plus grand nombre. Mais avec de telles minorités, Dieu peut accomplir de grandes choses. Et quelle grâce d'être enfin délivrés de nous-mêmes de nos réticences et de notre égoïsme, de nos réserves et de notre froideur !
Rappelons-nous que l’Évangile est venu en Europe par le moyen d'une femme nommée Lydie, dont Dieu avait ouvert le cœur.
Notre cœur est l'avenue par laquelle Dieu accomplit Ses œuvres.

Si nous somme sur le bon chemin, nous pouvons prendre pour nous cette déclaration de la sagesse divine.
Ce chapitre a comme sujet l'obéissance d'un fils aux instructions de son père en présence de deux chemins: celui du père pour son enfant, et celui de l'enfant rebelle, le chemin large de la perdition. Notre choix est fait.
Malgré nos éclipses et nos infidélités, Dieu nous a gardés sur le "sentier des justes" ; nous le constatons en Le louant pour Sa fidélité.
Quel sujet de reconnaissance ! Et n'en sera-t-il pas de même pour l'avenir ? "Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduira par des sentiers qu'ils ignorent ; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les endroits tortueux en plaine". Esaïe 42 : 16.
Ne nous habituons jamais aux bontés de notre Dieu, sachons discerner Ses conseils, Ses directions ; veillons à les suivre.
Prenons le temps de considérer les marques de Sa fidélité, les preuves de Sa grâce et les fruits de Son éducation paternelle.
Cette promesse est donc formelle pour l'avenir : la clarté brillera de plus en plus, jusqu'à ce qu'elle trouve sa consommation dans la gloire. Oh ! Ne fléchissons jamais dans notre obéissance ; ne nous écartons pas du chemin ; craignons toute bifurcation et soyons sur nos gardes.
Que les difficultés inhérentes au sentier des justes ne nous arrêtent pas. Le chemin de Dieu est toujours environné des pièges du tentateur, qui voudrait nous éloigner de la voie droite. Résistons et combattons !
Notre Père céleste nous permet ainsi de connaître la réalité de Sa puissance et l'efficacité de Ses promesses.
Quand Dieu déclencha dans le monde païen l'offensive de l'Eglise primitive, Il l'y enfonça comme un coin qui pénétra de plus en plus dans les terribles puissances s'opposant à Son royaume. Si nous sommes des combattants pour Dieu, nous sommes une parcelle de ce coin que Dieu enfonce dans les rangs de l'ennemi.
Les ténèbres doivent faire place à la lumière, cette lumière dont l'éclat va croissant, illuminant notre sentier jusqu'à la gloire du ciel.

Dans nos coeurs doit être vivante la certitude qu'avant même que nous commencions à prier, le Père céleste connaît la situation et les besoins de Son enfant.
Nous sommes ignorants et inexpérimentés, nous nous approchons de Lui qui sait tout et qui peut tout.
Notre incapacité fait appel à toutes les richesses de Son intervention paternelle ; Il veut exercer notre foi et inspirer notre esprit, afin que la prière que nous Lui adressons respire une confiance absolue en Lui, une communion parfaite avec Lui, notre Père céleste. Ainsi, tout esprit de formalisme et de légalisme étant banni, les cieux s'ouvrent et quelque chose se passe sur la terre.
Il arrive que Dieu attende de répondre jusqu'à ce que Son enfant sache que seul son Père céleste peut intervenir, et jusqu'à ce qu'il ai compris que tout effort de la sagesse propre doive cesser. Quand nous reconnaissons que nous sommes à bout de ressources et que toutes nos capacités sont épuisés, les sources de Dieu commencent à jaillir d'en haut.
Dieu regarde du ciel, et quand Il nous voit dans l'attitude qui lui est agréable, Il nous fait voir l'éclat de Sa gloire et Il envoie Sa délivrance. Pour Lui, le mot "impossible n'existe pas. Et c'est dans les situations désespérées qu'Il manifeste Sa gloire, pour que Ses enfants apprennent à Le connaître encore mieux.
Au verset 6, Jésus dit "Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret, et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra".
Nous faut-il davantage pour nous inspirer à la prière ? Savons-nous prendre le temps d'entrer dans notre chambre ?
Attachons-nous assez d'importance à la prière pour fermer notre porte ?
Si oui, nous ferons la grande découverte que notre Père est là, avec nous, dans le lieu secret.
Nous pourrons répandre notre coeur devant Lui, Lui dire tout, absolument tout ce qui nous charge, et être certains que Celui qui voit dans le secret nous exaucera.
Nos requêtes personnelles et notre intercession pour le monde seront parvenues jusqu'à Lui, et notre Père nous le rendra.

La paix de Dieu que reçoit le pécheur pardonné avec le salut en jésus-Christ est une chose ; celle que décrit ce passage en est une autre.
La première a un fondement juridique, la seconde est l'effet pratique de Sa présence dans le cœur et la vie du croyant.
La vie de beaucoup de chrétiens paraît paisible ; la quiétude, la tranquillité et même l'absence de difficultés semblent les caractériser. Hélas, c'est souvent parce qu'ils se sont retirés du combat. Ne nous y trompons pas ; leur paix ne résistera pas au mauvais jour.
La paix qui surpasse intelligence ne dépend jamais des circonstances, mais se manifeste au contraire très souvent au milieu de l'hostilité et de l'adversité.
La vie de ceux qui connaissent cette paix est parsemée de difficultés et de luttes, mais dans leur cœur et leur esprit règne la sérénité d'en haut. Ce repos de l'âme et de l'esprit qui demeurent stables et confiants quand tout est ébranlé ne s'explique pas ; il surpasse compréhension, il n'est pas terrestre mais céleste.
Comment jouir de cette paix ? En étant en harmonie avec Dieu et avec Sa volonté, en allant dans la même direction que Lui et en aspirant seulement à Lui obéir.
Quand cet abandon intelligent et complet à Dieu est accompli, nous nous déchargeons résolument sur Lui des soucis et des inquiétudes.
Cette paix qui surpasse intelligence est ce qu'il faut pour nos temps, pour la détresse et la misère qui, elles aussi, surpassent compréhension. Loin d'être de l’indifférence ou de l'insouciance, c'est une vie identifiée à la douleur du monde, une vie vécue contre le courant et qui, par conséquent, est en butte à toutes sortes d'attaques et d'inquiétudes. Mais le cœur et l'esprit restent indemnes, et aucune fissure ne permet à ces remous d'y entrer.
Les Philippiens connaissaient la pauvreté, l'affliction et les épreuves de toutes sortes, mais c'est à eux que s'adresse cette promesse. Que journellement nous connaissions cette paix de Dieu qui surpasse intelligence et qui gardera nos cœurs et nos esprits en Jésus-Christ.

Nous ne Le voyons plus comme dans les jours de Sa chair : l'Homme de douleur ; nous ne Le voyons pas encore comme le Guerrier redoutable, "en vêtements rouges, en habits éclatants, et Se redressant avec fierté dans la plénitude de Sa force", tel qu'Il Se manifestera au jour de la vengeance et du jugement, selon Esaïe 63 et l'Apocalypse.
Entre Son humiliation de Sauveur et Sa manifestation en jugement, il y a l'intervalle du "temps favorable", du "jour du salut... " 2 Corinthiens 6 : 2. C'est à ce temps qu'appartient cette révélation du Seigneur glorifié, dont seuls les chrétiens ont le privilège de connaître la puissance.
Celui qui a été rejeté et méprisé par les hommes, nous Le voyons présentement couronné de gloire et d'honneur, à la droite de Son Père, dispensant les richesses de Sa grâce à tous les hommes, à toutes les nations et prêt à exercer Son influence bénie sur les évènements et la marche du monde.
La foi saisit le sens de Sa victoire et de Son oeuvre rédemptrice pour notre génération. Il est prêt, par Sa grâce, à retenir les forces du mal, à détruire les œuvres du diable, à incliner le cœur des rois "comme des courants d'eau", mais pour cela Il demande la coopération des prières de Ses enfants.
Combien de chrétiens connaissent, mais en intellectuels, en orthodoxes, les textes bibliques qui décrivent Sa gloire présente. Ils en font une théorie, mais ne prient pas en conséquence. "J"exhorte donc ... à faire des prières ... pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille ... Cela est bon et agréable devant Dieu ... qui veut que tous les hommes soient sauvés." 1 Timothée 2 : 1-4.
Le couronnement de notre Seigneur dans la gloire se manifeste ici-bas dans cette influence de l'Esprit de Dieu qui prolonge le jour de la grâce et retarde, selon 2 Thessaloniciens 2 : 7-8, la manifestation de l’Antéchrist, afin que la Parole de Dieu ait encore libre cours pour le salut du plus grand nombre d'âmes possibles.

Joseph venait de se faire connaître à ses frères dans les circonstances si spéciale que nous raconte ce chapitre.
Il leur avait donné sa bénédiction, et ils avaient vu "toute sa gloire en Egypte". Forts de son pardon, enrichis de ses cadeaux, ils devaient aller chercher leur vieux père pour l'amener à Joseph. Pour ce voyage, ils avaient tout, des chars et d'abondantes provisions. Mais Joseph connaissait ses frères, il savait de quoi ils avaient été capables et coupables dans leur trahison et leur déloyauté envers lui.
Les voici donc soulagés dans leur conscience et chargés de biens. Mais au moment de se mettre en route, cette recommandation de Joseph sonne à leurs oreilles :" Ne vous querellez pas en chemin".
Ce récit est écrit pour notre instruction, à nous qui avons reçu le pardon de Dieu, la rémission de nos péchés. Le Seigneur nous a parlé de Sa gloire à venir, de Sa manifestation future de Roi des rois qui mettra fin à la famine et à la détresse du monde. Mais Lui aussi nous connaît ! Il sait de quoi nous sommes capables; et en attendant Son retour, Il nous dit selon les paroles de l'apôtre Paul aux Thessaloniciens (1 ère épître 5 :13) " Soyez en paix entre vous".
Si vite, la vraie unité spirituelle est détruite par une pensée défendue, une parole inutile, déloyale ou charnelle, une médisance à l'égard d'un frère ou d'une soeur. Cela a peut être eu lieu dans le passé, et nous pensons que la chose est oubliée. Mais Dieu ne l'a pas oubliée.
"Si donc tu présente ton offrande à l'autel, et que là) tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande". Matthieu 5 : 23-24.
Soyons saisis par la réalité de notre vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ; vivons en hommes et femmes qui non seulement possèdent le pardon de dieu et qui sont revêtus des richesses de Sa grâce; mais qui se préparent ensemble à être glorifiés avec Lui.
"Ne vous querellez pas en chemin". Sachons que par nature nous ne valons pas mieux que les frères de Joseph ! Mais nous possédons combien plus qu'eux ; c'est pourquoi nous devons vivre cette parole : "Soyez en paix entre vous".

Cela ne signifie pas que nous devions vivre en reclus dans quelques retraite cachée. Non, il s'agit de perdre notre vie jour après jour, de la façon que Notre Sauveur nous a enseignée, en renonçant à nous-mêmes heure après heure et en Le suivant où qu'Il conduise.  
C'est par amour pour Lui qui a donné volontairement Sa vie pour nous que nous sommes appelés à perdre la nôtre en Le suivant.
"Je donne Ma vie ... personne ne Me l'ôte, mais Je la donne de Moi-même" Jean 10 :18.
La mort de Jésus ne fut pas accidentelle ; bien que l'oeuvre de la méchanceté des hommes, elle était conforme à la volonté et la prescience de Dieu. L'Agneau de Dieu S'est donné volontairement pour nous.
A mesure que nous renonçons à nous-mêmes en perdant notre vie nous découvrons que nous la retrouvons. Oui, nous retrouvons une vie abondante, et cela premièrement dans notre relation avec notre Seigneur.
Quand notre vie est vraiment donnée, quand, pour autant que nous pouvons en avoir connaissance, nous somme conscients d'avoir fait le sacrifice de tout ce qu'Il nous demandait, et surtout de notre vie propre, alors s'établit entre nous et notre Sauveur un courant de communion que nous ne pouvions concevoir auparavant, mais qui se manifeste dans notre vie. .. le printemps est là !
Ainsi nous retrouvons notre vie dès ici-bas, et pas seulement plus tard, dans le ciel. Pierre donna sa vie, et il la retrouva le jour de la Pentecôte quand les milliers de conversions se produisirent comme fruit de sa prédication.
Paul aussi la donna, et avant d'être récompensé dans la gloire, il la retrouva dans des multitudes d’âmes sauvées. Et nous-mêmes, nous la retrouvons ici-bas dans chaque âme gagnée à Christ, chaque acte par lequel le Seigneur est glorifié.
Voilà comment, au sein de l'angoisse présente, les vies entièrement consacrées au Seigneur sont un élément de bénédiction.
Ces vies perdues par amour pour leur Sauveur se retrouvent et se multiplient dans le salut de celles qu'elles arrachent à la perdition.
"Si le grain de blé ...meurt, il porte beaucoup de fruit. "

Le chrétien fidèle et persévérant ne manque pas de rencontrer des pièces, des tentations et des séductions.
S'il n'en triomphe pas, il ne renonce cependant pas toujours à sa profession chrétienne extérieure, mais simplement il se retire et ne va plus avec son Seigneur.
Il trahit ainsi la vocation qu'il avait faite sienne, pour faire autre chose, suivre un chemin plus large, choisir une vie plus facile. Et pourtant, porter l'opprobre de son Maître et partager Son ignominie sont la force, le privilège et la gloire du chrétien.
Quand le chrétien quitte le chemin étroit et droit, ce n'est donc pas nécessairement pour devenir un incrédule, mais pour suivre un chemin d'à côté, abandonner ce qui était sa vocation véritable. Il se livre alors à ce qui se présente, à ce que l'ennemi avait préparé pour ce moment même où l'amour de l’obéissance a cédé la place à l'amour de soi ou de la popularité.
Quelles sont les deux causes les plus fréquentes de cette défection ?
La première est nous-mêmes.
C'est dans notre vie propre que se trouve le terrain toujours propice aux infidélités, aux désobéissances, aux retours en arrière, d'abord imperceptibles, mais qui deviennent peu à peu des esclavages visibles ou cachés.
Combien vite nous nous laissons glisser sur un chemin plus large, dans une vie plus facile ! Le courant auquel nous nous sommes livrés finit par nous entraîner. Et nous renions ce que nous avions professé au début.
En second lieu, veillons aux dangers, aux appels aux influences du dehors, afin que personne ne prenne notre couronne.
Le chemin est étroit ; à côté de la vie de l'Esprit, il n'y a pas de place pour la vie propre. Le chemin est droit ;, il n'est pas possible de prétendre à la vérité et de la prêcher, tout en faisant, dans notre coeur ou dans notre attitude, des compromis avec le monde ou le péché.
Que ni les ambitions de notre coeur, ni les séductions du dehors ne nous fassent quitter le chemin ! Et si nous sommes en trait de nous en éloigner, arrêtons-nous et confessons-le à Dieu, avant qu'il ne soit trop tard.

Enfant de Dieu, qui faites Sa volonté et qui cherchez Sa gloire, vous ne comprenez pas ce qui vous arrive ?
Ne vous alarmez pas , attendez, et vous verrez la délivrance.? Votre Seigneur a dit : "Ce que Je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt". Jean 13 :7.
Il vous semble que les ténèbres vous environnent, qu'elles sont impénétrables et trop épaisses pour que jamais vous puissiez revoir la lumière. Mais prenez courage ! De ces mêmes ténèbres, Dieu fera sortir pour vous des trésors. Vous serez enrichi par Lui-même et béni par Son amour infini. "Quiconque parmi vous craint l'Eternel, qu'il écoute la voix de Son serviteur ! quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il se confie dans le Nom de l'Eternel, et qu'il s'appuie sur son Dieu!" Esaïe 50 : 10. Celui qui vous justifie est près !
Dieu a Ses plans ; Il sait conduire les Siens par un chemin qu'ils ne connaissent pas, et ce qui leur est inconnu Lui est connu. C'est Lui qui aura le dernier mot, même si l'ennemi semble triompher momentanément ; n'est-Il pas le Commencement et la Fin ? Dieu a caché des richesses infinies pour vous dans ces ténèbres, et Il vous les fera connaître à Son heure. Persévérez donc, et ne rendez pas les armes. Il possède la clé de vos incompréhensions ; et les événements qui vous menacent , c'est Lui qui les contrôle. Ne doutez pas de Lui, attendez en confiance ; obéissez, sachez discerner Sa voix de Père qui vous exhorte à patienter et à ne pas fléchir.
Ne vous lassez point, l'âme découragée. Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis". Hebreux 12 : 3-12.
Dieu a en vue votre sanctification et votre éducation dans ce que l'apôtre Paul appelait les choses profondes de Dieu Il veut que vous passiez par cette école, inconnue et redoutée par la plupart des chrétiens ; c'est là Son chemin, afin que vous connaissiez les richesses de Sa grâce et de Sa gloire qu'Il a en réserve pour vous.
Que tout votre être Lui soit consacré, et vous verrez qu'il en sera ainsi !

Par la grâce de Dieu, Jésus-Christ ne nous a pas seulement sauvés, mais Il veut que nous nous tenions debout en Lui, dans Sa force et Sa présence.
Tant de choses restent encore à guérir et à redresser dans nos caractères et nos tempéraments.
La vie nous apprend et la Parole divine nous révèle quelles sont les infirmités et les lacunes qui affaiblissent notre témoignage.Objets et possesseurs d'un si grand salut, nous ne devons pas être paralysés, courbés, tremblants et hésitants ; mais nous devons nous tenir debout.
Les ennemis des apôtres étaient frappés de voir non seulement l'homme boîteux guéri, mais debout, droit et fort devant eux !
Et c'est pour cela qu'ils n'avaient rien à leur opposer.
Assez de chrétiens sont inactifs, courbés, le front ridé et l'esprit soucieux. Assez de causes d'inquiétude augmentent partout dans le monde. Par leur témoignage et leur attitude, les croyants devraient montrer qu'ils sont debout, fermes, inébranlables, et qu'ils affrontent les difficultés sans être affectés ni débordés par les soucis qu'elles provoquent.
Soyons debout en Christ, capables d'aider et de relever ceux qui sont paralysés et vaincus par les raisonnements mensongers du défaitisme !
Sommes-nous debout ? Comment l'être ?
En voici le secret : "Celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit ..." 1 Co. 6 : 17 ; par conséquent son esprit libéré par Christ, libre en Dieu, est la demeure du Saint-Esprit. La vie de l'esprit du racheté contrôle désormais la vie de son âme, laquelle est caractérisées par ses sentiments naturels, et non spirituels, ses inquiétudes et ses fluctuations sans nombre.
Dégagé de sa vie d'âme, le croyant demeure en Christ, le Vainqueur revêtu de toute autorité, Celui qui a triomphé de toute la puissance de l'ennemi.
En Christ désormais debout, héritier de Sa victoire.
Dieu nous appelle à vivre aujourd'hui affranchis une fois pour toutes de tout compromis et de tout égoïsme, en régnant dans la vie par Jésus-Christ. Romains 5 : 17.
Que l'expérience du boîteux guéri soit aussi la nôtre.
Soyons debout dans toutes les circonstances de la vie !

Nous nous plaisons à écouter la Parole de Dieu, mais lui permettons-nous de pénétrer en nous pour "partager l'âme et esprit, jointures et moelles ?" Notre texte nous met en garde contre la terrible habitude d'écouter la Parole de Dieu sans la mettre en pratique.
Nous nous laissons facilement émouvoir par la Parole que nous entendons, mais sans que notre vie soit pratiquement amenée sous son contrôle. Nous accumulons des connaissances, mais notre coeur et notre conscience n'en sont pas exercés.
Nous aimons entendre parler de la croix, du réveil et de ses conditions, mais quand il s'agit de remplir nous-mêmes ces conditions ... nous nous dérobons.
Nous avons assez de connaissances pour réaliser toutes les promesses que Dieu a faites,, et pour mettre, comme l'a fait l'Eglise primitive, le monde sens dessus dessous.
Qu'attendons-nous ? Le culte de dimanche prochain, quand nous n'avons pas mis en pratique celui de dimanche passé ?
Qu'attendons-nous ? Une nouvelle conférence, une nouvelle réunion, quand nous n'avons pas agi selon ce qui nous a été dit la dernière fois ?
Qu'attendons-nous ? Le réveil, quand nous ne sommes pas soumis à ses exigences, que nous connaissons parfaitement ?
Qu'attendons-nous ? Le rapprochement des enfants de Dieu, quand nous n'avons pas mis en ordre avec notre frère ce que nous seuls pouvons mettre en ordre ?
Qu'attendons-nous ? Le retour du Seigneur Jésus, quand nous savons que les chrétiens sont si loin d'en remplir les conditions ?
Qu'attendons-nous ? La bénédiction sur notre vie, ou sur celles qui nous entourent, quand, par désobéissance ou passivité, nous n'avons pas vécu selon la bénédiction déjà reçue ?

Que Dieu nous délivre du péché de cette attitude mentale complaisante et passive à l'égard de Sa Parole !
Obéissons à ce que nous avons entendu, et quand Dieu parle par Ses instruments, si faibles soient-ils, mettons en pratique ce qu'Il dit.

Un léger vent du sud, doux, agréables, qui fait penser qu'on est maître de sa destinée, est souvent le premier signe de la tempête destructrice qui vient sur ceux qui écoutent ce que disent les pilotes, plutôt que ce que Dieu dit dans Sa Parole.
Attention à ce léger vent du sud !
Dieu vous avait parlé, mais vous n'avez pas répondu à Son appel ; dès lors tout va tranquillement dans votre vie.
Le diable est en train de vous bercer dans une illusion dont vous vous réveillerez, quand il sera trop tard.
C'est une chose solennelle que de désobéir à Dieu, car on le fait pas impunément ...
Bientôt le vent impétueux va souffler et vous saurez ce que c'est que de vous soustraire à Sa Volonté.
Ou bien vous aviez marché, vous aviez obéi et fait des expériences bénies avec votre Seigneur.
Mais la tentation est venue, votre vocation a été mise à l'épreuve, et quelqu'un s'est interposé comme "pilote".
Vous l'avez écouté et vous êtes sortis du chemin. Avec "le" ou "la" pilote de votre choix, vous avez expérimenté une sorte de joie et d'exubérance, pensant que c'était la bénédiction de Dieu.
Vous êtes en danger ! Le léger vent du sud vous berce et vous séduit.
On ne se moque pas de Dieu, on ne rompt pas impunément des liens divins.
La méthode de Satan, c'est de mettre sur votre chemin des "pilotes" qui prétendent mieux savoir que Dieu.
Oh, ces pilotes qui sont la cause du naufrage de tant de vocations et de la perte de tant de couronnes !
Méfions-nous de ce léger vent du sud ; il sera suivi de la tempête et du désastre !
Au premier abord il est agréable, il nous flatte et nous transporte dans l'irréalité, mais le réveil sera douloureux.
Ne levez jamais l'ancre sans être sûrs de la volonté de Dieu, n'acceptez pas d'autre programme pour votre vie que le Sien.
Le vent léger est trompeur !
Dieu nous donne ce récit de voyage de l'apôtre non seulement pour que nous sachions comment il est arrivé à Rome, mais aussi pour nous montrer comment notre vocation peut faire naufrage et comment nous pouvons perdre notre couronne.

Avec Ses disciples, Jésus est descendu de la montagne de la transfiguration.
Arrivé à Capernaüm, Il attend d'être à l'écart dans la maison pour leur demander de quoi ils ont discuté en chemin... car Ses oreilles entendent tout. Il sait ce que les disciples se disent entre eux, et Il sait même ce qu'ils pensent.
"Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand".
Leur silence était gêné ; le contraste était si grand : Jésus venait de leur annoncer Sa passion, et eux ... égoïstement n'avaient pensé qu'à se faire valoir à leurs propres yeux.
Le désir d'être le plus grand, d'avoir la première place ou d'être en vue, est à la base de beaucoup de situations fâcheuses qui déshonorent Dieu. Des ambitions personnelles et des rivalités se cachent à peine sous des activités et des travaux soi-disant accomplis pour Dieu.
Le Seigneur a épargné à Ses disciples la honte d'une telle conversation devant le public, Il les a fait entrer dans la maison où se passe cette scène extraordinaire : Il leur présente un petit enfant qu'Il place au milieu d'eux, puis l'ayant pris dans Ses bras avec tendresse, Il S'identifie à ce petit être ... "'Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits enfants Me reçoit Moi-même ..."
Quelle leçon ! Laissons-la pénétrer dans nos coeurs. Que le regard du Seigneur découvre au fond de notre être les racines du mal : l'orgueil, la vanité, les ambitions personnelles et le "moi" qui n'est jamais assouvi, et jamais aussi dangereux que lorsqu'il agit sous couvert des choses sacrées.
Et le Seigneur continue : "Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier et le serviteur de tous". Matthieu ajoute au récit de cet incident une exhortation que Marc omet : "C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux". (Mat. 18/4)
Quand nous acceptons d'être comme un petit enfant, nos ambitions et nos désirs propres perdent leur importance et, étant dans Ses bras, nous ne voyons plus que Lui qui est doux et humble de coeur, notre Seigneur et Maître.


(620)

Le grand apôtre Paul était conscient d'avoir autant besoin de la grâce éducatrice du Père céleste que son frère Pierre.
Et il rend gloire à Dieu pour tout ce que son Seigneur a fait dans sa vie.
Sa propre sanctification, l'oeuvre de Dieu en lui, était encore plus importante que son apostolat et son grand et vaste service dans le monde. Son désir était de croître dans la connaissance de Dieu et de Lui ressembler toujours davantage.
Il avait un cœur humble, un esprit contrit et souple devant Dieu. Ces mondes de Dieu d'autrefois ne laissaient rien échapper au regard de leur Maître et ne voulaient pas paraître devant les autres ce qu'ils n'étaient pas devant Lui.
Quel encouragement pour nous, Ses faibles et fragiles enfants, de savoir que Celui qui a agi si efficacement en eux veut agir de la même manière en nous ! Il le fera à la seule condition de trouver en nous la même attitude vraie.
Mettons-nous devant Dieu, sans nous laisser distraire par quoi que ce soit, pas même par notre service.
Apprenons à nous arracher à la fièvre de cette vie pour être tranquilles devant Lui, faire silence en Sa présence, tandis qu'Il nous montre ce qui dans le vernis de notre profession extérieure ne correspond pas avec l'état réel de notre cœur.
Sommes-nous en lutte avec Dieu, cherchant à échapper à Sa discipline, à refuser Ses conseils, à fuir Sa présence ? Cessons cette lutte inutile ; car tôt ou tard Il nous arrêtera quand même.
Prenons devant Lui la seule position qui convient.
Les pensées de Dieu pour nous sont des pensées de paix ; Sa volonté est bonne, agréable et parfaite.
Si nous Lui offrons nos corps en sacrifice vivant et notre esprit en instrument docile, nous pourrons dire avec l'apôtre :
"Celui qui a agi efficacement en Pierre ... a aussi agi efficacement en moi"; et nous en verrons tous les effets bénis.


(627)

Merci  

Merci à toi. QDTB.




De cette parole émane un souffle d'en haut, un parfum céleste, quelque chose de la beauté de l'Eternel.
Car si la loi nous concentre sur nous-mêmes, la grâce de Dieu nous fait penser aux autres, nous délivre de l'esclavage de nous-mêmes et de l'illusion de la recherche de nos intérêts.
Si le Saint-Esprit opère dans nos vies, nous serons en bénédiction à nos semblables et nous pourrons leur apporter quelque chose de Christ. Sans attendre leur appel au secours, nous nous donnerons à eux.
L'amour a des yeux pour voir ce que d'autres ne voient pas. L'amour ne se communique pas aux cœur de pierre, mais au cœur de chair qui comprend, compatit et agi.
Que de vies portent des fardeaux écrasants, et personne n'est là pour les secourir ! Combien de "chrétiens" le seraient au vrai sens du mot si, au lieu de se complaire dans leurs activités religieuses, ils savaient partager les fardeaux de ceux qui sont fatigués et chargés.
Au lieu d'étaler leur propre piété, qui est souvent sans valeur divine véritable, ils pourraient aider d'une façon discrète et cachée leurs frères et sœurs dans la foi et porter avec eux tout ce qui les charge.
Combien d'hommes, de femmes, ploient sous des fardeaux que personne ne connaît ni ne voit. Mais de la vie du chrétien caché avec Christ en Dieu émane le parfum de la grâce qui ouvre les cœurs, éveille la confiance ; et ces lourds fardeaux sont partagés.
Confessons-le, nous sommes souvent trop pressés pour savoir les découvrir ; nous nous croyons trop occupés pour y donner notre attention. Autour de nous des cœurs chargés attendent en vain du secours.
Que Dieu ouvre nos yeux pour voir, qu'Il ouvre nos cœurs pour comprendre la détresse qui nous entoure.
Qu'Il détourne nos yeux de nos propres difficultés, nous donne Son toucher divin pour celles des autres.
Qu'Il nous apprenne à vraiment accomplir la loi de Christ, en prenant à cœur l'exhortation qu'Il nous adresse aujourd'hui.
Alors, au lieu d'être un fardeau pour les autres, nous serons capables de porter les leurs !

Le Seigneur préparait Ses dsiciples au changement qui allait se produire après Sa crucifixion ; Il leur enseignait ces choses nouvelles par des images de la vie courante ; la vieille étoffe, les vieilles outres représentaient le judaïsme et la loi ; la nouvelle pièce et le vin nouveau représentaient la grâce et le Saint Esprit.
Cette leçon s'adresse aussi au chrétien qui veut vivre et marcher en nouveauté de vie.
Lorsqu'il a cru, il a reçu le Saint-Esprit, il en a été revêtu pour le service de Dieu ; mais il faut qu'il veille à marcher en nouveauté de vie.
Qu'il n'oublie pas que le coeur naturel aime ce qui est "vieux" ; sans cesse, il revient en arrière et ne se soumet pas aux choses nouvelles de la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ.
Prenons garde à ce que notre méthode, notre travail, notre façon de penser ne deviennent pas ces "vieilles outres" que le Saint-Esprit ne peut remplir ! Quand tel est le cas, il ne peut y avoir que fièvre, agitation, lassitude et fatigue.
Celui qui se confie dans la chair se repose sur son expérience ; il veut faire lui-même le travail, se laisse emporter par son rythme accéléré, et tout cela sans le Saint Esprit ... Il y a alors rupture de l'outre, déchirure de l'étoffe !
Le Saint Esprit qui est en nous veut nous renouveler pour notre service.
Tandis que sous la loi, le serviteur de Dieu était fatigué et chargé, sous la grâce et l'Esprit de vie, il trouve le repos, la paix et la joie.
Son travail lui est donné comme la manne d'en haut, et avec la fraîcheur de la rosée du ciel ; le résultat est tout à la gloire de Dieu.
Notre service journalier, l'accomplissons-nous comme un don venant du sanctuaire, en fils et héritier, ou bien par obligation et routine, en mercenaire ?
Travaillons-nous dans le repos de Dieu ?
C'est Lui qui nous dispense notre tâche au fur et à mesure et qui demeure en nous.
Commençons-nous la journée par nous plaindre et soupirer devant tout ce que nous avons à faire ?
Notre travail es-il le Sien ou le nôtre ?
Ce qui est accompli, l'est-il par Sa main bénie ?


(657)

idem, c'est dingue tout ce qu'il faut faire.

Quand la croix de Jésus-Christ est au centre d'une vie, quand Son service est chose désintéressée, la vie du chrétien connaît les difficultés et l'adversité.?
Mais la Parole nous dit que pour chaque tentation, le Seigneur a déjà préparé la grâce de la délivrance ; c'est Lui qui a la solution de nos difficultés, c'est Lui qui donne la victoire dans l'adversité ; Il les permet pour fortifier la foi de Ses enfants, pour leur donner l'occasion d'aller plus loin avec Lui et plus profond en Lui.
La Parole divine nous apprend à envisager la vie à cette lumière et quand Son enfant le comprend, il voit sa force augmenter pendant la marche.
Il sait que le danger de "'s'évanouir"' est là ; mais par grâce, il en est victorieux.
Vous êtes-vous déjà évanoui ? Connaissez-vous ce sentiment d'angoisse ?
La vie s'en va, les jambe fléchissent, les bras tombent sans force.
N'avez-vous jamais expérimenté cela dans le domaine spirituel ?
Que de chrétiens ont une tendance à s'évanouir devant les difficultés du temps présent !
Leur voix s'affaiblit, leur marche ralenti, leurs bras se croisent, et peu à peu, les voici évanouis sous la pression des circonstances.
Et pourtant ils devraient faire juste le contraire.
Que Dieu nous aide, nous rende attentifs à ce danger et nous en préserve !
Le monde a besoin de chrétiens décidés, de bras forts, capables de "délivrer ceux qu'on traîne à la mort", comme le dit le verset suivant. Nous sommes entourés d'âmes ayant besoin d'être sauvées ; elles sont destinées à la mort, leur délivrance est urgente.
Et nous qui pourrions faire cette oeuvre de salut, nous nous évanouissons quand viennent la difficulté et l'adversité !
Vivons dans la réalité, cessons de regarder à nous-mêmes ou aux circonstances ; demandons à Dieu de nous rendre conscients de la tragédie de vies qui "sont traînées à la mort".
Venons au Sauveur, examinons-nous devant Lui et qu'Il nous délivre de toute tendance à nous évanouir, à faiblir au moment de l'épreuve.
Venons à Lui, à cette source inépuisable de vie et de puissance, de fraîcheur et d'inspiration, et que Sa vie se manifeste autour de nous.


(672)