Suis-je le gardien de mon frère?

Cette réponse de Caïn à dieu a été utilisée lors de l'introduction d'un concert au profit d'une association inter religieuse. Le président, membre de la communauté juive a parlé d'une façon remarquable, avec Assurance, beaucoup d'amour,  sans mièvrerie... 
Et j'avoue que j'ai été vraiment interpellée. 

Suis-le gardien de mon frère? Qui est le frère? Le frère de foi? Le frère en humanité? Le frère de sang? 
On voit encore la colère de Caïn dans ces mots, son refus de prendre la responsabilite de ses actes. Aucun regret...

Puis-je être le gardien de milliards de personnes? Peut-être en repoussant les rancunes, les peurs, en pardonnant toujours plus... 
Jésus nous a montré le chemin...

Je ne suis pas claire, je vous libre mes réflexions un peu en vrac!

Chère Clara,

C'est une question que je me pose depuis longtemps, "Qui est mon frère" et je n'ai pas de réponse claire là-dessus dans mon Esprit,
bien sûr mon premier frère devrait être celui né dans ma famille et dont les parents sont les même que les miens mais tous les Hommes
et toutes les Femmes de ce monde, vivants ou morts sont' ils (elles) mes frères (sœurs) alors que je n' en connais personnellement que
quelques dizaines au plus centaines. Non je crois plutôt que le frère ou la sœur c'est plutôt celui ou celle que nous rencontrerons peut-être
qu'une fois sur notre Chemin Terrestre et à qui nous aurons fait du bien ou du mal, un peu comme dans la parabole du Bon Samaritain, c'est
aussi sur cela que le Seigneur nous regarde. Et que dire de tous les pauvres de nosruesque nous regardons ou pas, à qui nous donnons ou pas
c'est ceux (celles) là nos vrai(e)s frères et sœurs, ceux ou celles qui ont besoin de nous à un moment de leurs vies, qui sait peut-être nous aurons
besoin d'eux ou d'elles à un autre moment de notre vie, car nous ne maîtrisons pas ces étapes de notre vie. Il est logique d'aimer ses amis, ce n'est
pas trop difficile en principe, encore que...... Par exemple je n'ai pas de rapport avec mon frère de 4 ans mon cadet car nous n'avons jamais eu
de relations de frère, il est venu chez moi 2 fois en trente ans et encore pour me demander un service, alors je crois que mon frère n'est pas celui
là. Il est d'ailleurs parti à Madagascar en abandonnant ma belle sœur et ses trois enfants pour une malgache pour une raison sexuelle au bout de
33 ans de mariage. Je lui ai dit : "Tu as mis 33 ans pour te rendre compte que ton épouse est nulle au lit" c'est bien long. Alors je n'ai pas de haine
envers ce frère mais une profonde indifférence car je n'ai aucun respect envers lui. Que le Seigneur me pardonne mes mauvaises pensées car je n'ai
aucun autre frère ni sœur de ma famille mais vous êtes les frères et soeurs et je vous aime beaucoup.

Salutations fraternelles en Christ.

perso je considere toute personne dans l'amour comme mon frere et mon allier et toute personne dans la haine comme mon frere avec qui je dois me reconcilier...c'est pas plus compliquer que cela

apres les chretien sont mes frere de foi et j'ai un frere de sang

J'ai regardé au loin
J'ai vu quelque chose qui bougeait...
Je me suis approché,
J'ai vu un animal...
Je me suis encore approché,
J'ai vu un homme...
Je me suis encore approché,
Et j'ai vu que c'était mon frère...


Luc 10

29 Mais l’enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit :
—Oui, mais qui donc est mon prochain ?
30 En réponse, Jésus lui dit :
—Il y avait un homme qui descendait de *Jérusalem à *Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
31 Or il se trouva qu’un *prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s’en écartant, poursuivit sa route.
32 De même aussi un lévite arriva au même endroit, le vit, et, s’en écartant, poursuivit sa route.
33 Mais un *Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de pitié.
34 Il s’approcha de lui, soigna ses plaies avec de l’huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux.
35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les remit à l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. »
36 Et Jésus ajouta :
—A ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme qui avait été victime des brigands ?
37 —C’est celui qui a eu pitié de lui, lui répondit l’enseignant de la Loi.
—Eh bien, va, et agis de même, lui dit Jésus.

Merci, Walt et 7days.

Ce qui m'a interpellée, c'est le terme de gardien. Comment le comprenez-vous?

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Bonjour,

De la part de Caïn cette phrase est très négative. Elle fait preuve d'endurcissement et de duplicité.



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Oui, Gérard, je pensais au sens que nous pouvons lui donner aujourd'hui.

C'est toujours la tension entre l'ingérence et le laisser-faire, c'est vrai à toute échelle, à l'échelle de nos frères, des pays etc... Mon frère a la liberté de mal agir (comme moi), lui parler est elle une décision sage? ne pas lui parler en est elle une? bref je ne sais que répondre, je crois qu'on ne peut répondre en général... Après il y a des versets qui incite à le faire type Matthieu 18 (il me semble) ou galates 6 (il me semble aussi) mais sont ils pertinents en toute circonstance et par exemple hors église.

"Comme Jésus parlait à la foule, sa mère et ses frères se tenaient dehors et cherchaient à lui parler. Quelqu'un lui dit : ta mère et tes frères se tiennent dehors et cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis il étendit la main sur les disciples et dit : voici ma mère et mes frères. En effet, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma soeur et ma mère" (Matthieu 12 : 46-50)

"Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison (...)" (Matthieu 10 : 34-40)

Le Christ accorde manifestement plus d'importance à la famille en la foi qu'à la famille selon les liens du sang.