Mon témoignage.
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Mon témoignage.
(Partie 1) De l'ombre à la lumière de feu.
Une brise céleste, un rayon de lumière,
Frappa de son ardeur le contour indistinct
D’un esprit pétrifié, l’ombre du crépuscule.
En marche sans force sur une nappe qui ondule.
Il forme alors un pont sur lequel, par instinct,
Kheter part enfin, mortel et solitaire.
Il se retourne alors, et sans plus un regard,
Il poursuit son chemin, auréolé de peine,
Sous le poids de son fardeau, ô fatale souffrance,
Le mistral des douleurs dispersant sa substance,
Tirant de son triste cœur du fiel et de la haine,
Lance le désespoir de cet esprit, hagard.
Mais enfin il distingue, au loin sur l'horizon,
Un éclair tout de blanc qui annonce le ciel.
La courbe inachevée a bientôt terminé
Son œuvre de transport de l'esprit éreinté.
Il laisse sur son cœur, un goût de lait et de miel
Sur la conscience honnête empli de déraison.
Se dressent dans le loin de parfaites falaises,
Un fleuve d’eau vive, des cascades divines
Des rives céleste et des étangs tout d’azur.
Seule entrave, la largeur du gouffre, arrêt sûr.
Et le silence est maître en le moindre signe.
Tout est posé à jamais dans son cœur de braise.
Alors son appel, une clameur, cri impétueux,
Sur la terre de sang étendent leurs deux ailes,
Et montent dans les cieux, avec larmes sanglotés,
Au beau Roi imposant sa belle volonté.
Kheter, ici astreint aux flammes éternelles,
Demeure, patient, auréolé de feux.
(partie 2) De la lumière de feu vers le cristal bleu des eaux
Dans l'abyssal gouffre des âmes funèbres
Kheter délaisse sous son aile d'ombre
Ses rêves chimériques au cœur trop sombre
Prince nocturne des impurs, lui, Ténèbres.
Condamné depuis l'origine du Divin
à veiller son âme de l'enfer des flammes,
il suit ses désirs, ces êtres infâmes,
espérant toujours sa délivrance en vain
« Pourquoi Éternel me fixer ainsi péché? »
Le cri est supplique, trop longtemps retenu.
Le Tout-Puissant, de répondre, s'est abstenu.
« À mon sort terrible dois-je me résigner? »
Une nuit, enfin, la Voix se fait entendre.
Céleste, puissante, merveilleuse, elle dit :
« Tu seras délivré de ton destin maudit
dès qu'Un te jettera un regard tendre. »
Suspendu sur les voûtes noires, obscures,
peu à peu, s'amenuise son espérance,
car les saisons le laissent dans ses souffrances.
« Connaîtrai-je les joies que la Vie procure? »
Au-delà du royaume terrestre, l‘Amour,
caressant savamment l'éternelle paradis,
Esprit Tout Puissant, Il règne, Lumière,
dorée sous le faisceau de fluide sans détour.
Chaque aube, le Grand Prêtre ne dort ni s'éveille.
Intense est son désir de ne jamais croupir.
Chérissant ce vœu secret d'un premier soupir.
Rayonnant de son aura lumineux, Il veille.
Depuis la brise de la nuptiale aurore
jusqu'au zéphyr de la douce tombée du jour,
Il considère le temps; « sont-ils ainsi toujours? »
Un voile de nostalgie l'envahit encore.
Soudain, Il discerne au loin un appel jaillir.
En son sein, Il distingue une profonde clameur
qui dans le matin clair, va réjouir son humeur.
Dans ses entrailles, il sent son âme se réjouir.
Guidée par son esprit, voilà le seuil atteint.
« C'est devant ce gouffre, j'en ai la certitude
qu'est celui qui implore ma sollicitude. »
Sa chaleur embrase la noirceur du satin.
Jésus-Christ ferme les yeux pour y puiser de l'or,
le cristal bleu des eaux, et d'un puissant essor
sur l’être de feu il écarte la détresse
déposant sur son cœur un regard de tendresse...
(Fin) Pierre vivante
J'ai conduit mes pas dans le monde, jusqu'aux pierres où j'ai lu,
Lorsque Jésus dans son élévation à dominer sur mes nuits,
Le Verbe illuminant le cercle de mon esprit en quête,
Dévoilant à ma vue les mystères du rouleau des fervents prophètes,
Longtemps récités de mémoire dans des temples chauds, à l’abri,
J'esperai le jour où me serait révélé le lieu de l’Esprit Saint et son issu.
Dans ce vent chaud, soufflant et pénétrant les pierres,
J'ai cherché une à une les lois que ton peuple avait autrefois gravées,
Que tes mains percées ont accompli, révélant la face sacrée de ta Parole.
J'ai senti tes signes sur mon cœur, les Ecritures et ses paraboles
Qui règnent, avec toi, sans partage sur mon cœur enchaîné,
Les rassemblant sur l'autel croix où les disciples crient leurs prières.
A mon tour, j'ai martelé le Roc, rougi par le sang de mes guerres,
Puis j'ai laissé mes larmes, sertie d'étoiles, effleurer mon offrande.
Les heures ont cessé leur sempiternelle ronde autour du monde,
Le Jour a réfuté la nuit et le vent, illuminant dans la seconde,
Cet autre royaume, dont mes lèvres n'ont jamais cessé la demande.
Alors de mon épée, j'ai brisé sans remord le passage vers cette terre.
Tu certifies que c’est vrai, la vie ici-bas n’est qu’un mirage.
Tu dis encore, que beaucoup d'entre nous avons franchi son seuil,
Pour venir rapporter du nouveau monde, les merveilles et les secrets.
Je vivrai de la grâce, je ne trouverai ni repos, ni paix,
Avant que la glaise ait fait sienne, tes vérités et ses deuils !
Moi Pâque, je serai le criard du royaume d'au-delà du passage !
Je serai dans ce monde, la pierre qui narrera le récit de tes quêtes,
Celles qui nous mènent au-delà des baptêmes cristallins
Ô Grand Prêtre de lumière, tu m'as lacéré de chagrin,
En me plaçant sur cette contrée que tu dis celle des prophètes...
Une brise céleste, un rayon de lumière,
Frappa de son ardeur le contour indistinct
D’un esprit pétrifié, l’ombre du crépuscule.
En marche sans force sur une nappe qui ondule.
Il forme alors un pont sur lequel, par instinct,
Kheter part enfin, mortel et solitaire.
Il se retourne alors, et sans plus un regard,
Il poursuit son chemin, auréolé de peine,
Sous le poids de son fardeau, ô fatale souffrance,
Le mistral des douleurs dispersant sa substance,
Tirant de son triste cœur du fiel et de la haine,
Lance le désespoir de cet esprit, hagard.
Mais enfin il distingue, au loin sur l'horizon,
Un éclair tout de blanc qui annonce le ciel.
La courbe inachevée a bientôt terminé
Son œuvre de transport de l'esprit éreinté.
Il laisse sur son cœur, un goût de lait et de miel
Sur la conscience honnête empli de déraison.
Se dressent dans le loin de parfaites falaises,
Un fleuve d’eau vive, des cascades divines
Des rives céleste et des étangs tout d’azur.
Seule entrave, la largeur du gouffre, arrêt sûr.
Et le silence est maître en le moindre signe.
Tout est posé à jamais dans son cœur de braise.
Alors son appel, une clameur, cri impétueux,
Sur la terre de sang étendent leurs deux ailes,
Et montent dans les cieux, avec larmes sanglotés,
Au beau Roi imposant sa belle volonté.
Kheter, ici astreint aux flammes éternelles,
Demeure, patient, auréolé de feux.
(partie 2) De la lumière de feu vers le cristal bleu des eaux
Dans l'abyssal gouffre des âmes funèbres
Kheter délaisse sous son aile d'ombre
Ses rêves chimériques au cœur trop sombre
Prince nocturne des impurs, lui, Ténèbres.
Condamné depuis l'origine du Divin
à veiller son âme de l'enfer des flammes,
il suit ses désirs, ces êtres infâmes,
espérant toujours sa délivrance en vain
« Pourquoi Éternel me fixer ainsi péché? »
Le cri est supplique, trop longtemps retenu.
Le Tout-Puissant, de répondre, s'est abstenu.
« À mon sort terrible dois-je me résigner? »
Une nuit, enfin, la Voix se fait entendre.
Céleste, puissante, merveilleuse, elle dit :
« Tu seras délivré de ton destin maudit
dès qu'Un te jettera un regard tendre. »
Suspendu sur les voûtes noires, obscures,
peu à peu, s'amenuise son espérance,
car les saisons le laissent dans ses souffrances.
« Connaîtrai-je les joies que la Vie procure? »
Au-delà du royaume terrestre, l‘Amour,
caressant savamment l'éternelle paradis,
Esprit Tout Puissant, Il règne, Lumière,
dorée sous le faisceau de fluide sans détour.
Chaque aube, le Grand Prêtre ne dort ni s'éveille.
Intense est son désir de ne jamais croupir.
Chérissant ce vœu secret d'un premier soupir.
Rayonnant de son aura lumineux, Il veille.
Depuis la brise de la nuptiale aurore
jusqu'au zéphyr de la douce tombée du jour,
Il considère le temps; « sont-ils ainsi toujours? »
Un voile de nostalgie l'envahit encore.
Soudain, Il discerne au loin un appel jaillir.
En son sein, Il distingue une profonde clameur
qui dans le matin clair, va réjouir son humeur.
Dans ses entrailles, il sent son âme se réjouir.
Guidée par son esprit, voilà le seuil atteint.
« C'est devant ce gouffre, j'en ai la certitude
qu'est celui qui implore ma sollicitude. »
Sa chaleur embrase la noirceur du satin.
Jésus-Christ ferme les yeux pour y puiser de l'or,
le cristal bleu des eaux, et d'un puissant essor
sur l’être de feu il écarte la détresse
déposant sur son cœur un regard de tendresse...
(Fin) Pierre vivante
J'ai conduit mes pas dans le monde, jusqu'aux pierres où j'ai lu,
Lorsque Jésus dans son élévation à dominer sur mes nuits,
Le Verbe illuminant le cercle de mon esprit en quête,
Dévoilant à ma vue les mystères du rouleau des fervents prophètes,
Longtemps récités de mémoire dans des temples chauds, à l’abri,
J'esperai le jour où me serait révélé le lieu de l’Esprit Saint et son issu.
Dans ce vent chaud, soufflant et pénétrant les pierres,
J'ai cherché une à une les lois que ton peuple avait autrefois gravées,
Que tes mains percées ont accompli, révélant la face sacrée de ta Parole.
J'ai senti tes signes sur mon cœur, les Ecritures et ses paraboles
Qui règnent, avec toi, sans partage sur mon cœur enchaîné,
Les rassemblant sur l'autel croix où les disciples crient leurs prières.
A mon tour, j'ai martelé le Roc, rougi par le sang de mes guerres,
Puis j'ai laissé mes larmes, sertie d'étoiles, effleurer mon offrande.
Les heures ont cessé leur sempiternelle ronde autour du monde,
Le Jour a réfuté la nuit et le vent, illuminant dans la seconde,
Cet autre royaume, dont mes lèvres n'ont jamais cessé la demande.
Alors de mon épée, j'ai brisé sans remord le passage vers cette terre.
Tu certifies que c’est vrai, la vie ici-bas n’est qu’un mirage.
Tu dis encore, que beaucoup d'entre nous avons franchi son seuil,
Pour venir rapporter du nouveau monde, les merveilles et les secrets.
Je vivrai de la grâce, je ne trouverai ni repos, ni paix,
Avant que la glaise ait fait sienne, tes vérités et ses deuils !
Moi Pâque, je serai le criard du royaume d'au-delà du passage !
Je serai dans ce monde, la pierre qui narrera le récit de tes quêtes,
Celles qui nous mènent au-delà des baptêmes cristallins
Ô Grand Prêtre de lumière, tu m'as lacéré de chagrin,
En me plaçant sur cette contrée que tu dis celle des prophètes...
kheter- Messages : 220
Date d'inscription : 05/09/2012
Age : 56
Localisation : Ariège, France.
Re: Mon témoignage.
Très joli et touchant ton témoignage tout en poésie.
J'aime bien la dernière partie de ton texte, et aussi ta signature !
J'aime bien la dernière partie de ton texte, et aussi ta signature !
_________________
« Courtes lettres et longues amitiés, tel est ma devise. »
Voltaire
Manon- Messages : 2904
Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 42
Localisation : à la Campagne ! :)
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