Soupirer après Dieu

Le paradoxe de la prière

La prière est fort importante pour notre vie spirituelle. Elle donne la force de résister aux tentations. Elle a la puissance d’éliminer la peur et d’insuffler l’espoir. Elle assujettit même les forces démoniaques et change littéralement les gens et le cours des événements. Elle accroît l’efficacité de notre œuvre pour le royaume. Elle est tout aussi essentielle à notre vie spirituelle que la respiration l’est à notre vie physique. Bref, nous avons tous entendu parler des résultats de la prière et entendu des histoires racontant sa puissance.

Pourtant, bien que nous sachions ces choses, nous passons souvent à côté de la prière !

Alors que nous avons désespérément besoin d’elle, nous l’évitons avec une aisance déconcertante... Quel paradoxe étrange ! Se pourrait-il que nous soyons fatigués d’une routine ennuyeuse ? Las de demander sans cesse à Dieu de nous aider ou de satisfaire nos désirs ? Y allons-nous de prières toutes faites, répétitives qui, au fil du temps, sont devenues superficielles et creuses ? Au fond, peut-être avons-nous perdu contact avec Dieu. Notre raison sait que nous pouvons demander à Dieu n’importe quoi, que rien ne lui est impossible. Mais bien souvent, cette réalité spirituelle est, pour nous, très différente.

Est-ce que ça marche vraiment ?

Je me souviens très distinctement d’une jeune étudiante qui, ayant assisté à ma présentation « l’ABC de la prière biblique » à un groupe de jeunes de l’église, m’a abordé environ trois semaines plus tard. Passablement bouleversée et agitée, elle s’est écriée : « Ça ne marche pas ! Ce que vous nous avez dit n’est pas vrai ! »

Que s’était-il donc passé ? Elle m’a alors raconté son histoire. Sa camarade de chambre n’a pas la même conception qu’elle de la propreté, de l’ordre, et du confort. Elle laisse des piles de vaisselle sale dans l’évier de la cuisine pendant des jours ! Plutôt que de s’efforcer d’améliorer sa relation avec sa camarade de chambre, cette étudiante a commencé à prier pour qu’elle soit plus ordonnée. Pas question pour elle d’exercer plus longtemps sa patience ; par contre, sa camarade de chambre devait se plier à sa façon de voir les choses.

Il n’est pas mauvais de prier pour les autres. Après tout, c’est ce que nous faisons lorsque nous demandons à Dieu de convertir nos semblables et de changer leur cœur. Mais se pourrait-il que nos prières, bien que fréquemment revêtues d’un manteau de piété, soient, au fond, l’expression de nos mobiles égoïstes ? Qu’elles procèdent souvent de l’intérêt personnel plutôt que d’un amour authentique pour les autres ?

Je peux prier pour la conversion de mon conjoint simplement parce que ma vie en sera facilitée. Je peux demander à Dieu des choses spécifiques parce qu’étant maintenant habitué à un certain standard de vie, je ne me contente plus de moins. Je peux prier pour qu’il m’accorde la santé parce que je crains de souffrir et ne veux surtout pas que la maladie perturbe ma petite existence. Je peux même prier pour l’efficacité de mon travail pour la cause de Dieu simplement parce que j’y jouerai un rôle significatif et que mon influence sera renforcée si ma prière est exaucée...

Trouver le centre de la prière

Trop souvent, nos prières se centrent non sur Dieu, mais sur nous. Trop souvent, nous utilisons la prière comme un distributeur automatique spirituel. Tout tourne autour de notre « Seigneur, je veux... ». Quand nous prions, nous devons nous refocaliser sur Dieu et reléguer les choses au second plan. Faisons du Seigneur le centre de nos prières. Notre quête et notre appréciation de la présence de Dieu importent beaucoup plus que les choses que celui-ci nous accorde.

Se pourrait-il qu’il nous faille redécouvrir la prière qui est agréable à Dieu ? Une telle prière commence par une communion personnelle avec le créateur plutôt que par une liste de souhaits et de requêtes. Lorsque nos souhaits ne s’ancrent pas dans une relation vivante avec lui, ils reflètent davantage nos désirs et nos conceptions du bien-être que la volonté divine. Mais dès que nous comprenons que notre relation avec Dieu et notre admiration de son caractère constituent l’axe central de nos prières, celles-ci retrouvent une focalisation absolument nouvelle. Nous commençons à penser et à prier du point de vue de Dieu ; nous nous mettons à voir nos requêtes, nos désirs, nos circonstances, et même notre vie toute entière à travers ses yeux.

C’est ce que des personnages bibliques ont fait avec succès, nous laissant un exemple à imiter. Lorsque de nombreux ennemis menacèrent de détruire le royaume de Juda, le roi Josaphat ne sut que faire pour venir à bout de telles forces ennemies. Au lieu de commencer sa prière en mentionnant son grand besoin d’aide ou en demandant à Dieu d’intervenir, il fixa les yeux sur son créateur, sur ses capacités. Il évoqua sa fidélité en citant ses actes salvateurs passés (voir 2 Ch 20:5-12). Il termina sa prière par ces paroles : « Nos yeux sont sur toi. » (v.12)

Ainsi, plutôt que de se focaliser sur les difficultés auxquelles il était en butte, Josaphat se focalisa sur le Maître de tout – même de nos difficultés.

En considérant notre réalité du point de vue divin, nos difficultés apparaissent sous un jour nouveau. Lorsque nous pensons consciencieusement au caractère, aux qualités et aux capacités de Dieu, et qu’à cause d’eux, nous adorons notre créateur, nos prières s’animent d’une nouvelle vie spirituelle. Soudain, elles contiennent un élément de révérence et d’admiration. Nos problèmes ne sont plus le centre de nos prières – Dieu l’est. De telles prières ne font pas descendre Dieu à notre niveau ; elles nous élèvent plutôt en sa présence. La prière ne change pas Dieu. Elle nous change.

Une telle prière focalisée sur Dieu nous permet de devenir honnêtes avec nous-mêmes et avec Dieu. À la lumière de son amour et de sa sainteté, nous commençons à percevoir différemment notre personne, nos désirs et nos besoins. Comprise de cette manière, la prière devient alors une expression première de notre amour pour Dieu !

Avoir un aperçu de son amour

Pourquoi Dieu exaucerait-il nos prières ? Lorsque nous nous approchons de lui par la prière, nous n’avons absolument rien pour nous recommander – aucun registre de réalisations impressionnantes, aucune sagesse, aucun amour qui nous rende particulièrement dignes. Nous n’avons rien qui fasse de Dieu notre débiteur, rien pour l’obliger à nous manifester sa faveur.

Alors pourquoi Dieu exaucerait-il nos prières ? La réponse est simple : parce que Dieu est sa propre raison de répondre. La prière trouve son espérance non dans les qualifications de celui qui prie, mais dans le caractère et le plan du Dieu qui entend. Dieu exauce nos prières parce qu’il est amour et qu’il nous aime d’un tendre amour. Et parce que Dieu est Dieu, il aime nous donner bien plus et bien au-delà de ce que nous pouvons comprendre et demander ! Il nous accorde d’abord et avant tout la bénédiction de sa présence. C’est dans cette relation qu’il se réjouit lorsque nous demandons de grandes choses de sa part.

Une telle relation de prière avec Dieu savoure le temps passé en la présence de notre créateur et rédempteur. Malheureusement, nous sommes devenus habitués à la prière de style « fast-food ». Notre culture ne supporte pas un rythme de vie qui cultive naturellement la prière qui prend du temps. Prendre le temps, c’est apprendre à attendre. Mais notre rythme de vie est plus souvent déterminé par les micro-ondes et les McDonald. Lorsque nous présentons à Dieu notre liste de souhaits, nous nous attendons à recevoir ses réponses dans les secondes qui suivent. Nous voulons que nos prières soient exaucées instantanément : « Seigneur, accorde-moi la patience... Et accorde-la-moi tout de suite ! » gémissons-nous. Tandis que Dieu écoute nos « McPrières » précipitées – et souvent égoïstes – elles feront souvent bien peu pour nous en termes de nourriture spirituelle ou de disposition à entendre la volonté divine. Les prières « fast-food » n’auront pas l’impact profond qui seul procède de la prière persévérante.

Jésus, certes, n’a pas vécu dans une culture au rythme rapide comme la nôtre. Cependant, il a fait face à un défi temporel plus pressant encore. Il n’avait que trois courtes années pour compléter son plan du salut. Quelques mois de ministère signifiaient que beaucoup de gens ne seraient pas guéris, enseignés, et discipulés. Mais à la fin de sa vie, Jésus put quand même s’écrier : « Tout est accompli ».

Si Jésus n’accomplit sans doute pas tout ce qu’il aurait pu accomplir s’il avait eu davantage de temps, en revanche, il atteignit l’objectif de sa mission. Lors des moments où il communiait paisiblement avec son Père, la prière l’aida à discerner ses priorités, à cristalliser les plus importantes, et à écarter les moins urgentes. De même, le moment de prière en compagnie de notre créateur et Dieu sauveur a, lui aussi, un impact profond sur notre existence.

Dès que nous commençons à rencontrer Dieu régulièrement dans la prière, nous changeons. Et nos valeurs aussi. Ces choses qui auparavant nous semblaient essentielles sont, soudain, moins importantes. Alors qu’elles perdent de leur fascination, d’autres revêtent une signification nouvelle. Nous voyons nos semblables d’un œil différent. La prière en la présence de Dieu est un moyen des plus efficaces d’obtenir un cœur nouveau. Elle nous donne une nouvelle direction, une nouvelle motivation, ce qui nous permet de voir les choses du point de vue divin. Une telle prière est, à coup sûr, une merveilleuse occasion de permettre à Dieu de nous modeler à son image.

Frank M. Hasel, originaire d’Allemagne, est directeur adjoint de l’Institut de recherche biblique à la Conférence générale.


La prière : dix textes bibliques importants

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » (2 Ch 7:14)

« Prête l’oreille à mes paroles, ô Éternel ! Écoute mes gémissements ! Sois attentif à mes cris, mon roi et mon Dieu ! C’est à toi que j’adresse ma prière. Éternel ! Le matin tu entends ma voix ; le matin je me tourne vers toi, et je regarde. » (Ps 5:2-4)

« Je t’invoque, car tu m’exauces, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole ! » (Ps 17:6)

« L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent avec sincérité. » (Ps 145:18)

« Vous m’invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. » (Jr 29:12)

« Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Mt 7:11)

« C’est pourquoi je vous dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Mc 11:24)

« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. » (Rm 8:26)

« Par amour fraternel, soyez plein d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous
en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. » (Rm 12:10-12)

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » (Ph 4:6)

Adventist World, mars 2018

et si tu lançais un sujet venant de toi , avec tes mots à toi et non pas des copier coller d'auteur adventiste , parce que cela commence à faire beaucoup , je ne vais as te rappeler la charte à chaque fois .
Merci

Que l’auteur soit adventiste ou pentecôtiste, c’est exactement la même chose. Les deux sont protestants.

Non ce n'est pas la même chose et tu le sais très bien. Le prosélytisme pour une dénomination comme tu le fais n'a pas lieu d'être sur un forum comme le nôtre.
Merci de tenir compte des remarques fraternelles qui te sont faites!

Clara, tu ne sais pas que nous sommes membres de la Fédération Protestante de France (FPF) depuis 2005 ? La FPF a tout de même un certain poids pour déterminer qui est protestant ou non. Tu ne crois pas ?

Il n'est pas question de savoir qui est protestant ou non ! D'illeurs l'ai-je nié ?

Bon, d’accord. Ni croyances distinctives adventistes, ni auteurs adventistes. Le seul auteur adventiste sur ce forum sera moi-même ! Je comprends vite, mais il faut m’expliquer longtemps.

Bonjour à tous.

Ce thème sur la prière n'est pas nouveau. Il est même, à mon goût, devenu un sujet bateau de la chrétienté. Je suis un peu dérangé à la longue parce que la prière devient un sujet de prêche dans lequel son pouvoir est devenu magique et inconditionnel !

Il y a de nombreuses églises chrétiennes dans le monde et sûrement des millions de prières qui sont adressées au Seigneur chaque jour !
Des réunions de prières sont programmées et exécutées chaque semaines et tous lieux !
Personne ne peut prétendre que ce monde ne prie pas ! On met l'accent sur la prière et on dirait, à entendre certains prédicateurs, que c'est un acte qui est dédaigné.

Alors avec insistance on répète qu'il faille prier. "Oui mes frères et soeurs, il faut prier", à la limite prier pour prier ! C'est là que ça devient magico-religieux !
Dieu nous parle de la prière mais il nous en donne des conditions aussi. Des cadres dans lesquels il faille insérer la prière. Hors de ces cadres, on s'étonne après que "ça ne marche pas" ! Effectivement, si ça ne marche pas, c'est parce qu'on l'utilise comme un appareil et non pas un outil, voire une arme de combat spirituel.

Mais, si c'est spirituel, il y a des notions afférentes au monde spirituel à respecter.

Dans le sujet, Emmanuel tu dis :
[quote=Emmanuel"C’est ce que des personnages bibliques ont fait avec succès, nous laissant un exemple à imiter. "][/quote]

. Ok ! Mais qui a le statut de ces personnages devant Dieu, leur position, leur coeur devant Dieu ? On s'approprie et répète des paroles mais où est le coeur qui les a exprimées ? Ne devrait-on pas imiter leur marche ?

En Esaïë 59 il est dit : 1 Non, la main de l’Éternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre.
2 Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l'empêchent de vous écouter.
En regroupant les parties surlignés on a : Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu et l'empêchent de vous écouter.

Que devrait entendre Dieu ? Nos cris, nos lamentations, nos prières, nos supplications, nos remerciements et nos louanges.

Jacques écrit 5.16 : 16 1) Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et 2) priez les uns pour les autres, 3) afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.

La chronologie est claire. De plus quand il est parlé de prière de juste, il faut comprendre que plus le coeur est purifié des péchés qu'il contient, plus les prières sont efficaces. Plus on devient "juste", plus nos prières sont puissantes.

Pour prendre une image, celui qui veut adresser des chants au Seigneur devra accorder son instrument pour que la musique soit belle ! Un coeur encombré est un instrument désaccordé !

Si on comprend bien le verset d'Esaïe cité on comprendra que plus nous ôtons ces barrières entre Dieu et nous, plus il nous entendra et nous délivrera.
S'il est évident qu'on n'aura pas ce coeur juste immédiatement, un véritable engagement avec Dieu sera toutefois un cadre dans lequel Dieu pourra entendre ces prières et agir en notre faveur pour nous aider tant dans notre vie que dans la poursuite de la purification de notre coeur. Prendre un engagement dans la repentance, la confession et ensuite la prière pour être guéris.

Sortir la prière de son cadre en fait un acte magique !

il est dommage que tu oublie certains passages sur la prière :

1 Thessalonicien 5.17     Priez sans cesse.

Philippien 4.6     Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Dieu connait nos besoins , mais l'apôtre nous dit de prier pour tout nos besoin .  Il n'est as dit pour ceux que vous ne pouvez pas vous payer , mais bien pour tous , ce qui implique de prier bien souvent dans la journée

il faut comprendre que plus le coeur est purifié des péchés qu'il contient, plus les prières sont efficaces. Plus on devient "juste", plus nos prières sont puissantes.

tu mélange sanctification et justice . Nous devons progresser dans la sanctification , mais la justice nous est accordée par Christ , par son  sacrifice :

Romains 5.19     Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.

nulle part dans la bible tu ne trouveras  un verset qui parle de  progression dans la justice

AlainM a écrit:1) il est dommage que tu oublie certains passages sur la prière :

1 Thessalonicien 5.17     Priez sans cesse.

Philippien 4.6     Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Dieu connait nos besoins , mais l'apôtre nous dit de prier pour tout nos besoin .  Il n'est as dit pour ceux que vous ne pouvez pas vous payer , mais bien pour tous , ce qui implique de prier bien souvent dans la journée

il faut comprendre que plus le coeur est purifié des péchés qu'il contient, plus les prières sont efficaces. Plus on devient "juste", plus nos prières sont puissantes.

2) tu mélange sanctification et justice . Nous devons progresser dans la sanctification , mais la justice nous est accordée par Christ , par son  sacrifice :

Romains 5.19     Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.

3) nulle part dans la bible tu ne trouveras  un verset qui parle de  progression dans la justice

Salut AlainM.
1) Je n'ai absolument rien oublié. Je n'ai pas pris de référence relatives à la prière justement parce que je parlais du fond pas de la forme.
Emmanuel en avait déjà largement donné.
De plus quand on prend des versets d'épître, l'apôtre cité s'adressait à des personnes qu'il connaissait plus ou moins, qu'il suivait et dont il connaissait la foi et l'engagement, ce qui lui permettait de les encourager ou de les reprendre vertement.

On n'est pas dans un contexte où on publie des recommandations sur internet ou derrière un micro sans adresse précise.

Je ne dis pas de prier, étant moi-même en prières régulièrement, mais de remettre la prière dans son cadre (ce à quoi tu n'as pas réagi).

Je prie, mais tous ce que j'ai à confesser à été entendu par mes proches. Je n'accorde aucune possibilité à mon coeur de pécheur de continuer de s'exprimer, et je vois les délivrances qui en découlent.
Il faut analyser la raison pourquoi il y a autant de prières et si peu de changements comme cela est dit dans l'exemple d'Emmanuel. S'il n'y avait que de David, des Paul, des Pierre ou autres affermis dans la foi, crois-tu que nous serions dans ce monde aussi perverti et chaotique ?
La prière est l'expression du coeur, plus il est pur, plus la prière est puissante.

2) La justification est une étape de la sanctification. Celle ou l'on bénéficie de la justice de Christ qui est effectivement accordée, mais ce n'est pas une fin en soi (à mon avis). Elle fait partie intégrante du processus. Tu distingues les deux, moi je considère que la justification est l'étape où on reçoit la justice de Christ. C'est ce que j'avais expliqué quand je parlais du voile du sang à travers lequel le Père nous voit.
Mais il faut traverser ce voile, comme on traverse le Lieu-Saint pour entrer dans le Très-Saint.
Prédestiné, appelé, justifié (justice = Lieu-Saint), glorifié ! En tout cas c'est mon opinion là-dessus.
On a des regards différents, je le conçois, mais on peut les partager !

3) Voilà pourquoi j'ai émis des réserve sur la complétude de la bible. En raisonnement inversé, comment y accéder puisque ce n'est pas décrit mais écrit dans une cinquantaine de versets ?

Si ce n'est pas expliqué doit-on considérer que ça ne vaut pas la peine de le rechercher ? Que faire alors pour comprendre, voire accéder à ce statut de juste si on ignore le chemin d'accès. Finalement si c'est en relation avec la justification par la foi, comment se sait-on justifié et est-on vraiment justifié ? Peut-on être justifié et ne pas le savoir ?
Si la justification fait partie de la sanctification, le prédestiné qui répond à l'appel progresse. Il est un appelé, qui poursuivant sa route sera justifié, le justifié qui continue sera glorifié ! Tout cela parle de progression.
A chacun de voir midi à sa porte avec le Saint-Esprit puisque ce n'est pas...écrit !

L'accent est très souvent mis sur la prière qui demande des miracles.
Et c'est cela qu'on appelle "puissance" ou "réussite"

Aujourd'hui, mon appel n'est pas dans ces choses.
Mon exercice est d'offrir ma vie à Dieu par la prière.

Je cherche à offrir à Dieu mes pensées, mes paroles, mes sentiments et mes actes comme "un sacrifice de bonne odeur".
Par exemple: j'ai une peine, je me tourne vers Dieu et je là lui offre, je ne cherche pas à la nier, ou à la supprimer, je la vie pleinement dans une offrande à Dieu, je la lui fait partager.
Ou alors, j'ai une joie, je l'offre à Dieu en partage, que ce soit notre joie commune.
Etc...

Ce n'est pas pour dire que chaque chrétien doit faire ainsi.
Je pense que chacun a son appel de la part de Dieu.

Fraternellement.