Bonjour à tous
Un jour, un frère en Christ m'a posé cette question de savoir ce que je ferais s'il me restait une heure à vivre.
La réponse qui m'est instantanément venue à l'esprit a été de répondre que s'il me restait une heure à vivre, j'irais vite à mon ordinateur écrire à tous ceux que je connais de par mes contacts avec eux, et je leur dirais qu'en cet instant il pouvait encore entrer dans la réconciliation que Dieu a faite avec Lui-même par Jésus, dans sa mort et sa résurrection.
Je leur parlerais de telle manière que ce soit comme une bouée lancée à la mer, ne sachant pas si eux mêmes aurait encore l'occasion d'entendre parler de la Bonne nouvelle qui se trouve en Jésus Christ et en Lui Seul.
Cette réponse que j'avais faite à ce frère de manière entièrement spontanée m'avait ensuite quelque peu troublée. C'est par rapport à ce trouble je suppose, que quelques minutes plus tard, il m'est alors revenu en mémoire un rêve que j'avais fais en 2010. Rêve que je mets ici en dessous.
Le lien était en train de se faire entre la question qui venait de m'être posée, et ce rêve que j'avais fais des années auparavant.
Mon esprit me disait que c'était dans "son heure" que j'allais enfin me retrouver en présence de mon Seigneur, Celui dont j'étais en partie amputée, à cause de la présence de ma chair sur cette terre.
Maintenant j'allais le voir ; maintenant j'allais le connaître et aussi savoir comment j'avais été connue ; maintenant plus de barrière de la chair, Il va enfin pouvoir me parler de bouche à oreille et je comprendrai son langage, Je partagerai avec Lui ce qu'Il me partagera de Lui:
Ô moments délicieux que ces moments qui dureront d'éternité en éternité!
C'est de ces choses que je m'empresserais de parler à ceux avec qui j'ai contact.
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Voici maintenant le Rêve que j'ai fais dans la nuit du 10 au 11 septembre 2010
Nous étions avec Jean mon mari et notre vieux voisin de l’étage au dessus dont nous nous occupions beaucoup car c'était un homme célibataire et seul de 80 ans. Il est décédé depuis.
Nous nous trouvions à l’intérieur d'une pièce de laquelle je ne voyais ni mur, ni plafond, juste une fenêtre qui se trouvait légèrement à ma droite, et par laquelle je voyais à l’extérieur.
Apparemment nous n’étions pas en ville, car à travers cette fenêtre je voyais la nature, des champs et quelques maisons au loin.
Tous ces détails n’ont aucune importance, ils servent juste à présenter la situation.
Notre voisin m’avait donné (c’est seulement dans le rêve) un livre bien mystérieux, auquel il manquait des pages. Je n’arrivais pas à décrypter ce qui était écrit dans ce livre.
Alors que je le tenais fermé dans ma main, je vis sur le côté, sur l’épaisseur des feuilles, des mots qui apparaissaient et qui prenaient formes au fur et à mesure que je fixais mes regards dessus.
Comme il manquait des pages, j’étais légèrement incommodée dans ma lecture, mais le fait de scruter attentivement ces mots, j’arrivais à en discerner peu à peu le sens.
J’appelais mon mari qui se trouvait à deux ou trois mètres de moi, et lui fit part de ma découverte. Il me dit alors d’en faire part à notre voisin.
Je pris notre voisin George à l’écart et l’amenai vers la lumière de la fenêtre.
Après avoir seulement prononcé quelques mots, mon attention fut attirée vers l’extérieur.
Une météorite tomba sur la terre, assez loin de nous, plutôt du côté où j’avais aperçu des maisons au loin.
Cette météorite, en tombant sur la terre, provoqua un grand éclair, et c’est ça que je vis. Je n’aperçus la météorite qu’au dernier moment, et l’éclair suivit immédiatement.
(Ceci, n’a pas d’importance dans le rêve, c’est comme un décor qui se met en place, pour quelque chose de plus grand.)
J’ai donc repris la conversation avec notre voisin, puis il s’est produit alors autre chose. Il s’est passé comme si quelqu’un faisait marcher un interrupteur. D’un coup arrivait la nuit, puis la seconde d’après c’était le jour, puis la seconde d’après la nuit, puis la seconde d’après le jour. Ceci environ six à huit fois.
Je commençais à être fortement intriguée, lorsqu’une autre météorite avec le même phénomène d’éclair, tomba sur la terre.
(Ceci est encore le décor, et n’a donc pas de véritable importance, quoique cela doive arriver un jour.)
Alors une forte exclamation sortit de ma poitrine : « C’est Le Seigneur, c’est Le Seigneur ! »
Je ne sais pas le nombre de fois que j’ai dit cela, mais cela dépasse la dizaine, voire la vingtaine.
Ma voix était, malgré l’exaltation, sans excitation et sans crainte aucune.
Avec le recul, je vois que j’étais en train d’informer mon mari et notre voisin que ce que je voyais étaient les prémices et les effets du retour du Seigneur qui se présentaient devant mes yeux.
Après que la météorite soit tombée sur la terre, commença à apparaître des centaines de personnes. Ces personnes passaient devant mes yeux entre l’horizon et là où je me trouvais. C’était comme à la télé : leurs corps et leurs visages étaient "floutés".
C’était comme si elles étaient sur un tapis, roulant à vive allure. Ces personnes ne marchaient pas, mais elles défilaient devant mes yeux très rapidement, et ceci se passait presque à la hauteur de mes yeux : Elles ne touchaient pas le sol.
On ne pouvait comptabiliser le nombre de personnes, tellement il y en avait.
(Jusqu’ici, ce sont des images qui servent de support pour la suite du rêve, pour certifier l’origine, du moins, c’est ce que je pense.)
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Lorsqu’elles furent toutes passées, je vis alors en dernier Le Seigneur Jésus, qui apparut en vêtement de berger.
Il s’arrêta, me regarda et me dit : « Viens ».
Sa voix était douce, calme, paisible et remplie de grâce. Cette voix remplie de douceur me subjugua à tel point, que je me vis immédiatement à ses pieds en larmes. Sans m'en rendre compte j'avais été transportée l'espace d'un éclair de la terre jusqu'au ciel où Il était.
Des sanglots énormes sortaient de ma poitrine avec à l’intérieur des mots, qui ne sont pas sortis de ma bouche : « Enfin, je vais te connaître ».
Dans ce moment si spécial, si intime, alors que je me tenais au pied du Seigneur avec mes sanglots remplis d’Amour, je vis Jean mon mari arriver comme s’il fermait une marche.
A ce moment-là je me tenais toujours au pied du Seigneur, et mon mari était debout devant Lui, légèrement sur Sa gauche, face à Lui.
Toujours dans ce même moment, Le Seigneur, de sa voix calme et posée, nous dit ceci à tous les deux : Vous revenez de loin.
Le ton et ces paroles ne disaient pas que nous avions échappé à quelque chose de terrible, comme par exemple au dégât des météorites, ou que nous aurions été sauvés de justesse ; non, ces paroles nous disaient que notre marche avait été longue et pénible dans le monde dans lequel nous étions jusque là.
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Voilà le rêve.
Après m’être réveillée, puis levée, je suis allée déjeuner, puis je me suis recouchée. Jean est passé devant la chambre et je l’ai invité à venir s’asseoir pour lui raconter mon rêve.
Il m’a écouté, puis il m’a invité à l’écrire, jugeant digne que cela soit fait.
Etant maintenant réveillée, les explications du rêve sont venues naturellement à propos de ce livre mystérieux que m’avait donné notre voisin (dans le rêve seulement) ; ce livre que je n’arrivais pas à déchiffrer.
Alors je compris. Je compris que ce livre, c’est la bible. C’est ce livre mystérieux que je ne pouvais comprendre.
Puis, à un moment donné, alors que ce livre était encore fermé, je commençais à voir ce qui était écrit et je commençais à le comprendre enfin.
Ce livre, souvenez-vous, avait des pages en moins.
Et c’est à ce moment-là que revint Le Seigneur.
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Pendant ma longue vie chrétienne, souventes fois je me suis tenue devant Le Seigneur, désespérant de ne jamais bien Le connaître.
Les écritures ne parvenaient pas à me Le révéler en totalité, alors que mon cœur y aspirait tellement.
Cette bible, qui est La Parole inspirée, comme l’a dit l’apôtre Jean à la fin de son évangile, ne contient pas tout ce que Jésus a dit ou fait.
Voilà déjà d’une part pourquoi je ne pourrai jamais être pleinement satisfaite, tant que je serai sur cette terre.
Tout ce qui est contenu dans la bible ne me donne qu’une vue partielle de qui est Jésus-Christ, car pour moi tout est encore imagé.
C’est en Esprit que je le connais, mais je n’oublie pas que je suis encore dans la chair, et que celle-ci fait entrave à la connaissance parfaite du Fils de Dieu.
Cette bible me le fait connaître, mais partiellement, comme au moyen d’un miroir. Elle me présente cette Trinité tellement merveilleuse en tous points, tellement dignes d’être connue et reçue, que toute ma vie tend à rencontrer Celui dont il est parlé à l’intérieur.
Je comprends alors maintenant pourquoi lorsque je me trouvais aux pieds du Seigneur, ce cri à l’intérieur de mes entrailles se fit entendre : « Enfin, je vais te connaître ».
Ce que j’ai entendu, appris et connu de Lui dans Sa Parole, m’ont captivé à un point tel, que mon esprit n’a eu de cesse de le rencontrer.
Lorsque cette rencontre sera devenue effective et que j’entendrai le son de sa voix, alors oui, l’union totale et véritable sera là.
Romains 8 verset 24 me dit ceci :
C’est en espérance que je suis sauvée. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance ; ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ?
Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
Lorsqu’enfin je le verrai, je comprendrai tout ce que je n’avais pas vu et compris et que je désirais pourtant comprendre.
Cela, Lui, le sait.
Tant que je serai sur cette terre, l’adversaire ne pourra plus avoir d’effet sur moi quand je ne comprendrai pas encore certains passages de Sa Parole.
Concernant cette phrase du Seigneur : « Vous revenez de loin ».
Oui combien je me rends compte que nous sommes revenus de bien loin, nous et tous ceux qui ont eu part à l'enlèvement (puisque je parle du rêve où cette chose était maintenant faite) et si cela n’avait pas été un effet de la Grâce de Dieu, je ne sais pas où nous serions tous aujourd’hui.
Ce, "vous revenez de loin", je n’en parlerai cependant que pour Jean et pour moi-même, car dans ce rêve nous n’étions que tous les deux devant le Seigneur
- Nous avons été protégés de tout endoctrinement, Jésus nous en ayant dépollué.
- Nous avons été protégés des faux docteurs.
- Nous avons été protégés de leurs fausses doctrines.
- Nous avons été protégés de l’amour de l’argent.
- Nous avons été protégés de l’esprit du monde.
- Nous avons été protégés de l’avarice, celle qui se trouve dans le monde.
- Nous avons été protégés de la souillure, celle qui se trouve dans le monde.
- Nous avons été protégés de l’esprit de l’erreur, car Dieu nous a fait aimer La Vérité.
- Nous avons été protégés de l’esprit d’individualité et d’égoïsme, car Il nous a donné d’aimer l’Esprit de Corps.
- Nous avons été protégés…
- Nous avons été protégés…
- Nous avons été protégés…
Oui, nous revenons de loin.
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Quel mystère ! Jésus nous protège comme si nous étions la prunelle de Ses yeux, et c’est ce que nous sommes en réalité.
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Que te dire Seigneur, que te demander, sinon de nous garder encore dans ces temps si difficiles ? Mais tu le fais, ce rêve me l’a prouvé.
Alors, au nom de ceux qui t’appartiennent, au milieu de la tourmente dans laquelle nous nous trouvons et qui ne te glorifie pas, veuille nous conserver ton amour.
« Prends compte de notre misère. Que nous sachions nous humilier devant ta face et reconnaître que nous n’avons aucun zèle pour ton œuvre, ni pour ta Parole, en comparaison de ta Grâce, de ta bonté, de ton zèle pour la volonté du Père, de ta patience, de ton Amour de ta douceur, et de ta miséricorde.
Que nous apprenions à bien compter nos jours, et qu’enfin Tu puisses nous trouver présent à l’appel dans Ton Œuvre ».
Note : A cette époque en 2010, je n'avais pas encore cet Esprit de service si cher à mon Dieu.
« Je sais, Seigneur, que tu as une façon très particulière de nous enseigner. C’est avec une entière conviction que je peux dire que je sais que tu es à l’origine des enseignements que tu distribues aux tiens désirant pour chacun d'entre nous quelque chose de mieux, de meilleur.
Ton désir est si fort que nous mettions cet enseignement en pratique, que je l’entends presque dans mes oreilles.
C’est un haut enseignement que Tu nous donnes, ce n’est pas du lait, mais il faut qu’il soit utile à ton Œuvre.
Père, que pas un seul d’entre-nous ne reste en arrière, parce qu’il n’aura pas su voir ce que Tu désirais de meilleur pour lui.
Seigneur, Tu m’as fait l’honneur de me donner ce rêve, mais je désire le partager pour l’utilité commune. Peut-être qu’à travers lui Tu désires encore parler à quelqu’un d’autre.
Qu’il en soit fait selon ta volonté ».
Amen.
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Ce n'est que quelques années plus tard, que j’ai vraiment pris conscience de La Grâce dont nous sommes l’objet et de cette parole que j'ai entendu : Vous revenez de loin !
Je suis en train d'en réaliser la portée.
Plus haut dans ce document, j’avais noté quelques exemples de quoi nous avions été protégés mais entre temps mes yeux se sont ouverts et j'ai vu de manière plus grande la réalité de cette protection.
Je m’en rends effectivement compte, car dans ce domaine des choses qui concernent le royaume de Dieu, chaque jour un peu plus, toutes choses deviennent nouvelles.
Par la lecture et la compréhension de cet évangile de Dieu, je comprends enfin d’où je suis en train de revenir.
Je me rends compte que comme beaucoup, j’ai aussi été manipulée par le diable : N’ayons pas peur de le nommer, car finalement dans l'Evangile de Dieu que Paul a écrit dans sa lettre aux Romains, c’est en grande partie celui-là que Paul dénonce.
- Je me rends compte de l’importance de la force qu’il a fallu pour que Paul écrive "cet évangile", et qui fait sous-entendre qu’il en existe un second.
- Je me rends compte que Satan manipule les Ecritures en se servant des traductions qui ont été faites par des auteurs qui n’étaient pas remplis de l’Esprit dans ces moments-là.
- Je me suis rendue compte que Satan a aussi présenté les Ecritures au Seigneur Jésus ; qu’il les a mal employées afin d’atteindre son but. (Quelle folie, alors que Jésus était Lui-même La Parole incarnée lorsqu'il était dans son humanité).
- Je me suis rendue compte qu’il n’y a pas besoin de sortir d’une dénomination quelconque pour être endoctrinée. J’en ai fait l’expérience, et je vais vous en donner deux exemples, (plus bas dans ce courrier) qui se trouve dans le même chapitre de l’évangile aux Romains, pour vous montrer que la bible elle-même peut nous amener dans des voies d’égarements, sans l’aide extérieure de personne, et de ce fait que nous devenions une proie facile pour Satan.
Certes, cela peut arriver à cause d’une mauvaise traduction, mais aussi parce que je n’aurais pas prié afin d’être conduit entièrement dans La Voie de La Vérité ; ou bien d’une foi qui n’est pas aussi sûre que celle que je prétends avoir.
- Je me suis rendue compte, et ça je l’ai bien vu, que nous sommes manipulés à l’intérieur de nous-mêmes, dans notre moi profond ; que l’adversaire a mis en nous par la chute dans le jardin d’Eden, une mauvaise loi intérieure, une loi de péché.
Par cette loi de péché, même si avions vécu toute notre vie sur une ile déserte, le jour où l’occasion nous aurait été donnée de rencontrer une autre personne, cette loi de péché se manifesterait de toutes les façons.
Ce que je veux dire, c’est qu’en nous se trouve une loi naturelle de péché : Il s’y trouve un commandement naturel, une obligation naturelle et une accusation naturelle, mais venant de l’adversaire.
- Une loi qui nous empêche de témoigner de Celui que nous aimons.
- Une loi qui nous fait craindre la réaction de celui à qui on aura témoigné ; en clair : Que va-t-on penser de moi, maintenant ?
- Une loi qui nous empêche de mettre en pratique, de peur de se mettre en avant.
- Une loi qui nous convainc que nous ne trouverons pas les paroles adéquates. Etc.
- Une loi qui nous accuse de ne pas pratiquer, comme les gens religieux le font.
- Une loi qui nous impose à avoir des attitudes qui ne correspondent pas à notre caractère naturel.
- Une loi… Je vous propose de continuer cette liste tout seuls, et de rajouter tout ce que vous trouverez en tant que commandements, d’obligations et d’accusations en vous, alors que personne ne vous demanderait rien. C’est assez édifiant, je vous l’assure.
Nous avons pour habitude de dire aux autres que nous n’acceptons pas qu’on nous mette sous obligation, alors que nous ne savons pas qu’en réalité nous y sommes déjà, par la loi de péché qui habite dans tout homme.
Cette mauvaise loi en nous, a la fâcheuse tendance à se manifester lorsque nous sommes confrontés au monde, mais malheureusement cela se passe aussi lorsque nous sommes entre nous.
Dans toutes ces mauvaises choses qui sont en nous, l’adversaire met à notre disposition toutes les excuses nécessaires pour nous disculper : Timidité, crainte de dire des bêtises, humilité (mal placée), manque de temps, etc, alors qu’en réalité se trouve l’orgueil, la négligence, la paresse, l’incrédulité, le manque de foi, etc.
Si je reconnais que toutes ces choses sont en moi, alors que le contenu des écritures m’enseigne que la Vie Chrétienne est à l’opposé de ce que je vis, ne puis-je pas dire que je suis manipulée par celui qui s’appelle : Le diable= Dia-bolos qui veut dire : Celui qui se met en travers ?
Lorsqu'un frère m'a fait comprendre la signification du mot : Diable, j’ai été prise d’un sentiment de victoire et de joie. Enfin il était dévoilé celui qui fait chuter tant de monde, je comprenais enfin clairement qui il était et quel était son véritable but.
Le constat de ces choses me dit que tous ces esclavages viennent de mon intérieur qui n’a pas su se saisir pleinement de la victoire de Jésus-Christ. Je connais ces choses, mais par l’intelligence seulement. La foi que Dieu m’a donnée pour que je croie en Lui, pour que je le croie, Lui, n’est pas encore parvenue à maturité pour que je puisse fermer la porte à l’adversaire avec l’autorité que Jésus-Christ m’a donné dans Sa victoire.
Ce sont des choses anciennes qui sont toujours là, parce que je m’écoute ; mais en réalité c’est Satan que j’écoute toujours.
Le constat est donc celui-ci : Je ne dois pas me faire confiance, car me faire confiance c’est faire confiance à Satan.
- Je me suis rendue compte que dans l’annonce de Cet Evangile éternel, était opposé un principe de Vie face à un principe de mort ; et combien j’aime ça !
Personnellement, j’ai fait cette découverte en moi une fois que j’ai compris le principe de Vie de Cet Evangile. Un Evangile qui me conduit dans la liberté et non dans un esclavage quelconque.
Le seul esclavage que j’accepte, est celui de devenir esclave de Christ, car Il ne m’a rien imposé.
Il m’a libérée. Amen.
La véritable annonce du véritable Evangile a enfin atteint son but : Celui de m’affranchir d’un esclavage dans lequel je me trouvais. Cet Evangile dévoile et fait venir à la surface tout ce qui se trouvait caché et enfoui en moi.
Tout ce qui était en moi de bon et aussi de mauvais, a enfin trouvé sa place naturellement.
- Je sais maintenant rendre à Dieu tout ce qui Lui appartient.
- Je sais maintenant rendre à l’adversaire ce qui lui appartient, et ça libère, je peux vous le témoigner.
Les choses que je connaissais bien, parce que je les avais bien comprises, se sont trouvées en harmonie avec les principes Divin.
Donc ici, je peux dire que j'airais toujours besoin d'apprendre à connaitre les principes de Dieu, car ce sont eux qui serviront de base solide à ma vie chrétienne dans ce monde et qui me permettront de résister aux assauts de la mer en furie.
L’Esprit de Christ habite dans mon esprit, alors que le péché habite dans ma chair, dans mes membres. Ainsi les deux ont pour domaine un corps "physique", dans lequel se trouve mon âme, qui elle, a le pouvoir de faire des choix et prendre des décisions, quant à ce qui m’est présenté comme venant de l’extérieur où de l’intérieur.
L’âme fait donc une sorte de séparation entre l’esprit et la chair, (les membres). Ils ne peuvent donc se côtoyer l’un l’autre.
Je crois que l’on peut dire ici que quand nous servons l’un, nous sommes "libres" vis-à-vis de l’autre.
Pour terminer, je dirais que je prends véritablement conscience que nous avons affaire à un adversaire redoutable. Ses moyens et ses tentatives n’ont pas varié depuis Eden. Ce que nous ne voyons pas clairement en Adam et en Eve, nous le voyons fort bien en Caïn :
- Celui qui "produit par lui-même",
- qui se "justifie lui-même",
- qui "présente à Dieu le produit de ses œuvres",
- qui "tue son frère qui vit dans l’Esprit de la connaissance de Dieu".
Tout ce qui a rapport avec la foi est fermement mis de côté, mais tout en faisant en sorte que ce soit le moins visible possible. Une imitation parfaite : C’est sa façon d’agir.
Il a avec lui deux pièges subtils pour faire chuter le chrétien honnête et sincère :
- Faire en sorte que le chrétien fixe son objectif sur la ressemblance à Christ à tout prix,
- et la mise en pratique, à tout prix aussi.
Je le sais, je suis tombée dans le panneau.
J’ai désiré en effet, de toutes mes forces ressembler à la perfection de Jésus-Christ, et ma vie se fixa sur cet objectif. Mais puis-je ressembler à Jésus-Christ, même dans son humanité ? Quelle folie ! Pourquoi dans ce cas Paul nous invite à l'imiter, lui, comme lui imitait Christ ?
C'est pour mettre le tout à un niveau plus accessible ; car Paul, pour autant qu'il fut un très grand homme et prophète, n'est quand même pas Dieu. C'est par amour de l'autre qu'il proposa cela, afin que chacun ne soit pas dépassé.
En vérité, pour ce qui est de Jésus, ce qu’Il fut dans Son humanité et dans son ministère, c'était pour montrer au monde qu’Il était bien Le Fils de Dieu, dont il était parlé par les prophètes dans les Ecritures anciennes ; celui que le monde attendait, afin d’être racheté par Lui.
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Puis-je également me fixer comme objectif la "mise en pratique" ?
La mise en pratique n’est agréée de Dieu que lorsqu’elle a sa source en Lui : Notre bonne volonté n’a aucune valeur divine en soi ; elle peut juste permettre quelque chose qui viendra d'autre part.
Lorsque je lis un texte de "Sa Parole", à un certain moment, à un certain endroit, je suis tellement subjuguée par ce que je vois et comprends de Son caractère, de Sa Nature, de Son principe de Vie, de Son dessein, de Son Œuvre, que je tombe à genoux et j’adore à cause de ce que je viens de voir de Lui.
Ma conviction est alors profonde et sans appel à ce sujet, parce que c’est à cet endroit précis que j'ai été transformée à la ressemblance du Père et du Fils.
Ma transformation intérieure ne viendra pas, dans ce cas, nécessairement de ce que moi j’aurai demandé.
Puis-je savoir "moi ", ce qu’il y a à transformer dans "ma vie" ?
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Je commence à prendre réellement conscience que toute ma vie nouvelle a été une suite de manipulations de l’adversaire, et ceci afin de me faire vivre hors du dessein de Dieu, c'est-à-dire hors de la compréhension de son véritable désir de Père.
- Je rends Grâce à Dieu de ce qu’Il m’a fait revenir de très très loin.
- Je rends Grâce à Dieu de ce qu’Il a condescendu à m’ouvrir les yeux sur la teneur de la véritable foi dans Son Evangile, et par l’annonce de Son Evangile.
- Je rends Grâce à Dieu de ce que par la compréhension de cet Evangile, Il amène ma foi à l’obéissance à Sa Vérité.
- Je rends Grâce à Dieu de ce que je n’ai rien à faire dans l’œuvre de mon rachat.
La seule chose que Dieu désirait pour Adam et Eve, c’était qu'ils apprennent à Le connaître et entretenir une relation filiale, qui ferait que le caractère du Père passerait simplement dans l’esprit du fils.
Quelle belle promesse, malgré que l’adversaire ait tout fait pour détourner l’objectif de Dieu.
Quel Grand Dieu nous avons avec nous, pour que cette chose soit redevenue possible en nous par Lui !
Si c'est fait "par Lui",
- Cette croissance spirituelle est alors "selon Dieu".
- La vitesse et la rapidité de cette connaissance se fait "selon Dieu".
- Puis la mise en pratique, toujours "selon Dieu".
- Cette communion étroite se fait "selon Dieu" ; et la marche, toujours "selon Dieu".
Voilà le véritable évangile, tel que je le vois aujourd’hui ; et mon Dieu qu’il est beau !
Maintenant, oui, tout ce que je savais avant, je peux le mettre dans un contenant ; et ce contenant c'est l'évangile, l'Evangile de Dieu, pas moins.
Nous avons tous, plus ou moins, des connaissances diverses, de choses que nous avons apprises ou comprises… Mais vous savez bien que si toutes ces choses ne rentrent pas dans un tout valable, cohérent, non seulement nous ne nous sentirons pas à l'aise, non seulement ces choses finiront par embrouiller notre cerveau, mais de plus, pourront être employées à mauvais escient par le diable.
Je terminerai encore par ces mêmes paroles :
Qui donc nous séparera de l’Amour de Dieu, alors que Lui-Même nous a placés en Son Fils, en Son Bien-Aimé ?
Bien à vous.
Monique
Ecrit en septembre 2011