Le Québec et le catholicisme
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francineregard
Hélène26
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Le Québec et le catholicisme
Daniel_Qc a écrit:Hélène26 a écrit:mais pourquoi avoir abandonné la religion de la France pour embrasser celle de l'Angleterre ?
Je tiens à préciser que le catholicisme à brutalement et criminellement été imposé en France.
Au Canada toute les communautés francophone on garder la foi catholique. La majorité des francophone se disent catholique non pratiquant. La majorité francophone résident au Québec, viens ensuite le Nouveau-Brunswick et le nord de l'Ontario et le reste dans les prairies canadienne. Les habitants du NB et des maritimes ont connus un sort tragique, la déportation dans les colonies britannique du sud des EU actuel. La Louisiane en particulier. Les familles furent séparés et rendus esclave dans ces endroits. Les Anglais ont dépeuplé les maritimes pour prendre possession des terres et des biens des colons français. Ces lâches n'ont pas oser s'attaquer au Québec car nous étions beaucoup plus nombreux. Un soldat français valait 10 britannique. Nous avons appris à nous battre avec nos allier autochtones. Les Acadiens sont revenue dans les maritimes avec le temps.
Voilà pour le bref cours d'histoire de notre survie.
Merci c'est très intéressant et sachez que je suis de tout cœur avec le Québec.
Il n'y a que sur la question religieuse que je ne vous suis pas. Le catholicisme est la religion de la France depuis l'origine, pourquoi dire qu'il lui a été imposé ?
Hélène26- Messages : 202
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Le Québec et le catholicisme
Hélène a écrit:Le catholicisme est la religion de la France depuis l'origine, pourquoi dire qu'il lui a été imposé
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Le catholicisme s'est construit petit à petit, il n'était pas là à l'origine. La France n'a pas de religion. Certains hauts dignitaires du catholicisme romain se sont imposés pour dominer par la politique, mais cela n'a rien à voir avec la vie chrétienne.
Dans toute assemblée de Dieu, celui qui rassemble, c'est le Seigneur Jésus, c'est le Saint Esprit.
Les hommes ont essayé de rassembler eux-même en établissant des règles qui ne sont pas dans la Bible.
Mais, quoiqu'il en soit, le Seigneur Jésus rassemble ceux qui croient en lui là où il veut. Dans toutes les églises d''Apocalypse ch1,2et3, il y a des fidèles, il y a des vainqueurs mais, dans plusieurs, il y a aussi des ennemis de Dieu. Dans toute église, il y a ceux qui combattent contre les ennemis de nos âmes, les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes et qui cherchent à introduire des fausses doctrines, il y a donc ceux qui les combattent par la foi au Seigneur Jésus et pour aider leurs frères et sœurs.
L'un va être appelé à quitter une assemblée à cause des fausses doctrines qui s'y trouvent, un autre va être appelé à rester dans une assemblée et à y lutter contre les fausses doctrines et à apporter la vérité en Jésus Christ. Chacun son appel
francineregard- Messages : 882
Date d'inscription : 02/03/2020
Re: Le Québec et le catholicisme
La France s'est pourtant construite en tant que nation chrétienne catholique, en 496, lorsque le roi Clovis a été baptisé dans la religion de l'Eglise romaine.
Hélène26- Messages : 202
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Le Québec et le catholicisme
Salutation à toi.
C’est bien que tu aies démarré ce fil, super merci ;-)
Ce que dit francineregard est juste.
Un passage me viens en tête, Matthieu 11 : 12 depuis les jours de Jean le baptiseur jusqu'à maintenant, le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent. (Darby)
L’Église universelle au sens noble à bien débuté mais Constantin a tout fait foirer lorsqu’il a fait de l’Église un instrument politique et d’avoir forcé les païens à en faire partie. L’Église à commencer sa marche vers le paganisme, la soif du pouvoir et la suppression de toute opposition ou tentative de réforme. Elle aurait pu être un instrument formidable de propagation de la foi chrétienne véritable (biblique).
Il est à noter que Luther était un moine catholique, il ne voulait pas détruire la foi universelle mais réformer sa tête dirigeante pour que cette grande institution retourne à ses fondements bibliques, qui contiennent les enseignements de Jésus et des apôtres.
Au lieu de faire amande honorable et d’écouter la sagesse des autres frères dans la foi, les papes on commander l’assassinat de centaines de milliers d’homme et d’enfants (là je suis conservateur). Soit tu es catholique, soit tu meurs.
Le catholicisme à affaibli la France au profit de l’Angleterre.
Voilà en toile de fond.
Re: Le Québec et le catholicisme
En ce qui concerne le Canada,
La France a commencé à explorer l’Amérique du nord à partir de 1534 et ont commencé la colonisation à partir de 1603, en 1641 mon seul ancêtre arrive à Québec et s’installa sur l’île d’Orléans.
En 1759 les anglais envahissent le pays. La Nouvelle France disparaîtra en 1763.
En 1760, la population de la Nouvelle-France sera d’environ 65 000 habitants
Du 16e au milieu du 18e siècle, la France et l’Angleterre engendrent deux systèmes de colonies d’importance très inégale en Amérique du Nord. La France n’investit pas assez au Canada, colonie coûteuse et peu rentable. Jouxtant les colonies américaines 20 fois plus peuplées et soutenues par l’Angleterre – la plus grande puissance maritime du monde – le Canada succombe en 1760 et passe sous la domination de l’Angleterre par le Traité de Paris en 1763 : la France a perdu la guerre en Europe et en Amérique, et elle préfère conserver ses lucratives colonies sucrières. Toute l’ancienne Nouvelle-France fait désormais partie de l’Empire britannique.
La Conquête a suscité des interprétations divergentes, liées aux intérêts et aux idéologies. De 1815 aux années 1950 et même plus tard, l’historiographie anglo-canadienne aime détecter au Québec une société foncièrement agricole et « féodale », dominée par le conservatisme, l’autoritarisme et l’obscurantisme clérical. De là à conclure à l’inaptitude des Canadiens à la démocratie et à la jouissance de la « liberté anglaise », grâce à la « Conquête providentielle » qui leur évitait la Révolution française, voilà un pas vite franchi! Les conflits des 19e et 20e siècles apparaissent alors comme des heurts de classes et de mentalités, inégalement développées, les unes tournées vers le passé féodal, les autres, vers la modernité capitaliste.
L’historiographie canadienne-française traditionnelle, quant à elle, valorise les traditions ancestrales, les héros, le catholicisme, la langue et les coutumes françaises, vus comme de puissants facteurs de cohésion et de survivance nationales. Elle souligne les destructions de la guerre, la ruine des Canadiens, leur élimination du commerce, etc. Menacés mais combatifs, ces derniers auraient vaincu les lois de l’histoire et transformé en instruments de libération politique les mesures destinées à les assimiler.
Source : Université de Sherbrooke : https://usito.usherbrooke.ca/articles/th%C3%A9matiques/wallot_1
La France a commencé à explorer l’Amérique du nord à partir de 1534 et ont commencé la colonisation à partir de 1603, en 1641 mon seul ancêtre arrive à Québec et s’installa sur l’île d’Orléans.
En 1759 les anglais envahissent le pays. La Nouvelle France disparaîtra en 1763.
En 1760, la population de la Nouvelle-France sera d’environ 65 000 habitants
Du 16e au milieu du 18e siècle, la France et l’Angleterre engendrent deux systèmes de colonies d’importance très inégale en Amérique du Nord. La France n’investit pas assez au Canada, colonie coûteuse et peu rentable. Jouxtant les colonies américaines 20 fois plus peuplées et soutenues par l’Angleterre – la plus grande puissance maritime du monde – le Canada succombe en 1760 et passe sous la domination de l’Angleterre par le Traité de Paris en 1763 : la France a perdu la guerre en Europe et en Amérique, et elle préfère conserver ses lucratives colonies sucrières. Toute l’ancienne Nouvelle-France fait désormais partie de l’Empire britannique.
La Conquête a suscité des interprétations divergentes, liées aux intérêts et aux idéologies. De 1815 aux années 1950 et même plus tard, l’historiographie anglo-canadienne aime détecter au Québec une société foncièrement agricole et « féodale », dominée par le conservatisme, l’autoritarisme et l’obscurantisme clérical. De là à conclure à l’inaptitude des Canadiens à la démocratie et à la jouissance de la « liberté anglaise », grâce à la « Conquête providentielle » qui leur évitait la Révolution française, voilà un pas vite franchi! Les conflits des 19e et 20e siècles apparaissent alors comme des heurts de classes et de mentalités, inégalement développées, les unes tournées vers le passé féodal, les autres, vers la modernité capitaliste.
L’historiographie canadienne-française traditionnelle, quant à elle, valorise les traditions ancestrales, les héros, le catholicisme, la langue et les coutumes françaises, vus comme de puissants facteurs de cohésion et de survivance nationales. Elle souligne les destructions de la guerre, la ruine des Canadiens, leur élimination du commerce, etc. Menacés mais combatifs, ces derniers auraient vaincu les lois de l’histoire et transformé en instruments de libération politique les mesures destinées à les assimiler.
Source : Université de Sherbrooke : https://usito.usherbrooke.ca/articles/th%C3%A9matiques/wallot_1
Dernière édition par Daniel_Qc le Mar 16 Nov 2021 - 21:04, édité 1 fois
Re: Le Québec et le catholicisme
Le rôle de l’Église en Nouvelle-France
Très influente en France, l'Église catholique l'est tout autant dans la colonie, qui est peuplée de colons catholiques. En effet, l'Église joue un rôle prédominent en ce qui a trait à l'administration de la colonie et à l'encadrement des colons.
En Nouvelle-France, le dirigeant de l'Église est l'évêque. Ce dernier est nommé par le roi de France avec l'accord du pape. Le clergé séculier (curés de paroisse) et le clergé régulier (communautés religieuses, ce qui exclut les Jésuites) sont sous son autorité. L'évêque est également très influent auprès des administrateurs de la colonie. Il fait d'ailleurs partie du Conseil souverain, tout comme le gouverneur et l'intendant.
L'Église doit encadrer la vie spirituelle des colons. Pour ce faire, l'évêque divise le territoire en paroisses. Si la paroisse est suffisamment peuplée, une église y est construite. Chaque paroisse est sous la responsabilité d'un curé. Ce curé s'occupe des rites religieux qui ponctuent la vie spirituelle des croyants tels que les messes, les baptêmes, les mariages et les funérailles.
L'Église joue également un rôle important dans la vie sociale des colons. En effet, le calendrier est ponctué de restrictions religieuses imposées aux croyants (interdiction de travailler le dimanche, interdiction de manger de la viande durant le Carême, etc.). Certains évènements sociaux sont également interdits par les dirigeants de l'Église, par exemple les soirées dansantes. Le sexe est vue comme quelque chose de sale, la richesse un péché et tout ce qui n’est pas catholique est démonisé. Le racisme et la peur de l’étranger est institutionnel. Pour sa part, la messe du dimanche demeure un moment de socialisation important pour les colons. De son côté, le curé profite de cette occasion de grand rassemblement pour transmettre les messages et les directives des autorités de la colonie à ses habitants.
Plusieurs communautés religieuses arrivent en Nouvelle-France dès le 17e siècle, dont les Récollets, les Jésuites, les Augustines, les Hospitalières et les Ursulines. Ces communautés ont, comme principales préoccupations, ‘’ l'évangélisation ‘’ des Autochtones (assez sarcastique quand on sait ce qu’ils ont fait) , l'éducation (la désinformation) et les soins de santé.
Les communautés religieuses sont composées d'hommes ou de femmes qui consacrent leur vie à l’église catholique et qui ont un objectif en commun, par exemple le soin des malades.
Les communautés religieuses sont à l'origine de l'existence des premiers hôpitaux et des premiers établissements d'enseignement dans la colonie. En 1635, les Jésuites fondent le collège des Jésuites, premier établissement d'enseignement pour garçons de la colonie.
En 1639, les Augustines fondent le premier hôpital de Nouvelle-France, l'Hôtel-Dieu de Québec, et les Ursulines fondent un couvent qui contribuera à ‘’ l'enseignement ‘’ (un autre sarcasme) des jeunes filles autochtones et françaises.
Source légèrement modifiée : Allo Prof : https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/histoire/histoire-le-role-de-l-eglise-en-nouvelle-france-h1143
Re: Le Québec et le catholicisme
et que dire du mal qui a été fait aux enfants autochtones dans des institutions catholique au siècle dernier
Re: Le Québec et le catholicisme
AlainM a écrit:et que dire du mal qui a été fait aux enfants autochtones dans des institutions catholique au siècle dernier
Pour l'instant je m'en tiens aux grandes lignes. Je suis sûr que des participants vont venir exposer les abus de cette ''église'' et il y en a beaucoup.
À croire qu'ils ont oubliés le commandement de notre Seigneur Jésus en Matthieu 7:12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes.
Quand je dis oublier, je suis sarcastique car un catholique ne lis pas la bible, il se fie à son curé.
Re: Le Québec et le catholicisme
Le recul de la religion catholique
Une religion omniprésente
À partir du milieu du 19e siècle, l'Église catholique exerce une influence considérable au Québec, à un point tel que L'historienne Lucia Ferretti lui accorde le statut d'organisatrice principale de la société québécoise. Son ascendant est si grand que l'écrivain français Paul Claudel appelle le Québec le « Tibet du catholicisme ». De leur côté, les Canadiens anglais traitent le Québec de « priest ridden province » Province dirigée par les prêtres).
Ces étiquettes tombent très rapidement avec la Révolution tranquille. En effet, le Québec se sécularise en l'espace de quelques années. La désaffection ne touche pas seulement la population, mais également les représentants de l'Église. En hausse tout au long du 20e siècle, l'effectif de prêtres et de religieuses s'effondre après 1961 en raison des nombreux départs
Une faim spirituelle habite toujours les Québécois
Plus de cinquante ans après la Révolution tranquille, un grand nombre de Québécois ont le goût de vivre leur foi dans un contexte non dogmatique et souple selon un sondage Léger commandité par l'Église Unie du Canada.
« Il y a toujours l'écho des abus de pouvoir commis par les institutions religieuses et dénoncés lors de la Révolution tranquille dans les années 1960. Les gens se méfient des Églises en tant qu'institution, c'est clair dans ce sondage, dit la pasteure Joëlle Leduc. Par ailleurs, nous voyons qu'il y a chez les individus une possibilité de découvrir la foi à leur manière. »
L'Église Unie du Canada a commandité ce sondage avec Léger auprès des francophones au Québec pour mieux comprendre les besoins de cette population et de voir comment elle pouvait répondre à ces besoins de façon innovatrice.
Pasteure de l'Église Unie de Sainte-Adèle, une paroisse francophone des Laurentides au Québec, Mme Leduc se dit encouragée, notamment par l'ouverture des jeunes. « C'est certain que les gens qui ont vécu l'impact d'une Église qui exerçait un contrôle extrême sur la société et sur la morale individuelle ont voulu prendre un recul en rejetant ce genre de pouvoir. Selon l'étude, les jeunes qui ne portent pas les blessures de cette époque sont plus ouverts, souligne la pasteure. Aujourd'hui, l'Église chrétienne n'est plus la voix dominante dans la société, et une souplesse du dogme combinée à une ouverture véritable sont des qualités que les jeunes souhaitent chez les Églises ».
La méfiance envers l'institution est très profonde. Seul un très petit nombre de personnes sondées veulent que l'Église et le clergé jouent un rôle important dans l'éducation religieuse ou spirituelle des enfants. La majorité préfère que cette éducation soit faite en famille ou à l'école. De même pour ce qui est de vivre une expérience spirituelle. Une proportion variant entre 24% et 41% préfèrerait en faire la découverte dans des cafés, des lieux de nature, des centres communautaires et même des maisons plutôt que dans des églises.
La population québécoise semble toujours très peu intéressée à vivre la foi au sein d'institutions qui dictent quoi penser et quoi croire.
Le rejet de l'Église a entraîné un vide quant aux rites de passage des différentes étapes de la vie. Les gens retournent à l'Église pour les mariages, les funérailles, et même les baptêmes. Il importe de se doter de moyens d'expression pour célébrer ces rites. À noter que 91 % des personnes répondantes ont fait baptiser au moins un de leurs enfants (lorsqu'ils en ont), et plus de 70 % veulent le faire, malgré le fait que 65 % se disent croyants et que moins de 20 % se disent chrétiens pratiquants.
Le sondage démontre que le taux de satisfaction au chapitre de la vie spirituelle augmente avec l'âge. Les plus jeunes sont moins satisfaits de leur vie spirituelle. Dans un même temps, ils sont relativement plus ouverts à découvrir « une Église contemporaine qui propose de nouvelles idées ». « C'est le jumelage entre l'insatisfaction concernant la vie spirituelle et l'ouverture à vivre la foi autrement chez les jeunes qui m'encourage en tant que pasteure, mais surtout en tant que chrétienne », affirme la pasteure Leduc. « Je crois que le modèle du Christ en est un qui devrait être vivant et ouvert, et non limité aux vieilles façons de vivre sa foi. Il semble que je ne suis pas seule ».
« Malheureusement, l'Église en tant qu'institution a parfois fermé la porte à la découverte, insistant sur sa manière de voir les choses. Il est temps d'ouvrir plus grand les portes! » ajoute la pasteure.
Sur les questions sociales et religieuses telles que le rôle des femmes, le divorce, le célibat des prêtres, la contraception, ou les questions de sexualité humaine, plus des trois quarts des Québécois francophones souhaitent que l'Église se modernise.
Ce sondage Léger a été réalisé du 2 au 15 septembre 2019 âgés de 18 ans et plus, qui se disent chrétiens, pratiquants ou non, non croyants, mais spirituels, ou d'une autre forme de spiritualité (pas athée, pas d'une autre religion).
Quelques faits saillants du sondage :
Malgré un très faible pourcentage de gens qui se disent pratiquants (18 %), 70 % disent avoir des valeurs spirituelles, 65 % se disent croyants et 91 % se disent catholiques romains. Or seulement 83 % des personnes répondantes disent connaître l'Église catholique romaine. L'identité culturelle du catholicisme demeure très présente.
Le taux d'insatisfaction au chapitre de la vie spirituelle varie selon l'âge :
les 55 ans et plus - 24 %;
les 18 à 34 ans - 33 %.
42 % des 18 à 54 ans se disent « intéressés par une Église chrétienne contemporaine qui proposerait de nouvelles idées ». Ce chiffre se réduit à 34 % pour les 55 ans et plus.
L'exploration de la foi et la spiritualité se ferait de préférence à l'extérieur des églises. Les options qui ont été plus populaires que le sanctuaire d'église sont :
un café;
un lieu de nature (un parc, une forêt);
un concert/évènement musical;
une maison;
un centre communautaire.
À noter - Tous ces endroits sont dépourvus d'images liées aux Églises.
72 % des personnes répondantes sans enfants disent vouloir faire baptiser leurs enfants. 91 % de ceux qui en ont disent avoir fait baptiser au moins un des enfants à leur charge.
Les gens ne font pas confiance à l'Église pour ce qui est de l'enseignement spirituel ou religieux à leurs enfants. Les personnes répondantes ont suggéré que la source primaire de cet enseignement devrait être :
les parents (70 %, 77 % parmi les 55 ans et plus);
l'école (6 %);
la société (5 %);
la famille élargie (4 %);
l'Église ou le clergé (3 %).
Quand ils doivent choisir une deuxième option du responsable en matière d'éducation spirituelle et religieuse, à peine 20 % de la population favorisent l'Église/le clergé, derrière l'école et la famille élargie.
Pour ce qui est des valeurs sociales de la population francophone au Québec, nous avons posé la question : « Supposons qu'une Église contemporaine propose les éléments suivants, dans quelle mesure est-ce une bonne idée? » Voici les réponses les plus fréquentes (% très ou plutôt bonne idée présentés) :
une perspective plus ouverte par rapport à la contraception : 88 %**;
l'autorisation du mariage des religieux : 87 %**;
l'ordination des femmes en tant que prêtres : 84 %**;
l'autorisation du remariage des personnes divorcées : 84 %**;
la possibilité pour tous les fidèles de recevoir la communion : 77 %;
la confession faite directement à Dieu, sans avoir à passer par un prêtre : 77 %**;
une perspective plus ouverte par rapport à une diversité dans les croyances : 77 %.
Parmi les personnes non pratiquantes, nous avons cherché à connaître les obstacles à la participation à l'Église. Les six réponses les plus fréquentes sont :
L'horaire ne me convient pas (26 %).
Il faudrait que plusieurs choses changent (18 %, 31 % parmi les femmes).
Les abus commis par les prêtres (16 %).
Parce qu'on m'oblige de croire à des choses/pas d'espace pour l'exploration (12 %).
Ça ne touche pas ma vie quotidienne (12 %).
Je n'aime pas les positions prises par l'Église (11 %).
* À titre informatif, la marge d'erreur maximale pour un échantillon de 2 002 personnes répondantes est de ±2,2 %, et ce, 19 fois sur 20 (dans 95 % des cas).
**Proportion significativement supérieure chez les 55 ans et plus.
SOURCE Église Unie du Canada
Une religion omniprésente
À partir du milieu du 19e siècle, l'Église catholique exerce une influence considérable au Québec, à un point tel que L'historienne Lucia Ferretti lui accorde le statut d'organisatrice principale de la société québécoise. Son ascendant est si grand que l'écrivain français Paul Claudel appelle le Québec le « Tibet du catholicisme ». De leur côté, les Canadiens anglais traitent le Québec de « priest ridden province » Province dirigée par les prêtres).
Ces étiquettes tombent très rapidement avec la Révolution tranquille. En effet, le Québec se sécularise en l'espace de quelques années. La désaffection ne touche pas seulement la population, mais également les représentants de l'Église. En hausse tout au long du 20e siècle, l'effectif de prêtres et de religieuses s'effondre après 1961 en raison des nombreux départs
Une faim spirituelle habite toujours les Québécois
Plus de cinquante ans après la Révolution tranquille, un grand nombre de Québécois ont le goût de vivre leur foi dans un contexte non dogmatique et souple selon un sondage Léger commandité par l'Église Unie du Canada.
« Il y a toujours l'écho des abus de pouvoir commis par les institutions religieuses et dénoncés lors de la Révolution tranquille dans les années 1960. Les gens se méfient des Églises en tant qu'institution, c'est clair dans ce sondage, dit la pasteure Joëlle Leduc. Par ailleurs, nous voyons qu'il y a chez les individus une possibilité de découvrir la foi à leur manière. »
L'Église Unie du Canada a commandité ce sondage avec Léger auprès des francophones au Québec pour mieux comprendre les besoins de cette population et de voir comment elle pouvait répondre à ces besoins de façon innovatrice.
Pasteure de l'Église Unie de Sainte-Adèle, une paroisse francophone des Laurentides au Québec, Mme Leduc se dit encouragée, notamment par l'ouverture des jeunes. « C'est certain que les gens qui ont vécu l'impact d'une Église qui exerçait un contrôle extrême sur la société et sur la morale individuelle ont voulu prendre un recul en rejetant ce genre de pouvoir. Selon l'étude, les jeunes qui ne portent pas les blessures de cette époque sont plus ouverts, souligne la pasteure. Aujourd'hui, l'Église chrétienne n'est plus la voix dominante dans la société, et une souplesse du dogme combinée à une ouverture véritable sont des qualités que les jeunes souhaitent chez les Églises ».
La méfiance envers l'institution est très profonde. Seul un très petit nombre de personnes sondées veulent que l'Église et le clergé jouent un rôle important dans l'éducation religieuse ou spirituelle des enfants. La majorité préfère que cette éducation soit faite en famille ou à l'école. De même pour ce qui est de vivre une expérience spirituelle. Une proportion variant entre 24% et 41% préfèrerait en faire la découverte dans des cafés, des lieux de nature, des centres communautaires et même des maisons plutôt que dans des églises.
La population québécoise semble toujours très peu intéressée à vivre la foi au sein d'institutions qui dictent quoi penser et quoi croire.
Le rejet de l'Église a entraîné un vide quant aux rites de passage des différentes étapes de la vie. Les gens retournent à l'Église pour les mariages, les funérailles, et même les baptêmes. Il importe de se doter de moyens d'expression pour célébrer ces rites. À noter que 91 % des personnes répondantes ont fait baptiser au moins un de leurs enfants (lorsqu'ils en ont), et plus de 70 % veulent le faire, malgré le fait que 65 % se disent croyants et que moins de 20 % se disent chrétiens pratiquants.
Le sondage démontre que le taux de satisfaction au chapitre de la vie spirituelle augmente avec l'âge. Les plus jeunes sont moins satisfaits de leur vie spirituelle. Dans un même temps, ils sont relativement plus ouverts à découvrir « une Église contemporaine qui propose de nouvelles idées ». « C'est le jumelage entre l'insatisfaction concernant la vie spirituelle et l'ouverture à vivre la foi autrement chez les jeunes qui m'encourage en tant que pasteure, mais surtout en tant que chrétienne », affirme la pasteure Leduc. « Je crois que le modèle du Christ en est un qui devrait être vivant et ouvert, et non limité aux vieilles façons de vivre sa foi. Il semble que je ne suis pas seule ».
« Malheureusement, l'Église en tant qu'institution a parfois fermé la porte à la découverte, insistant sur sa manière de voir les choses. Il est temps d'ouvrir plus grand les portes! » ajoute la pasteure.
Sur les questions sociales et religieuses telles que le rôle des femmes, le divorce, le célibat des prêtres, la contraception, ou les questions de sexualité humaine, plus des trois quarts des Québécois francophones souhaitent que l'Église se modernise.
Ce sondage Léger a été réalisé du 2 au 15 septembre 2019 âgés de 18 ans et plus, qui se disent chrétiens, pratiquants ou non, non croyants, mais spirituels, ou d'une autre forme de spiritualité (pas athée, pas d'une autre religion).
Quelques faits saillants du sondage :
Malgré un très faible pourcentage de gens qui se disent pratiquants (18 %), 70 % disent avoir des valeurs spirituelles, 65 % se disent croyants et 91 % se disent catholiques romains. Or seulement 83 % des personnes répondantes disent connaître l'Église catholique romaine. L'identité culturelle du catholicisme demeure très présente.
Le taux d'insatisfaction au chapitre de la vie spirituelle varie selon l'âge :
les 55 ans et plus - 24 %;
les 18 à 34 ans - 33 %.
42 % des 18 à 54 ans se disent « intéressés par une Église chrétienne contemporaine qui proposerait de nouvelles idées ». Ce chiffre se réduit à 34 % pour les 55 ans et plus.
L'exploration de la foi et la spiritualité se ferait de préférence à l'extérieur des églises. Les options qui ont été plus populaires que le sanctuaire d'église sont :
un café;
un lieu de nature (un parc, une forêt);
un concert/évènement musical;
une maison;
un centre communautaire.
À noter - Tous ces endroits sont dépourvus d'images liées aux Églises.
72 % des personnes répondantes sans enfants disent vouloir faire baptiser leurs enfants. 91 % de ceux qui en ont disent avoir fait baptiser au moins un des enfants à leur charge.
Les gens ne font pas confiance à l'Église pour ce qui est de l'enseignement spirituel ou religieux à leurs enfants. Les personnes répondantes ont suggéré que la source primaire de cet enseignement devrait être :
les parents (70 %, 77 % parmi les 55 ans et plus);
l'école (6 %);
la société (5 %);
la famille élargie (4 %);
l'Église ou le clergé (3 %).
Quand ils doivent choisir une deuxième option du responsable en matière d'éducation spirituelle et religieuse, à peine 20 % de la population favorisent l'Église/le clergé, derrière l'école et la famille élargie.
Pour ce qui est des valeurs sociales de la population francophone au Québec, nous avons posé la question : « Supposons qu'une Église contemporaine propose les éléments suivants, dans quelle mesure est-ce une bonne idée? » Voici les réponses les plus fréquentes (% très ou plutôt bonne idée présentés) :
une perspective plus ouverte par rapport à la contraception : 88 %**;
l'autorisation du mariage des religieux : 87 %**;
l'ordination des femmes en tant que prêtres : 84 %**;
l'autorisation du remariage des personnes divorcées : 84 %**;
la possibilité pour tous les fidèles de recevoir la communion : 77 %;
la confession faite directement à Dieu, sans avoir à passer par un prêtre : 77 %**;
une perspective plus ouverte par rapport à une diversité dans les croyances : 77 %.
Parmi les personnes non pratiquantes, nous avons cherché à connaître les obstacles à la participation à l'Église. Les six réponses les plus fréquentes sont :
L'horaire ne me convient pas (26 %).
Il faudrait que plusieurs choses changent (18 %, 31 % parmi les femmes).
Les abus commis par les prêtres (16 %).
Parce qu'on m'oblige de croire à des choses/pas d'espace pour l'exploration (12 %).
Ça ne touche pas ma vie quotidienne (12 %).
Je n'aime pas les positions prises par l'Église (11 %).
* À titre informatif, la marge d'erreur maximale pour un échantillon de 2 002 personnes répondantes est de ±2,2 %, et ce, 19 fois sur 20 (dans 95 % des cas).
**Proportion significativement supérieure chez les 55 ans et plus.
SOURCE Église Unie du Canada
Re: Le Québec et le catholicisme
Les pensionnats autochtones
L'objectif déclaré des pensionnats autochtones était de pousser les Peuples Autochtones au Canada à adopter les valeurs occidentales et le christianisme (ces deux ensembles de valeurs étant pratiquement inséparables à cette époque). Aux yeux de plusieurs responsables officiels, l'entité qui pouvait et allait permettre un changement aussi rapide était l'église chrétienne. Des missionnaires de toutes les dénominations ont épousé la cause de la christianisation et de la civilisation des Peuples Autochtones au Canada bien avant le rapport Davin en 1879. En fait, dans les années 1880, il y avait déjà quatre pensionnats dirigés par l'église en opération.
La frustration par rapport aux autres œuvres missionnaires a mené toutes les dénominations chrétiennes à appuyer le modèle des pensionnats ou des écoles résidentielles. Au cours des décennies qui allaient suivre, le gouvernement a transféré la direction des pensionnats aux églises catholiques romaine et anglicane.
À cette époque, la plupart des personnes de descendance européenne étaient d'avis que le christianisme et la civilisation se soutenaient mutuellement (certains les considéraient même comme des synonymes). Dès 1852, le Rev. Samuel Rose, directeur du pensionnat Mt. Elgin à ce moment, explique :
Je vois [l'éducation de ces] jeunes comme un travail ayant un caractère peu ordinaire; une éducation d'une importance solennelle pour son lien avec l'avenir, avec les moments à venir... Ces jeunes formeront la classe dont les histoires constitueront une époque de la plus haute importance dans l'histoire des nations auxquelles ils appartiennent... Cette classe donnera naissance à une génération, qui perpétuera les us et coutumes de ses ancêtres, ou qui sera intellectuellement, moralement et religieusement élevée, prendra sa place au sein des nations améliorées et intelligentes de la terre, sa place dans le grand théâtre du monde; ou encore, si elle ne souhaite pas obtenir les compétences nécessaires pour prendre sa place et faire sa part, sera rejetée et poussée hors de la scène et disparaîtra!
Un mémoire à la Convention des directeurs catholiques de 1924 exprime des sentiments semblables :
Toutes les véritables civilisations doivent être fondées sur le droit moral, que seule la religion chrétienne peut offrir. La superstition païenne ne peut pas suffire (ils ne se voient pas, la religion catholique est presque exclusivement païenne) ... à pousser les Indiens à pratiquer les vertus de notre civilisation et à éviter les vices qui y sont liés. Plusieurs personnes souhaitent que nous approuvions les danses des Indiens et leurs festivals; mais leurs habitudes, qui sont le résultat d'un mode de vie facile et libre, ne sont pas compatibles avec la lutte intense pour la vie que notre condition sociale exige.
Les ecclésiastiques et les femmes qui occupaient des rôles d'administration et d'enseignement dans les écoles se voyaient souvent comme une force protectrice pour les Peuples Autochtones sans tenir compte du point de vue des cultures de leurs élèves. En 1911, un rapport de la Commission méthodiste de l'Alberta a dit ce qui suit :
« L'Indien est l'enfant faible dans la famille de notre nation et pour cette raison, il doit recevoir la sympathie et la coopération chrétienne... [N]ous sommes convaincus que le seul espoir de nous acquitter de cette obligation envers nos frères indiens est de passer par les enfants; ainsi, il faut donner la priorité à l'éducation. »
Un rapport de 2012 de la commission de réconciliation explique le rôle compliqué des églises :
Pour les missionnaires tant catholiques que protestants, les croyances spirituelles autochtones n’étaient guère plus que de la superstition et de la sorcellerie. En Colombie-Britannique, William Duncan de la Church Missionary Society déclarait : « Je ne pourrais mieux décrire les conditions de vie de ces gens qu’en les qualifiant de païennes et de sauvages ». Ce sont les missionnaires qui ont été les fers de lance de la campagne visant à interdire aux Indiens de participer à certaines cérémonies sacrées telles que la cérémonie du potlatch sur la côte ouest et celle de la danse du soleil dans les Prairies. Ainsi, en Colombie-Britannique, en 1884, les missionnaires catholiques romains militèrent en vue de faire interdire la cérémonie du potlatch en disant que nombre des familles qui y participaient en étaient tellement appauvries qu’elles devaient retirer leurs enfants de l’école afin qu’ils les accompagnent en plein hiver pour les aider à trouver de la nourriture.
Tout en étant, d'un côté, engagés dans une guerre contre la culture autochtone, de l’autre, les missionnaires intervenaient souvent afin de protéger et de promouvoir les intérêts des Autochtones dans le cadre de leurs tractations avec le gouvernement et les colons. Nombre d’entre eux apprirent des langues autochtones et célébraient les cérémonies religieuses dans ces langues dans les pensionnats. Ces efforts furent bien récompensés : selon le recensement de 1899, 70 000 des 100 000 Indiens du Canada se disaient chrétiens.
Source : https://www.facinghistory.org/vies-volees/chapitre-3/le-role-des-eglises
Re: Le Québec et le catholicisme
Les pensionnats autochtones et l’Église catholique Louis Garon Québec, le 7 juin 2021
Ceux qui connaissent un tant soit peu l’histoire du Canada savent que la population amérindienne a été systématiquement mise à l’écart à la suite de la naissance de la Confédération et de l’adoption de la Loi fédérale sur les Indiens.
En Ontario, au Québec et dans les provinces maritimes, on a créé des réserves pour les peuples autochtones, anciens alliés militaires ou partenaires commerciaux, qui y étaient établis depuis des siècles.
Dans l’Ouest, c’est la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique suivie par des campagnes d’immigration massive du gouvernement fédéral qui conduisit ce dernier à parquer les Amérindiens des plaines dans des réserves en vertu de traités bidon.
À la fin du XIX siècle, le gouvernement fédéral entreprit d’accélérer son assimilation en mettant en place un réseau de pensionnats dont il confia la direction à des représentants de plusieurs confessions religieuses.
Or, il se trouve qu’un nombre important de ces pensionnats ont été administrés par des congrégations religieuses catholiques, dont celui de Kamloops. Ce qui est désolant, sinon scandaleux, dans tout cela, c’est que les évêques, les vrais patrons de l’Église catholique au Canada, aient accepté de participer à ce programme et, ainsi, révélé combien ils partageaient la vision du gouvernement canadien et de la société canadienne en général à propos des Amérindiens.
Seuls les documents d’archives conservés par le gouvernement fédéral, les diocèses et les congrégations religieuses concernés peuvent nous faire connaître la nature et les conditions des ententes intervenues entre le gouvernement fédéral et les représentants de l’Église catholique de même que la manière dont ces pensionnats ont été administrés.
Faciliter l’accès à ces documents serait beaucoup plus utile au rétablissement du lien de confiance essentiel qui doit exister entre le clergé et les fidèles que de plates excuses et le recours à des avocats habiles bien rémunérés.
Après les nombreuses poursuites subies dans le cadre des procès de pédophilie, les évêques et les supérieurs de congrégations religieuses n’ont pas vraiment le choix, quoi qu’il en coûte financièrement.
En définitive, c’est la crédibilité, et donc le sort, de l’Église institutionnelle, déjà fort amochée qui est en jeu. Il me semble que cela mérite réflexion, réflexion s’inspirant évidemment de l’Évangile.
Source Le devoir : https://www.ledevoir.com/opinion/lettres/609885/les-pensionnats-autochtones-et-l-eglise-catholique
Ceux qui connaissent un tant soit peu l’histoire du Canada savent que la population amérindienne a été systématiquement mise à l’écart à la suite de la naissance de la Confédération et de l’adoption de la Loi fédérale sur les Indiens.
En Ontario, au Québec et dans les provinces maritimes, on a créé des réserves pour les peuples autochtones, anciens alliés militaires ou partenaires commerciaux, qui y étaient établis depuis des siècles.
Dans l’Ouest, c’est la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique suivie par des campagnes d’immigration massive du gouvernement fédéral qui conduisit ce dernier à parquer les Amérindiens des plaines dans des réserves en vertu de traités bidon.
À la fin du XIX siècle, le gouvernement fédéral entreprit d’accélérer son assimilation en mettant en place un réseau de pensionnats dont il confia la direction à des représentants de plusieurs confessions religieuses.
Or, il se trouve qu’un nombre important de ces pensionnats ont été administrés par des congrégations religieuses catholiques, dont celui de Kamloops. Ce qui est désolant, sinon scandaleux, dans tout cela, c’est que les évêques, les vrais patrons de l’Église catholique au Canada, aient accepté de participer à ce programme et, ainsi, révélé combien ils partageaient la vision du gouvernement canadien et de la société canadienne en général à propos des Amérindiens.
Seuls les documents d’archives conservés par le gouvernement fédéral, les diocèses et les congrégations religieuses concernés peuvent nous faire connaître la nature et les conditions des ententes intervenues entre le gouvernement fédéral et les représentants de l’Église catholique de même que la manière dont ces pensionnats ont été administrés.
Faciliter l’accès à ces documents serait beaucoup plus utile au rétablissement du lien de confiance essentiel qui doit exister entre le clergé et les fidèles que de plates excuses et le recours à des avocats habiles bien rémunérés.
Après les nombreuses poursuites subies dans le cadre des procès de pédophilie, les évêques et les supérieurs de congrégations religieuses n’ont pas vraiment le choix, quoi qu’il en coûte financièrement.
En définitive, c’est la crédibilité, et donc le sort, de l’Église institutionnelle, déjà fort amochée qui est en jeu. Il me semble que cela mérite réflexion, réflexion s’inspirant évidemment de l’Évangile.
Source Le devoir : https://www.ledevoir.com/opinion/lettres/609885/les-pensionnats-autochtones-et-l-eglise-catholique
Re: Le Québec et le catholicisme
Et pour terminer:
Scandale des pensionnats autochtones au Canada : les excuses catholiques jugées tardives
Après la découverte, ces derniers mois, de plus d’un millier de tombes anonymes sur les terrains d’anciens pensionnats autochtones tenus par l’Église catholique, les évêques du Canada ont fait acte de contrition. Mais leurs excuses laissent les autochtones sur leur faim.
Après la découverte au Canada, ces derniers mois, de plus d’un millier de tombes sur les sites d’anciens pensionnats autochtones dirigés par l’Église catholique, les évêques du pays ont présenté des excuses officielles.
Dans une lettre datée du 24 septembre, ils ont reconnu “la souffrance vécue dans les pensionnats indiens du Canada” : Nous reconnaissons les graves abus qui ont été commis par certains membres de la communauté catholique : physiques, psychologiques, émotionnels, spirituels, culturels.
Créées pour ‘’évangéliser’’ les enfants autochtones et les assimiler à la culture occidentale, ces écoles religieuses financées par l’État ont existé de 1831 à 1996. À son apogée, vers 1930, le réseau de pensionnats regroupait quelque 80 établissements, administré par l’Église catholique pour les trois cinquièmes (le reste se partageant entre différentes confessions protestantes).
“Trop peu, trop tard” Les réactions n’ont pas tardé. “Comment se fait-il qu’il ait fallu des décennies d’attente et de supplique pour cette reconnaissance ?” demande Le Devoir. “Les atermoiements de l’Église catholique viennent, hélas, miner la sincérité du pardon.”
Le quotidien signale que “les catholiques arrivent bons derniers dans la course aux excuses”, rappelant que l’Église unie avait présenté les siennes en 1986, les missionnaires oblats en 1991, l’Église anglicane en 1993 et l’Église presbytérienne en 1998.
Le journal remarque aussi que le rapport final de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) dressait en 2015 “un portrait sombre du rôle des Églises, complices du gouvernement du Canada.
Source Courrier International-Paris : https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/memoire-scandale-des-pensionnats-autochtones-au-canada-les-excuses-catholiques
Scandale des pensionnats autochtones au Canada : les excuses catholiques jugées tardives
Après la découverte, ces derniers mois, de plus d’un millier de tombes anonymes sur les terrains d’anciens pensionnats autochtones tenus par l’Église catholique, les évêques du Canada ont fait acte de contrition. Mais leurs excuses laissent les autochtones sur leur faim.
Après la découverte au Canada, ces derniers mois, de plus d’un millier de tombes sur les sites d’anciens pensionnats autochtones dirigés par l’Église catholique, les évêques du pays ont présenté des excuses officielles.
Dans une lettre datée du 24 septembre, ils ont reconnu “la souffrance vécue dans les pensionnats indiens du Canada” : Nous reconnaissons les graves abus qui ont été commis par certains membres de la communauté catholique : physiques, psychologiques, émotionnels, spirituels, culturels.
Créées pour ‘’évangéliser’’ les enfants autochtones et les assimiler à la culture occidentale, ces écoles religieuses financées par l’État ont existé de 1831 à 1996. À son apogée, vers 1930, le réseau de pensionnats regroupait quelque 80 établissements, administré par l’Église catholique pour les trois cinquièmes (le reste se partageant entre différentes confessions protestantes).
“Trop peu, trop tard” Les réactions n’ont pas tardé. “Comment se fait-il qu’il ait fallu des décennies d’attente et de supplique pour cette reconnaissance ?” demande Le Devoir. “Les atermoiements de l’Église catholique viennent, hélas, miner la sincérité du pardon.”
Le quotidien signale que “les catholiques arrivent bons derniers dans la course aux excuses”, rappelant que l’Église unie avait présenté les siennes en 1986, les missionnaires oblats en 1991, l’Église anglicane en 1993 et l’Église presbytérienne en 1998.
Le journal remarque aussi que le rapport final de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) dressait en 2015 “un portrait sombre du rôle des Églises, complices du gouvernement du Canada.
Source Courrier International-Paris : https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/memoire-scandale-des-pensionnats-autochtones-au-canada-les-excuses-catholiques
Re: Le Québec et le catholicisme
Ce que nos mères ont subit
De moi :-)
Sous prétexte de survie de la race, la mère devait être perpétuellement enceinte. Si une femme n’accouchait pas à tous les ans cela constituait un grave péché, celui d’empêcher la famille. Nos cimetière est rempli de mère mortes jeune.
Il n’était pas rare de voir des familles de 20 enfants, comme ce fut le cas pour ma grand-mère, elle en a perdus deux. Mon père était le bébé. Ma grand-mère ne pouvait pas s’occuper de tout le monde, donc, pour mon père, sa mère fut une de ses sœurs. Mon père vouvoyait ses parents, comme si c’était des étrangers!
Mon père à voulut perpétuer ce commandement puisque je suis le deuxième d’une famille de neuf enfants.
C’est comme ça que nous sommes passées de 60,000 habitants à 6 millions dans les années 1970.
Ce n’est pas tout, il y a environ 600,000 Québécois qui ont immigré aux USA au cours du 19 et 20ème siècle parce qu’il n’y avait pas assez de travail chez eux.
La misère engendre la misère.
Le pauvre petit canadien français constitua la base de l’économie des riches anglais en étant comme des esclaves blancs d’Amérique. En fait, on nous qualifiait de nègres blanc.
Re: Le Québec et le catholicisme
Les orphelins de Duplessis
Entre 1930 et 1964, plusieurs milliers d’enfants québécois abandonnés, « illégitimes », orphelins ou autrement confiés aux soins de l’État par leurs parents ont été élevés dans des établissements contrôlés par des congrégations religieuses catholiques. Les soins qu’on leur a accordés étaient, au mieux, rudimentaires.
Selon les critères actuels, la discipline y était très sévère. Ces enfants ont souvent été négligés, molestés et abusés sexuellement. Dépourvus d’une éducation élémentaire digne de ce nom, plusieurs ont été qualifiés de « débiles mentaux » ou de « retardés mentaux » et placés dans des asiles où ils cohabitaient avec les schizophrènes, les déficients intellectuels profonds et d’autres personnes internées.
Sous la direction de la profession médicale, plusieurs de ces enfants ont reçu des traitements normalement réservés aux psychiatrisés : électrochocs, isolations, médication excessive, etc.
Ces enfants ont collectivement été appelés « les enfants de Duplessis ». La référence à l’ancien premier ministre du Québec, Maurice Duplessis (1944-1959), vient du fait que c’est une décision de ce régime qui a créé cette catégorie d’enfants.
Maurice Duplessis et son parti politique, l’Union nationale, avaient une conception du rôle de l’État différente de celle du gouvernement fédéral, tout particulièrement en matière de santé et de politique sociale.
Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fédéral adoptait une position favorable à l’interventionnisme politique en guise de compromis entre la bourgeoisie canadienne, d’un côté, et les classes ouvrière et moyenne, de l’autre. Cela était plus particulièrement évident dans le domaine de la santé et du bien-être social (Vaillancourt, 1988).
Au même moment, le gouvernement Duplessis renversait une tendance similaire mise de l’avant par le gouvernement Godbout et maintenait une position non interventionniste : « celle du libéralisme économique et de la charité privée » (Vaillancourt, 1998 : 128).
Ainsi, alors que le Canada développait son État-providence, le gouvernement de Duplessis poursuivait une stratégie non interventionniste dite résiduelle et s’opposait à la création de l’État-providence. Duplessis appuyait en fait à la fois les intérêts de la grande bourgeoisie monopoliste du Canada et des États-Unis dans l’approche du laisser-faire économique, et les intérêts beaucoup plus traditionnels des propriétaires terriens du Québec.
Pour répondre aux besoins de la population québécoise en matière de santé et d’assistance sociale, ce gouvernement a maintenu une « sainte alliance » entre l’État et l’Église. Duplessis laissait donc le contrôle total des établissements de santé et de charité entre les mains de l’Église.
La situation des enfants de Duplessis a été portée à l’attention du public québécois par les médias. Des histoires de cas ont été publiées dans des livres et plus tard portées à l’écran.
La première histoire est parue dans le livre de Jean Charles Pagé Les fous crient au secours (1961), qui expose la situation des enfants dans les asiles. Même si le public n’a pas tellement réagi à ce livre, celui-ci a néanmoins provoqué l’institution d’une commission d’enquête qui a donné lieu à la publication du Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques (Bédard, Lazure et Robert, 1962), en 1962, plus communément connu sous le nom de rapport Bédard.
Ce rapport a attiré l’attention sur le fait que plusieurs enfants, abusivement étiquetés « débiles mentaux », ont été institutionnalisés avec des gens qui souffraient de véritables maladies mentales ; il a largement contribué à mettre un terme à cette pratique.
Même si la pratique de placer des enfants en institution psychiatrique a cessé au début des années 1960, le problème suivant demeurait : des milliers d’enfants grandissaient et quittaient ces institutions pour la vie à l’extérieur, sans avoir bénéficié d’une éducation et d’une socialisation adéquates.
Cette situation a été décrite dans le livre Ma chienne de vie, publié en 1964 par Jean-Guy Labrosse. Labrosse a publié deux autres ouvrages sur ce thème dans les années 1970. Mais au cours des deux décennies suivantes, on entend très peu parler des enfants de Duplessis.
Beaucoup plus tard, après quelques reportages à la télévision, un autre livre important, Les enfants de Duplessis, a été écrit par Pauline Gill (1991). Elle y raconte l’histoire d’Alice Quinton, élevée dans deux de ces établissements.
Peu après, Bruno Roy, lui aussi, un enfant de Duplessis, décrit en détail les conditions endurées par ces enfants dans son livre Mémoire d’asile (1994). Enfin, en 1998, une minisérie a été produite par la télévision de Radio-Canada ; le film était basé sur un autre livre écrit par Roy, Les calepins de Julien (1998). La situation des enfants de Duplessis est aujourd’hui passablement connue de la population québécoise.
Les enfants orphelins internés sous le régime Duplessis pour des raisons pécuniaires ont perdu beaucoup. Presque tous ont perdu la chance de vivre une vie familiale normale, une carrière et une santé morale non perturbée par des souvenirs d’abus.
Leur qualité de vie actuelle est généralement bien pauvre. Une étude conjointe de l’Université McGill et de l’Hôpital général juif de Montréal (Signal, Rossignol et Perry, 1999) a comparé l’état de santé mentale des membres du COOID, tel qu’il apparaissait en 1997, avec celui d’un groupe de citoyens à faible revenu lors d’une étude réalisée en 1987.
On a trouvé des différences considérables entre les deux groupes. L’étude a démontré que tous les indices de santé des membres du COOID (par exemple, l’indice de stress, celui des maladies chroniques, du suicide ou des problèmes généraux et personnels) pointaient vers un pire état que ceux du groupe de comparaison.
Les orphelins de Duplessis, victimes du système de l’époque, comptent actuellement parmi les gens les plus vulnérables dans la société.
Leurs faibles ressources financières, l’absence d’éducation pertinente et leur fragile estime de soi font que ces gens n’ont pas les ressources nécessaires pour poursuivre une lutte prolongée.
Ils sont aussi de plus en plus âgés ; ils ont besoin de mettre un terme à cette histoire, de tourner la page. Ils demandent des excuses publiques pour l’injustice qu’ils ont vécue et ils ont besoin d’une forme de compensation pour que le reste de leurs jours soit un peu moins difficile et pour que, symboliquement, ils sentent que la société reconnaît sa faute.
Source : https://www.erudit.org/fr/revues/nps/2000-v13-n2-nps471/000817ar/
Entre 1930 et 1964, plusieurs milliers d’enfants québécois abandonnés, « illégitimes », orphelins ou autrement confiés aux soins de l’État par leurs parents ont été élevés dans des établissements contrôlés par des congrégations religieuses catholiques. Les soins qu’on leur a accordés étaient, au mieux, rudimentaires.
Selon les critères actuels, la discipline y était très sévère. Ces enfants ont souvent été négligés, molestés et abusés sexuellement. Dépourvus d’une éducation élémentaire digne de ce nom, plusieurs ont été qualifiés de « débiles mentaux » ou de « retardés mentaux » et placés dans des asiles où ils cohabitaient avec les schizophrènes, les déficients intellectuels profonds et d’autres personnes internées.
Sous la direction de la profession médicale, plusieurs de ces enfants ont reçu des traitements normalement réservés aux psychiatrisés : électrochocs, isolations, médication excessive, etc.
Ces enfants ont collectivement été appelés « les enfants de Duplessis ». La référence à l’ancien premier ministre du Québec, Maurice Duplessis (1944-1959), vient du fait que c’est une décision de ce régime qui a créé cette catégorie d’enfants.
Maurice Duplessis et son parti politique, l’Union nationale, avaient une conception du rôle de l’État différente de celle du gouvernement fédéral, tout particulièrement en matière de santé et de politique sociale.
Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fédéral adoptait une position favorable à l’interventionnisme politique en guise de compromis entre la bourgeoisie canadienne, d’un côté, et les classes ouvrière et moyenne, de l’autre. Cela était plus particulièrement évident dans le domaine de la santé et du bien-être social (Vaillancourt, 1988).
Au même moment, le gouvernement Duplessis renversait une tendance similaire mise de l’avant par le gouvernement Godbout et maintenait une position non interventionniste : « celle du libéralisme économique et de la charité privée » (Vaillancourt, 1998 : 128).
Ainsi, alors que le Canada développait son État-providence, le gouvernement de Duplessis poursuivait une stratégie non interventionniste dite résiduelle et s’opposait à la création de l’État-providence. Duplessis appuyait en fait à la fois les intérêts de la grande bourgeoisie monopoliste du Canada et des États-Unis dans l’approche du laisser-faire économique, et les intérêts beaucoup plus traditionnels des propriétaires terriens du Québec.
Pour répondre aux besoins de la population québécoise en matière de santé et d’assistance sociale, ce gouvernement a maintenu une « sainte alliance » entre l’État et l’Église. Duplessis laissait donc le contrôle total des établissements de santé et de charité entre les mains de l’Église.
La situation des enfants de Duplessis a été portée à l’attention du public québécois par les médias. Des histoires de cas ont été publiées dans des livres et plus tard portées à l’écran.
La première histoire est parue dans le livre de Jean Charles Pagé Les fous crient au secours (1961), qui expose la situation des enfants dans les asiles. Même si le public n’a pas tellement réagi à ce livre, celui-ci a néanmoins provoqué l’institution d’une commission d’enquête qui a donné lieu à la publication du Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques (Bédard, Lazure et Robert, 1962), en 1962, plus communément connu sous le nom de rapport Bédard.
Ce rapport a attiré l’attention sur le fait que plusieurs enfants, abusivement étiquetés « débiles mentaux », ont été institutionnalisés avec des gens qui souffraient de véritables maladies mentales ; il a largement contribué à mettre un terme à cette pratique.
Même si la pratique de placer des enfants en institution psychiatrique a cessé au début des années 1960, le problème suivant demeurait : des milliers d’enfants grandissaient et quittaient ces institutions pour la vie à l’extérieur, sans avoir bénéficié d’une éducation et d’une socialisation adéquates.
Cette situation a été décrite dans le livre Ma chienne de vie, publié en 1964 par Jean-Guy Labrosse. Labrosse a publié deux autres ouvrages sur ce thème dans les années 1970. Mais au cours des deux décennies suivantes, on entend très peu parler des enfants de Duplessis.
Beaucoup plus tard, après quelques reportages à la télévision, un autre livre important, Les enfants de Duplessis, a été écrit par Pauline Gill (1991). Elle y raconte l’histoire d’Alice Quinton, élevée dans deux de ces établissements.
Peu après, Bruno Roy, lui aussi, un enfant de Duplessis, décrit en détail les conditions endurées par ces enfants dans son livre Mémoire d’asile (1994). Enfin, en 1998, une minisérie a été produite par la télévision de Radio-Canada ; le film était basé sur un autre livre écrit par Roy, Les calepins de Julien (1998). La situation des enfants de Duplessis est aujourd’hui passablement connue de la population québécoise.
Les enfants orphelins internés sous le régime Duplessis pour des raisons pécuniaires ont perdu beaucoup. Presque tous ont perdu la chance de vivre une vie familiale normale, une carrière et une santé morale non perturbée par des souvenirs d’abus.
Leur qualité de vie actuelle est généralement bien pauvre. Une étude conjointe de l’Université McGill et de l’Hôpital général juif de Montréal (Signal, Rossignol et Perry, 1999) a comparé l’état de santé mentale des membres du COOID, tel qu’il apparaissait en 1997, avec celui d’un groupe de citoyens à faible revenu lors d’une étude réalisée en 1987.
On a trouvé des différences considérables entre les deux groupes. L’étude a démontré que tous les indices de santé des membres du COOID (par exemple, l’indice de stress, celui des maladies chroniques, du suicide ou des problèmes généraux et personnels) pointaient vers un pire état que ceux du groupe de comparaison.
Les orphelins de Duplessis, victimes du système de l’époque, comptent actuellement parmi les gens les plus vulnérables dans la société.
Leurs faibles ressources financières, l’absence d’éducation pertinente et leur fragile estime de soi font que ces gens n’ont pas les ressources nécessaires pour poursuivre une lutte prolongée.
Ils sont aussi de plus en plus âgés ; ils ont besoin de mettre un terme à cette histoire, de tourner la page. Ils demandent des excuses publiques pour l’injustice qu’ils ont vécue et ils ont besoin d’une forme de compensation pour que le reste de leurs jours soit un peu moins difficile et pour que, symboliquement, ils sentent que la société reconnaît sa faute.
Source : https://www.erudit.org/fr/revues/nps/2000-v13-n2-nps471/000817ar/
Re: Le Québec et le catholicisme
Qui paie pour les péchés de l'Église?
Johanne Faucher, Radio-Canada.ca
11/05/2015 09:52am EST | Updated November 5, 2015
Éclaboussée par des scandales d’agressions sexuelles depuis trois décennies, l’Église catholique n’a pourtant pas perdu de son lustre. Comment a-t-elle géré ces scandales? En étudiant plusieurs dossiers au Québec, aux États-Unis et en Irlande, le modus operandi de l’Église se révèle : prendre tous les moyens pour payer le moins possible les victimes quand les scandales éclatent.
Le pape François a été le premier à présenter des excuses de la part de l’Église catholique en avril 2014.
« Il est de mon devoir d’assumer personnellement tout le mal que certains prêtres ont fait. Ils sont nombreux, même s’ils sont peu nombreux par rapport au nombre total de prêtres dans l’Église. En mon nom, je demande pardon pour le mal qu’ils ont fait, d’avoir agressé sexuellement des enfants. »
Dans des écoles, des orphelinats et des paroisses, des pédophiles se sont cachés dans les rangs de l’Église catholique romaine. Le Québec a connu quelques procès criminels et seulement deux recours collectifs : un contre la Congrégation de Sainte-Croix et un contre les Rédemptoristes.
Au total, 311 victimes ont été indemnisées pour avoir été agressées sexuellement lorsqu’elles étaient enfants. Elles ont reçu en moyenne 75 000 $ en indemnisation.
Pour l’avocat Alain Arsenault, qui représente des victimes dans le recours contre les Sainte-Croix, ce ne serait que la pointe de l’iceberg.
« Je suis prêt à vous dire que [si] demain matin, les gens dévoilent tout, il y a des recours collectifs contre presque toutes les communautés religieuses enseignantes. »
Alain Arsenault, avocat
Peut-être pas toutes, mais d’autres congrégations et diocèses sont dans le collimateur juridique :
• les Frères de la Miséricorde
• les Clercs de Saint-Viateur
• les Frères maristes
• le diocèse de Chicoutimi
Un deuxième recours contre la Congrégation de Sainte-Croix a été rejeté cet été. Me Alain Arsenault a fait appel de cette décision.
La même congrégation avait pourtant accepté de régler l'affaire en payant, lors du premier recours collectif contre elle. Elle a offert 18 millions de dollars aux victimes et a présenté des excuses. Mais tout s’est compliqué, explique Me Arsenault, quand est venu le temps de déterminer le montant auquel chaque victime aurait droit. « Ça a été long et difficile », dit-il, déplorant le fait que les avocats aient été si procéduriers.
« Ils ont contesté jusqu'à la définition de la masturbation. Il y a eu des experts engagés pour dire que la masturbation, ce n'est pas ce que vous pensez, c'est autre chose. Ça a été rejeté du revers de la main, mais on a passé je ne sais pas combien de temps sur cette question-là. »
Alain Arsenault, avocat Me Arsenault n’est pas le seul à constater une judiciarisation exagérée de la part de l’Église. L’avocat américain Jeff Anderson s’attaque à l’Église catholique depuis 30 ans. Ayant mené quelque 1500 poursuites dans plusieurs États, il connaît le modus operandi de l’Église catholique et des communautés religieuses.
« L'Église catholique est une énorme entreprise commerciale. [...] Ils ont d’immenses richesses, de nombreuses propriétés et investissements, mais ils en cachent une grande partie pour la mettre à l’abri des réclamations des victimes. »
- Jeff Anderson, avocat américain
L’archidiocèse du Wisconsin, qui fait face à 580 plaintes d’agressions sexuelles, a transféré 56 millions de dollars dans un fonds pour le mettre à l’abri des poursuites. Un document, dont nous avons obtenu copie, prouve que le Vatican a approuvé ce transfert d’argent.
Quand le stratagème a été mis au jour, l’archidiocèse s’est battu jusqu’en Cour suprême pour ne pas rapatrier l’argent. Il vient finalement d’accepter de verser 21 millions de dollars aux victimes, après avoir dépensé 18 millions en frais d’avocat.
Des victimes indemnisées, mais pas par l'Église Aux États-Unis, comme au Canada, des congrégations comptent sur leurs compagnies d’assurance pour payer les crimes de certains de leurs membres. C’est le cas des Clercs de Saint-Viateur, qui sont poursuivis par 200 anciens élèves de l’Institut des sourds de Montréal.
Selon les documents déposés en Cour, les Rédemptoristes s’attendent à ce que leurs compagnies d’assurance paient la note s’ils sont condamnés. En général, la police d’assurance générale ne couvre pas un acte criminel, mais elle peut couvrir la négligence du supérieur ou du diocèse si, par exemple, un agresseur récidive après avoir été envoyé en traitement, lorsqu’il est remis en poste par ses supérieurs.
Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Paul-André Durocher, estime que la présence des compagnies d’assurance dans ces dossiers est souvent problématique.
« Ce sont les compagnies d'assurance qui mènent le bateau, qui embauchent l'avocat, qui dirigent. J'ai dû moi-même me battre avec les compagnies pour m'assurer qu'une personne qui arrivait, qui était en douleur, qu'on puisse au moins lui offrir des soins thérapeutiques. Le diocèse était prêt à le faire, les assurances disaient "faites pas ça, faites pas ça. Ce serait de dire que vous êtes coupable et on ne sait pas encore si vous l’êtes" », affirme Mgr Paul-André Durocher.
Quand des victimes sont indemnisées, ce n’est pas toujours avec l’argent des communautés. Une congrégation a même indemnisé une victime avec les fonds publics.
En 1993, un ancien étudiant du Collège Notre-Dame a reçu une indemnisation de 250 000 $ après avoir dénoncé deux religieux qui l’ont agressé sexuellement pendant trois ans. Le montant provenait des fonds du Collège Notre-Dame. Et non pas de la Congrégation.
Une partie de ce montant provenait donc de fonds publics, puisque le Collège est subventionné et qu'une autre partie provient des parents qui paient les frais de scolarité.
« C'est certain que pendant longtemps, l'Église a voulu protéger sa réputation. Je crois qu'on ne se rendait pas compte de l'impact de l'abus sexuel sur la vie d'une personne d'une part, et deuxièmement, du problème sérieux de l'abuseur », affirme Mgr Paul-André Durocher.
D'orphelins... à malades mentaux
Au Québec, plus de 600 personnes se sont manifestées dans le cadre de recours collectifs contre des religieux. De jeunes garçons, pour la plupart, qui allèguent avoir été agressés sexuellement lorsqu’ils étaient enfants par des religieux qui devaient s’occuper d’eux.
C'est sans compter les orphelins de Duplessis. Quelque 5000 enfants, orphelins ou abandonnés par leurs parents, ont été déclarés fous et traités comme des fous pour une question d’argent.
C'est le cardinal Paul-Emile Léger qui a accepté l’offre de Maurice Duplessis, premier ministre du Québec de l’époque. Ensemble, les deux hommes se sont entendus pour transformer les orphelinats en asiles afin d’obtenir des subventions du fédéral.
Les communautés religieuses recevaient 0,70 $ pour un orphelin. Elles recevront 2,50 $ pour un fou. En une nuit, le 12 août 1954, les orphelins sont devenus des malades mentaux, avec la collaboration des médecins, qui signaient de faux diagnostics.
Ces enfants ont été négligés et certains agressés physiquement ou sexuellement par des éducateurs et des Frères. Le gouvernement a versé 84 millions de dollars en indemnisation aux orphelins de Duplessis. Les communautés religieuses mises en cause et l’Église catholique n’ont rien payé. Et elles n’ont pas présenté d’excuses.
Depuis, d’autres scandales sexuels ont éclaté. Quelle est l’ampleur du problème? Combien de jeunes ont été agressés par des religieux? Qui savait quoi? Qui a protégé qui? Autant de questions sans réponses.
Un de nos journalistes se bat depuis six ans pour avoir accès à des documents concernant les orphelins de Duplessis, mais le gouvernement s'y oppose et multiplie les appels. Le Québec a toujours refusé de tenir une grande commission d’enquête pour faire la lumière sur ces événements.
Source : https://www.huffpost.com/archive/qc/entry/agressions-sexuelles-pretres-eglise_n_8478716
Johanne Faucher, Radio-Canada.ca
11/05/2015 09:52am EST | Updated November 5, 2015
Éclaboussée par des scandales d’agressions sexuelles depuis trois décennies, l’Église catholique n’a pourtant pas perdu de son lustre. Comment a-t-elle géré ces scandales? En étudiant plusieurs dossiers au Québec, aux États-Unis et en Irlande, le modus operandi de l’Église se révèle : prendre tous les moyens pour payer le moins possible les victimes quand les scandales éclatent.
Le pape François a été le premier à présenter des excuses de la part de l’Église catholique en avril 2014.
« Il est de mon devoir d’assumer personnellement tout le mal que certains prêtres ont fait. Ils sont nombreux, même s’ils sont peu nombreux par rapport au nombre total de prêtres dans l’Église. En mon nom, je demande pardon pour le mal qu’ils ont fait, d’avoir agressé sexuellement des enfants. »
Dans des écoles, des orphelinats et des paroisses, des pédophiles se sont cachés dans les rangs de l’Église catholique romaine. Le Québec a connu quelques procès criminels et seulement deux recours collectifs : un contre la Congrégation de Sainte-Croix et un contre les Rédemptoristes.
Au total, 311 victimes ont été indemnisées pour avoir été agressées sexuellement lorsqu’elles étaient enfants. Elles ont reçu en moyenne 75 000 $ en indemnisation.
Pour l’avocat Alain Arsenault, qui représente des victimes dans le recours contre les Sainte-Croix, ce ne serait que la pointe de l’iceberg.
« Je suis prêt à vous dire que [si] demain matin, les gens dévoilent tout, il y a des recours collectifs contre presque toutes les communautés religieuses enseignantes. »
Alain Arsenault, avocat
Peut-être pas toutes, mais d’autres congrégations et diocèses sont dans le collimateur juridique :
• les Frères de la Miséricorde
• les Clercs de Saint-Viateur
• les Frères maristes
• le diocèse de Chicoutimi
Un deuxième recours contre la Congrégation de Sainte-Croix a été rejeté cet été. Me Alain Arsenault a fait appel de cette décision.
La même congrégation avait pourtant accepté de régler l'affaire en payant, lors du premier recours collectif contre elle. Elle a offert 18 millions de dollars aux victimes et a présenté des excuses. Mais tout s’est compliqué, explique Me Arsenault, quand est venu le temps de déterminer le montant auquel chaque victime aurait droit. « Ça a été long et difficile », dit-il, déplorant le fait que les avocats aient été si procéduriers.
« Ils ont contesté jusqu'à la définition de la masturbation. Il y a eu des experts engagés pour dire que la masturbation, ce n'est pas ce que vous pensez, c'est autre chose. Ça a été rejeté du revers de la main, mais on a passé je ne sais pas combien de temps sur cette question-là. »
Alain Arsenault, avocat Me Arsenault n’est pas le seul à constater une judiciarisation exagérée de la part de l’Église. L’avocat américain Jeff Anderson s’attaque à l’Église catholique depuis 30 ans. Ayant mené quelque 1500 poursuites dans plusieurs États, il connaît le modus operandi de l’Église catholique et des communautés religieuses.
« L'Église catholique est une énorme entreprise commerciale. [...] Ils ont d’immenses richesses, de nombreuses propriétés et investissements, mais ils en cachent une grande partie pour la mettre à l’abri des réclamations des victimes. »
- Jeff Anderson, avocat américain
L’archidiocèse du Wisconsin, qui fait face à 580 plaintes d’agressions sexuelles, a transféré 56 millions de dollars dans un fonds pour le mettre à l’abri des poursuites. Un document, dont nous avons obtenu copie, prouve que le Vatican a approuvé ce transfert d’argent.
Quand le stratagème a été mis au jour, l’archidiocèse s’est battu jusqu’en Cour suprême pour ne pas rapatrier l’argent. Il vient finalement d’accepter de verser 21 millions de dollars aux victimes, après avoir dépensé 18 millions en frais d’avocat.
Des victimes indemnisées, mais pas par l'Église Aux États-Unis, comme au Canada, des congrégations comptent sur leurs compagnies d’assurance pour payer les crimes de certains de leurs membres. C’est le cas des Clercs de Saint-Viateur, qui sont poursuivis par 200 anciens élèves de l’Institut des sourds de Montréal.
Selon les documents déposés en Cour, les Rédemptoristes s’attendent à ce que leurs compagnies d’assurance paient la note s’ils sont condamnés. En général, la police d’assurance générale ne couvre pas un acte criminel, mais elle peut couvrir la négligence du supérieur ou du diocèse si, par exemple, un agresseur récidive après avoir été envoyé en traitement, lorsqu’il est remis en poste par ses supérieurs.
Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Paul-André Durocher, estime que la présence des compagnies d’assurance dans ces dossiers est souvent problématique.
« Ce sont les compagnies d'assurance qui mènent le bateau, qui embauchent l'avocat, qui dirigent. J'ai dû moi-même me battre avec les compagnies pour m'assurer qu'une personne qui arrivait, qui était en douleur, qu'on puisse au moins lui offrir des soins thérapeutiques. Le diocèse était prêt à le faire, les assurances disaient "faites pas ça, faites pas ça. Ce serait de dire que vous êtes coupable et on ne sait pas encore si vous l’êtes" », affirme Mgr Paul-André Durocher.
Quand des victimes sont indemnisées, ce n’est pas toujours avec l’argent des communautés. Une congrégation a même indemnisé une victime avec les fonds publics.
En 1993, un ancien étudiant du Collège Notre-Dame a reçu une indemnisation de 250 000 $ après avoir dénoncé deux religieux qui l’ont agressé sexuellement pendant trois ans. Le montant provenait des fonds du Collège Notre-Dame. Et non pas de la Congrégation.
Une partie de ce montant provenait donc de fonds publics, puisque le Collège est subventionné et qu'une autre partie provient des parents qui paient les frais de scolarité.
« C'est certain que pendant longtemps, l'Église a voulu protéger sa réputation. Je crois qu'on ne se rendait pas compte de l'impact de l'abus sexuel sur la vie d'une personne d'une part, et deuxièmement, du problème sérieux de l'abuseur », affirme Mgr Paul-André Durocher.
D'orphelins... à malades mentaux
Au Québec, plus de 600 personnes se sont manifestées dans le cadre de recours collectifs contre des religieux. De jeunes garçons, pour la plupart, qui allèguent avoir été agressés sexuellement lorsqu’ils étaient enfants par des religieux qui devaient s’occuper d’eux.
C'est sans compter les orphelins de Duplessis. Quelque 5000 enfants, orphelins ou abandonnés par leurs parents, ont été déclarés fous et traités comme des fous pour une question d’argent.
C'est le cardinal Paul-Emile Léger qui a accepté l’offre de Maurice Duplessis, premier ministre du Québec de l’époque. Ensemble, les deux hommes se sont entendus pour transformer les orphelinats en asiles afin d’obtenir des subventions du fédéral.
Les communautés religieuses recevaient 0,70 $ pour un orphelin. Elles recevront 2,50 $ pour un fou. En une nuit, le 12 août 1954, les orphelins sont devenus des malades mentaux, avec la collaboration des médecins, qui signaient de faux diagnostics.
Ces enfants ont été négligés et certains agressés physiquement ou sexuellement par des éducateurs et des Frères. Le gouvernement a versé 84 millions de dollars en indemnisation aux orphelins de Duplessis. Les communautés religieuses mises en cause et l’Église catholique n’ont rien payé. Et elles n’ont pas présenté d’excuses.
Depuis, d’autres scandales sexuels ont éclaté. Quelle est l’ampleur du problème? Combien de jeunes ont été agressés par des religieux? Qui savait quoi? Qui a protégé qui? Autant de questions sans réponses.
Un de nos journalistes se bat depuis six ans pour avoir accès à des documents concernant les orphelins de Duplessis, mais le gouvernement s'y oppose et multiplie les appels. Le Québec a toujours refusé de tenir une grande commission d’enquête pour faire la lumière sur ces événements.
Source : https://www.huffpost.com/archive/qc/entry/agressions-sexuelles-pretres-eglise_n_8478716
Re: Le Québec et le catholicisme
Bon OK J'en ai assez mis.
Quand je dit que le Québec se souviens. Pas surprenant que les ''églises'' sont vides.
L'organisation qui est censer protéger le pauvre et l'orphelin fut le pire des tortionnaires, des collabos de première.
Après on se demande pourquoi mon mépris envers le catholicisme?
Re: Le Québec et le catholicisme
Et vous rejetez tout dans le catholicisme qui est pourtant la religion du Québec et de vos ancêtres ?
Pour vous il n'a pas compté de personnes dévouées et ferventes qui ont fait le bien ?
L'église anglicane des Anglais échappe elle à toute critique ?
Pour vous il n'a pas compté de personnes dévouées et ferventes qui ont fait le bien ?
L'église anglicane des Anglais échappe elle à toute critique ?
Hélène26- Messages : 202
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Le Québec et le catholicisme
Hélène26 a écrit:Et vous rejetez tout dans le catholicisme qui est pourtant la religion du Québec et de vos ancêtres ?
Donc, vous confirmez que c'est la tradition qui importe. Et les enseignements de Jésus et des apôtres? Bahhhhh
Le choix de suivre Jésus n'a absolument rien à voir avec la tradition humaine.
Vous n'avez pas besoin de réformés pour détruire le catholicisme, vous le faites très bien.
Vos oeuvre vous précèdent et est un témoignage clair que ce n'est pas l'Esprit de Dieu qui agit dans votre religion.
Ouvrez vos yeux. Ça prend un sacré caractère pour s'obstiner à ne pas voir la réalité, c'est tout bonnement miraculeux.
Re: Le Québec et le catholicisme
Hélène26 a écrit:Et vous rejetez tout dans le catholicisme qui est pourtant la religion du Québec et de vos ancêtres ?
Pour vous il n'a pas compté de personnes dévouées et ferventes qui ont fait le bien ?
L'église anglicane des Anglais échappe elle à toute critique ?
Attention quand même à ne pas tomber dans le chantage affectif...
Aldébaran- Messages : 424
Date d'inscription : 11/02/2014
Age : 31
Localisation : Dans un petit coin perdu de l'univers...
Re: Le Québec et le catholicisme
La tradition c'est la transmission de la foi à travers les âges.
L'homme doit vivre en société, il n'est pas bon que l'homme soit seul.
La pratique de la vraie foi doit amener à la constitution d'une société unie autour de cette foi.
Voilà l'avant-gout du paradis sur terre.
Je constate que votre conception de la foi débouche sur une pratique solitaire, qui me semble triste, étrangère à la vie des premiers chrétiens, et forcément erronée.
L'homme doit vivre en société, il n'est pas bon que l'homme soit seul.
La pratique de la vraie foi doit amener à la constitution d'une société unie autour de cette foi.
Voilà l'avant-gout du paradis sur terre.
Je constate que votre conception de la foi débouche sur une pratique solitaire, qui me semble triste, étrangère à la vie des premiers chrétiens, et forcément erronée.
Hélène26- Messages : 202
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Le Québec et le catholicisme
Hélène26 a écrit:La tradition c'est la transmission de la foi à travers les âges.
L'homme doit vivre en société, il n'est pas bon que l'homme soit seul.
La pratique de la vraie foi doit amener à la constitution d'une société unie autour de cette foi.
Voilà l'avant-gout du paradis sur terre.
Je constate que votre conception de la foi débouche sur une pratique solitaire, qui me semble triste, étrangère à la vie des premiers chrétiens, et forcément erronée.
Qu'entendez-vous par "la vraie foi" ?
Aldébaran- Messages : 424
Date d'inscription : 11/02/2014
Age : 31
Localisation : Dans un petit coin perdu de l'univers...
Re: Le Québec et le catholicisme
Hélène26 a écrit:La tradition c'est la transmission de la foi à travers les âges.
Voilà l'avant-gout du paradis sur terre.
Dieu du ciel, prions pour que le catholicisme ne reprenne pas le pouvoir.
Vous n'avez pas bu assez de sangs?
Re: Le Québec et le catholicisme
vous parliez des colonies,
voyez que les colonies britanniques et américaines protestantes ont fait couler beaucoup de sang, les indiens d'Amérique du nord ont quasiment tous été exterminés, il doit en rester à peine 1% de la population.
Dans les colonies catholiques d'Amérique latine, les indiens représentent environ 70% de la population.
Qui a versé le sang ?
voyez que les colonies britanniques et américaines protestantes ont fait couler beaucoup de sang, les indiens d'Amérique du nord ont quasiment tous été exterminés, il doit en rester à peine 1% de la population.
Dans les colonies catholiques d'Amérique latine, les indiens représentent environ 70% de la population.
Qui a versé le sang ?
Hélène26- Messages : 202
Date d'inscription : 28/02/2018
Re: Le Québec et le catholicisme
Hélène26 a écrit:vous parliez des colonies,
voyez que les colonies britanniques et américaines protestantes ont fait couler beaucoup de sang, les indiens d'Amérique du nord ont quasiment tous été exterminés, il doit en rester à peine 1% de la population.
Dans les colonies catholiques d'Amérique latine, les indiens représentent environ 70% de la population.
Qui a versé le sang ?
Personne n'a jamais dit que le Protestantisme était exempt de tout péché, si ?
Aldébaran- Messages : 424
Date d'inscription : 11/02/2014
Age : 31
Localisation : Dans un petit coin perdu de l'univers...
Re: Le Québec et le catholicisme
on a l'impression que le catholicisme est chargé de tous les crimes et que le protestantisme est bien mieux.
L'Eglise est composé d'hommes imparfaits, il y a eu des choses terribles au fil des siècles, il y a aussi eu des choses merveilleuses.
Pensons à toutes ces hommes et femmes qui ont sincèrement donné leur vie au Seigneur, qui ont fait vœu de pauvreté, de chasteté, d'obéissance, qui ont passé toute leur vie à aider leur prochain, qui sont allé au bout du monde pour évangéliser et secourir les peuples.
L'Eglise est composé d'hommes imparfaits, il y a eu des choses terribles au fil des siècles, il y a aussi eu des choses merveilleuses.
Pensons à toutes ces hommes et femmes qui ont sincèrement donné leur vie au Seigneur, qui ont fait vœu de pauvreté, de chasteté, d'obéissance, qui ont passé toute leur vie à aider leur prochain, qui sont allé au bout du monde pour évangéliser et secourir les peuples.
Hélène26- Messages : 202
Date d'inscription : 28/02/2018
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