Cantique des cantiques

Monique a écrit:
Bonjour à tous

Je vous propose de partager ce que j'ai vu dans ce livre du cantique des cantiques et que j'ai déjà partagé avec Gérard.

Je n'impose rien à personne et si quelqu'un ne voit pas ce cantique du même œil que moi je l'ai vu, je respecte sa vision de la chose. Chacun sait que l'Ecriture est là pour être lue de manière spirituelle et que donc il est normal d'aller voir au delà de la lettre. C'est ce que j'ai fais.

Avant de nous intéresser à ce livre du cantique je vous fais la proposition de commencer par nous mettre dans la situation du moment. Ce cantique a bien été écrit par Salomon n'est ce pas, et pourtant à l'intérieur de ce cantique, il va faire en sorte de se mettre dans la peau d'une tierce personne en l'occurrence Abischag et la faire parler et exprimer ses sentiments et son vécu intérieurs, à travers sa propre bouche à lui.

C'est quand même extraordinaire cette situation ne trouvez-vous pas ? Et pourtant c'est ainsi et pas autrement.

Si donc Salomon en arrive à présenter au lecteur ce qui se trouve dans le cœur de la Sulamite, c'est parce qu'il a vu et connu en elle une personne spirituelle qui a fait ses propres choix de vie intérieurs, même si elle ne s'est pas ouverte à lui pour le lui faire savoir.

Si ce livre a été écrit, et que l'Esprit Saint a permis qu'il parvienne à l'Eglise, c'est parce que la notion  de l'Amour  a été mal compris et cela perdure jusqu'à aujourd'hui. Il y a en effet une grande déviance à propos de l'Amour.

L'Amour n'est pas une qualité divine, non l'Amour est une Personne Divine qui n'est pas de ce monde.
Donc personne sur la terre, ne pourra jamais atteindre ce niveau là de l'Amour.

L'histoire de la Sulamithe, c'est l'histoire de l'Eglise qui est, et qui existe depuis la fondation du monde. C'est donc un livre qui se lit dans l'éternel.
Ce livre est vraiment inspiré car il met au grand jour le problème qui se trouve dans le coeur de ceux qui appartiennent à Jésus Christ et qui est mis au grand jour dès le commencement de leur marche en Jésus.

Si on prend soin d’observer la vie de Salomon, on voit nettement qu’il n’a jamais été un homme heureux à la différence de son père David qui lui prenait son plaisir en Dieu.
Pour David la seule chose qui lui tenait à cœur c'était de construire une maison pour l'Eternel son Dieu en vue que les nations y voient sa gloire en son sein
5 David disait : Mon fils Salomon est jeune et d'un âge faible, et la maison qui sera bâtie à l'Eternel s'élèvera à un haut degré de renommée et de gloire dans tous les pays ; c'est pourquoi je veux faire pour lui des préparatifs. Et David fit beaucoup de préparatifs avant sa mort. 1 chroniques 22

Pour ce qui concerne Salomon, oui c'est vrai qu'il a construit ce qu'il appelle la maison de l'Eternel, mais lors de la dédicace il n'était plus question de la Maison où la gloire de Dieu était censée être vue jusqu'aux extrémités de la terre. Voir la prière de Salomon en 1 Rois 8 à partir du verset 26 jusqu'au 61 par exemple.

C'est une prière faite de lamentations et de supplications,  et je suis convaincue que lorsqu'il faisait allusion au peuple, en fait c'est pour lui-même qu'il adressait cette prière à Dieu sachant en lui-même qu'il n'était pas droit de cœur. Ne perdons pas de vue que c'est Salomon qui est l'objet du schisme des douze tribus à cause de son amour pour les femmes étrangères desquelles il est allé adorer leur dieux. Je sais que cela peut être choquant d'entendre parler de cette manière de Salomon, mais que je sache, ce n'est pas moi qui ai traduit la bible.

C'est donc dans ce cadre que le cantique des cantiques doit être lu.

Dans ce livre la Sulamite fait bien mention de la gloire de Salomon, mais on voit bien que cette gloire ne l'attire pas du tout.
Ses pensées vont en direction du berger qui est un type de Jésus que David a su lui présenter, alors même qu'il était aussi roi. Un roi avec un cœur de berger.

Si donc ce livre a été écrit, c'est aussi parce que le Esprit Saint a voulu qu'il parvienne à l'Eglise, car disons-le tout net, ce livre n'est pas du tout à l'avantage de Salomon qui en est pourtant l'auteur.

Voilà pourquoi ce livre semble compliqué à lire. Salomon fait parler une personne qu'il a prise en tant que femme alors que le cœur de cette jeune fille est tourné vers un autre homme qui est tout à l'opposé de lui.

En fait la leçon à tirer de ce livre c'est que l'amour de cette Sulamithe pour le Berger a besoin d'être mis au point. Il fallait que la Sulamithe change d'amour. Que son amour sentimental soit transformé en amour divin qui est rendu visible par la pratique, la mise en action.

L'histoire de la Sulamithe, est donc l'histoire de l'Eglise qui est, et qui existe depuis la fondation du monde. C'est un livre qui se lit dans l'éternel.
Oui la Sulamithe cherchait à obtenir l'Amour de son Berger mais pour son propre bonheur à elle, alors que L'Amour/Berger est un Don pour les autres.

Pourtant Son Bien Aimé désirait se donner tout entier à elle, et s'étant donné, ce qui était de Lui serait passé à elle, et c'est sans aucune souffrance qu'elle se serait alors donné pour les autres, puisque c'est "en Lui qu'elle aurait demeurée."
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Afin de savoir qui est cette Sulamithe, commençons par mettre deux textes dont le premier se trouve dans 1 Rois 1.

1 Le roi David était vieux, avancé en âge ; on le couvrait de vêtements, et il ne pouvait se réchauffer.
2 Ses serviteurs lui  dirent : Que l'on cherche pour mon seigneur le roi une jeune fille vierge ; qu'elle se tienne devant le roi, qu'elle le soigne, et qu'elle couche dans ton sein ; et mon seigneur le roi se réchauffera.
3 On chercha dans tout le territoire d'Israël une fille jeune et belle, et on trouva Abischag, la Sunamite, que l'on conduisit auprès du roi.
4 Cette jeune fille était fort belle. Elle soigna le roi, et le servit ; mais le roi ne la connut point.

Nous sommes bien d'accord que l'Ecriture dit que David n'eut aucun rapport sexuel avec cette jeune femme encore vierge. Si donc dans le cantique de Salomon qui va suivre on lit ou on pense voir qu'il y a eu un rapport sexuel entre le berger et sa bien aimée, c'est vraiment qu'on a besoin d'une très bonne paire de lunettes.

Après que le roi David soit mort, Abischag n'avait plus maintenant personne à servir. Elle a du être très "certainement" placée dans le harem des femmes de David avec toutes les autres.
Après que David soit mort, c'est maintenant Salomon qui se trouve sur son trône à sa place, mais son frère Adonija qui avait la prééminence sur lui par rapport à son âge, ne veut pas rester en compte. Alors par l'entremise de la mère de Salomon, il vient réclamer pour lui la présence de Abischag pour la prendre pour femme.

Voilà pourquoi j'ai dis, sans cependant vouloir affirmer cette chose que pendant un temps Abischag est restée dans le harem des femmes sans avoir encore connu de mari.

1 Rois 2
10 David se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de David.

19 Bath-Schéba se rendit auprès du roi Salomon, pour lui parler en faveur d'Adonija. Le roi se leva pour aller à sa rencontre, il se prosterna devant elle, et il s'assit sur son trône. On plaça un siège pour la mère du roi, et elle s'assit à sa droite.

20 Puis elle dit : J'ai une petite demande à te faire : Ne me la refuse pas ! Et le roi lui dit : Demande, ma mère, car je ne te refuserai pas.
21 Elle dit : Qu'Abischag, la Sunamite, soit donnée pour femme à Adonija, ton frère.
22 Le roi Salomon répondit à sa mère : Pourquoi demandes-tu Abischag, la Sunamite, pour Adonija ? Demande donc la royauté pour lui,  car il est mon frère aîné, pour lui, pour le sacrificateur Abiathar, et pour Joab, fils de Tseruja !

23 Alors le roi Salomon jura par l'Eternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si ce n'est pas au prix de sa vie qu'Adonija a prononcé cette parole !
24 Maintenant, l'Eternel est vivant, lui qui m'a affermi et m'a fait asseoir sur le trône de David, mon père, et qui m'a fait une maison selon sa promesse ! Aujourd'hui Adonija mourra.
25 Et le roi Salomon envoya Benaja, fils de Jehojada, qui le frappa ; et Adonija mourut.


Je pense que c'est la demande de son frère qui suscita en Salomon le désir de prendre pour lui-même cette jeune fille encore vierge, et c'est ce qu'il fit.
Mais  le problème pour Salomon c'est que le cœur de cette jeune fille était sans cesse tourné du côté de celui qu'elle appelle son berger; Celui qu'elle avait appris à connaître de par la bouche de David qui était non seulement roi, mais aussi prophète ayant en lui le cœur de berger qui ne l'a jamais quitté.

Oui Abischag a passé beaucoup de temps aux pieds de son Seigneur et leur journée ensemble devait être bien rempli de conversations intimes dans lesquelles étaient présentes la Personne de l'Eternel le Dieu de David.
C'est donc à travers la bouche de David qu'à son tour la Sunamite appris à voir et à connaître le cœur du Dieu de David et qu'elle fut éprise d'amour pour Lui.
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C'est après la mort du roi David qu'on fit entrer la Sunamithe dans les palais du roi Salomon, et c'est dans cet endroit qu'elle fut mise au contact des choses matérielles de ce monde, mais elle ne trouva pas dans le cœur de Salomon l'amour qu'elle avait trouvé dans le cœur de son berger.
Salomon ne s'y est pas trompé. Il a vu, il a ressenti ce que vivait cette jeune femme en elle-même et il a fait en sorte de coucher sur papier ce qu'il voyait des mouvements de cœur de cette jeune femme.

Il arriva donc un moment inévitable dans la vie de la Sulamithe où elle fut mise devant des choix de vie.

D'un côté il y avait le berger qu'elle appelait son bien aimé qu'elle avait connu de par la bouche de David et dont tout ce qu'elle voyait de lui et "en Lui" lui plaisait et l'attirait, et de l'autre il y avait Salomon avec toutes les richesses de ce monde, mais dont l'amour en était absent.

De quel côté allait partir le cœur cette jeune Sulamithe qui est en fait une image et un type de l'Eglise de Jésus Christ qui est déjà là en Lui, même avant que le monde soit formé.

C'est vrai qu'ici nous avons affaire à une jeune fille vierge d'Israël mais comme à la fin de ce cantique, il est fait mention d'une jeune sœur il est impossible de ne pas faire le lien avec nous, les nations qui en Christ sommes greffés sur l'Israël de Dieu.
Donc cette histoire concernant la Sunamite nous concerne tous, sans exception.
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Je ne vous propose pas de disséquer les versets les uns après les autres, car ça ne servirait à rien.
Ce que nous avons besoin c'est plutôt de voir ce qui dans le cœur de cette jeune femme a besoin d'être rectifié. Dit autrement que l'amour de cette jeune fille soit mis au point et que d'amour sentimental  issu de ses sens se transforme en amour véritable selon Dieu et qui sera rendu visible à travers un vécu.

Cette transformation intérieure ne va pas venir en un jour, mais elle va paraître ça c'est sur, et nous trouvons dans l'expérience par laquelle va passer la Sunamite un puissant encouragement pour nous même qui sommes aussi la future Epousée de Christ.
Comment les choses vont-elles se passer dans la mise en pratique? Eh bien déjà en repassant en nous même, mais de manière vivante, sur ce que nous avons entendu et connu de Christ par quelque moyen que ce soit. Que ce soit par la lecture de notre bible ou par le moyen d'une personne qui nous l'aurait présenté et fait connaître.

Je pense que tout un chacun lorsqu'il pense à Jésus fait aussi en sorte de lui parler, et c'est ainsi que de manière tout à fait naturelle il y a comme un dialogue qui s'établit entre Lui et nous par rapport à ce qu'on connaît de Lui. Ces choses sont vécues par l'Esprit dans notre esprit et c'est ce par quoi la Sulamite est aussi passé.

C'est de cette manière que ce cantique de Salomon doit être approché. C'est sur la base d'un dialogue et une d'expérience intérieure que l'amour envers celui qu'elle aime ne sera plus le même. Son amour pour Lui sera enfin mis au point?
Le cantique des cantiques est donc à lire avec l'esprit, sans autre, sinon on n'y comprendra rien.

Donc de ce que je vois dans ces deux textes, c'est que La Sulamithe dont il est parlé dans le livre des  cantiques, a été au service de deux rois, mais ayant en eux deux caractères différents, deux natures différentes.

David nous le savons après avoir lu les Psaumes et sa vie dans  1 et 2 Samuel ainsi que le livre des Rois et des Chroniques, a toujours eu un coeur de Berger même après qu'il soit devenu roi.

Pour ce qui est de Salomon, c'était plutôt son opposé exemple dans 2 Chroniques 10 v 8 à 14
8 Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l'entouraient.
9 Il leur dit : Que conseillez-vous de répondre à ce peuple qui me tient ce langage : Allège le joug que nous a imposé ton père (Salomon)?
10 Et voici ce que lui dirent les jeunes gens qui avaient grandi avec lui : Tu parleras ainsi à ce peuple qui t'a tenu ce langage : Ton père (Salomon) a rendu notre joug pesant, et toi, allège-le-nous ! Tu leur parleras ainsi : Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père.

11 Maintenant, mon père (Salomon) vous a chargés d'un joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant ; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions.

Ca non plus ce n'est pas moi qui l'ai écris, c'est dans vos bibles à tous.

Ce passage est donc très clair, outre ce que nous lisons sur la fin de la vie de Salomon qui s'est détourné de son Dieu ayant été entrainé par toutes ses femmes et ses concubines à aller se prosterner devant des dieux étrangers.

Bien que cela ne soit pas écrit noir sur blanc, il est donc à supposer que Salomon a couché, donc consommé avec la Sulamithe, mais dans le cantique des cantiques, tout montre que le coeur de la Sulamithe n'était pas à lui, mais qu'il était plutôt à Celui que David n'avait cessé de lui présenter et qui avait pour nom: L'Eternel..

Il y avait donc entre David et elle comme une union d'esprit à esprit parce qu'elle aimait ce qu'elle voyait "en lui". Lui étant un type  de Jésus, son image.
Entrons maintenant dans le livre des cantiques, puisque nous savons que la Sulamithe/Eglise a côtoyé et  connu David et Salomon, puisque c’est lui qui a écris ce livre : L'un étant l'image du Berger, l'autre étant l'image du roi régnant.

Lequel des deux va-t-elle choisir ? Quel principe de vie des deux va-t-elle épouser  afin d'y marcher à l'intérieur :
Est ce celui du bon Berger qui ne cesse de l'inviter à s'oublier elle même au profit des intérêts de Dieu qui est montré par l'image du jardin, jardin dont je donnerais le nom d'Eden, celui qui était avant la chute et dont se trouve à l'intérieur toute la création de Dieu et les âmes à sauver et à protéger de ceux qui sont appelés les petits renards....

Ou bien va-t-elle choisir la facilité, celle que lui offre Salomon qui est ici l'image que l'on ne cesse de nous présenter aujourd'hui dans l'église mondaine, comme étant le Dieu des bénédictions et des richesses matérielles.
Oui passer son temps à se pâmer sur son char, à être portée et servie par d'autres, alors que elle, ne ferait rien et qui est une image de la chrétienté d'aujourd'hui.
Concernant la "gloire, voici ce qu'en dit Jésus dans Jean 17 :

20 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
22 Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un,
23 moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.
25 Père juste
, le monde ne t'a point connu ; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé.

Ici Jésus parle de deux gloires, mais la deuxième ne viendra jamais avant la première, celle qui est d'accepter  en premier la gloire de Jésus lorsqu'Il était dans un corps d'homme, donc dans l'abaissement.

La Sulamithe va donc avoir besoin de faire un complet retournement sur elle même et qu'elle apprenne ce qu'est le Véritable Amour selon Dieu.
C'est donc par le biais d'expériences douloureuses que cette transformation va s'opérer en elle et en nous, si nous savons nous emparer de ce qui est écrit dans ce livre des cantiques..

Lorsque les fils de sa mère sont évoqués au verset 5 du premier chapitre,  je pense que ceux-ci n'ont pas le même père qu'elle. De son père, elle n'en parle pas.

Il n'est pas écrit qu'elle est issue d'un adultère, alors si j'interprète le texte de façon spirituelle je dirais  que son Père est Esprit: Il est là, mais il n'est pas nommé et je vois ici l'image de ce qui est montré dans Romains 7, c'est à dire que la mère avait été épousé par un homme sous loi, de qui sont nés des fils.

Cet homme est mort et cette femme a été épousée par un autre homme dont la Sulamithe est issue.  

La loi engendre la loi, l'Esprit engendre l'esprit.....Ce sont deux principes spirituels qui perdureront jusqu'à la fin.

Pour la Sulamithe ayant été engendrée par l'Esprit, il est donc maintenant nécessaire que pour elle la vie d'en bas soit absorbée, soit engloutie par Jésus pour être au bénéfice de tout ce qui est de la Vie d'en Haut afin de  la retransmette à d’autres, et c'est ce que l'Esprit de son Bien Aimé va s'employer à transformer en elle.

Les frères donc sont très certainement des hommes marchant sous le principe de la loi, puisqu'ils l'ont mise sous obligation, de s'occuper d'un autre bien, que le sien, c'est à dire celui que son Père lui avait donné en héritage.
Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, ils m'ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée.

Qui s'occupait donc de la vigne de la Sulamithe pendant le temps qu'on l'obligeait à s'en occuper d'une autre ? Ca me fait penser à un passage qui est dans Marc 6 à propos de l'héritier qu'on fait mourir pour lui voler l'héritage.

7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous.
8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.

Voilà c'est déjà quelque part, ce que la Sulamite vivait au sein de sa propre famille.

Mais l'histoire de cette toute jeune fille ne fait que commencer car à la fin du livre, on voit que le jardin du Berger et celui de la Sulamite se retrouvent dans ce  seul et même jardin et qu'ils y travaillent ensemble à l'intérieur dans une union parfaite, alors que pour ce qui concerne le jardin de Salomon avec ses richesses, ce sont ceux qui sont à son service, qui en garde le fruit.

12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, et deux cents à ceux qui gardent le fruit !

Pour la Sulamithe avant d'en arriver là, son parcours fut très douloureux, parce que dans le début de cette vie qu'elle ne connaissait pas avant, sa tendance était de tout ramener à elle même. Comme le font la majorité des chrétiens qui restent d'ailleurs dans ce même état tant qu'ils n'ont pas été correctement enseignés sur l'amour, le véritable qui consiste à se donner soi même plutôt qu'à recevoir de l'autre quel qu'il soit.

Son centre c'était elle malgré que tout en elle était pourtant attiré vers son Berger.
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On en arrive maintenant au sujet central de cette petite étude par rapport à l'amour de la Sulamithe qui a besoin d'être mis au point.

Exemple au chapitre 2 v 16, il est écrit: "Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui". (D'abord il est à moi, ensuite je suis à lui).

Puis plus loin dans 6 ; 3 :
"Je suis à mon bien-aimé, et mon bien aimé est à moi". (Changement)

Et enfin dans 7 ; 11 :
"Je suis à mon bien-aimé, et ses désirs se portent vers moi". (Retournement complet de l'Amour. Rectification profonde)

Voilà le programme que l'écriture nous propose de méditer aujourd'hui.

Au verset 7 du premier chapitre, c'est en direction du berger que ses pensées vont, et quoi de mieux pour l'atteindre que de demander où ses brebis se trouvent. La Sulamite sait donc très bien que le berger et ses brebis ne font qu'un. Là où se trouvent les brebis, là est le Berger et c'est d'ailleurs ce qu'Il lui répond.
7 Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu fais paître tes brebis, où tu les fais reposer à midi ; car pourquoi serais-je comme une égarée près des troupeaux de tes compagnons ?
8 Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, sors sur les traces des brebis, et fais paître tes chevreaux près des demeures des bergers.


Tout dans ce livre, nous montre le tiraillement intérieur de la Sulamithe/Eglise, car son coeur est attiré vers le Berger, alors que Salomon essaie de la séduire en s'en prenant à son être extérieur, c'est à dire à chercher à la séduire par des bénédictions matérielles ou en l'élevant au dessus des autres, faisant en sorte d'exciter son orgueil.

De quel côté va t-elle partir ????

Le Berger Lui, ne fait rien, c'est Lui seul qui se montre à elle, Il l'appelle, Il l'attire, Il lui parle et ceci sans rien lui promettre en retour, bien au contraire: Il lui montre ce qu'Il attend d'elle puisqu'elle dit l'aimer.

En effet à maintes reprises dans le début du livre, la Sulamithe parle de son bien aimé qui est à elle, alors que plus on avance dans la lecture plus on voit son langage changer pour en arriver à : Je suis à mon bien aimé.

Pendant le temps où Salomon est occupé à ses charges journalières, la Sunamithe passe tout son temps à rêver de celui qu'elle appelle "son bien aimé". A partir du verset 12 il est évident que tout tourne autour d'elle "tout pour moi". Elle le fait même parler, le faisant aller dans ce sens.
Chapitre 1 v 12 Tandis que le roi est dans son entourage, mon nard exhale son parfum.

13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, qui repose entre mes seins.
14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troène des vignes d'En-Guédi.
15 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
16 Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable ! Notre lit, c'est la verdure.
17 Les solives de nos maisons sont des cèdres, nos lambris sont des cyprès.

Chapitre 2 1 Je suis un narcisse de Saron, un lis des vallées.
2 Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles.
3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais.
4 Il m'a fait entrer dans la maison du vin ; et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour.
5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes ; car je suis malade d'amour.
6 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse !

Dans son cœur, la Sulamite sait très bien qu'il n'y a pas de retour de la part de son bien aimé dans ce genre d'amour encore bien charnel et cela est montré de par le verset 3 : (j'ai désiré la chose mais je ne l'ai pas obtenue)
Elle est bien consciente de ce décalage et c'est pourquoi elle-même s'associant au désir de celui qu'elle aime, dit de ne pas réveiller l'amour avant qu'il ne le veuille.

7 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, avant qu'elle le veuille.

Alors pour que cet amour divin s'éveille et soit mis au point, c'est le berger lui-même qui va faire en sorte de le faire mettre en action. Voici comment Jésus s'y prend avec nous.

8 C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines……
Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis.
10 Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
11 Car voici, l'hiver est passé ; la pluie a cessé, elle s'en est allée.
12 Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
13 Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
14 Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure est agréable.

Voilà comment les choses se passent. C'est Jésus notre grand Berger qui vient vers nous et nous appelle et nous attire pour aller à Lui. Il veut que la création entière voit la beauté de Celle qu'il s'est choisi pour être à Lui.
L'Eglise de Jésus Christ est comme un phare dans ce monde.

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15 Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes ; car nos vignes sont en fleur.
16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; il fait paître son troupeau parmi les lis.
17 Avant que le jour se rafraîchisse, et que les ombres fuient, reviens !... sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes qui nous séparent.

Lève-toi ...... C'est donc qu'elle est couchée... Oui la Sulamithe/Eglise est très souvent  couchée, alors qu'elle a tout ce qu'il faut pour rendre à Dieu ce qui lui appartient, alors que l'église mondaine, elle, elle démarre au quart de tour, avant que le feu vert  ne lui  ait été donné.

- Comment aussi un mari pourrait-il trouver son bonheur dans une femme qui passe son temps dans son lit, attendant de recevoir les faveurs de son époux et ne faisant rien d'autre, alors que son bien aimé lui n'a de soucis que pour ses vignes et ses brebis: Et pendant ce temps les petits renards ravagent les vignes.

Elle, elle en est encore à : Mon bien aimé est à moi "à moi" et moi je suis à lui.

Voilà le sens de la flèche: Tout pour moi, alors que dehors les renards dévorent les vignes.

Si cette parole vous parait difficile à comprendre, il n'y a qu'à se souvenir de ce qui est prêché dans le sein des religions: Dieu est au service de l'homme, donc "tout pour l'homme" et pour ceux qui meurent dans le monde n'ayant pas encore connu le Seigneur de la Vie, eh bien c'est le cadet de leurs soucis.

Ici il l faut quand même voir ici que la Sulamithe ne tient pas du tout cas de ce que son Bien aimé est en train de lui dire, de lui proposer; elle, elle présente son Berger comme lui appartenant...comme étant son bien propre.

3 1 Sur ma couche, pendant les nuits, j'ai cherché celui que mon cœur aime ; je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé...
2 Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, dans les rues et sur les places ; je chercherai celui que mon cœur aime...  Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé.
3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée : Avez-vous vu celui que mon cœur aime ?
4 A peine les avais-je passés, que j'ai trouvé celui que mon cœur aime ; je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché jusqu'à ce que je l'aie amené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m'a conçue.
5 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, avant qu'elle le veuille.
Ce passage ici et le verset 3 en particulier est à retenir pour la suite et qui sera au chapitre 5, écrit de cette manière.

7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée ; ils m'ont frappée, ils m'ont blessée ; ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.

Ici dans ce passage et depuis le verset 1, il est bien montré que la Sulamite passe beaucoup de temps sur sa couche à penser à son bien aimé. Oui mais à tel point que lorsqu'il vient vers elle, elle est incapable de se lever tellement elle est prise dans ses rêveries qu'elle prend pour des réalités.

Que fait son bien aimé dans ce cas ? Eh bien Il se retire attendant avec beaucoup de patience que l'amour, le véritable se réveille enfin en elle.

Que fait la Sunamite qui sent qu'elle est en train de perdre la présence de son bien aimé en elle ? Eh bien elle se lève en pleine nuit pour le chercher, et lui se laisse trouver par elle, car il sait très bien qu'elle n'en est qu'au début de son expérience spirituelle quant au sujet de l'amour mis au point.

Voyez que même les gardes qui font leur ronde pour surveiller la ville ne sont pas intervenus pour lui demander des comptes étant donné que le Berger se trouvait là tout près de la Sunamite prêt à être saisi par elle.

Les tous jeunes chrétiens qui en sont au stade de la découverte de Jésus le veulent pour eux, et s'ils ne sont pas vite enseignés de manière correcte eh bien ils continueront longtemps à se servir de leur amour charnel, pour faire plier Jésus à leurs seuls désirs.

Et c'est justement là le coeur  de ce livre des Cantiques: La Sulamithe est appelé à ne rien attendre de son Berger, car l'ayant vu et ayant connu le but à atteindre, elle sera enfin transformé intérieurement et ne cherchera plus ses propres intérêts mais ceux de Celui qui va devenir son Epoux.

Donc encore une fois, la Sulamithe/Eglise était sur sa couche, et elle n'attendait qu'une seule chose c'était d'avoir son bien aimé à côté d'elle: Son centre d'intérêt c'était encore et toujours elle. Cette Sulamithe/Eglise vivait dans son rêve, elle n'avait pas conscience des réalités spirituelles et des besoins des autres.

Elle n'avait pas conscience que tout en elle avait besoin d'être revisité, d'être renouvelé et que dans la position dans laquelle elle était actuellement, elle ne servait pas aux intérêts de son Berger. Elle ne le pouvait d'ailleurs pas, tant le centre de sa vie, c'était elle.

Ses pensées si bonnes soient-elles ne rentraient pas dans le cadre pourtant prévue pour elle de toute éternité: Elle prenait ses désirs pour des réalités. Elles ne savaient pas qu'elle devait se laisser instruire avant de partir à l'oeuvre avec son Berger.
Mais comme ici nous sommes dans le commencement de son Amour mis au point, on voit que l'Esprit prend en compte sa jeunesse spirituelle, malgré que cette fois encore, elle ne cherchait que son propre intérêt.

Cela est rendu visible par les gardes de la ville. Eux, ils étaient bien réveillés et ils étaient veillant puisqu'il est écris que ce sont eux, qui ont  rencontré la Sulamithe.

La Sulamithe sort de nuit, les gardes la rencontre et il n'est pas marqué qu'ils sont intervenus d'une manière quelconque, alors qu'ils auraient pu lui demander ce qu'elle faisait dehors à cette heure si tardive.
Donc pour cette fois, ils ont passé outre, sur l'inconséquence de la Sulamithe qui était sortie de nuit, car eux ils étaient là, veillant sur la sécurité de la cité: Or nous savons à quoi corresponde les ténèbres !!!

Il y a donc eu pour elle, comme une protection.
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Chapitre 4
1 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, qui remontent de l'abreuvoir ; toutes portent des jumeaux, aucune d'elles n'est stérile.
3 Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, et ta bouche est charmante ; ta joue est comme une moitié de grenade, derrière ton voile.
4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour être un arsenal ; mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros.
5 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle, qui paissent au milieu des lis.
6 Avant que le jour se rafraîchisse, et que les ombres fuient, j'irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l'encens.

7 Tu es toute belle, mon amie, et il n'y a point en toi de défaut.

Donc dans la Sulamithe, il y avait toutes les qualités qui allait en union avec celles qui sont en son Berger, mais pour elle, il était nécessaire que cela sorte de son être intérieur pour aller en direction de l'extérieur, c'est à dire des autres.

8 Viens avec moi du Liban, ma fiancée, viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l'Amana, du sommet du Senir et de l'Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards.
Voyons ici que le berger l'appelle ma fiancée ce qui en soi est une preuve que l'amour n'a toujours pas été consommé.
9 Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l'un de tes regards, par l'un des colliers de ton cou.
10 Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée ! Comme ton amour vaut mieux que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates !


11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; il y a sous ta langue du miel et du lait, et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.
12 (Mais à cette heure) Tu es (encore) un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée.

Aîe, aïe, aïe! Voilà ce que la Sulamite entend de la part de celui qu'elle dit aimer.

Elle s'entend dire qu'elle est comme un jardin et une source fermée et une fontaine scellée ce qui veut dire que personne ne peut entrer pour boire et trouver de quoi se désaltérer.

Qui d'entre nous n'est pas passé par ce chemin où notre égoïsme et notre amour de soi ne nous a pas été révélé de cette même manière ?
Que ce moment a été douloureux si tant est qu'aujourd'hui on soit enfin passé de l'autre côté et que tout en nous s'ouvre pour l'autre, pour celui qui est dans l'attente d'être véritablement abreuvé d'une eau qui va jusqu'en vie éternelle.

Et pourtant en elle, il y avait tout ce qu'il fallait:
13 Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troènes avec le nard ;
14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, avec tous les arbres qui donnent l'encens ; la myrrhe et l'aloès, avec tous les principaux aromates ;
15 Une fontaine des jardins, une source d'eaux vives, des ruisseaux du Liban.
16 Lève-toi, aquilon ! Viens, autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent !  que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits excellents !
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5 1 J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait...  mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour !

C'est là que les véritables problèmes vont arriver  pour elle, car bien qu'ayant entendu la voix de son Berger qui voulait l'emmener  à sa suite, pour elle c'était le contraire: Elle le voulait pour elle seule. Donc elle n'entendait toujours pas le message qui ne cessait de lui parvenir par les allées et venues du Bon Berger en sa direction.

Il venait vers elle, Il lui parlait, puis n'entendant pas de réponse active, il se retirait jusqu'à une prochaine fois. Il ne s'imposait pas, non il se présentait à elle et lui faisait juste connaitre quels étaient les véritables besoins du moment.

Nous dirons donc que cette femme était comme  une personne ivre d'amour soit, mais ne réfléchissant pas ou réfléchissant après coup, alors pour elle, il va être nécessaire que l'instruction lui parvienne mais de manière plus forte, afin que sa résistance cède.  
Oui La Sulamithe/Eglise ne va pas voir  le coup qui va venir sur elle; coup extrêmement douloureux mais nécessaire pour lui montrer dans quelle voie d'égarement elle se trouve.

Dans sa rêverie elle a pensé que c'était elle qui allait faire plier le Berger à ses propres volontés, mais elle se trompait et elle va vite s'en rendre compte.

Comme tout cela me fait penser au message que l'apôtre Paul délivrait aux chrétiens de Corinthe, car ceux là étant encore une jeune église toute naissante faisait du n'importe quoi dans leur vie, malgré qu'ils aient été racheté par Jésus Christ; Ils usaient donc et abusaient de cette nouvelle liberté qui leur avait été apporté en Lui.

2 J'étais endormie, mais mon cœur veillait... Peut-on vraiment dire que le coeur veille quand on est endormie ?

La preuve est que si son coeur avait été  veillant, elle aurait écouté et suivie les sollicitations de son Berger.
Cette parole est pour nous, si tant est que nous nous reconnaissons ici comme étant la Sulamithe, c'est à dire celle qui est appelée à devenir l'Epouse de Jésus.
Si mon coeur est veillant je ne suis pas endormie, et s'il se trouve que je suis endormie, je ne pourrais  comprendre qu'à moitié ce que l'Esprit voudrait tant dire à mon esprit éveillé.

Ceci est très important car la suite de ce texte et qui est une image de ce que je vis moi même, ou peut être vécu,  me montre si  aujourd'hui je suis endormie ou éveillée.

c'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe :  ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.
3 J'ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J'ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ?

Voilà comment répond le chrétien qui est à moitié éveillé et à moitie endormi: Il ne se met à la disposition de son Seigneur que lorsque cela lui va bien à lui.
Non Seigneur, pas maintenant, tu vois bien que je suis occupé à d'autre chose et pour l'instant je m'octroie un moment de repos; plus tard, Seigneur, reviens plus tard, c'est à dire lorsque je serais mieux disposé à t'écouter et à te suivre....
 
4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou.

6 J'ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu.

Trop tard, Sulamithe, trop tard, tu as réagi trop tardivement, tu étais dans tes rêveries et maintenant pour toi, il va venir la retombée de ton laxisme et cela  d'une manière à laquelle tu ne t'attends pas.

J'étais hors de moi, quand il me parlait. oui, mais je n'ai pas bougé...Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé ; je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.
Et pour cause...

Et voilà, l'instant de grâce où le Seigneur cherchait à se rencontrer avec moi a disparu et la faute vient de moi seule, car je ne perds pas de vue, qu'Il m'avait tendu la main v 4 à cet instant précis.... Oh que de douleur, mais c'est trop tard.

7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée ; ils m'ont frappée, ils m'ont blessée ; ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?...  Que je suis malade d'amour.

Voilà donc  ce qui est arrivé à cette femme, qui est l'image de chaque chrétien qui constitue l'Eglise.

Oui la première fois, les gardes qui gardent la ville, ne sont pas intervenus, mais cette fois-ci il n'en est plus de même.
Il a donc été nécessaire que la main du Seigneur s'appesantisse sur elle, puisqu'elle n'a toujours pas été capable de comprendre ce que son Berger attendait d'elle.

Quelle leçon, quelle  leçon n'est ce pas ? Alors si pour nous nous voyons que les douleurs s'accentuent dans certains moments de notre vie, c'est tout simplement parce que nous n'avons pas su entendre la voix de Jésus, lorsqu'Il nous parlait de manière douce pour atteindre le même but: Alors l'Esprit revient, une fois, deux fois, dix fois et ce jusqu'à ce que nous capitulions sur le point précis qu'Il nous a montré et que nous soyons mis à nu. Et plus de fois l'Esprit revient pour régler un point précis, plus de fois la douleur s'intensifie, car la correction est à la mesure de notre résistance.

Jamais l'Esprit ne passera à autre chose, tant que ce point précis n'aura pas été réglé.

9 Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, pour que tu nous conjures ainsi ?
10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se distingue entre dix mille.
11 Sa tête est de l'or pur ; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l'abondance.
13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates, une couche de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d'où découle la myrrhe.
14 Ses mains sont des anneaux d'or, garnis de chrysolites ; son corps est de l'ivoire poli, couvert de saphirs ;
15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres.
16 Son palais n'est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !
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6 1 Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi.
2 Mon bien-aimé est descendu à son jardin, au parterre d'aromates, pour faire paître son troupeau dans les jardins, et pour cueillir des lis.
3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il fait paître son troupeau parmi les lis.

Ah, ça y est, à force de douleur, l'Amour mis au point de la Sulamithe est en train d'émerger, et Celui qui est le Premier et qui a la prééminence, c'est Lui, c'est Jésus: et bien qu'elle dise que Son bien aimé est  à elle, elle
reconnait que c'est à Lui qu'elle appartient en premier: Enfin l'Amour prend sa vraie  place.

4 Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières.
5 Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de Galaad.
6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis, qui remontent de l'abreuvoir ; toutes portent des jumeaux, aucune d'elles n'est stérile.
7 Ta joue est comme une moitié de grenade, derrière ton voile...
8 Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans nombre.
9 Une seule est ma colombe, ma parfaite ; elle est l'unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse ; les reines et les concubines aussi, et elles la louent.

10 Qui est celle qui apparaît comme l'aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ?
11 Je suis descendue au jardin des noyers, pour voir la verdure de la vallée, pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers fleurissent.
12 Je ne sais, mais mon désir m'a rendue semblable aux chars de mon noble peuple.
13 Reviens, reviens, Sulamithe ! Reviens, reviens, afin que nous te regardions.  qu'avez-vous à regarder la Sulamithe comme une danse de deux chœurs ?

La Sulamithe ne cherche plus à se montrer, elle n'a plus rien à prouver, non, son objectif ce sont les seuls intérêts de son Berger.
Et pour ce qui concerne son entourage, c'est dans son exprimation de la Vie de son Berger en elle, qu'ils seront attirés à leur tour, si tant est que ce qu'ils voient en elle les attire aussi.

7 1 Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de ta hanche sont comme des colliers, œuvre des mains d'un artiste.
2 Ton sein est une coupe arrondie, où le vin parfumé ne manque pas ; ton corps est un tas de froment, entouré de lis.
3 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle.
4 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde du côté de Damas.
5 Ta tête est élevée comme le Carmel, et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ; un roi est enchaîné par des boucles !...
6 Que tu es belle, que tu es agréable, ô mon amour, au milieu des délices !
7 Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à des grappes.
8 Je me dis : Je monterai sur le palmier, j'en saisirai les rameaux ! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes, et ta bouche comme un vin excellent,...  qui coule aisément pour mon bien-aimé, et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment !

10 Je suis à mon bien-aimé, et ses désirs se portent vers moi.

Parce que l'Amour de La Sulamithe a été enfin mis au point, elle prend enfin conscience que les désirs de son futur époux se portent vers elle, parce qu'Il se voit en elle. Bien que n'étant pas encore consommé, le mariage dans l'union de l'Esprit  l'est déjà.

11 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, demeurons dans les villages !
12 Dès le matin nous irons aux vignes, nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour.

Ah bon, mais alors quel amour lui avait-elle donné jusques là ?????? Question !!!
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8 1 Oh ! Que n'es-tu mon frère, allaité des mamelles de ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais, et l'on ne me mépriserait pas.
2 Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère ; tu me donneras tes instructions, et je te ferai boire du vin parfumé, du moût de mes grenades.
3 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse !
4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, avant qu'elle le veuille.
5 Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ?  je t'ai réveillée sous le pommier ; là ta mère t'a enfantée, c'est là qu'elle t'a enfantée, qu'elle t'a donné le jour.
6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l'Eternel.
7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, et les fleuves ne le submergeraient pas ; quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, il ne s'attirerait que le mépris.
8 Nous avons une petite sœur, qui n'a point encore de mamelles ; que ferons-nous de notre sœur, le jour où on la recherchera ?
9 Si elle est un mur, nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre.
10 Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours ; j'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
10 Je suis une muraille, et mes seins sont des tours ; je fus alors à ses yeux comme celle qui a trouvé la paix.
11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon ; il remit la vigne à des gardiens ; chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent.
12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, et deux cents à ceux qui gardent le fruit !
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Maintenant nous pouvons noter que ces deux sortes d'amour qui ont été présentés à travers ce cantique ont quelque chose en commun que les deux peuvent donner les raisons de leur existence. Cependant  l'amour qui peut offrir une justification, est obligatoirement un sentiment rationnel ; il n'est pas encore parvenu à un état de pureté complète. Ce n'est pas encore l'amour parfait.

Nous sommes donc appelés à rechercher de tout cœur ce degré de l'amour qui n'était pas encore dans le cœur de la fiancée au début de leur relation  et que le bien-aimé cherchait à produire en elle. Nous devons apporter à Dieu un amour qui va bien plus loin que celui qu'inspire la reconnaissance ou les mérites. Il existe effectivement une étape avancée de l'amour qui dépasse ces deux-là.

Dans le cœur de tous ceux qui sont à Dieu, c'est une semblable mise au point de l'amour que Dieu finira par réaliser.

13 Habitante des jardins ! Des amis prêtent l'oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre !
14 Fuis, mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ous ! au faon des biches, sur les montagnes des aromates !

J'aime beaucoup cette fin car elle me montre qu'enfin le Berger peut aller chercher la centième brebis qui s'est perdue dans les montagnes, car pendant ce temps la Sulamite/Eglise prend soin de tout ce qui appartient à son Bien Aimé.
C'est elle qui va maintenant faire entendre la voix de son Berger et c'est elle qui l'invite à aller s'occuper de son troupeau.

C'est elle qui fais la démarche de demander à son Bien aimé de fuir, c'est à dire de la quitter, alors que jusques là elle ne cesser de le réclamer pour elle seule: Quel prodige ce changement d'amour en Amour. C'est elle qui va prendre le relais de son Bien Aimé puisqu'il l'a quitté, (image de Jésus qui est retourné maintenant au ciel).

C'est elle qui va le présenter au monde puisque maintenant les principes de son Bien Aimé sont devenus les siens propres.

En lui demandant de fuir, elle montre par là, que ce n'est plus ses propres intérêts qu'elle cherche, mais ceux de son Berger.

- Lorsque je parle du Bon Berger, je ne perds pas de vue que la Sulamithe en question était aux pieds de David et le servait.
David était vieux et avancé en âge et la Sulamithe passait toutes ses journées auprès de lui et l'écoutait très certainement lui parler de son Seigneur et Dieu: David lui présentait Son Dieu.
C'était de bouche à oreille que cela se passait, c'était dans une chambre, dans un lieu de relation intime, et c'est ce Berger là, imagé et montré par la personne de David que cette Femme/Eglise à commencé à s'éprendre.

- Plus tard, elle fut introduite dans les appartements de Salomon mais là, ce n'était plus le même langage, ni le même contexte: C'était la Sulamithe que Salomon mettait en avant afin de mieux la séduire.
C'était par des bijoux, des voyages et des flatteries qui ne cessaient de lui parvenir: C'est l'église mondaine d'aujourd'hui.

Il a donc fallu que l'Amour de cette Femme/Eglise passe au creuset de Dieu, qu'il y ait en elle l'épée de l'esprit qui passe et qui fasse séparation entre amour et Amour, afin qu'elle puisse enfin servir librement Celui qu'elle avait choisi de suivre, parce qu'Il ne cessait de l'attirer à elle.

En écrivant ces mots, il est évident qu'ils sont dits dans l'Eternel et donc qu'ils nous concernent aussi car le verset 8 qui évoque une jeune sœur qui n'a pas encore de mamelle, parle des nations dont nous sommes, et qui l'étaient en devenir au temps où Salomon a écrit ce cantique.

Oui comme c'est étrange cet Amour-là, qui est un Amour qui se donne et je vois que le Berger, n'a rien promis à la Sulamithe en échange, ni en retour et pourtant ce fut Celui-là qui fut choisi.
Le temps qui s'est passé pour transformer cet amour en Amour, ne nous est pas indiqué mais l'oeuvre de Dieu en chacun sera plus ou moins longue selon les résistances intérieures de chacun.

Monique

Monique a écrit:Ombre, vous dites que c'est trop long. Mais qui vous a demandé de lire ce document ? Est ce moi ?

Si vous n'êtes pas plus que ça intéressé par les choses d'en haut, j'en suis vraiment désolé mais si c'est le cas, alors passer outre et voilà l'histoire sera réglé.

Vous n'êtes pas d'accord avec ce que moi j'ai vu et compris, je respecte votre point de vue, mais ne venez pas me dire que c'est moi qui ai tort et vous raison. Je commence à en avoir assez de ce genre d'attitude.

Il me semble l'avoir écrit, je n'impose rien à personne. Si moi je retire de ce livre une instruction pour ma vie spirituelle, alors ça me va bien.

En tous les cas c'est de par ce livre que j'ai compris à une certaine époque que mon "amour" pour Jésus avait bien besoin d'être mis au point par le Saint Esprit, et cela parce que moi aussi tout au début de ma vie chrétienne, je voulais Jésus tout pour moi.

Il y a aussi pour cela l'enseignement de Jésus à Pierre lorsqu'Il lui demande: Pierre m'aimes-tu .....Tu dis m'aimer Pierre, alors occupes-toi de mes brebis et de mes  agneaux.

Monique

gerardh a écrit:__


Ombre,

S'agissant d'érotisme et d'histoires sulfureuses, on devrait pouvoir trouver mieux ailleurs ! Les références mystiques ne devraient pas être bienvenues dans la Parole de Dieu, car le mysticisme est relatif à des croyances et pratiques qui tendent vers l'union de l'homme et de la divinité : une part excessive est donnée aux sentiments au détriment de la raison. Il n'y a ni besoin de miracles ou d'évènements surnaturels pour attester de la Parole de Dieu.

Voir par ailleurs Genèse 2 :18 ou Ephésiens 5 : 22-33.

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gerardh a écrit:__


Ombre,

S'agissant d'érotisme et d'histoires sulfureuses, on devrait pouvoir trouver mieux ailleurs ! Les références mystiques ne devraient pas être bienvenues dans la Parole de Dieu, car le mysticisme est relatif à des croyances et pratiques qui tendent vers l'union de l'homme et de la divinité : une part excessive est donnée aux sentiments au détriment de la raison. Il n'y a ni besoin de miracles ou d'évènements surnaturels pour attester de la Parole de Dieu.

Voir par ailleurs Genèse 2 :18 ou Ephésiens 5 : 22-33.

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Yoda a écrit:

gerardh a écrit:__


Ombre,

S'agissant d'érotisme et d'histoires sulfureuses, on devrait pouvoir trouver mieux ailleurs ! Les références mystiques ne devraient pas être bienvenues dans la Parole de Dieu, car le mysticisme est relatif à des croyances et pratiques qui tendent vers l'union de l'homme et de la divinité : une part excessive est donnée aux sentiments au détriment de la raison. Il n'y a ni besoin de miracles ou d'évènements surnaturels pour attester de la Parole de Dieu.

Voir par ailleurs Genèse 2 :18 ou Ephésiens 5 : 22-33.

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Le merveilleux dans l'integration du Cantique des Cantiques dans les Écritures, c'est qu'un texte érotique a sa place dans celles-ci! Cela devrait nous permettre de nous réjouir d'une saine conception de sexualité joyeuse, et non pas mortifère comme trop souvent dans les milieux chrétien.

Ombre450 a écrit:
après entre celui qui veut qu'on le vouvoie alors que personne dans le net le fait et vous avec me contredisez pas on vas plus s'en sortir ... les gens sont comme ils sont et quand on entre en communication faut savoir être souple sur sa façon de communiquer ... le monde a pas a s'adapter a nous mais nous a s'adapter au monde ... ne serait ce que pour un coup d’énergie ...une personne s'adapte pour 7 milliards plutôt que 7 milliards pour une personne

Yoda a écrit:

gerardh a écrit:__

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Le merveilleux dans l'intégration du Cantique des Cantiques dans les Écritures, c'est qu'un texte érotique a sa place dans celles-ci! Cela devrait nous permettre de nous réjouir d'une saine conception de sexualité joyeuse, et non pas mortifère comme trop souvent dans les milieux chrétien.

Monique a écrit:

Ombre450 a écrit:
après entre celui qui veut qu'on le vouvoie alors que personne dans le net le fait et vous avec me contredisez pas on vas plus s'en sortir ... les gens sont comme ils sont et quand on entre en communication faut savoir être souple sur sa façon de communiquer ... le monde a pas a s'adapter a nous mais nous a s'adapter au monde ... ne serait ce que pour un coup d’énergie ...une personne s'adapte pour 7 milliards plutôt que 7 milliards pour une personne

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Ombre, vous m'êtes témoin que je n'ai jamais dis à celui ou à celle qui me tutoies sur ce forum de me vouvoyer, jamais.

Cela ne me gêne absolument pas qu'on me tutoies, mais pour ce qui me concerne si j'en viens à tutoyer une personne c'est parce qu'entre elle et moi, il y a une forme d'intimité qui s'est créée entre nous deux, et à combien plus dans les choses spirituelles.

Monique

Le merveilleux dans l'intégration du Cantique des Cantiques dans les Écritures, c'est qu'un texte érotique a sa place dans celles-ci ! Cela devrait nous permettre de nous réjouir d'une saine conception de sexualité joyeuse, et non pas mortifère comme trop souvent dans les milieux chrétien.

Monique a écrit:Bonjour

Je suppose que tous ici avons un jour ou l'autre été mis au contact de ce livre écrit par Salomon.

Pour vous, en avez-vous retiré un enseignement personnel, et si oui, seriez-vous d'accord pour qu'on en parle en vue de partager ensemble ce que chacun en a retiré de sa lecture.

Monique

gerardh a écrit:__

Jean-François, 

Il y a aussi un 5) final : "je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi". (7:10 plutôt que 7:1).

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gerardh a écrit:__

Jean-François, 

Il y a aussi un 5) final : "je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi". (7:10 plutôt que 7:1).

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Monique a écrit:Bonjour Jean François


Ca me fait encore penser à cette parabole de celui qui est appelé
le fils prodigue dans les évangiles,
alors que le texte commence par ces mots "un père avait deux fils".

Pourquoi donc s'intéresser au fils dans ce texte qui finalement n'est revenu vers son père qu'à cause de la faim qui le tenaillait, alors que l'Ecriture veut nous montrer les sentiments du Père envers celui qu'il disait avoir vu comme étant mort.