Répartition du temple en trois parties

Il y a trois parties dans le temple de Jérusalem, la première : c'est le parvis, la deuxième : le lieu saint, et enfin la troisième : le lieu très saint.
A quoi donc correspondent ces trois parties ? Hébreux nous parle du voile qui est la chair du Christ et qui a été ôté. A quoi cela correspond t-il ?

En quoi le voile a t-il un rapport avec notre accès au trône de Dieu ?

Et, à quoi plus exactement correspond pour nous le temple dans la nouvelle alliance dans chacun de ses parties ?

Merci.

stephane784 a écrit:Il y a trois parties dans le temple de Jérusalem, la première : c'est le parvis, la deuxième : le lieu saint, et enfin la troisième : le lieu très saint.
A quoi donc correspondent ces trois parties ? Hébreux nous parle du voile qui est la chair du Christ et qui a été ôté. A quoi cela correspond t-il ?

En quoi le voile a t-il un rapport avec notre accès au trône de Dieu ?

Et, à quoi plus exactement correspond pour nous le temple dans la nouvelle alliance dans chacun de ses parties ?

Merci.

Au corps, à l'âme et à l'esprit! Le Saint-Esprit veut venir habiter dans notre esprit et par là rayonner dans notre être entier!

Oui je sais, il y a trois parties qui ont une signification précise, mais laquelle est-elle ? Car oui je sais, et tu as raison, on voit là une image en triptyque comme on en voit de nombreuses dans la Bible de manière à nous parler de choses célestes : corps, âme, esprit, dis-tu ; certes. Mais je pense que cette image va plus loin dans la mesure où il y a des sacrifices dans ce temple, que se passe t-il dans le lieu saint par exemple, et quelles images en tirer ? Etc. Tu vois ?
Je suis bien d'accord avec ce que tu dis, et je suis d'accord parce que je le pense aussi. Mais enfin, il y a tellement de choses dans ce temple, le chandelier, la table des pains de propitiations etc. sans compter les tables de la loi dans l'arche etc. Je suppose que ça a une symbolique aussi ? Si oui, laquelle ?
Je sais que c'est complexe, on connaît mal le temple, moi d'ailleurs ; on vit pas non plus du temps des juifs pour savoir exactement ce qu'il y avait ou comment ça se passait. Mais il y a la Bible ! On peut voir des enseignements, et de nombreuses choses nous sont révélées, comme la signification du voile, c'est magnifique ! je trouve.
Enfin, merci pour vos réponses.

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Stéphane,

J’ai déjà répondu sauf à la dernière question :

Et, à quoi plus exactement correspond pour nous le temple dans la nouvelle alliance dans chacun de ses parties ?

J’indiquerais d’abord que la Nouvelle Alliance concerne Israël et non l’Eglise, quand bien même cela est évoqué lors de l’institution de la Sainte Cène.
 
Le temple

Le mot « Temple » est une des rares expressions employées pour désigner aussi bien le type de l’Ancien Testament que la réalité correspondante dans le Nouveau Testament. Le temple, comme auparavant la tente, sont des types de la maison actuelle qui est l’Assemblée (ou Eglise). Il décrit les conditions dans lesquelles 1° le Dieu saint peut demeurer au milieu des siens, 2° nous qui sommes pécheurs nous pouvons approcher de ce Dieu qui est saint. Il s'agit des vérités de base de notre salut et de leur place dans l'ordre divin.

L’emplacement choisi par Dieu à Jérusalem sur lequel fut construit le temple, évoque typologiquement la vérité du NT concernant le lieu du rassemblement : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mat. 18:20). C’est pour nous le lieu que le Seigneur a choisi. Il appartient à lui seul d’en décider, et non pas aux hommes. À nous de rechercher ce lieu et d’agir selon sa Parole, afin que sa précieuse promesse puisse se réaliser.

rLe tabernacle et la tente étaient la demeure de Dieu parmi son peuple Israël sur la terre, après la rédemption et la délivrance d’Égypte. La volonté de Dieu était et est d’habiter avec des gens rachetés (Ex. 15:13,17). L’idée principale ici est sa très haute sainteté (cf. 1 Cor. 3 ; Éph. 2 ; 1 Pierre 2). Cette pensée peut être accessoire pour beaucoup de croyants, mais non pas pour Dieu. Pour Lui, c’est si important qu’Il l’a fait exprimer dans le Cantique de la Rédemption immédiatement après la délivrance d’Israël de l’Égypte. En figure, Il l’a présenté dans le même livre que celui qui décrit la rédemption (Ex 15:13,17).
 
Selon l’enseignement du Nouveau Testament, et notamment Héb. 9:24, ces lieux, faits de main, étaient la copie des vrais, montrés prophétiquement dans l’Apocalypse (11:19 : « le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple »).
 
 Le parvis

Le parvis était une sorte de grande cour fermée où tous les Israélites étaient autorisés à entrer avec leurs sacrifices (Psaume 96:. Il était circonscrit par des tentures de fin coton soutenues par des piliers, eux-mêmes reposant sur des bases d'airain. Ces tentures de coton retors immaculé (conformes à l'humanité sans tache de Christ) nous parlent du témoignage de pureté pratique que les rachetés sont appelés à rendre en face d'un monde ignorant et hostile. Un tel témoignage est accompagné de souffrances pour la justice, aussi est-ce sur des bases d'airain que tout repose, de même nature que l'autel du sacrifice où, en figure, Christ a souffert pour nous, nous laissant un modèle... (1 Pierre 2:21). 

Le parvis était le lieu où Dieu rencontrait les hommes qui s’approchaient de Lui. Là, se trouvait tout premièrement l’autel des holocaustes, manifestation de Dieu en justice à l'égard du péché, mais en grâce envers le pécheur, lorsque, dans ses relations avec les hommes, Il se place au milieu d’eux tels qu’ils sont. Ceci impliquait, il est vrai, le jugement du péché, car sans cela Dieu n’aurait pu se mettre en relation avec l’homme ; mais c’était Christ, dans la parfaite énergie de l’Esprit de Dieu, s’offrant pour l’homme en sacrifice, pour mettre le pécheur en relation avec Dieu.

Ainsi, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, ce que suggère la grande largeur de la porte. Jésus a dit : «Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos» (Matt. 11:28). Et aussi : «Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé» (Jean 10:9).

Le lieu saint

Illuminé par le chandelier, le rideau du lieu saint nous parle de ce que Christ est pour nous. Les bases d’airain des piliers évoquent le Christ qui a subi à notre place le châtiment de Dieu contre le péché. Les  crochets d’or montrent Jésus assis à la droite de Dieu dans la gloire.
 
L’opacité et la hauteur de 5 coudées (2m50) ne permettait pas de voir de l’extérieur ce qui se passait à l’intérieur de cette sphère de bénédiction divine et une fois à l’intérieur, on ne s’intéressait plus à ce qui était à l’extérieur. Le parvis nous sépare de ce monde, mais il représente un témoignage extérieur rendu dans ce monde (Jean 17:15 à 18) ; alors que le sanctuaire est le lieu où se réalise la présence de Dieu et où se trouvent les ressources divines pour le croyant (vu comme sacrificateur).

Le lieu saint était exclusivement réservé aux sacrificateurs de la famille d’Aaron. À l’ère de la grâce, les rachetés du Seigneur sont tous rois et sacrificateurs et ils ont « une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus » (Héb. 10:19).

Qu’il n’y ait pas de plancher indiquait qu’on est encore sur le sable du désert de ce monde. Ce n’est pas la sainte cité dont la rue est d’or pur comme nous la verrons au jour d’éternité (Apoc. 21:21). Le temple de Salomon, figure de la stabilité du règne millénaire de Christ, avait un plancher de cèdre du Liban (1 Rois 6:14 et 15)
 
Le lieu très saint (ou saint des saints)

C’était le lieu de la présence de Dieu.

Il était cubique ce qui parle de perfection divine. Les 3 parois sur les côtés et le fond sont constituées par les ais plaqués d’or. Les chérubins enveloppent le pourtour et le « plafond » du lieu très saint pour en sauvegarder l’accès, à l’exception du sol, car la maison de Dieu est sur la terre, en contraste avec la cité céleste (Apoc. 21:21). À l’intérieur, dans l’obscurité : un seul objet — l’arche et le propitiatoire. Dans cette économie mosaïque, nous ne sommes pas encore introduits dans la pleine lumière qui est actuellement notre heureux partage (1 Tim 6 :16).

Le temple, et en particulier le lieu très saint, étaient bien l’habitation de Dieu avec les hommes et symbolisaient le ciel même. Les chrétiens sont invités à y entrer pour adorer. Mais n’est pas l’expression des privilèges les plus élevés de l’Assemblée dont les membres forment « l’épouse de l’Agneau » et qui seront dans la maison du Père, éternellement (Ex. 25:8 ; Jean 14:2‑4 ; Apoc. 7:15 ; 21:3).
 
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Oui, le temple c'est l'Eglise, nous savons ; et les pierres sont elles-mêmes comprises comme étant respectivement chaque croyant, de là a été tirées des conclusions comme : les pierres doivent se "serrer les coudes", "un mur de pierre a beaucoup plus de chance de tenir debout", etc.
Des allusions propres à édifier qui veut les entendre, si tenté que cela soit le cas pour eux.
Ensuite, sans te blesser, j'aurais voulu quelque chose d'un peu moins théorique, et de plus personnelle.
Oui, les indications que tu as donné on les connaît par les versets c'est juste, et les versets donne sens à la compréhension des Ecritures dans leur ensemble ! C'est toute la beauté des versets presque empilés les uns sur les autres, ou imbriqués à la façon d'un puzzle pour nous indiquer la voie, ou du moins le chemin qui mène au Père par Jésus Christ notre Sauveur.
Ainsi, il semble que même les versets bibliques dans leur ensemble peuvent être pris comme un mur de briques, car chacun s'encastre dans l'autre, ou mieux un puzzle car au moins on peut trouver quelle pièce va avec quelle pièce, c'est amusant ! oui, d'une certaine manière, Mais,

J'ai remarqué moi à quel point les versets étaient à ce point imbriqués les uns dans les autres, il y a des raccords entre eux, et c'est toute la beauté des Ecritures ! Enfin, je m'éloigne, désolé ...

J'ai une analyse à vous soumettre, le temple en trois parties : que constatons-nous ? D'abord que si on est à l'extérieur du temple, on ne voit rien de l'intérieur n'est-ce pas ? Alors que nous dit ce temple que nous ne pouvons pas voir de l’extérieur, eh bien c'est le corps !

En effet, le corps de l'homme n'est visible que depuis l’extérieur, on ne voit en fait qu'un corps quand on regarde un homme sans vue sur son intérieur. De même je crois qu'il en est de même pour les autres parties du temple.

Si donc comme l'a dit Yoda le temple est repartie en trois parties qui sont corps, âme et esprit, alors, c'est l'âme qui ressemble au lieu saint, et l'esprit au lieu très saint.

C'est une analogie.

Cela a été dit, donc je crois qu'on peut tirer des enseignements de celles-ci.

Si j'entre dans le temple, j'observais le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint, ainsi je ne pouvais pénétrer dans le lieu très saint. Il fallait que ce voile (qui représente la chair du Christ) soit ôté, comme cela a été dit. Enfin, on s'attendrait peut-être alors à ce que ce voile se situe plutôt à l’extérieur du temple non ? Puisque j'ai dit que c'est l'extérieur selon l'analogie corps, âme et esprit qui était bien le corps. Donc, un voile extérieur aurait été plus logique, comment comprenez-vous cela ?

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Bonjour Stéphane,

C’est très bien que tu saches déjà tout ce que j’ai écrit. Je l’ai fait en faisant une synthèse puis un résumé de divers traités chrétiens, et je pense que ce travail a pu avoir quelque utilité, pour moi le premier. Il manquerait sans doute des explications plus détaillées sur les très nombreux types qui sont signifiés, mais là aussi d’une manière compatible avec le format d’un forum : je vais m’efforcer de le faire dans un prochain message.

Oui, ils indiquent «la voie, ou du moins le chemin qui mène au Père par Jésus Christ notre Sauveur».

Les versets bibliques s'encastrent-ils l’un dans l'autre, à la façon d’un puzzle ? J’en doute car chaque type a une signification particulière, même si l’ensemble a du sens.

Stéphane : J'ai une analyse à vous soumettre, le temple en trois parties : que constatons-nous ? D'abord que si on est à l'extérieur du temple, on ne voit rien de l'intérieur n'est-ce pas ?

Je dirais : et vice versa. J’en ai parlé dans mon précédent message.

Stéphane : Alors que nous dit ce temple que nous ne pouvons pas voir de l’extérieur, eh bien c'est le corps ! En effet, le corps de l'homme n'est visible que depuis l’extérieur, on ne voit en fait qu'un corps quand on regarde un homme sans vue sur son intérieur. De même je crois qu'il en est de même pour les autres parties du temple. Si donc comme l'a dit Yoda le temple est réparti en trois parties qui sont corps, âme et esprit, alors, c'est l'âme qui ressemble au lieu saint, et l'esprit au lieu très saint.  C'est une analogie. Cela a été dit, donc je crois qu'on peut tirer des enseignements de celle-ci.

Si j'entre dans le temple, j'observais le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint, ainsi je ne pouvais pénétrer dans le lieu très saint. Il fallait que ce voile (qui représente la chair du Christ) soit ôté, comme cela a été dit. Enfin, on s'attendrait peut-être alors à ce que ce voile se situe plutôt à l’extérieur du temple non ? Puisque j'ai dit que c'est l'extérieur selon l'analogie corps, âme et esprit qui était bien le corps. Donc, un voile extérieur aurait été plus logique, comment comprenez-vous cela ?

Je rappelle que ce qui souille l’homme, c’est ce qui en sort et non ce qui y entre.

L’analogie corps, âme et esprit, j’ai déjà vu cette lecture. Alors, pourquoi pas ? Mais il faudrait que cette explication soit plus convaincante. Après on pourrait réécrire la Bible !

Quoiqu’il en soit il y a déjà eu 1°) une porte très large à l’entrée du parvis 2°) un rideau à l’entrée du lieu saint 3°) un voile séparant le lieu saint et le lieu très saint. Chaque élément a une fonction bien particulière : pour la porte d’entrée et le voile, on en a déjà abondamment parlé ; pour le rideau, je vais  y réfléchir.
 
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Oui, chaque éléments a probablement une signification bien précise. Dieu ne laissant rien au hasard puisque ces choses sont des types pour nous expliquer des choses célestes. L'ancienne alliance possède de nombreux types pour nous expliquer finalement les choses spirituelles à la manière des paraboles.

Pénétrez ces types et en savoir le sens demande de l’acuité visuelle et spirituelle, Paul fait des déductions majeures pour nous faire comprendre cela. Comme lorsqu'il compare le passage de la mer rouge au baptême en Jésus Christ, ou encore le Christ au rocher dont Israël s'abreuvait dans le désert.

Merci pour vos réponses.
A bientôt.

Ne croyant pas trop à ce saucissonnage ame/corps/esprit, j'ai du mal à entrer dans ce type d'interprétation, mais tant mieux si ça parle. Après si on commence à utiliser ce type de métaphore, on en vient parfois à plaquer des interprétations pour que ça colle. Mais je peux comprendre tout à fait qu'on y trouve de l'édification, mais par exemple pas sûr qu'il y ait tant de dissociation entre l'ame et le corps et l'ame et l'esprit, hormis en utilisant 2-3 versets mais on pourrait le faire tout autant dans l'autre sens.

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Stéphane, encore quelques remarques :

Si Dieu a visité le pécheur en grâce, il ne pouvait pas venir à Dieu dans sa sainte demeure sans qu'il eût été purifié ; c'est pourquoi Jésus n'a pas seulement vécu, mais il est mort aussi. Et quel est l'effet de sa mort ? Le voile du temple a été déchiré du haut jusqu'en bas (Matthieu 27 : 51), ce voile derrière lequel Dieu demeurait caché et inaccessible ; et, de plus, la mort de Christ qui déchira le voile, a ôté aussi le péché complètement de dessus quiconque croit en lui. Il a porté nos péchés, et son sang purifie de tout péché.

Jésus n'avait jamais parlé de détruire le temple lui-même ; mais avait dit : «Détruisez ce temple, et en trois jours je le réédifierai» (Jean 11). Il entendait parler, non du temple bâti de pierres, mais du temple de son corps.

Dieu a voulu avoir une habitation au milieu des hommes et de les faire habiter heureux auprès de Lui. Ainsi au désert Israël a dressé le tabernacle. Salomon a élevé le temple. Maintenant, Dieu a une habitation spirituelle  : «Vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l'Esprit» (Ephésiens 2 :22).


Dans le temps à venir descendra du ciel la sainte Jérusalem, dont les pierres sont les rachetés du Seigneur et les hommes sauvés seront autour de cette habitation divine. Ainsi, il se peut que les dispensations changent. Le temple peut être substitué au tabernacle, ou un temple en remplacer un autre. Une forme humaine peut devenir le temple du Fils, ou des pierres vivantes, celui de l'Esprit ; mais c'est avec le même zèle et la même intimité que Dieu ou la gloire vient occuper chacun d'eux en son temps. Le temple actuellement, c’est l’Assemblée sur la terre. Nos corps sont les temples du Saint Esprit. . «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous» (1 Corinthiens 3 :16).

Dieu a habité sur la terre sous 7 formes successives (une plénitude) : Tabernacle, Temple de Salomon, Temple de Zorobabel, en position centrale le Seigneur Jésus lui-même, l’Assemblée, le temple de Jérusalem dans le millénium, puis l’état éternel.

Ce tabernacle terrestre était formé de trois parties : le parvis, le lieu saint et le lieu très Saint. L’Écriture présente ces trois parties en commençant paradoxalement par décrire l’arche (trône de Dieu), placée dans le lieu très saint puis le lieu saint et les objets qui s’y trouvent et, ensuite l’autel de l’holocauste en terminant par le parvis où il est situé. Nous avons là le chemin parcouru par notre Sauveur, fils de Dieu, descendu de la gloire suprême et s’abaissant jusqu’à la mort de la croix dont l’autel d’airain est une figure. À l’inverse, le chemin de l’adorateur commence à l’autel d’airain pour aboutir au lieu très saint.

Entre deux descriptions vient la triste circonstance du veau d’or. Il fallait que le peuple apprenne à connaître son cœur et réalise qu’il ne méritait que le jugement. Alors les affections pour l’Éternel de ceux qui le recherchaient sont mises en exercice et les amènent à sortir vers la tente d’assignation située hors du camp.

Le tabernacle évoque pour nous chrétiens, plusieurs pensées principales :
·        L’habitation de Dieu en grâce au milieu des siens
·        la maison de Dieu, le lieu où Il demeure sur la terre correspondant aujourd’hui à l’église ou assemblée ;
·        Le moyen par lequel la gloire de Dieu est révélée en Christ c’est-à-dire aussi la révélation de Dieu à l’homme
·         l’accès du sanctuaire, c’est-à-dire le chemin que Dieu a ouvert à l’homme vers lui.
·        La figure des cieux selon l’exact modèle : parvis, lieu saint, lieu très saint.
 
L’Éternel demandait au peuple d’apporter pour Lui (Ex. 25:2) une offrande prise sur ce qui était à eux (Ex. 35:5). Tous pouvaient apporter l’offrande mais personne n’était obligé d’apporter. Seuls ceux qui avaient un «esprit libéral» le faisaient, selon que leur cœur les y portait. Chacun donnait selon ses moyens. D’autre part, des hommes et des femmes eurent le de désir /travailler à cette œuvre.

Ainsi, n’importe qui en Israël pouvait pénétrer dans l’enceinte du tabernacle par la porte large dont aucun chérubin ne barrait l’accès, pourvu qu’il apportât un sacrifice. Devenu sacrificateur, le croyant trouve à la cuve d’airain ce qui répond aux souillures de la route. Puis, entré dans le sanctuaire (les lieux saints ne forment plus qu’un pour nous aujourd’hui), l’enfant de Dieu trouve nourriture et lumière. Il a conscience d’être présenté devant Dieu en Christ : «Vous en moi» (Jean 14:20). À l’autel d’or, il peut adorer et faire monter devant Dieu quelque chose des perfections de la Personne merveilleuse qui remplit ce saint lieu. Et maintenant, à travers le voile déchiré, il peut contempler la beauté et les gloires de Celui dont l’arche n’était qu’une ombre (Ps. 27:4 ; 2 Cor. 3:18 ).

En principe, le parvis avec son enceinte nous parle du témoignage extérieur et public que doivent rendre ceux qui composent la maison de Dieu, par opposition au tabernacle lui-même, qui nous présente le sanctuaire et ce que l’on y contemple. Le sanctuaire était fondé sur des bases d’argent (à l’exception des piliers du voile de l’entrée placés sur des bases d’airain, visibles de l’extérieur), tandis que les piliers du parvis reposaient tous sur des bases d’airain.

Si la porte et l’autel d’airain nous parlent de l’accès du tabernacle ouvert à quiconque voulait y venir avec un sacrifice, le lieu saint nous présente le privilège exclusif des sacrificateurs. Aujourd’hui pour être sacrificateur, il faut être enfant de Dieu, né de nouveau. Et tout enfant de Dieu est maintenant sacrificateur (ce qui n’était pas le cas en Israël) (1 Pierre 2:5). 

Le tabernacle nous a parlé de la maison de Dieu et de l’ensemble de ses rachetés, Mieux encore, le tabernacle nous a présenté la révélation de Dieu en Christ  Le tabernacle enfin nous montre le chemin par lequel nous avons accès à Dieu.

Parole merveilleuse : «Approchons-nous». Tout ce que nous avons vu dans le tabernacle répète que «le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté». Dieu habitait l’obscurité profonde (2 Chroniques 6). Aujourd’hui tout est ouvert, tout est lumière. Christ est venu avec son propre sang ; il a offert son propre corps ; et maintenant, position bénie en attendant la gloire, «par lui nous avons les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit» (Éph. 2:18 ). Ayant goûté que le Seigneur est bon, les «pierres vivantes» s’approchent de Lui (1 Pierre 2:4). C’est le désir de son cœur de nous avoir dans sa présence ; le Père cherche des adorateurs, qui l’adorent en esprit et en vérité.

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