La paix de Jésus ressuscité

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<Une contradiction énorme>
Éphésiens 2:14~22

1 La réconciliation entre Juifs et païens

Le texte d'aujourd'hui présente la réconciliation des juifs et des païens qui se sont repentis.

2. Réconciliation de toutes les choses opposées (en Jésus-Christ)

De cette manière, Jésus-Christ fait la paix et la réconciliation entre toutes les choses en relations hostiles.

3. Les raisons de l'hostilité

Commençons par réfléchir aux raisons pour lesquelles les gens entretiennent des relations hostiles entre eux. Nous évoluons tous à la recherche d'un environnement qui nous soit bénéfique, et nous entretenons notre vie en rejetant ce qui nous est préjudiciable. Ainsi, en politique internationale, l'ennemi d'hier devient l'ami d'aujourd'hui, et l'allié d'aujourd'hui devient l'ennemi de demain, en fonction des avantages et des inconvénients de l'État.

Pour dissoudre la relation hostile, il faut alors établir une relation mutuellement bénéfique. Le problème réside toujours dans la nature humaine qui recherche la supériorité. Si l'on se réfère à nouveau aux relations internationales, si un pays voisin est plus fort, il peut toujours envahir l'autre pays par la force si cela est jugé à son avantage. Pour éviter cela, il faut maintenir sa position supérieure pour se protéger à tout moment. La nature humaine sait très bien qu'il ne faut pas faire confiance à l'autre.

4. Comment remédier à cette tension apparemment insoluble ?

Ainsi, sur l'échiquier politique international, la Chine et les États-Unis s'opposent en prévision d'un éventuel conflit.
De plus, en regardant la politique intérieure de la plupart des démocraties divisées en deux pôles, il semble naturel de s'affronter et de nier l'autre sans réserve. En réfléchissant à cela, je n'ai jamais ressenti aussi fortement que ces jours-ci que la politique démocratique n'est jamais un système politique idéal. Je ne pense pas que ce soit le système politique vers lequel nous devrions tendre simplement parce qu'il reflète le mieux et le plus explicitement la nature humaine.

5. Revenons à la situation à Ephèse

Les Juifs et les païens d'Éphèse étaient hostiles les uns aux autres. Comment le Christ a-t-il réconcilié ces deux types de personnes ? Au verset 14, il est dit que le mur du milieu a été abattu par son propre corps. Le mur ici était la loi juive qui encourageait le peuple juif à se sentir le peuple élu de Dieu. Les chrétiens juifs auraient imposé la circoncision aux nouveaux croyants païens parce que le salut initié par la foi en Jésus, selon eux, aurait dû être complété par l'observation de la loi rituelle juive, y compris la circoncision. Pour être sauvé, selon eux, la foi en Christ ne suffisait pas, il fallait devenir juif sur le plan religieux.

6. Les différentes formes d'égoïsme

Les idéologies collectives se manifestent sous la forme de l'égoïsme au niveau individuel. Fondamentalement, nous avons tendance à croire que le monde n'a pas de sens si le moi s'efface et disparaît. Nous considérons les autres sur le seul critère de savoir dans quelle mesure ils servent nos intérêts. L'égoïsme forme un mur entre les gens et crée des relations hostiles. Ce mur semble disparaître progressivement entre les amoureux, entre les familles, les communautés, les ethnies et les nations. Mais, en fait, des murs plus sophistiqués se forment, donnant l'illusion d'une réconciliation au sein de la communauté. Il s'agit d'un égoïsme masqué dans lequel on ne s'intéresse qu'à ses proches, sa famille, son école, son peuple, sa nation, sa religion. Le patriotisme est honoré, par exemple, en donnant l'impression que l'idéal de paix est réalisé au sein du groupe, et ferme les yeux sur le mur fondamental. Ainsi, une lutte de pouvoir plus large donne naissance à un monde dominé par les principes biologiques de la survie du plus fort, un monde dominé par la terreur et les guerres, grandes et petites.

7. Les difficultés du christianisme

Les chrétiens, tout en croyant au Christ, qui résout toutes les oppositions, semblent ne pas suivre leur maître. Car les chrétiens prétendent qu'eux seuls détiennent la vérité et rejettent toutes les autres religions, créant ainsi des oppositions et des conflits religieux.

8. une contradiction flagrante

Mais si nous lisons attentivement le chapitre 2:14, la manière dont Jésus résout la confrontation s'avère être un sacrifice de soi qui donne la vie. Il y a une énorme contradiction. Jésus-Christ affirme clairement qu'il est la seule vérité et la seule porte du salut, mais il veut résoudre les oppositions en se sacrifiant, la vérité cédant au mensonge.
Ce sacrifice ne serait une défaite que si notre existence était unidimensionnelle. Il n'aurait joué que le rôle du faible dans un monde dominé par le principe du plus fort. Les Juifs de l'époque ont donc craché sur la croix de Jésus, disant que c'était la preuve que Jésus était un faux prophète maudit. Les Romains considéraient l'affirmation des chrétiens selon laquelle Jésus, mort de façon désastreuse sur la croix, était le Sauveur du monde, comme les paroles d'un fou.

9. La résurrection brise cette contradiction

La résurrection devient ainsi l'événement le plus important du christianisme. La résurrection prouve que Jésus n'est pas un homme maudit, cloué sur le bois, mais le fils de Dieu. Jésus n'est pas un homme condamné qui est mort misérablement sur la croix, mais il est le Seigneur de la vie avec une vie éternelle qui ne peut jamais périr. Il a été prouvé qu'il est un être céleste qui ne peut jamais être vaincu par quiconque dans le monde. Il semble perdre pendant un moment, mais il a volontairement perdu pour laver le péché et la culpabilité qui proviennent de notre égoïsme avec sa vie éternelle. Le péché et la culpabilité nous ont liés dans une chaîne de causalité insurmontable. Par l'intervention d'un miracle surnaturel qui renverse tout l'ordre naturel et la loi de la causalité, le Seigneur nous a libérés de la domination de notre <nature déformée dont l'égoïsme> dont l'issue est la mort.

10. Quel est le problème ?

Le problème est de savoir si nous sommes capables de céder à l'intervention surnaturelle du Seigneur, à l'aide céleste du Seigneur. Nous vivons dans un monde régi par la rationalité, par la loi de la causalité. Nous n'osons pas renoncer à ce paradigme. En effet, quitter le principe qui régit le monde, c'est comme se jeter dans une falaise. Il faut défier la mort pour vouloir vivre.
Il faut être un fou montré du doigt dans le monde pour croire au miracle de Jésus.

Alors, à l'instar de la résurrection de Jésus, qui transforme le signe de la malédiction et de la folie en expiation et en victoire éternelle, que faut-il faire pour prouver que nous ne sommes pas fous, mais que nous connaissons et croyons à la vérité et aux bénédictions éternelles ? Il s'agit de jouir et de préserver la paix que le monde ne peut ni donner, ni enlever.

Le monde des fous et leurs propres joies s'écroulent lorsqu'ils sont confrontés à la réalité. Ainsi, il devient vite évident que leurs fantasmes sont morbides et faux, et qu'ils ne sont que des échappatoires pour oublier la réalité pendant un moment.

11. Lutte sans fin et réconfort du Saint-Esprit

La paix et le calme des chrétiens doivent être accompagnés de la force de relever ce défi de la réalité et surtout de la guider. Cette lutte sans fin suivra les chrétiens dans ce monde pour le reste de leur vie. L'Esprit Saint est celui qui nous donne du repos, nous rajeunit et nous suit comme une oasis dans cette bataille. Si Jésus-Christ est venu dans le corps humain et a fait preuve de compassion et de miséricorde pour toutes nos vulnérabilités, l'Esprit Saint travaille plus librement, car il est Esprit. Il se révèle dans des phénomènes que nous pouvons ressentir, en utilisant tous les éléments naturels, tous les êtres vivants, y compris les personnes. Je prie au nom de Jésus pour que nous puissions tous profiter du réconfort de l'Esprit Saint de manière sensible, que nous en profitions bien et que nous menions à la victoire la bataille sans fin contre la réalité de la nature. Amen, Alléluia.