Guérison du corps, guérison de l’âme
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Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Cher Zacharie,
Merci de m'avoir appelé "cher Gérard".
Je suis prêt à reconnaître mes erreurs, comme je l'ai fait il y a certes longtemps en changeant de catholique pratiquant à "frère". Montre les moi maintenant, mais en motivant indiscutablement en quoi je me serais trompé.
En Proverbes 17:17, nous lisons : "l’ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse". Je l'applique à tous mes contradicteurs, et même à tous les catholiques, et même à tous mes prochains.
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Cher Zacharie,
Merci de m'avoir appelé "cher Gérard".
Je suis prêt à reconnaître mes erreurs, comme je l'ai fait il y a certes longtemps en changeant de catholique pratiquant à "frère". Montre les moi maintenant, mais en motivant indiscutablement en quoi je me serais trompé.
En Proverbes 17:17, nous lisons : "l’ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse". Je l'applique à tous mes contradicteurs, et même à tous les catholiques, et même à tous mes prochains.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
"Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité, tandis que les baisers d'un ennemi sont trompeurs." (Proverbes 27.6).
Dans l'optique de Dieu, il me semble préférable de faire abstraction du passé.
Repartons à zéro, ce qui sera très difficile pour toi :
"Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent." (Proverbes 19.6).
Dans l'optique de Dieu, il me semble préférable de faire abstraction du passé.
Repartons à zéro, ce qui sera très difficile pour toi :
"Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent." (Proverbes 19.6).
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Zacharie,
OK pour repartir à zéro, même en dépit de ton coup de patte final !
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Zacharie,
OK pour repartir à zéro, même en dépit de ton coup de patte final !
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Ce n'est pas "un coup de patte final" ni une mise en garde de ma part.
C'est une invitation divine à te montrer prudent dans l'abondance de tes écrits.
C'est une invitation divine à te montrer prudent dans l'abondance de tes écrits.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Toujours une nuée de paroles pour nier ce que disent simplement les Écritures.gerardh a écrit:Yoda,
La prière « Notre Père » a été enseignée aux disciples au début du ministère du Seigneur. Depuis il y a eu un changement radical : le Seigneur a été rejeté, est mort, est ressuscité, et est monté au ciel où Il est glorifié. La demande de l'établissement d'un règne terrestre du Messie était appropriée pour les disciples Juifs au début du ministère du Seigneur ; elle ne l'est plus maintenant à cause du rejet du Seigneur. Mais l'esprit de cette prière et les sujets abordés sont à retenir et à suivre, même si la lettre de cette prière est pour un autre temps.
« Que ta volonté soit faite » :
a) La grande différence entre le ciel et la terre consiste en ce que, dans le ciel, la volonté de Dieu est faite, tandis que sur la terre c’est loin d’être le cas. Tout Juif pieux devait reconnaître que le peuple, dans son ensemble, s’était largement éloigné de contribuer à ce que la volonté de Dieu devienne une réalité. Ce qui était au premier plan était la propre volonté et non pas la volonté de Dieu. Satan influence aujourd’hui la volonté des hommes, et son action a toujours pour but d’aller à l’encontre de la volonté de Dieu. Et que sera-ce, quand un jour Satan sera chassé du ciel sur la terre et manipulera encore plus directement la volonté des hommes ! (Apoc. 12:9).
b) Combien grande sera la souffrance du résidu pieux d’un temps futur placé dans ces conditions, de ce que la volonté de Dieu ne comptera pour rien sur cette terre. Alors ils prieront en disant : « que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre ». Or cette demande sera entendue. Le jour vient où la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel (És. 11:9). Cependant la condition pour que cela ait lieu, est que Dieu conclue une nouvelle alliance avec Son peuple. Alors Il mettra Sa loi dans leurs cœurs et l’écrira sur leurs entendements (Héb. 10:16). C’est de cette manière seulement qu’il sera possible que le peuple finisse par demander la volonté de Dieu et la fasse.
c) Comme chrétiens, nous souffrons de ce que si peu de gens s’intéressent à la volonté de Dieu. Même les enfants de Dieu font et font faire ce qui leur semble bon, sans demander ce que Dieu en dit. Certes nous ne sommes pas appelés à améliorer le monde, mais quand il s’agit de nos propres vies ou de la vie d’autres enfants de Dieu, nous pouvons bien demander : « que ta volonté soit faite ». Une fois que le règne en puissance et en gloire sera fondé, la volonté de Dieu sur cette terre sera faite. Mais dans nos vies, il devrait déjà en être ainsi aujourd’hui.
d) Nous reconnaissons que nous vivons dans un temps comparable à celui des Juges. La caractéristique de ce temps-là était que « chacun faisait ce qui était bon à ses yeux ». Que faisons-nous ? Demandons-nous consciemment la volonté de Dieu pour notre vie ? Sommes-nous prêts à obéir à la volonté de Dieu ? Nous sommes pourtant appelés « à l’obéissance de Jésus Christ » (1 Pierre 1:2). Nous sommes capables de faire la volonté de Dieu et de Lui obéir, comme le Seigneur Jésus l’a fait comme homme sur la terre. Dieu nous montre Sa volonté dans Sa Parole : à nous d’apprendre à connaître cette volonté et de la faire par Sa grâce. Le Seigneur Jésus est notre modèle parfait, duquel nous avons à apprendre. Il a dit : « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles » (Psaume 40:.
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Si quand quelqu’un lie quelque chose sur la Terre , cette chose est liée dans le Ciel, ce qui implique que nos paroles ont un effet dans le Ciel. Nos paroles ont donc un effet dans le Ciel. Quand nous prions pour que sa volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel, cela implique que le Ciel lui aussi a besoin de nos prières pour que la volonté de Dieu s'accomplisse. La Bible dépeint Dieu comme un Dieu d'amour, c'est à dire un Dieu relationnel. L'amour est contraire au despotisme de Dieu tel que tu l'imagines.
La volonté de Dieu c'est que tous les hommes soient sauvés, mais ce n'est pas une volonté contraignante, c'est une volonté d'amour qui nous laisse libres et responsables.
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Yoda, tu écris :
En quoi aurais-je nié ce que disent les Ecritures ?Toujours une nuée de paroles pour nier ce que disent simplement les Écritures
Dans mes contributions, certes longues, qui sont d’une part un assemblage d’autres auteurs, d’autre part des pensées personnelles, je me suis efforcé d’être conforme à la doctrine du Christ. Cela dit, je peux admettre de m’être trompé sur tel ou tel point. Il faudrait alors que l’on me redresse, sans ironie, mais avec amour et vérité.
Certes, mais cela ne concerne que nos décisions d’assemblée, par exemple décisions de réception à la table du Seigneur ou d’exclusion.Si quand quelqu’un lie quelque chose sur la Terre, cette chose est liée dans le Ciel, ce qui implique que nos paroles ont un effet dans le Ciel.
Pas du tout. Dieu n’a pas « besoin » de nos prières puisqu’il connaît bien mieux que nous ce qu’il lui convient d’opérer. Seulement, Il se plaît à nous entendre nous en remettre à Lui.Quand nous prions pour que sa volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel, cela implique que le Ciel lui aussi a besoin de nos prières pour que la volonté de Dieu s'accomplisse.
De toutes manières, ce que Sa bouche a dit, Sa main l’accomplira (2 Chroniques 6 :15).
Qu’est ce que j’imagine ? Ton accusation est gratuite.La Bible dépeint Dieu comme un Dieu d'amour, c'est à dire un Dieu relationnel. L'amour est contraire au despotisme de Dieu tel que tu l'imagines.
Dieu nous a donné Jésus (Psaume 40 : 6-9, Tite 3 : 4-7).
L’apôtre Paul, en 2 Corinthiens 5 :20-21, fait cette exhortation pressante : « nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui ».La volonté de Dieu c'est que tous les hommes soient sauvés, mais ce n'est pas une volonté contraignante, c'est une volonté d'amour qui nous laisse libres et responsables.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
gerardh a écrit: Le jour vient où la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel (És. 11:9). Cependant la condition pour que cela ait lieu, est que Dieu conclue une nouvelle alliance avec Son peuple. Alors Il mettra Sa loi dans leurs cœurs et l’écrira sur leurs entendements (Héb. 10:16). C’est de cette manière seulement qu’il sera possible que le peuple finisse par demander la volonté de Dieu et la fasse.
Bonjour Gérard,
Hébreux 9.15 Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. 16 Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. 17 Un testament, en effet, n'est valable qu'en cas de mort, puisqu'il n'a aucune force tant que le testateur vit. 18 Voilà pourquoi c'est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée.
La lettre aux Hébreux ne concerne pas seulement les Juifs devenus chrétiens.
Elle nous concerne également (en tant qu'enfants de Dieu).
La nouvelle alliance existe déjà: Jésus en "est" le médiateur (le temps est au présent).
Ne pouvons-nous pas prier pour la venue du Royaume dans le coeur et l'esprit de ceux qui ne l'ont pas encore reçu ?
Les autres mentions de la prière du "Notre Père" ne nous concernent-elles pas personnellement ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Bonjour Zacharie,
Je me suis largement exprimé par ailleurs sur des thèmes comme le Notre Père, le royaume, ou la nouvelle alliance (alliance =testament).
Cette nouvelle alliance sera pour Israël, restauré dans un temps futur (Romains 9 à 11), et pas vraiment pour les juifs devenus chrétiens, ni même pour les chrétiens en général. Cela dit, on pourrait dire que les chrétiens en seront des bénéficiaires indirects.
À cause de cela, en vertu du sang qui a été versé, de cette mort qui a été subie, Christ est devenu médiateur d’une nouvelle alliance. Cette nouvelle alliance est donc fondée sur son sang. Elle concerne Israël dans le futur, aussi l’apôtre évite toujours de faire une application directe de la nouvelle alliance ; mais tout est prêt pour qu’elle ait son effet : le Médiateur est là, et la mort est intervenue «pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance».
Cette alliance n’est pas encore faite avec Israël et Juda ; mais Dieu, en attendant, a établi et révélé le Médiateur qui a fait l’œuvre sur laquelle l’accomplissement de ces promesses peut être fondé d’une manière durable, en principe, éternelle, parce qu’elle est en rapport avec la nature de Dieu Lui-même. Cela a lieu par le moyen de la mort, gage du péché, par laquelle le péché est laissé en arrière.
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Bonjour Zacharie,
Je me suis largement exprimé par ailleurs sur des thèmes comme le Notre Père, le royaume, ou la nouvelle alliance (alliance =testament).
Cette nouvelle alliance sera pour Israël, restauré dans un temps futur (Romains 9 à 11), et pas vraiment pour les juifs devenus chrétiens, ni même pour les chrétiens en général. Cela dit, on pourrait dire que les chrétiens en seront des bénéficiaires indirects.
À cause de cela, en vertu du sang qui a été versé, de cette mort qui a été subie, Christ est devenu médiateur d’une nouvelle alliance. Cette nouvelle alliance est donc fondée sur son sang. Elle concerne Israël dans le futur, aussi l’apôtre évite toujours de faire une application directe de la nouvelle alliance ; mais tout est prêt pour qu’elle ait son effet : le Médiateur est là, et la mort est intervenue «pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance».
Cette alliance n’est pas encore faite avec Israël et Juda ; mais Dieu, en attendant, a établi et révélé le Médiateur qui a fait l’œuvre sur laquelle l’accomplissement de ces promesses peut être fondé d’une manière durable, en principe, éternelle, parce qu’elle est en rapport avec la nature de Dieu Lui-même. Cela a lieu par le moyen de la mort, gage du péché, par laquelle le péché est laissé en arrière.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Tu ne réponds pas à mes questions.
1 Pierre 2 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Si tu fais partie du peuple de Dieu, n'est-ce pas sur base de la Nouvelle Alliance ?
Et n'est-ce pas la Nouvelle Alliance qui assure à chaque croyant la révélation personnelle du Seigneur (Hébreux 8.11-13) ?
1 Pierre 2 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Si tu fais partie du peuple de Dieu, n'est-ce pas sur base de la Nouvelle Alliance ?
Et n'est-ce pas la Nouvelle Alliance qui assure à chaque croyant la révélation personnelle du Seigneur (Hébreux 8.11-13) ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Zacharie, tu cites 1 Pierre 2 :
Rappelons que Pierre s’adresse aux juifs de la dispersion (1 Pierre 1 : 1) même si tous les chrétiens peuvent lire très utilement cette épître. Ces représentants d’Israël étaient un peuple acquis, ce qu’ils ne pouvaient être sous la Loi où ils avaient été déclarés Lo Ammi (pas mon peuple) et Lo Rukhama (elle n’a pas obtenu miséricorde) (Osée 1:6, 9), tandis que, sous la grâce, il est dit : «Dites à vos frères : Ammi ! et à vos soeurs : Rukhama !» (Osée 2:1).
Si Israël avait écouté la voix de Dieu et gardé son alliance, il aurait été pour Dieu un «trésor particulier», un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte (Ex. 19:5-6). Il a manqué et, la nation ayant été mise de côté, les croyants sont maintenant vus comme prenant la place d’Israël en tant que témoignage pour Dieu devant le monde. Dans un jour à venir, Israël sera à nouveau reconnu. Dans l’intervalle, les paroles du prophète sont appliquées au résidu croyant d’entre les Juifs. Néanmoins, peu à peu, Dieu les bénira au lieu même où ils auront été jugés (Osée 2:23), car la désobéissance ne peut pas frustrer les desseins de Dieu en grâce. Ces promesses s’accompliront dans la vallée d’Acor (Jos. 7:26 et Osée 2:15), l’endroit où le premier jugement fondit sur Israël. Mais, dit Pierre, vous croyants, vous recevrez cette miséricorde avant le moment où Dieu restaurera la nation.
Notons donc que Paul, écrivant à la fois aux croyants Juifs et Gentils, cite à la fois Osée 1:10 [en Rom. 9] et Os. 2:23 [en Rom. 9], tandis que Pierre, écrivant aux croyants Juifs de la dispersion, ne va pas plus loin que Osée 2:23.
Mais les bénédictions de la nouvelle alliance sont entièrement futures. Bien que le sang de la nouvelle alliance ait été versé, la relation actuelle d’Israël avec Dieu est celle d’un peuple mis de côté pour un temps. Ce peuple est encore «Lo-Ammi». «Leurs entendements ont été endurcis, car jusqu’à aujourd’hui, dans la lecture de l’ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ. Mais jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur cœur ; mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté» (2 Cor. 3:14-15).
Trois passages de l’épître aux Hébreux se réfèrent à la nouvelle alliance (8:8 ; 9:15 ; 12:24). Les destinataires de l’épître aux Hébreux, des chrétiens nés Juifs, ne devaient donc pas s’attacher au culte divin sous ses formes anciennes. Certes, il avait été institué par Dieu, mais Il ne l’avait donné que comme un guide dirigeant vers Christ (Galates 3:24). Maintenant Christ est venu et a accompli, remplacé et terminé tout ce qui était ancien (voir Romains 10:4).
Hébreux 9:15 nous montre que le parfait médiateur de la nouvelle alliance, Christ, est le Garant de la bénédiction de ceux qui croient en Lui. Son œuvre de rédemption est la base de toute bénédiction. Dieu peut accorder le pardon à ceux qui se reposent sur l’œuvre de la croix. Le sang de Christ est le fondement qui assure la sécurité éternelle, car comment Dieu pourrait-Il jamais mettre de côté l’œuvre de son Fils ? C’est impossible.
Quand Paul se désigne, lui et ses compagnons, comme des « ministres de la nouvelle alliance », l’Esprit de Dieu indique que, le fait que le sang de Jésus ait été versé, est la base de notre bénédiction ET des bénédictions du résidu futur d’Israël. La marque distinctive de la nouvelle alliance est la proclamation du pardon des péchés et de la grâce divine qu’elle apporte. Paul exerçait ce ministère de la grâce, et nous le pouvons aussi. Nous n’anticipons pas seulement des bénédictions spirituelles d’un jour futur, mais nous jouissons de ces bénédictions dans un sens beaucoup plus profond et plus vaste, parce qu’elles sont liées à Christ glorifié et à l’habitation du Saint Esprit. Ceci signifie que le ministère chrétien de la nouvelle alliance a un caractère plus noble.
Nos bénédictions en tant que chrétiens sont plus élevées que celles des croyants de toutes les autres époques. Cependant eux aussi entrent dans leurs bénédictions à cause de l’œuvre de Christ. Ils peuvent être cocontractants de la nouvelle alliance, et par suite se tenir dans une relation légale avec Dieu, mais la base de leur joie est la même que la nôtre. Ainsi donc, quand nous lisons quelque chose au sujet de la nouvelle alliance, notre horizon dépasse l’époque, ou dispensation actuelle. Dieu nous l’a révélé de sorte que nous pouvons nous réjouir avec Christ au sujet de cette bénédiction merveilleuse et éternelle. Son fruit est d’une immense portée, il s’étend au-delà de nous, mais ceci ne modifie pas le fait que nous sommes ceux qui sont le plus près de Son cœur.
Les chrétiens en ce qui les concerne ne sont pas sous une alliance (est-il besoin d'un contrat entre un père et ses enfants ?). Mais ils jouissent déjà, et au delà, de toutes ces bénédictions promises à Israël. La Parole divine est implantée en eux (comp. 2 Cor. 3 v. 3). Ils sont maintenant enfants de Dieu. Ils connaissent le Seigneur par l'Esprit Saint qui habite en eux. Ils ont l'assurance que leurs péchés sont effacés pour toujours.
En même temps, notons soigneusement que les bénédictions chrétiennes ne sont nullement limitées à celles promises à Israël sous la nouvelle alliance. Au contraire nous jouissons de bénédictions qui vont bien au-delà. Telles sont, par exemple, les bénédictions dont parle l’épître aux Éphésiens.
Néanmoins, si la lettre de la nouvelle alliance est limitée à Israël, l’esprit peut en être appliqué aux chrétiens. Aussi, dans une autre épître, l’apôtre Paul parle de lui-même comme étant rendu propre pour être un ministre de la nouvelle alliance, «non de la lettre, mais de l’esprit» (2 Cor. 3:6). Pour cette raison nous ne devrions guère nous attendre à trouver dans la nouvelle alliance des vérités qui présentent exclusivement les privilèges chrétiens, mais plutôt des bénédictions qui sont essentielles pour tout le peuple de Dieu et communes à tous les rachetés. Ces bénédictions, dans lesquelles Israël restauré et racheté entrera dans un jour à venir, les croyants du jour actuel de la grâce en jouissent par anticipation.
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Zacharie, tu cites 1 Pierre 2 :
Le verset 9 a trait à nos missions d’évangélisation (au sens large). Il se relie aussi au verset 10.1 Pierre 2 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Rappelons que Pierre s’adresse aux juifs de la dispersion (1 Pierre 1 : 1) même si tous les chrétiens peuvent lire très utilement cette épître. Ces représentants d’Israël étaient un peuple acquis, ce qu’ils ne pouvaient être sous la Loi où ils avaient été déclarés Lo Ammi (pas mon peuple) et Lo Rukhama (elle n’a pas obtenu miséricorde) (Osée 1:6, 9), tandis que, sous la grâce, il est dit : «Dites à vos frères : Ammi ! et à vos soeurs : Rukhama !» (Osée 2:1).
Si Israël avait écouté la voix de Dieu et gardé son alliance, il aurait été pour Dieu un «trésor particulier», un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte (Ex. 19:5-6). Il a manqué et, la nation ayant été mise de côté, les croyants sont maintenant vus comme prenant la place d’Israël en tant que témoignage pour Dieu devant le monde. Dans un jour à venir, Israël sera à nouveau reconnu. Dans l’intervalle, les paroles du prophète sont appliquées au résidu croyant d’entre les Juifs. Néanmoins, peu à peu, Dieu les bénira au lieu même où ils auront été jugés (Osée 2:23), car la désobéissance ne peut pas frustrer les desseins de Dieu en grâce. Ces promesses s’accompliront dans la vallée d’Acor (Jos. 7:26 et Osée 2:15), l’endroit où le premier jugement fondit sur Israël. Mais, dit Pierre, vous croyants, vous recevrez cette miséricorde avant le moment où Dieu restaurera la nation.
Notons donc que Paul, écrivant à la fois aux croyants Juifs et Gentils, cite à la fois Osée 1:10 [en Rom. 9] et Os. 2:23 [en Rom. 9], tandis que Pierre, écrivant aux croyants Juifs de la dispersion, ne va pas plus loin que Osée 2:23.
Les bénédictions qu’apportera cette nouvelle alliance sont moralement très proches de l’évangile de la grâce tel que nous le connaissons, mais la nouvelle alliance elle-même sera faite avec Israël, comme le précisent les passages de Jérémie 31 et de Hébreux 8 : «J’établirai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda...», «je conclurai pour la maison d’Israël et pour la maison de Juda...». Il n’est jamais question d’alliance avec l’Église. Ceux qui croient en Jésus aujourd’hui sont retirés soit d’entre les Juifs soit d’entre les nations pour constituer l’assemblée. Ils sont individuellement au bénéfice des bénédictions spirituelles de la nouvelle alliance, mais en aucune manière des bénédictions terrestres qu’elle apportera. Cela dit, les bénédictions de l’Église, ou de ceux qui la composent, dépassent de loin celles de la nouvelle alliance. L’union des croyants avec Christ par le Saint Esprit, telle qu’elle est décrite notamment dans l’épître aux Éphésiens, est un privilège exclusif des chrétiens.Si tu fais partie du peuple de Dieu, n'est-ce pas sur base de la Nouvelle Alliance ?
Mais les bénédictions de la nouvelle alliance sont entièrement futures. Bien que le sang de la nouvelle alliance ait été versé, la relation actuelle d’Israël avec Dieu est celle d’un peuple mis de côté pour un temps. Ce peuple est encore «Lo-Ammi». «Leurs entendements ont été endurcis, car jusqu’à aujourd’hui, dans la lecture de l’ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ. Mais jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur cœur ; mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté» (2 Cor. 3:14-15).
La relation de Dieu ou du Seigneur avec les croyants de l'époque actuelle n'est pas une alliance.Et n'est-ce pas la Nouvelle Alliance qui assure à chaque croyant la révélation personnelle du Seigneur (Hébreux 8.11-13) ?
Trois passages de l’épître aux Hébreux se réfèrent à la nouvelle alliance (8:8 ; 9:15 ; 12:24). Les destinataires de l’épître aux Hébreux, des chrétiens nés Juifs, ne devaient donc pas s’attacher au culte divin sous ses formes anciennes. Certes, il avait été institué par Dieu, mais Il ne l’avait donné que comme un guide dirigeant vers Christ (Galates 3:24). Maintenant Christ est venu et a accompli, remplacé et terminé tout ce qui était ancien (voir Romains 10:4).
Hébreux 9:15 nous montre que le parfait médiateur de la nouvelle alliance, Christ, est le Garant de la bénédiction de ceux qui croient en Lui. Son œuvre de rédemption est la base de toute bénédiction. Dieu peut accorder le pardon à ceux qui se reposent sur l’œuvre de la croix. Le sang de Christ est le fondement qui assure la sécurité éternelle, car comment Dieu pourrait-Il jamais mettre de côté l’œuvre de son Fils ? C’est impossible.
Quand Paul se désigne, lui et ses compagnons, comme des « ministres de la nouvelle alliance », l’Esprit de Dieu indique que, le fait que le sang de Jésus ait été versé, est la base de notre bénédiction ET des bénédictions du résidu futur d’Israël. La marque distinctive de la nouvelle alliance est la proclamation du pardon des péchés et de la grâce divine qu’elle apporte. Paul exerçait ce ministère de la grâce, et nous le pouvons aussi. Nous n’anticipons pas seulement des bénédictions spirituelles d’un jour futur, mais nous jouissons de ces bénédictions dans un sens beaucoup plus profond et plus vaste, parce qu’elles sont liées à Christ glorifié et à l’habitation du Saint Esprit. Ceci signifie que le ministère chrétien de la nouvelle alliance a un caractère plus noble.
Nos bénédictions en tant que chrétiens sont plus élevées que celles des croyants de toutes les autres époques. Cependant eux aussi entrent dans leurs bénédictions à cause de l’œuvre de Christ. Ils peuvent être cocontractants de la nouvelle alliance, et par suite se tenir dans une relation légale avec Dieu, mais la base de leur joie est la même que la nôtre. Ainsi donc, quand nous lisons quelque chose au sujet de la nouvelle alliance, notre horizon dépasse l’époque, ou dispensation actuelle. Dieu nous l’a révélé de sorte que nous pouvons nous réjouir avec Christ au sujet de cette bénédiction merveilleuse et éternelle. Son fruit est d’une immense portée, il s’étend au-delà de nous, mais ceci ne modifie pas le fait que nous sommes ceux qui sont le plus près de Son cœur.
Les chrétiens en ce qui les concerne ne sont pas sous une alliance (est-il besoin d'un contrat entre un père et ses enfants ?). Mais ils jouissent déjà, et au delà, de toutes ces bénédictions promises à Israël. La Parole divine est implantée en eux (comp. 2 Cor. 3 v. 3). Ils sont maintenant enfants de Dieu. Ils connaissent le Seigneur par l'Esprit Saint qui habite en eux. Ils ont l'assurance que leurs péchés sont effacés pour toujours.
En même temps, notons soigneusement que les bénédictions chrétiennes ne sont nullement limitées à celles promises à Israël sous la nouvelle alliance. Au contraire nous jouissons de bénédictions qui vont bien au-delà. Telles sont, par exemple, les bénédictions dont parle l’épître aux Éphésiens.
Néanmoins, si la lettre de la nouvelle alliance est limitée à Israël, l’esprit peut en être appliqué aux chrétiens. Aussi, dans une autre épître, l’apôtre Paul parle de lui-même comme étant rendu propre pour être un ministre de la nouvelle alliance, «non de la lettre, mais de l’esprit» (2 Cor. 3:6). Pour cette raison nous ne devrions guère nous attendre à trouver dans la nouvelle alliance des vérités qui présentent exclusivement les privilèges chrétiens, mais plutôt des bénédictions qui sont essentielles pour tout le peuple de Dieu et communes à tous les rachetés. Ces bénédictions, dans lesquelles Israël restauré et racheté entrera dans un jour à venir, les croyants du jour actuel de la grâce en jouissent par anticipation.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Gérard,
Pourquoi continues-tu à éluder mes questions ?
"Ne pouvons-nous pas prier pour la venue du Royaume dans le coeur et l'esprit de ceux qui ne l'ont pas encore reçu ?
Les autres mentions de la prière du "Notre Père" ne nous concernent-elles pas personnellement ?"
En ce qui concerne 1 Pierre, cette lettre s'adresse "à ceux qui sont étrangers et dispersés".
Ces termes renvoient à l'Eglise et à ses pèlerins spirituels: ils sont étrangers sur la terre, qu'ils soient Juifs ou païens (voir verset 17).
D'ailleurs, ce ne sont pas les Juifs mais les païens qui étaient "dans l'ignorance":
1 Pierre 1.14 Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance.
Et les païens n'étaient "pas un peuple":
1 Pierre 2.10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Pourquoi continues-tu à éluder mes questions ?
"Ne pouvons-nous pas prier pour la venue du Royaume dans le coeur et l'esprit de ceux qui ne l'ont pas encore reçu ?
Les autres mentions de la prière du "Notre Père" ne nous concernent-elles pas personnellement ?"
En ce qui concerne 1 Pierre, cette lettre s'adresse "à ceux qui sont étrangers et dispersés".
Ces termes renvoient à l'Eglise et à ses pèlerins spirituels: ils sont étrangers sur la terre, qu'ils soient Juifs ou païens (voir verset 17).
D'ailleurs, ce ne sont pas les Juifs mais les païens qui étaient "dans l'ignorance":
1 Pierre 1.14 Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance.
Et les païens n'étaient "pas un peuple":
1 Pierre 2.10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Gérard,
il y a encore lieu de citer 1 Pierre 4.16 où il est fait mention du "chrétien", ce qui confirme encore que la 1ère lettre de Pierre s'adresse à tous les croyants:
1 Pierre 4.16 Mais si quelqu'un souffre parce qu'il est chrétien, qu'il n'en ait pas honte. Au contraire, qu'il rende gloire à Dieu dans cette situation. (voir aussi 1 Pierre 4.3-4).
Tes références à Osée ne sont pas pertinentes.
il y a encore lieu de citer 1 Pierre 4.16 où il est fait mention du "chrétien", ce qui confirme encore que la 1ère lettre de Pierre s'adresse à tous les croyants:
1 Pierre 4.16 Mais si quelqu'un souffre parce qu'il est chrétien, qu'il n'en ait pas honte. Au contraire, qu'il rende gloire à Dieu dans cette situation. (voir aussi 1 Pierre 4.3-4).
Tes références à Osée ne sont pas pertinentes.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Je laisse tomber, tant que tu n'utilises que le catéchisme darbyste qui est un collage de versets ou même de bouts de versets disparates et tirés de leurs contextes, sans chercher à lire les Écritures dans leur continuité et leur ensemble, cela tient au dialogue de sourds. Le jour où tu comprendras que l'on ne peut pas faire ainsi du bricolage doctrinal, nous pourrons enfin commencer à dialoguer.gerardh a écrit:
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Yoda, tu écris :En quoi aurais-je nié ce que disent les Ecritures ?Toujours une nuée de paroles pour nier ce que disent simplement les Écritures
Dans mes contributions, certes longues, qui sont d’une part un assemblage d’autres auteurs, d’autre part des pensées personnelles, je me suis efforcé d’être conforme à la doctrine du Christ. Cela dit, je peux admettre de m’être trompé sur tel ou tel point. Il faudrait alors que l’on me redresse, sans ironie, mais avec amour et vérité.Certes, mais cela ne concerne que nos décisions d’assemblée, par exemple décisions de réception à la table du Seigneur ou d’exclusion.Si quand quelqu’un lie quelque chose sur la Terre, cette chose est liée dans le Ciel, ce qui implique que nos paroles ont un effet dans le Ciel.
Pas du tout. Dieu n’a pas « besoin » de nos prières puisqu’il connaît bien mieux que nous ce qu’il lui convient d’opérer. Seulement, Il se plaît à nous entendre nous en remettre à Lui.Quand nous prions pour que sa volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel, cela implique que le Ciel lui aussi a besoin de nos prières pour que la volonté de Dieu s'accomplisse.
De toutes manières, ce que Sa bouche a dit, Sa main l’accomplira (2 Chroniques 6 :15).Qu’est ce que j’imagine ? Ton accusation est gratuite.La Bible dépeint Dieu comme un Dieu d'amour, c'est à dire un Dieu relationnel. L'amour est contraire au despotisme de Dieu tel que tu l'imagines.
Dieu nous a donné Jésus (Psaume 40 : 6-9, Tite 3 : 4-7).L’apôtre Paul, en 2 Corinthiens 5 :20-21, fait cette exhortation pressante : « nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui ».La volonté de Dieu c'est que tous les hommes soient sauvés, mais ce n'est pas une volonté contraignante, c'est une volonté d'amour qui nous laisse libres et responsables.
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Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Yoda,
Dans mon message que tu cites, en quoi ais-je utiliser ce que tu appelles le "catéchisme darbyste" ? Au contraire, je t'ai répondu avec mes tripes. Mais cela ne semble pas t'avoir percuté.
Tu ferais mieux de me répondre sur le fond !
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Yoda,
Dans mon message que tu cites, en quoi ais-je utiliser ce que tu appelles le "catéchisme darbyste" ? Au contraire, je t'ai répondu avec mes tripes. Mais cela ne semble pas t'avoir percuté.
Tu ferais mieux de me répondre sur le fond !
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Zacharie, tu écris :
Ce que nous avons à prier s’agissant de tous les non chrétiens, c’est qu’ils aient la vie éternelle en Jésus Christ. Ce n’est pas tout à fait la même chose que la venue du royaume, même s’il y a bien sur des points communs.
Cela dit, parlons ensemble du NP verset pat verset.
Verset 17 ?? N’est-ce pas plutôt le verset 14 ?
Bien sur, les païens était dans l’ignorance. Mais surtout les juifs, d’autant plus qu’ils prétendaient avoir Abraham pour père. Voir 1 Pierre 1 : 1. Lors de notre vie de jadis, passée dans l’ignorance des pensées de Dieu, et n’ont rien à faire avec notre connaissance actuelle de Celui sur lequel nos yeux sont maintenant fixés. Les chrétiens ne furent donc plus, eux, dans l’ignorance (Tite 3 : 4-7 par exemple). J’ai aussi indiqué que tous les chrétiens pouvaient tirer grand profit des épîtres de Pierre.
Ces représentants d’Israël, maintenant chrétiens, étaient un peuple acquis, ce qu’ils ne pouvaient être sous la Loi où ils avaient été déclarés Lo Ammi (pas mon peuple) et Lo Rukhama (elle n’a pas obtenu miséricorde) (Osée 1:6, 9), tandis que, sous la grâce, il est dit : «Dites à vos frères : Ammi ! et à vos sœurs : Rukhama !» (Osée 2:1).
J’ai aussi ajouté : notons que Paul, écrivant à la fois aux croyants Juifs et Gentils, cite à la fois Osée 1:10 [en Rom. 9] et Os. 2:23 [en Rom. 9], tandis que Pierre, écrivant aux croyants Juifs de la dispersion, ne va pas plus loin que Osée 2:23.
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Zacharie, tu écris :
Il semble que nous ayons du mal à nous comprendre. Mais ne nous décourageons pas !Pourquoi continues-tu à éluder mes questions ?
Je me suis exprimé en détails sur la notion de royaume de Dieu ou de royaume des cieux. Je pourrais retrouver mon texte, à moins que tu ne le retrouves toi-même auparavant.Ne pouvons-nous pas prier pour la venue du Royaume dans le cœur et l'esprit de ceux qui ne l'ont pas encore reçu ?
Ce que nous avons à prier s’agissant de tous les non chrétiens, c’est qu’ils aient la vie éternelle en Jésus Christ. Ce n’est pas tout à fait la même chose que la venue du royaume, même s’il y a bien sur des points communs.
J’ai indiqué que le NP concernait essentiellement ceux à qui le royaume terrestre de Dieu était annoncé au début du ministère de Jésus. Bien sur, les chrétiens peuvent aussi en retirer un grand profit, mais tout en ayant en vue les circonstances ayant présidé au Sermon sur la Montagne.Les autres mentions de la prière du "Notre Père" ne nous concernent-elles pas personnellement ?
Cela dit, parlons ensemble du NP verset pat verset.
En 1 Pierre 1, nous lisons : « à ceux de la dispersion … qui séjournent parmi les nations… ». Il s’agit donc bien des juifs de la diaspora, sans oublier les juifs de la Palestine, lesquels d’ailleurs eux-aussi séjournent parmi les nations.En ce qui concerne 1 Pierre, cette lettre s'adresse "à ceux qui sont étrangers et dispersés".
Ces termes renvoient à l'Eglise et à ses pèlerins spirituels : ils sont étrangers sur la terre, qu'ils soient Juifs ou païens (voir verset 17). D'ailleurs, ce ne sont pas les Juifs mais les païens qui étaient "dans l'ignorance":
Verset 17 ?? N’est-ce pas plutôt le verset 14 ?
Bien sur, les païens était dans l’ignorance. Mais surtout les juifs, d’autant plus qu’ils prétendaient avoir Abraham pour père. Voir 1 Pierre 1 : 1. Lors de notre vie de jadis, passée dans l’ignorance des pensées de Dieu, et n’ont rien à faire avec notre connaissance actuelle de Celui sur lequel nos yeux sont maintenant fixés. Les chrétiens ne furent donc plus, eux, dans l’ignorance (Tite 3 : 4-7 par exemple). J’ai aussi indiqué que tous les chrétiens pouvaient tirer grand profit des épîtres de Pierre.
.Et les païens n'étaient "pas un peuple": 1 Pierre 2.10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde
Ces représentants d’Israël, maintenant chrétiens, étaient un peuple acquis, ce qu’ils ne pouvaient être sous la Loi où ils avaient été déclarés Lo Ammi (pas mon peuple) et Lo Rukhama (elle n’a pas obtenu miséricorde) (Osée 1:6, 9), tandis que, sous la grâce, il est dit : «Dites à vos frères : Ammi ! et à vos sœurs : Rukhama !» (Osée 2:1).
J’ai aussi ajouté : notons que Paul, écrivant à la fois aux croyants Juifs et Gentils, cite à la fois Osée 1:10 [en Rom. 9] et Os. 2:23 [en Rom. 9], tandis que Pierre, écrivant aux croyants Juifs de la dispersion, ne va pas plus loin que Osée 2:23.
Cela n’est pas incompatible au contraire, avec le fait que ces juifs convertis étaient chrétiens. J’ai aussi indiqué que tous les chrétiens pouvaient tirer grand profit des épîtres de Pierre, lesquelles d’ailleurs, font partie du canon des Ecritures.Il y a encore lieu de citer 1 Pierre 4.16 où il est fait mention du "chrétien", ce qui confirme encore que la 1ère lettre de Pierre s'adresse à tous les croyants : 1 Pierre 4.16 - Mais si quelqu'un souffre parce qu'il est chrétien, qu'il n'en ait pas honte. Au contraire, qu'il rende gloire à Dieu dans cette situation. (voir aussi 1 Pierre 4.3-4).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
gerardh a écrit:__
Zacharie, tu écris :Il semble que nous ayons du mal à nous comprendre. Mais ne nous décourageons pas !Pourquoi continues-tu à éluder mes questions ?Je me suis exprimé en détails sur la notion de royaume de Dieu ou de royaume des cieux. Je pourrais retrouver mon texte, à moins que tu ne le retrouves toi-même auparavant.Ne pouvons-nous pas prier pour la venue du Royaume dans le cœur et l'esprit de ceux qui ne l'ont pas encore reçu ?
Ce que nous avons à prier s’agissant de tous les non chrétiens, c’est qu’ils aient la vie éternelle en Jésus Christ. Ce n’est pas tout à fait la même chose que la venue du royaume, même s’il y a bien sur des points communs.J’ai indiqué que le NP concernait essentiellement ceux à qui le royaume terrestre de Dieu était annoncé au début du ministère de Jésus. Bien sur, les chrétiens peuvent aussi en retirer un grand profit, mais tout en ayant en vue les circonstances ayant présidé au Sermon sur la Montagne.Les autres mentions de la prière du "Notre Père" ne nous concernent-elles pas personnellement ?
Cela dit, parlons ensemble du NP verset pat verset.
D'accord.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
gerardh a écrit:__
Zacharie, tu écris :En 1 Pierre 1, nous lisons : « à ceux de la dispersion … qui séjournent parmi les nations… ». Il s’agit donc bien des juifs de la diaspora, sans oublier les juifs de la Palestine, lesquels d’ailleurs eux-aussi séjournent parmi les nations.En ce qui concerne 1 Pierre, cette lettre s'adresse "à ceux qui sont étrangers et dispersés".
Ces termes renvoient à l'Eglise et à ses pèlerins spirituels : ils sont étrangers sur la terre, qu'ils soient Juifs ou païens (voir verset 17). D'ailleurs, ce ne sont pas les Juifs mais les païens qui étaient "dans l'ignorance":
Comme plusieurs te l'ont rappelé, tu fais une application littérale de la Parole sans tenir compte de son contexte (ce qui n'est pas honnête).
En 1 Pierre 1.1, il s'agit de provinces formant la presque totalité de l'Asie mineure où le christianisme avait pénétré surtout par les voyages et la prédication de l'apôtre Paul (cp. notamment Actes 19.10 où il est fait mention de "Juifs et Grecs").
De plus, l'apôtre Pierre évoque le "temps de leur ignorance" (1.14), leur "vaine manière de vivre" (1.18) selon "la volonté des païens" (4.3). Ils étaient "dans les ténèbres" (2.9) et ils n'étaient "pas un peuple" (2.10).
Il s'agissait donc d'Eglises dans lesquelles judéo-chrétiens et pagano-chrétiens étaient mêlés.
Ton commentaire (hors contexte) n'est donc pas pertinent !
Il est donc évident que la 1ère lettre de Pierre concerne tous les croyants en Christ.
Désolé de te dire que je suis entièrement d'accord avec Yoda et Jean Barbey pour ce qui concerne la valeur de tes commentaires (et tu continues malheureusement à "noyer le poisson" en nous inondant de commentaires).
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Zacharie, à propos du « Notre Père ».
Le NP a été indiquée par le Seigneur à ses disciples du début de son ministère. Elle est mentionnée dans les 3 évangiles synoptiques. Pourquoi pas dans l’évangile de Jean ni nulle part ailleurs, alors qu’elle serait considérée comme très importante ?
Elle comporte des variantes dans chacun des synoptiques. Soit que certains passages soient omis, soit que d’autres soient rendus différemment. Pourquoi ? Par ailleurs les protestants « classiques » ont cru bon de lui adjoindre un verset final. Pourquoi ?
J’esquisserai dans un prochain message quelques éléments de réponse.
L’avantage du NP est qu’il est court, et qu’il est constitué de phrases courtes et néanmoins percutantes. Les inconvénients sont qu’il paraît en contradiction avec les « vaines redites » mentionnées quelques versets plus haut, qui signalent par ailleurs : « votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous ne lui demandiez ».
Ce n’est donc pas une prière formelle ; ce n’est pas non plus une prière publique ; ce n’est pas une prière pour le culte ; ce n’est pas une prière pour les non croyants.
Quel était le but du Seigneur en nous donnant cette prière ? Comment devons-nous nous servir du « Notre Père » en tant que chrétien ? Qu’a-t-il à nous dire ?
Retenons d’abord bien que la prière d’un croyant doit toujours être en harmonie avec la connaissance qu’Il a de Dieu, et avec le champ de vérité qui lui a été révélée. C’était déjà le cas dans l’AT. Les croyants de ce temps-là s’adressaient à Dieu selon qu’ils Le connaissaient. Ici en Matthieu 6, les disciples pouvaient déjà s’adresser au Père, parce que le Seigneur Jésus Le leur avait révélé. Cependant, avant la résurrection du Seigneur Jésus, les disciples n’avaient pas encore une relation connue d’enfants vis-à-vis de Dieu. La vérité chrétienne ne leur était pas encore connue, ni non plus la position dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Les disciples ne possédaient pas encore le Saint Esprit habitant en eux, pour influencer leur vie de prière dans ce sens.
L’influence du Saint Esprit sur notre vie de prière est-elle réellement si grande ? Le Seigneur Jésus Lui-même nous le montre clairement. Il en parle en Jean 16 avec Ses disciples. Il leur parle d’abord de la venue de l’Esprit de vérité, puis Il leur dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie… En ce jour-là, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que moi je ferai des demandes au Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime » (Jean 16:24, 26, 27). Auparavant les disciples n’avaient pas prié au nom du Seigneur Jésus (c’est-à-dire en plein accord avec la volonté du Seigneur). Mais maintenant, après la venue du Saint Esprit, ils pouvaient prier d’une manière entièrement nouvelle, parce que le Saint Esprit les conduisait à prier au nom du Seigneur.
Pour les disciples à ce moment-là, le « Notre Père » était une expression du cœur correspondant tout à fait à leur relation avec Dieu, car ils Le connaissaient comme leur « Père qui est dans les cieux ». Quant à nous, nous prions Dieu, notre Père, dans la conscience que nous pouvons dire « Abba, Père ». Or qui est celui qui nous conduit à faire cela ? c’est le Saint Esprit, comme nous le lisons en Rom. 8:15-16 : « Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être de nouveau dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ». Notre relation avec Dieu est donc double : nous sommes d’abord fils, et deuxièmement enfants de Dieu. En conséquence nos prières devraient être à un niveau supérieur à celui exprimé dans le « Notre Père ». Mais cela implique que nous jouissions pratiquement de la position qui nous a été accordée.
En contraste avec les Juifs d’alors et des jours à venir, nous avons le privilège de prier au nom du Seigneur et par le Saint Esprit. C’est pourquoi Jude, dans son épître, invite ceux auxquels il s’adresse en disant : « vous, bien-aimés… priant par le Saint Esprit » (Jude 20). Paul écrit aux Éphésiens (6:18 ) : « priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit ». Le « Notre Père » n’est pas du tout une prière par le Saint Esprit, ni au nom du Seigneur.
Il serait cependant dangereux, à partir de ces faits, de tirer la conclusion que le « Notre Père » serait de peu de valeur ou imparfait. Au contraire, c’est une prière parfaite : comment pourrait-il en être autrement puisque c’est le Seigneur Jésus Lui-même qui l’a enseignée à Ses disciples ? Comment oserions-nous en avoir une piètre opinion ? Mais le « Notre Père » ne correspond pas à notre position, parce qu’il n’est pas encore fondé sur l’œuvre accomplie à la croix. Nos prières peuvent avoir un autre contenu, parce qu’en tant que pécheurs rachetés, nous savons maintenant que notre salut repose en assurance sur l’œuvre de Golgotha accomplie une fois pour toutes. Nous prions maintenant selon la position dans laquelle nous avons été placés.
Cela voudrait-il dire que, maintenant, nous ne pouvons pas du tout prier le « Notre Père » ? Cette conclusion serait aussi prématurée. Même si cette prière est valable pour les Juifs dans sa portée propre, elle ne comporte cependant pas de sujets de prière avec lesquels, comme chrétiens, nous ne pouvons pas nous identifier. Encore une fois : notre horizon est plus vaste, nos préoccupations faisant l’objet de prières englobent infiniment plus que ce qui est exprimé dans le « Notre Père » ; et pourtant cette prière contient bien des choses qui nous sont tout à fait applicables. Cette prière, comme tout le reste du sermon sur la montagne, nous donne des indications importantes pour notre vie de disciples, et elles sont à prendre à cœur.
Résumons ces points : Dans sa portée propre, le « Notre Père » est valable pour des Juifs croyants, qui ont reconnu le Seigneur Jésus comme leur Messie, et qui veulent suivre Son exemple. Ils ne connaissent pas les conseils de Dieu à l’égard de Son assemblée, ils ne possèdent pas le Saint Esprit, et ne peuvent pas considérer l’œuvre de rédemption comme étant accomplie. Ce sont pour de tels gens que vaut la Parole du Seigneur : « vous donc priez… ». Dans leur portée directe, cette parole vaut pour les disciples d’alors, mais elle sera aussi pertinente pour le résidu Juif des jours à venir. Nous chrétiens, nous avons des choses plus élevées, pour lesquelles nous pouvons prier et faire monter des louanges. Mais d’un autre côté cette prière contient beaucoup d’indications importantes que nous pouvons et voulons nous appliquer en pratique. Nous n’avons pas à craindre de faire nôtres les demandes du « Notre Père ». Pour cela nous devons néanmoins laisser le champ libre au Saint Esprit qui habite en nous. Une répétition directe et littérale du texte ne serait pas en accord avec la position qui est devenue la nôtre dans le Seigneur Jésus.
Nous suivrons la version « normalisée » (par qui ? l’Eglise catholique ?), qui reprend essentiellement, sauf erreur, le texte de Matthieu 6 : 9 -15.
A SUIVRE… A moins que vous considériez mes contributions non pertinentes, ne tenant pas compte du contexte, et noyant le poisson en vous inondant de commentaires...
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Zacharie, à propos du « Notre Père ».
Le NP a été indiquée par le Seigneur à ses disciples du début de son ministère. Elle est mentionnée dans les 3 évangiles synoptiques. Pourquoi pas dans l’évangile de Jean ni nulle part ailleurs, alors qu’elle serait considérée comme très importante ?
Elle comporte des variantes dans chacun des synoptiques. Soit que certains passages soient omis, soit que d’autres soient rendus différemment. Pourquoi ? Par ailleurs les protestants « classiques » ont cru bon de lui adjoindre un verset final. Pourquoi ?
J’esquisserai dans un prochain message quelques éléments de réponse.
L’avantage du NP est qu’il est court, et qu’il est constitué de phrases courtes et néanmoins percutantes. Les inconvénients sont qu’il paraît en contradiction avec les « vaines redites » mentionnées quelques versets plus haut, qui signalent par ailleurs : « votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous ne lui demandiez ».
Ce n’est donc pas une prière formelle ; ce n’est pas non plus une prière publique ; ce n’est pas une prière pour le culte ; ce n’est pas une prière pour les non croyants.
Quel était le but du Seigneur en nous donnant cette prière ? Comment devons-nous nous servir du « Notre Père » en tant que chrétien ? Qu’a-t-il à nous dire ?
Retenons d’abord bien que la prière d’un croyant doit toujours être en harmonie avec la connaissance qu’Il a de Dieu, et avec le champ de vérité qui lui a été révélée. C’était déjà le cas dans l’AT. Les croyants de ce temps-là s’adressaient à Dieu selon qu’ils Le connaissaient. Ici en Matthieu 6, les disciples pouvaient déjà s’adresser au Père, parce que le Seigneur Jésus Le leur avait révélé. Cependant, avant la résurrection du Seigneur Jésus, les disciples n’avaient pas encore une relation connue d’enfants vis-à-vis de Dieu. La vérité chrétienne ne leur était pas encore connue, ni non plus la position dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Les disciples ne possédaient pas encore le Saint Esprit habitant en eux, pour influencer leur vie de prière dans ce sens.
L’influence du Saint Esprit sur notre vie de prière est-elle réellement si grande ? Le Seigneur Jésus Lui-même nous le montre clairement. Il en parle en Jean 16 avec Ses disciples. Il leur parle d’abord de la venue de l’Esprit de vérité, puis Il leur dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie… En ce jour-là, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que moi je ferai des demandes au Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime » (Jean 16:24, 26, 27). Auparavant les disciples n’avaient pas prié au nom du Seigneur Jésus (c’est-à-dire en plein accord avec la volonté du Seigneur). Mais maintenant, après la venue du Saint Esprit, ils pouvaient prier d’une manière entièrement nouvelle, parce que le Saint Esprit les conduisait à prier au nom du Seigneur.
Pour les disciples à ce moment-là, le « Notre Père » était une expression du cœur correspondant tout à fait à leur relation avec Dieu, car ils Le connaissaient comme leur « Père qui est dans les cieux ». Quant à nous, nous prions Dieu, notre Père, dans la conscience que nous pouvons dire « Abba, Père ». Or qui est celui qui nous conduit à faire cela ? c’est le Saint Esprit, comme nous le lisons en Rom. 8:15-16 : « Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être de nouveau dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ». Notre relation avec Dieu est donc double : nous sommes d’abord fils, et deuxièmement enfants de Dieu. En conséquence nos prières devraient être à un niveau supérieur à celui exprimé dans le « Notre Père ». Mais cela implique que nous jouissions pratiquement de la position qui nous a été accordée.
En contraste avec les Juifs d’alors et des jours à venir, nous avons le privilège de prier au nom du Seigneur et par le Saint Esprit. C’est pourquoi Jude, dans son épître, invite ceux auxquels il s’adresse en disant : « vous, bien-aimés… priant par le Saint Esprit » (Jude 20). Paul écrit aux Éphésiens (6:18 ) : « priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit ». Le « Notre Père » n’est pas du tout une prière par le Saint Esprit, ni au nom du Seigneur.
Il serait cependant dangereux, à partir de ces faits, de tirer la conclusion que le « Notre Père » serait de peu de valeur ou imparfait. Au contraire, c’est une prière parfaite : comment pourrait-il en être autrement puisque c’est le Seigneur Jésus Lui-même qui l’a enseignée à Ses disciples ? Comment oserions-nous en avoir une piètre opinion ? Mais le « Notre Père » ne correspond pas à notre position, parce qu’il n’est pas encore fondé sur l’œuvre accomplie à la croix. Nos prières peuvent avoir un autre contenu, parce qu’en tant que pécheurs rachetés, nous savons maintenant que notre salut repose en assurance sur l’œuvre de Golgotha accomplie une fois pour toutes. Nous prions maintenant selon la position dans laquelle nous avons été placés.
Cela voudrait-il dire que, maintenant, nous ne pouvons pas du tout prier le « Notre Père » ? Cette conclusion serait aussi prématurée. Même si cette prière est valable pour les Juifs dans sa portée propre, elle ne comporte cependant pas de sujets de prière avec lesquels, comme chrétiens, nous ne pouvons pas nous identifier. Encore une fois : notre horizon est plus vaste, nos préoccupations faisant l’objet de prières englobent infiniment plus que ce qui est exprimé dans le « Notre Père » ; et pourtant cette prière contient bien des choses qui nous sont tout à fait applicables. Cette prière, comme tout le reste du sermon sur la montagne, nous donne des indications importantes pour notre vie de disciples, et elles sont à prendre à cœur.
Résumons ces points : Dans sa portée propre, le « Notre Père » est valable pour des Juifs croyants, qui ont reconnu le Seigneur Jésus comme leur Messie, et qui veulent suivre Son exemple. Ils ne connaissent pas les conseils de Dieu à l’égard de Son assemblée, ils ne possèdent pas le Saint Esprit, et ne peuvent pas considérer l’œuvre de rédemption comme étant accomplie. Ce sont pour de tels gens que vaut la Parole du Seigneur : « vous donc priez… ». Dans leur portée directe, cette parole vaut pour les disciples d’alors, mais elle sera aussi pertinente pour le résidu Juif des jours à venir. Nous chrétiens, nous avons des choses plus élevées, pour lesquelles nous pouvons prier et faire monter des louanges. Mais d’un autre côté cette prière contient beaucoup d’indications importantes que nous pouvons et voulons nous appliquer en pratique. Nous n’avons pas à craindre de faire nôtres les demandes du « Notre Père ». Pour cela nous devons néanmoins laisser le champ libre au Saint Esprit qui habite en nous. Une répétition directe et littérale du texte ne serait pas en accord avec la position qui est devenue la nôtre dans le Seigneur Jésus.
Nous suivrons la version « normalisée » (par qui ? l’Eglise catholique ?), qui reprend essentiellement, sauf erreur, le texte de Matthieu 6 : 9 -15.
A SUIVRE… A moins que vous considériez mes contributions non pertinentes, ne tenant pas compte du contexte, et noyant le poisson en vous inondant de commentaires...
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Comme je l'ai déjà dit c'est inutile, car tes tripes sont remplies du catéchisme darbyste et de sa manière si particulière d'utiliser des versets bibliques pour confirmer leur théorie. Tu me sembles incapable de dialoguer et d'écouter des arguments qui démontreraient des failles du darbysme.gerardh a écrit:__
Yoda,
Dans mon message que tu cites, en quoi ais-je utiliser ce que tu appelles le "catéchisme darbyste" ? Au contraire, je t'ai répondu avec mes tripes. Mais cela ne semble pas t'avoir percuté.
Tu ferais mieux de me répondre sur le fond !
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Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Yoda, tu écris :
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Yoda, tu écris :
Quels sont ces arguments ? Jusqu'ici je ne les ai pas entendus. Vont-ils au-delà des anathèmes ordinaires vis à vis des "frères" ?Tu me sembles incapable de dialoguer et d'écouter des arguments qui démontreraient des failles du darbysme.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Zacharie a écrit:gerardh a écrit:__
Zacharie, tu écris :En 1 Pierre 1, nous lisons : « à ceux de la dispersion … qui séjournent parmi les nations… ». Il s’agit donc bien des juifs de la diaspora, sans oublier les juifs de la Palestine, lesquels d’ailleurs eux-aussi séjournent parmi les nations.En ce qui concerne 1 Pierre, cette lettre s'adresse "à ceux qui sont étrangers et dispersés".
Ces termes renvoient à l'Eglise et à ses pèlerins spirituels : ils sont étrangers sur la terre, qu'ils soient Juifs ou païens (voir verset 17). D'ailleurs, ce ne sont pas les Juifs mais les païens qui étaient "dans l'ignorance":
Comme plusieurs te l'ont rappelé, tu fais une application littérale de la Parole sans tenir compte de son contexte (ce qui n'est pas honnête).
En 1 Pierre 1.1, il s'agit de provinces formant la presque totalité de l'Asie mineure où le christianisme avait pénétré surtout par les voyages et la prédication de l'apôtre Paul (cp. notamment Actes 19.10 où il est fait mention de "Juifs et Grecs").
De plus, l'apôtre Pierre évoque le "temps de leur ignorance" (1.14), leur "vaine manière de vivre" (1.18) selon "la volonté des païens" (4.3). Ils étaient "dans les ténèbres" (2.9) et ils n'étaient "pas un peuple" (2.10).
Il s'agissait donc d'Eglises dans lesquelles judéo-chrétiens et pagano-chrétiens étaient mêlés.
Ton commentaire (hors contexte) n'est donc pas pertinent !
Il est donc évident que la 1ère lettre de Pierre concerne tous les croyants en Christ.
Désolé de te dire que je suis entièrement d'accord avec Yoda et Jean Barbey pour ce qui concerne la valeur de tes commentaires (et tu continues malheureusement à "noyer le poisson" en nous inondant de commentaires).
En ce qui me concerne, il est inutile de continuer au sujet de la prière du Notre Père: tes inondations sont exaspérantes.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Tu confirmes bien ce que je dis: "Tu ne les entends pas!" Pour entendre, il faut prêter l'oreille et être attentif.gerardh a écrit:__
Yoda, tu écris :Quels sont ces arguments ? Jusqu'ici je ne les ai pas entendus. Vont-ils au-delà des anathèmes ordinaires vis à vis des "frères" ?Tu me sembles incapable de dialoguer et d'écouter des arguments qui démontreraient des failles du darbysme.
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Mais si tu insistes: L'histoire démontre que les dons n'ont jamais complètement disparu. Tu n'as jamais répondu à cet argument, car il démontre que Darby est en porte à faux avec les faits historiques.
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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Bonjour Zacharie, tu écris :
Ils pourraient être utiles à d'autres forumeurs qui ne tes trouveraient pas exaspérants.
Aussi je vais continuer dans mes contributions, malgré ton avis défavorable.
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Bonjour Zacharie, tu écris :
J'ai beaucoup travaillé pour rassembler ces éléments. J'y ai appris moi-même un certain nombre de choses.En ce qui me concerne, il est inutile de continuer au sujet de la prière du Notre Père: tes inondations sont exaspérantes.
Ils pourraient être utiles à d'autres forumeurs qui ne tes trouveraient pas exaspérants.
Aussi je vais continuer dans mes contributions, malgré ton avis défavorable.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
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SUITE ...
Le "Notre Père" verset par verset :
Que ton nom soit sanctifié
(ou : honoré »)
En règle générale dans la Bible, le nom tient la place de la personne qui a ce nom. Ici, il s’agit donc que Dieu Lui-même soit sanctifié. Dieu voudrait que, dans notre vie, nous correspondions à ce que nous sommes quant à notre position. C’est ce dont parle Pierre : « Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint » » (1 Pierre 1:16).
Que ton règne vienne
Le royaume de Dieu établi en puissance et en gloire sur cette terre était la grande espérance des Juifs. Pour eux, ce royaume signifiera la délivrance finale de leurs ennemis et de la domination étrangère. Pierre montre cependant clairement que ce royaume ne peut venir que par la repentance préalable de ceux qui veulent entrer dans le règne. C’est justement là que résidait alors l’obstacle à l’établissement du règne.
Pouvons-nous, comme chrétiens, demander : « que ton règne vienne » ? Ce royaume n’est-il pas venu déjà depuis longtemps ? Ne sommes-nous pas dans le royaume de Dieu ? bien sûr, mais nous sommes dans la phase du royaume où le roi est rejeté et où le royaume a pris une forme cachée. Le temps où le royaume sera public et visible en gloire, est encore futur pour nous. Nous pouvons attendre ce moment-là comme aussi notre Seigneur l’attend.
Mais notre espérance chrétienne dépasse cette attente du royaume. Nous n’attendons pas en premier le Roi qui vient régner, mais nous attendons l’époux qui vient chercher son épouse. C’est pourquoi notre prière n’est pas en premier lieu « que ton règne vienne », mais « viens, Seigneur Jésus (Apocalypse 22:18, 20). Mais cela ne veut pas dire que nous n’aurons aucune part au royaume futur, bien au contraire. Certes nous n’entrerons pas dans ce royaume comme des sujets ou des frères du roi, «car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée » (2 Pierre 1:11).
Le royaume futur aura un côté terrestre et un côté céleste. Notre part, comme celle des croyants de l’AT, sera le côté céleste, que Pierre qualifie de « royaume éternel » et Paul de « royaume céleste » (à ne pas confondre avec la maison du Père). Le Seigneur Jésus en parle également sous l’appellation de « royaume du Père » (Matt. 13:43). Le « royaume du Fils de l’Homme » est la partie terrestre, tandis que le « royaume du Père » est la partie céleste. Nous avons à nous réjouir de cela, car depuis le ciel nous régnerons avec Christ. C’est pourquoi nous voulons être de ceux qui « aiment son apparition » (2 Tim. 4:8 ).
Que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre
La grande différence entre le ciel et la terre consiste en ce que, dans le ciel, la volonté de Dieu est faite, tandis que sur la terre c’est loin d’être le cas. Tout Juif pieux devait reconnaître que le peuple, dans son ensemble, s’était largement éloigné de contribuer à ce que la volonté de Dieu devienne une réalité.
Combien grande sera la souffrance du résidu juif futur placé dans ces conditions, de ce que la volonté de Dieu ne comptera pour rien sur cette terre. Alors ils prieront selon ces termes. Et cette demande sera entendue. Cependant la condition pour que cela ait lieu, est que Dieu conclue une nouvelle alliance avec Son peuple. Alors Il mettra Sa loi dans leurs cœurs et l’écrira sur leurs entendements (Héb. 10:16). C’est de cette manière seulement qu’il sera possible que le peuple finisse par demander la volonté de Dieu et la fasse.
Comme chrétiens, nous souffrons de ce que si peu de gens s’intéressent à la volonté de Dieu. Certes nous ne sommes pas appelés à améliorer le monde, mais quand il s’agit de nos propres vies ou de la vie d’autres enfants de Dieu, nous pouvons bien demander : « que ta volonté soit faite ». Cela viendra dans un temps futur mais dans nos vies, il devrait déjà en être ainsi aujourd’hui.
Or nous reconnaissons que nous vivons dans un temps comparable à celui des Juges. La caractéristique de ce temps-là était que « chacun faisait ce qui était bon à ses yeux ». Demandons-nous consciemment la volonté de Dieu pour notre vie ? Sommes-nous prêts à obéir à la volonté de Dieu ? Il nous montre Sa volonté dans Sa Parole : à nous d’apprendre à connaître cette volonté et de la faire par Sa grâce.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Cette demande montera du cœur du résidu croyant vers Dieu quand il sera dans la grande tribulation.
Dans nos pays occidentaux, nous vivons plus ou moins dans l’aisance : pouvons-nous nous appliquer cette prière pour de bon ? En ce qui concerne le pain quotidien, très rares sont ceux d’entre nous qui sont dans le besoin. Et pourtant n’y a-t-il pas une multitude d’autres besoins pour lesquels nous avons à faire preuve de dépendance vis-à-vis de Dieu ?
Agur, un croyant de l’AT, l’avait déjà bien saisi, qui disait : « Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire, de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie… ».
Dieu voudrait que nous apprenions à nous confier en Lui « aujourd’hui ». Nous n’avons pas à demander le pain de demain. Dieu sait ce dont nous avons besoin, et Il aime nous le donner. Nous avons à apprendre, non pas à construire sur nos propres forces, mais à regarder à Lui et à tout attendre de Lui.
Remets-nous nos dettes comme aussi nous les remettons à nos débiteurs
[ou : « pardonne-nous nos fautes, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Pardon = rémission].
Pour un Juif, il était clair qu’Un seul, Dieu, pouvait pardonner les péchés (voir Marc 2:7). Par contre, à l’inverse de nous, ils ne savaient pas que le pardon (= rémission) des péchés ne peut avoir lieu que sur la base de l’œuvre du Fils de Dieu à la croix.
Ici il ne s’agit pas de ce qu’un pécheur vient à Dieu avec sa culpabilité pour recevoir le pardon (= rémission), mais il s’agit de disciples qui demandent le pardon (= rémission). Les Juifs croyants étaient certes nés de nouveau, mais ils n’avaient aucune conscience d’un pardon (= rémission) complet des péchés comme nous le connaissons. C’est pourquoi ils demandaient le pardon pour eux-mêmes, mais ils devaient en même temps être prêts à pardonner aux autres.
Pensons un peu à ce que sera un jour futur la situation du résidu juif qui reconnaîtra sa grande culpabilité, et entendra alors la Parole de Dieu : « son iniquité est acquittée » (Ésaïe 40:2). Alors les Israélites croyants, objets de la grâce de Dieu qui pardonne, auront appris eux-mêmes à exercer la grâce, aussi bien à l’égard des nations environnantes qu’envers leurs propres compatriotes.
Peut-être est-ce aujourd’hui la demande que nous avons le plus de peine à nous appliquer. Or il ne s’agit pas ici de la situation du pécheur par rapport à Dieu, mais du péché dans la vie du croyant. Comment pourrions-nous compter que Dieu nous pardonne nos péchés, comme il l’a déjà fait à travers l’œuvre du Christ, si nous-mêmes n’avions aucun sentiment de pardon vis-à-vis de nos frères ?
A noter qu’il ne s’agit pas de pardon (= rémission) en rapport avec l’éternité, mais de pardon (= rémission) en rapport avec le gouvernement de Dieu. Si nous ne voulons pas pardonner, alors Dieu, en ce qui concerne notre vie pratique, ne pardonnera pas non plus. La conséquence en sera que nous ne pourrons plus jouir de la communion avec le Père, et que nous irons notre chemin sans joie. Pour nous chrétiens, il y a en outre un motif beaucoup plus profond de pardonner que pour un Juif. Paul écrit aux Éphésiens qu’ils doivent se pardonner l’un l’autre « comme aussi Dieu en Christ vous a pardonné » (Éph. 4:32).
Ne nous induis pas en tentation
Cette demande montera du cœur du résidu croyant futur vers Dieu quand il passera par la grande tribulation.
Le NT indique qu’il y a deux sortes de tentations qui peuvent nous atteindre. Les unes viennent de la chair (Jacq. 1:13). Ce n’est pas de cette sorte de tentation qu’il s’agit ici, car il est exclu que Dieu nous tente pour nous amener au péché ou au mal. Quand Dieu nous tente, la tentation a toujours le caractère de mise à l’épreuve ou de test.
Il nous faut avoir une profonde conscience de notre faiblesse et de notre incapacité à tenir bon dans une mise à l’épreuve de la part de Dieu. C’est pourquoi il est tout à fait compréhensible qu’on prie en disant : « ne nous induis pas en tentation ». Les épreuves venant de Dieu sont nécessaires, et alors nous continuons à prier en disant : « ne nous induis pas en tentation », et nous demandons de l’aide et de la fermeté dans l’épreuve.
Délivre-nous du mal
Le résidu croyant futur sera tout particulièrement l’objet des attaques du mal. L’antéchrist persécutera les Juifs fidèles, et Satan lui-même se tournera directement contre eux. Ces croyants n’auront pas le Saint Esprit habitant en eux comme nous, les chrétiens. Ainsi cette demande sera tout particulièrement nécessaire pour avoir de la force en face de Satan qui les attaquera.
Le texte grec laisse ouverte la question de savoir s’il faut lire « délivre-nous du mal » ou « délivre-nous du malin ». Les deux donnent un sens valable, car il est nécessaire d’être protégé contre tous les deux.
Remarque finale
Comparons le « Notre Père » avec la prière de l’apôtre Paul en Col. 1, et nous verrons clairement la grande différence : « Rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Col. 1:12-14).
Cependant la prière que le Seigneur a enseignée à Ses disciples a aussi pour nous une force morale que nous ne devons pas méconnaître. Mais comme prière formelle, nous n’avons évidemment pas à utiliser le « Notre Père ». « Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Cor. 3:17). Nous avons pleine liberté à l’égard de Dieu, et c’est la raison pour laquelle une prière pré formulée n’a certainement pas sa place à notre époque pour le moment.
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SUITE ...
Le "Notre Père" verset par verset :
Que ton nom soit sanctifié
(ou : honoré »)
En règle générale dans la Bible, le nom tient la place de la personne qui a ce nom. Ici, il s’agit donc que Dieu Lui-même soit sanctifié. Dieu voudrait que, dans notre vie, nous correspondions à ce que nous sommes quant à notre position. C’est ce dont parle Pierre : « Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint » » (1 Pierre 1:16).
Que ton règne vienne
Le royaume de Dieu établi en puissance et en gloire sur cette terre était la grande espérance des Juifs. Pour eux, ce royaume signifiera la délivrance finale de leurs ennemis et de la domination étrangère. Pierre montre cependant clairement que ce royaume ne peut venir que par la repentance préalable de ceux qui veulent entrer dans le règne. C’est justement là que résidait alors l’obstacle à l’établissement du règne.
Pouvons-nous, comme chrétiens, demander : « que ton règne vienne » ? Ce royaume n’est-il pas venu déjà depuis longtemps ? Ne sommes-nous pas dans le royaume de Dieu ? bien sûr, mais nous sommes dans la phase du royaume où le roi est rejeté et où le royaume a pris une forme cachée. Le temps où le royaume sera public et visible en gloire, est encore futur pour nous. Nous pouvons attendre ce moment-là comme aussi notre Seigneur l’attend.
Mais notre espérance chrétienne dépasse cette attente du royaume. Nous n’attendons pas en premier le Roi qui vient régner, mais nous attendons l’époux qui vient chercher son épouse. C’est pourquoi notre prière n’est pas en premier lieu « que ton règne vienne », mais « viens, Seigneur Jésus (Apocalypse 22:18, 20). Mais cela ne veut pas dire que nous n’aurons aucune part au royaume futur, bien au contraire. Certes nous n’entrerons pas dans ce royaume comme des sujets ou des frères du roi, «car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée » (2 Pierre 1:11).
Le royaume futur aura un côté terrestre et un côté céleste. Notre part, comme celle des croyants de l’AT, sera le côté céleste, que Pierre qualifie de « royaume éternel » et Paul de « royaume céleste » (à ne pas confondre avec la maison du Père). Le Seigneur Jésus en parle également sous l’appellation de « royaume du Père » (Matt. 13:43). Le « royaume du Fils de l’Homme » est la partie terrestre, tandis que le « royaume du Père » est la partie céleste. Nous avons à nous réjouir de cela, car depuis le ciel nous régnerons avec Christ. C’est pourquoi nous voulons être de ceux qui « aiment son apparition » (2 Tim. 4:8 ).
Que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre
La grande différence entre le ciel et la terre consiste en ce que, dans le ciel, la volonté de Dieu est faite, tandis que sur la terre c’est loin d’être le cas. Tout Juif pieux devait reconnaître que le peuple, dans son ensemble, s’était largement éloigné de contribuer à ce que la volonté de Dieu devienne une réalité.
Combien grande sera la souffrance du résidu juif futur placé dans ces conditions, de ce que la volonté de Dieu ne comptera pour rien sur cette terre. Alors ils prieront selon ces termes. Et cette demande sera entendue. Cependant la condition pour que cela ait lieu, est que Dieu conclue une nouvelle alliance avec Son peuple. Alors Il mettra Sa loi dans leurs cœurs et l’écrira sur leurs entendements (Héb. 10:16). C’est de cette manière seulement qu’il sera possible que le peuple finisse par demander la volonté de Dieu et la fasse.
Comme chrétiens, nous souffrons de ce que si peu de gens s’intéressent à la volonté de Dieu. Certes nous ne sommes pas appelés à améliorer le monde, mais quand il s’agit de nos propres vies ou de la vie d’autres enfants de Dieu, nous pouvons bien demander : « que ta volonté soit faite ». Cela viendra dans un temps futur mais dans nos vies, il devrait déjà en être ainsi aujourd’hui.
Or nous reconnaissons que nous vivons dans un temps comparable à celui des Juges. La caractéristique de ce temps-là était que « chacun faisait ce qui était bon à ses yeux ». Demandons-nous consciemment la volonté de Dieu pour notre vie ? Sommes-nous prêts à obéir à la volonté de Dieu ? Il nous montre Sa volonté dans Sa Parole : à nous d’apprendre à connaître cette volonté et de la faire par Sa grâce.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Cette demande montera du cœur du résidu croyant vers Dieu quand il sera dans la grande tribulation.
Dans nos pays occidentaux, nous vivons plus ou moins dans l’aisance : pouvons-nous nous appliquer cette prière pour de bon ? En ce qui concerne le pain quotidien, très rares sont ceux d’entre nous qui sont dans le besoin. Et pourtant n’y a-t-il pas une multitude d’autres besoins pour lesquels nous avons à faire preuve de dépendance vis-à-vis de Dieu ?
Agur, un croyant de l’AT, l’avait déjà bien saisi, qui disait : « Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire, de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie… ».
Dieu voudrait que nous apprenions à nous confier en Lui « aujourd’hui ». Nous n’avons pas à demander le pain de demain. Dieu sait ce dont nous avons besoin, et Il aime nous le donner. Nous avons à apprendre, non pas à construire sur nos propres forces, mais à regarder à Lui et à tout attendre de Lui.
Remets-nous nos dettes comme aussi nous les remettons à nos débiteurs
[ou : « pardonne-nous nos fautes, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Pardon = rémission].
Pour un Juif, il était clair qu’Un seul, Dieu, pouvait pardonner les péchés (voir Marc 2:7). Par contre, à l’inverse de nous, ils ne savaient pas que le pardon (= rémission) des péchés ne peut avoir lieu que sur la base de l’œuvre du Fils de Dieu à la croix.
Ici il ne s’agit pas de ce qu’un pécheur vient à Dieu avec sa culpabilité pour recevoir le pardon (= rémission), mais il s’agit de disciples qui demandent le pardon (= rémission). Les Juifs croyants étaient certes nés de nouveau, mais ils n’avaient aucune conscience d’un pardon (= rémission) complet des péchés comme nous le connaissons. C’est pourquoi ils demandaient le pardon pour eux-mêmes, mais ils devaient en même temps être prêts à pardonner aux autres.
Pensons un peu à ce que sera un jour futur la situation du résidu juif qui reconnaîtra sa grande culpabilité, et entendra alors la Parole de Dieu : « son iniquité est acquittée » (Ésaïe 40:2). Alors les Israélites croyants, objets de la grâce de Dieu qui pardonne, auront appris eux-mêmes à exercer la grâce, aussi bien à l’égard des nations environnantes qu’envers leurs propres compatriotes.
Peut-être est-ce aujourd’hui la demande que nous avons le plus de peine à nous appliquer. Or il ne s’agit pas ici de la situation du pécheur par rapport à Dieu, mais du péché dans la vie du croyant. Comment pourrions-nous compter que Dieu nous pardonne nos péchés, comme il l’a déjà fait à travers l’œuvre du Christ, si nous-mêmes n’avions aucun sentiment de pardon vis-à-vis de nos frères ?
A noter qu’il ne s’agit pas de pardon (= rémission) en rapport avec l’éternité, mais de pardon (= rémission) en rapport avec le gouvernement de Dieu. Si nous ne voulons pas pardonner, alors Dieu, en ce qui concerne notre vie pratique, ne pardonnera pas non plus. La conséquence en sera que nous ne pourrons plus jouir de la communion avec le Père, et que nous irons notre chemin sans joie. Pour nous chrétiens, il y a en outre un motif beaucoup plus profond de pardonner que pour un Juif. Paul écrit aux Éphésiens qu’ils doivent se pardonner l’un l’autre « comme aussi Dieu en Christ vous a pardonné » (Éph. 4:32).
Ne nous induis pas en tentation
Cette demande montera du cœur du résidu croyant futur vers Dieu quand il passera par la grande tribulation.
Le NT indique qu’il y a deux sortes de tentations qui peuvent nous atteindre. Les unes viennent de la chair (Jacq. 1:13). Ce n’est pas de cette sorte de tentation qu’il s’agit ici, car il est exclu que Dieu nous tente pour nous amener au péché ou au mal. Quand Dieu nous tente, la tentation a toujours le caractère de mise à l’épreuve ou de test.
Il nous faut avoir une profonde conscience de notre faiblesse et de notre incapacité à tenir bon dans une mise à l’épreuve de la part de Dieu. C’est pourquoi il est tout à fait compréhensible qu’on prie en disant : « ne nous induis pas en tentation ». Les épreuves venant de Dieu sont nécessaires, et alors nous continuons à prier en disant : « ne nous induis pas en tentation », et nous demandons de l’aide et de la fermeté dans l’épreuve.
Délivre-nous du mal
Le résidu croyant futur sera tout particulièrement l’objet des attaques du mal. L’antéchrist persécutera les Juifs fidèles, et Satan lui-même se tournera directement contre eux. Ces croyants n’auront pas le Saint Esprit habitant en eux comme nous, les chrétiens. Ainsi cette demande sera tout particulièrement nécessaire pour avoir de la force en face de Satan qui les attaquera.
Le texte grec laisse ouverte la question de savoir s’il faut lire « délivre-nous du mal » ou « délivre-nous du malin ». Les deux donnent un sens valable, car il est nécessaire d’être protégé contre tous les deux.
Remarque finale
Comparons le « Notre Père » avec la prière de l’apôtre Paul en Col. 1, et nous verrons clairement la grande différence : « Rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Col. 1:12-14).
Cependant la prière que le Seigneur a enseignée à Ses disciples a aussi pour nous une force morale que nous ne devons pas méconnaître. Mais comme prière formelle, nous n’avons évidemment pas à utiliser le « Notre Père ». « Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Cor. 3:17). Nous avons pleine liberté à l’égard de Dieu, et c’est la raison pour laquelle une prière pré formulée n’a certainement pas sa place à notre époque pour le moment.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Guérison du corps, guérison de l’âme
Zacharie a écrit:gerardh a écrit:__
Zacharie, tu écris :En 1 Pierre 1, nous lisons : « à ceux de la dispersion … qui séjournent parmi les nations… ». Il s’agit donc bien des juifs de la diaspora, sans oublier les juifs de la Palestine, lesquels d’ailleurs eux-aussi séjournent parmi les nations.En ce qui concerne 1 Pierre, cette lettre s'adresse "à ceux qui sont étrangers et dispersés".
Ces termes renvoient à l'Eglise et à ses pèlerins spirituels : ils sont étrangers sur la terre, qu'ils soient Juifs ou païens (voir verset 17). D'ailleurs, ce ne sont pas les Juifs mais les païens qui étaient "dans l'ignorance":
Comme plusieurs te l'ont rappelé, tu fais une application littérale de la Parole sans tenir compte de son contexte (ce qui n'est pas honnête).
En 1 Pierre 1.1, il s'agit de provinces formant la presque totalité de l'Asie mineure où le christianisme avait pénétré surtout par les voyages et la prédication de l'apôtre Paul (cp. notamment Actes 19.10 où il est fait mention de "Juifs et Grecs").
De plus, l'apôtre Pierre évoque le "temps de leur ignorance" (1.14), leur "vaine manière de vivre" (1.18) selon "la volonté des païens" (4.3). Ils étaient "dans les ténèbres" (2.9) et ils n'étaient "pas un peuple" (2.10).
Il s'agissait donc d'Eglises dans lesquelles judéo-chrétiens et pagano-chrétiens étaient mêlés.
Ton commentaire (hors contexte) n'est donc pas pertinent !
Il est donc évident que la 1ère lettre de Pierre concerne tous les croyants en Christ.
Désolé de te dire que je suis entièrement d'accord avec Yoda et Jean Barbey pour ce qui concerne la valeur de tes commentaires (et tu continues malheureusement à "noyer le poisson" en nous inondant de commentaires).
Voudrais-tu reconsidérer ton point de vue dans la prière eu égard au contexte exposé ci-dessus (la Bible forme un tout) ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
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