Calvin et Luther

https://www.youtube.com/watch?v=h9F0n922Xyw

Le peuple de l'Ancien Testament aspirait à être justifié aux yeux de Dieu en suivant la loi. Cependant, l'épître aux Hébreux du Nouveau Testament insiste sur le fait que la justification ne vient pas de la loi, mais de la foi en Dieu.

Luther, s'écartant du romanisme et de sa théologie axée sur le mérite, a introduit la doctrine du salut par la seule foi. Au début, il percevait cette foi, comme les théologiens médiévaux, comme une qualité guérissante chez ceux justifiés par la grâce divine, la pensée étant que la justification découlait de l'exercice de cette foi.

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Plus tard, influencé par Melanchthon, Luther développe sa théorie de la justification. Il reconnaît alors que la foi n'est pas une qualité humaine, mais un don de la grâce de Dieu. Nous ne faisons que recevoir ce don et en bénéficier en ayant confiance en Dieu, ce qui signifie que la foi ne nous appartient pas, ce n'est pas notre possession ou notre qualité.

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C'est seulement en plaçant notre confiance en Dieu que nous expérimentons Sa grâce qui nous justifie. À partir de là, la doctrine de la justification de Luther se rapproche de la doctrine réformée telle que nous la connaissons : la justification ne se gagne pas progressivement dans le futur par la pratique de la foi, mais se réalise dans le présent, au moment où nous faisons confiance à Dieu.

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Alors que pour le premier Luther, un chrétien était à la fois juste et pécheur, pour le second, un chrétien est complètement pécheur mais devient instantanément juste en croyant en Dieu qui justifie le pécheur. En d'autres termes, la justification n'est pas un processus progressif mais se produit immédiatement et uniquement par la confiance en la justice de Dieu. Si cette confiance est brisée, la personne demeure complètement pécheresse. On devient juste par la seule foi.

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"La justification du pécheur ne provient que des mérites du sang du Christ, non des mérites du pécheur lui-même. Tout ce que ce dernier a à faire est de s'appuyer sur les mérites du Christ. C'est là le fondement de la doctrine réformée de l'imputation. Nous sommes simplement les bénéficiaires de la justice du Christ, un don qui nous est accordé.

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C'est à ce moment précis que Luther se dissocie de la doctrine de la justification de Saint Augustin : pour Augustin, l'homme devient juste par son renouveau substantiel ; tandis que pour Luther, l'homme devient juste par l'imputation, en ayant confiance en la justice du Christ, extérieure à nous et indépendante de notre transformation intérieure.

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Par la foi seule, par la grâce seule, nous sommes sauvés en mettant notre confiance en Dieu à travers Jésus. Telle est la doctrine fondamentale du salut dans le luthéranisme et le calvinisme.

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Si nous devions l'illustrer, la sotériologie médiévale serait comme une ascension constante vers le sommet du salut. En revanche, pour Luther et Calvin, être justifié par la foi signifie déjà être au sommet du salut. Le défi pour le reste de la vie sur terre est de demeurer à ce sommet, et si nous n'y parvenons pas, la seule direction possible est de descendre.

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Pour les luthériens, le moyen de rester au sommet est simplement la foi, en faisant confiance à Dieu pour recevoir le Christ, le don de la justice, gratuitement. Certains théologiens réformés enseignent plutôt une appropriation graduelle du salut, se rapprochant davantage de la théologie de l'Église romaine que de celle de Luther, en insistant sur l'importance des bonnes actions. Calvin, cependant, hérite entièrement de la doctrine de la justification de Luther. Tout en soulignant une foi plus passive que Luther, il parle d'une foi qui s'exerce en étant unie au Saint-Esprit et liée à l'Esprit du Christ.

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La théorie de la double grâce (la justification et la sanctification étant indissociables) est partagée à la fois par Luther et Calvin : tout comme le soleil nous offre à la fois lumière et chaleur, nous recevons à la fois la grâce de la justification et celle de la sanctification. La différence réside dans le fait que Luther se méfie davantage du légalisme que de l'antinomianisme, ce qui l'amène à accorder moins d'importance à la régénération que Calvin. Contrairement à Luther, Calvin se méfie également de l'antinomianisme, ce qui le pousse à insister davantage sur une vie sanctifiée, se soumettant à la Parole et lui obéissant pleinement.

Bonjour Jean,

Merci pour ce beau partage que vous écrivez.

Merci pour ce plat délicieux ! C'est désaltérant, vivant, remplit de paix et de sérénité.

Combien tout devient léger et agréable quand il nous est donné de voir que Christ est au centre de toutes choses. De voir que Dieu a voulut que tout passe par le Fils. Que toutes choses sont de Lui, par Lui et pour Lui.

 Je me réjouis de lire ce que vous écrivez touchant à l'Evangile de Dieu, l'Evangile éternel.

Bien à vous
Philippe

Jean a écrit: ​

La théorie de la double grâce (la justification et la sanctification étant indissociables) est partagée à la fois par Luther et Calvin : tout comme le soleil nous offre à la fois lumière et chaleur, nous recevons à la fois la grâce de la justification et celle de la sanctification. La différence réside dans le fait que Luther se méfie davantage du légalisme que de l'antinomianisme, ce qui l'amène à accorder moins d'importance à la régénération que Calvin. Contrairement à Luther, Calvin se méfie également de l'antinomianisme, ce qui le pousse à insister davantage sur une vie sanctifiée, se soumettant à la Parole et lui obéissant pleinement.

Antinomianisme: (Religion) Dans l'Église protestante, doctrine qui enseigne qu'il est resté dans l'homme assez de bonté morale pour saisir le bien par amour pour Jésus-Christ

Oui, une vie sanctifiée est nécessaire:

2 Corinthiens 7.1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.

Soumettons-nous donc à la Parole de Dieu en lui obéissant pleinement.

Merci pour ce partage.

Bonjour Philippe,

Je vous remercie pour votre réponse très aimable. Votre compliment me touche beaucoup. J'aimerais avoir des échanges amicaux si cela vous convient.

Bien à vous,
Jean

PhilippeB a écrit:Bonjour Jean,

Merci pour ce beau partage que vous écrivez.

Merci pour ce plat délicieux ! C'est désaltérant, vivant, remplit de paix et de sérénité.

Combien tout devient léger et agréable quand il nous est donné de voir que Christ est au centre de toutes choses. De voir que Dieu a voulut que tout passe par le Fils. Que toutes choses sont de Lui, par Lui et pour Lui.

 Je me réjouis de lire ce que vous écrivez touchant à l'Evangile de Dieu, l'Evangile éternel.

Bien à vous
Philippe

Salut Zacharie,

Je tiens à vous exprimer ma gratitude pour ce partage des plus perspicaces ! Il est rare et précieux de rencontrer quelqu'un avec qui partager une vision si commune de notre foi, centrée sur le Seigneur Jésus. Cela me remplit de joie et de reconnaissance de pouvoir échanger sur ces sujets si profonds et importants.

Je vous souhaite une excellente journée, et j'espère sincèrement avoir l'opportunité de poursuivre ces échanges enrichissants à l'avenir.

À très bientôt,
Jean

Zacharie a écrit:

Jean a écrit: ​

La théorie de la double grâce (la justification et la sanctification étant indissociables) est partagée à la fois par Luther et Calvin : tout comme le soleil nous offre à la fois lumière et chaleur, nous recevons à la fois la grâce de la justification et celle de la sanctification. La différence réside dans le fait que Luther se méfie davantage du légalisme que de l'antinomianisme, ce qui l'amène à accorder moins d'importance à la régénération que Calvin. Contrairement à Luther, Calvin se méfie également de l'antinomianisme, ce qui le pousse à insister davantage sur une vie sanctifiée, se soumettant à la Parole et lui obéissant pleinement.

Antinomianisme: (Religion) Dans l'Église protestante, doctrine qui enseigne qu'il est resté dans l'homme assez de bonté morale pour saisir le bien par amour pour Jésus-Christ

Oui, une vie sanctifiée est nécessaire:

2 Corinthiens 7.1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.

Soumettons-nous donc à la Parole de Dieu en lui obéissant pleinement.

Merci pour ce partage.

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Jean

Zacharie est légaliste, c'est à dire qu'il se fie à la Loi (qui pourtant nous condamne) plutôt qu'à la grâce.

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gerardh a écrit:__

Jean

Zacharie est légaliste, c'est à dire qu'il se fie à la Loi (qui pourtant nous condamne) plutôt qu'à la grâce.

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Bonjour Gérard,

Matthieu 5.19 Par conséquent, si quelqu'un n'obéit pas à un seul de ces commandements même s'il s'agit du moindre d'entre eux et s'il apprend aux autres à faire de même, il sera lui-même considéré comme « le moindre » dans le royaume des cieux. Au contraire, celui qui obéira à ces commandements et qui les enseignera aux autres, sera considéré comme grand dans le royaume des cieux. 20 Je vous le dis : si vous n'obéissez pas à la Loi mieux que les spécialistes de la Loi et les pharisiens, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. (version Semeur).

L'Evangile du Royaume des Cieux inclut l'exigence de l'entière obéissance aux commandements de la Loi.

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Zacharie,

On ne peut lire ces versets de Matthieu 5 :17 et suivants sans être saisi de crainte. Non seulement le Seigneur y déclare qu'il n'est pas venu abolir la redoutable loi de Dieu qui nous condamnait tous, mais voici qu'il donne une interprétation beaucoup plus sévère encore de la volonté divine. Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Jésus qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place. (voir aussi le Psaume 40).

Les croyants du Sermon sur la Montagne, et ceux de l’AT, étaient concernés par les propos de Jésus, de même que ceux du Millénium à venir. N’oublions pas que le Seigneur Jésus s’adresse tout d’abord à son propre peuple, auquel Dieu avait autrefois donné la loi au Sinaï. On voit donc qu’il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, caractère nécessaire pour y entrer. Il devait bien dépasser le pharisaïsme, car Dieu voyait le cœur. 

Ainsi, il est contraire à la volonté de Dieu révélée dans sa parole que des chrétiens se placent sous la Loi, même s’il convient pour eux d’en tirer des leçons utiles. Sans doute, ceux qui le font ne retiennent-ils le plus souvent que ses prescriptions morales, c’est-à-dire les dix commandements, et laissent-ils de côté les commandements juridiques et cérémoniels. On justifie l’obligation d’observation de ces commandements par le fait que le chrétien ne doit évidemment pas tuer, ni voler, etc. Mais si celui qui est né de nouveau fuit le péché sous toutes ses formes, ce n’est pas afin d’observer la Loi, mais parce qu’il a reçu une nouvelle vie ; c’est parce qu’il possède le Saint Esprit comme source de puissance et Jésus comme modèle.

Bien sur, Dieu, dans sa grâce, a supporté l’observation de la Loi pour les croyants de l’AT qui avaient la foi (Hébreux 11), car (Galates 4 : 1), « aussi longtemps que l’héritier est en bas âge il ne diffère en rien d’un esclave ». Mais Dieu a envoyé son Fils « afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous reçussions d’adoption ».

Jésus dit qu’il n’était « pas venu pour abolir, mais pour accomplir ». La prédication de Jean le Baptiseur et ses appels à la repentance, ainsi que les discours du Seigneur Jésus lui-même, annonçaient quelque chose de tout à fait nouveau. Mais cela ne signifiait pas pour autant l’annulation de ce qui existait jusque-là, Car la Bible reste une référence pour tous. La Loi et les Prophètes (tout l’Ancien Testament) n’ont pas été abolis par Christ, c’est-à-dire jugés sans valeur. Au contraire, le Seigneur était venu pour les accomplir. Accomplir ne signifie pas seulement obéir à la parole de Dieu. Accomplir veut dire confirmer et amener à exécution. Tout l’Ancien Testament témoignait de Christ, et Lui en était l’accomplissement (Jean 5:39).

Ainsi le Seigneur Jésus est venu pour accomplir la loi. Cela ne signifie pas qu’Il est venu pour garder la loi, mais plutôt pour répondre aux revendications de la loi par rapport à l’humanité. La loi exigeait la punition et la mort pour tous ceux qui ne la gardaient pas. En conséquence, pour que le Seigneur Jésus satisfasse à la loi, Il devait Lui-même souffrir et mourir pour accomplir cette grande œuvre : recevoir le châtiment qu’exigeait la loi. Aussi, sur la croix, le Seigneur Jésus a pris sur Lui la malédiction de la Loi. Il a ainsi racheté ceux qui étaient sous cette malédiction.  En conséquence, le croyant n’est plus « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14). 

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Zacharie,

On ne peut lire ces versets de Matthieu 5 :17 et suivants sans être saisi de crainte. Non seulement le Seigneur y déclare qu'il n'est pas venu abolir la redoutable loi de Dieu qui nous condamnait tous, mais voici qu'il donne une interprétation beaucoup plus sévère encore de la volonté divine. Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Jésus qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place. (voir aussi le Psaume 40)

Les croyants du Sermon sur la Montagne, et ceux de l’AT, étaient concernés par les propos de Jésus, de même que ceux du Millénium à venir. N’oublions pas que le Seigneur Jésus s’adresse tout d’abord à son propre peuple, auquel Dieu avait autrefois donné la loi au Sinaï. On voit donc qu’il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, caractère nécessaire pour y entrer. Il devait bien dépasser le pharisaïsme, car Dieu voyait le cœur. 

Ainsi, il est contraire à la volonté de Dieu révélée dans sa parole que des chrétiens se placent sous la Loi, même s’il convient pour eux d’en tirer des leçons utiles. Sans doute, ceux qui le font ne retiennent-ils le plus souvent que ses prescriptions morales, c’est-à-dire les dix commandements, et laissent-ils de côté les commandements juridiques et cérémoniels. On justifie l’obligation d’observation de ces commandements par le fait que le chrétien ne doit évidemment pas tuer, ni voler, etc. Mais si celui qui est né de nouveau fuit le péché sous toutes ses formes, ce n’est pas afin d’observer la Loi, mais parce qu’il a reçu une nouvelle vie ; c’est parce qu’il possède le Saint Esprit comme source de puissance et Jésus comme modèle.
Bien sur, Dieu, dans sa grâce, a supporté l’observation de la Loi pour les croyants de l’AT qui avaient la foi (Hébreux 11), car (Galates 4 : 1), « aussi longtemps que l’héritier est en bas âge il ne diffère en rien d’un esclave ». Mais Dieu a envoyé son Fils « afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous reçussions d’adoption ».
Jésus dit qu’il n’était « pas venu pour abolir, mais pour accomplir ». La prédication de Jean le Baptiseur et ses appels à la repentance, ainsi que les discours du Seigneur Jésus lui-même, annonçaient quelque chose de tout à fait nouveau. Mais cela ne signifiait pas pour autant l’annulation de ce qui existait jusque-là, Car la Bible reste une référence pour tous. La Loi et les Prophètes (tout l’Ancien Testament) n’ont pas été abolis par Christ, c’est-à-dire jugés sans valeur. Au contraire, le Seigneur était venu pour les accomplir. Accomplir ne signifie pas seulement obéir à la parole de Dieu. Accomplir veut dire confirmer et amener à exécution. Tout l’Ancien Testament témoignait de Christ, et Lui en était l’accomplissement (Jean 5:39).
Ainsi le Seigneur Jésus est venu pour accomplir la loi. Cela ne signifie pas qu’Il est venu pour garder la loi, mais plutôt pour répondre aux revendications de la loi par rapport à l’humanité. La loi exigeait la punition et la mort pour tous ceux qui ne la gardaient pas. En conséquence, pour que le Seigneur Jésus satisfasse à la loi, Il devait Lui-même souffrir et mourir pour accomplir cette grande œuvre : recevoir le châtiment qu’exigeait la loi. Aussi, sur la croix, le Seigneur Jésus a pris sur Lui la malédiction de la Loi. Il a ainsi racheté ceux qui étaient sous cette malédiction.  En conséquence, le croyant n’est plus « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14). 
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Zacharie,

On ne peut lire ces versets de Matthieu 5 :17 et suivants sans être saisi de crainte. Non seulement le Seigneur y déclare qu'il n'est pas venu abolir la redoutable loi de Dieu qui nous condamnait tous, mais voici qu'il donne une interprétation beaucoup plus sévère encore de la volonté divine. Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Jésus qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place. (voir aussi le Psaume 40)

Les croyants du Sermon sur la Montagne, et ceux de l’AT, étaient concernés par les propos de Jésus, de même que ceux du Millénium à venir. N’oublions pas que le Seigneur Jésus s’adresse tout d’abord à son propre peuple, auquel Dieu avait autrefois donné la loi au Sinaï. On voit donc qu’il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, caractère nécessaire pour y entrer. Il devait bien dépasser le pharisaïsme, car Dieu voyait le cœur. 

Ainsi, il est contraire à la volonté de Dieu révélée dans sa parole que des chrétiens se placent sous la Loi, même s’il convient pour eux d’en tirer des leçons utiles. Sans doute, ceux qui le font ne retiennent-ils le plus souvent que ses prescriptions morales, c’est-à-dire les dix commandements, et laissent-ils de côté les commandements juridiques et cérémoniels. On justifie l’obligation d’observation de ces commandements par le fait que le chrétien ne doit évidemment pas tuer, ni voler, etc. Mais si celui qui est né de nouveau fuit le péché sous toutes ses formes, ce n’est pas afin d’observer la Loi, mais parce qu’il a reçu une nouvelle vie ; c’est parce qu’il possède le Saint Esprit comme source de puissance et Jésus comme modèle.
Bien sur, Dieu, dans sa grâce, a supporté l’observation de la Loi pour les croyants de l’AT qui avaient la foi (Hébreux 11), car (Galates 4 : 1), « aussi longtemps que l’héritier est en bas âge il ne diffère en rien d’un esclave ». Mais Dieu a envoyé son Fils « afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous reçussions d’adoption ».
Jésus dit qu’il n’était « pas venu pour abolir, mais pour accomplir ». La prédication de Jean le Baptiseur et ses appels à la repentance, ainsi que les discours du Seigneur Jésus lui-même, annonçaient quelque chose de tout à fait nouveau. Mais cela ne signifiait pas pour autant l’annulation de ce qui existait jusque-là, Car la Bible reste une référence pour tous. La Loi et les Prophètes (tout l’Ancien Testament) n’ont pas été abolis par Christ, c’est-à-dire jugés sans valeur. Au contraire, le Seigneur était venu pour les accomplir. Accomplir ne signifie pas seulement obéir à la parole de Dieu. Accomplir veut dire confirmer et amener à exécution. Tout l’Ancien Testament témoignait de Christ, et Lui en était l’accomplissement (Jean 5:39).
Ainsi le Seigneur Jésus est venu pour accomplir la loi. Cela ne signifie pas qu’Il est venu pour garder la loi, mais plutôt pour répondre aux revendications de la loi par rapport à l’humanité. La loi exigeait la punition et la mort pour tous ceux qui ne la gardaient pas. En conséquence, pour que le Seigneur Jésus satisfasse à la loi, Il devait Lui-même souffrir et mourir pour accomplir cette grande œuvre : recevoir le châtiment qu’exigeait la loi. Aussi, sur la croix, le Seigneur Jésus a pris sur Lui la malédiction de la Loi. Il a ainsi racheté ceux qui étaient sous cette malédiction.  En conséquence, le croyant n’est plus « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14). 
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Zacharie,

On ne peut lire ces versets de Matthieu 5 :17 et suivants sans être saisi de crainte. Non seulement le Seigneur y déclare qu'il n'est pas venu abolir la redoutable loi de Dieu qui nous condamnait tous, mais voici qu'il donne une interprétation beaucoup plus sévère encore de la volonté divine. Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Jésus qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place. (voir aussi le Psaume 40)

Les croyants du Sermon sur la Montagne, et ceux de l’AT, étaient concernés par les propos de Jésus, de même que ceux du Millénium à venir. N’oublions pas que le Seigneur Jésus s’adresse tout d’abord à son propre peuple, auquel Dieu avait autrefois donné la loi au Sinaï. On voit donc qu’il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, caractère nécessaire pour y entrer. Il devait bien dépasser le pharisaïsme, car Dieu voyait le cœur. 

Ainsi, il est contraire à la volonté de Dieu révélée dans sa parole que des chrétiens se placent sous la Loi, même s’il convient pour eux d’en tirer des leçons utiles. Sans doute, ceux qui le font ne retiennent-ils le plus souvent que ses prescriptions morales, c’est-à-dire les dix commandements, et laissent-ils de côté les commandements juridiques et cérémoniels. On justifie l’obligation d’observation de ces commandements par le fait que le chrétien ne doit évidemment pas tuer, ni voler, etc. Mais si celui qui est né de nouveau fuit le péché sous toutes ses formes, ce n’est pas afin d’observer la Loi, mais parce qu’il a reçu une nouvelle vie ; c’est parce qu’il possède le Saint Esprit comme source de puissance et Jésus comme modèle.
Bien sur, Dieu, dans sa grâce, a supporté l’observation de la Loi pour les croyants de l’AT qui avaient la foi (Hébreux 11), car (Galates 4 : 1), « aussi longtemps que l’héritier est en bas âge il ne diffère en rien d’un esclave ». Mais Dieu a envoyé son Fils « afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous reçussions d’adoption ».
Jésus dit qu’il n’était « pas venu pour abolir, mais pour accomplir ». La prédication de Jean le Baptiseur et ses appels à la repentance, ainsi que les discours du Seigneur Jésus lui-même, annonçaient quelque chose de tout à fait nouveau. Mais cela ne signifiait pas pour autant l’annulation de ce qui existait jusque-là, Car la Bible reste une référence pour tous. La Loi et les Prophètes (tout l’Ancien Testament) n’ont pas été abolis par Christ, c’est-à-dire jugés sans valeur. Au contraire, le Seigneur était venu pour les accomplir. Accomplir ne signifie pas seulement obéir à la parole de Dieu. Accomplir veut dire confirmer et amener à exécution. Tout l’Ancien Testament témoignait de Christ, et Lui en était l’accomplissement (Jean 5:39).
Ainsi le Seigneur Jésus est venu pour accomplir la loi. Cela ne signifie pas qu’Il est venu pour garder la loi, mais plutôt pour répondre aux revendications de la loi par rapport à l’humanité. La loi exigeait la punition et la mort pour tous ceux qui ne la gardaient pas. En conséquence, pour que le Seigneur Jésus satisfasse à la loi, Il devait Lui-même souffrir et mourir pour accomplir cette grande œuvre : recevoir le châtiment qu’exigeait la loi. Aussi, sur la croix, le Seigneur Jésus a pris sur Lui la malédiction de la Loi. Il a ainsi racheté ceux qui étaient sous cette malédiction.  En conséquence, le croyant n’est plus « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14). 
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gerardh a écrit:

Zacharie,

On ne peut lire ces versets de Matthieu 5 :17 et suivants sans être saisi de crainte. Non seulement le Seigneur y déclare qu'il n'est pas venu abolir la redoutable loi de Dieu qui nous condamnait tous, mais voici qu'il donne une interprétation beaucoup plus sévère encore de la volonté divine. Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Jésus qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place. (voir aussi le Psaume 40).

Non, Gérard, Jésus a raison et tu as tort: il ne s'agit pas d' "une interprétation beaucoup plus sévère encore de la volonté divine", mais en réalité de la condamnation dont elle était vécue par les spécialistes de la Loi et les pharisiens (voir le verset 20) !

D'ailleurs, des deux grands commandements dépendent toute la Loi et les prophètes (Matthieu 22.40).

Ne résistons pas à Dieu !

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Zacharie,

Je suis d'accord avec Jésus Christ.

Par ailleurs tu n'as pas commenté le reste de ma contribution.

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