Hébreux 11:1

Hébreux 11:1 Or la foi est la substance des choses qu'on espère, l'évidence des choses qu'on ne voit pas.

Hébreux 11:1 est un verset difficile à interpréter, avec diverses interprétations en raison des significations multiples des termes grecs utilisés. La principale raison de cette diversité réside dans les termes "ὑπόστασις" traduit parfois par "assurance" ou "réalité" et "ἔλεγχος" traduit parfois par "preuve" ou "conviction", qui portent des nuances de sens.

Effectivement, la traduction "réalité" dans la version King James reflète la perspective de l'hypostase en tant qu'entité réelle. Selon cette interprétation, la foi est considérée comme la substance de ce qui est espéré.

Dans Romains 8, Paul enseigne que nous avons été sauvés par l'espérance. Il affirme que l'objet de notre espérance est invisible, soulignant ainsi la nature spirituelle de ce que nous attendons. En conséquence, dans cette lettre aux Romains, Paul encourage les saints à exercer la patience dans leur foi, tout en affirmant que l'Esprit Saint, qui connaît le contenu de notre espérance invisible, nous guidera dans nos prières pour l'accomplissement de cette espérance.

Nous croyons en Jésus, bien que nous ne puissions pas Le voir physiquement. Selon Romains 8, notre salut vient de l'espérance en Jésus qui est invisible. De plus, selon Hébreux 11:1, Jésus demeure véritablement dans notre foi. Ainsi, sans une foi en laquelle Jésus réside comme une réalité, le salut nous échapperait. Ce niveau de foi auquel nous devons aspirer va au-delà d'un simple accord intellectuel ou émotionnel ; c'est une foi qui rencontre Jésus dans Sa réalité spirituelle, une foi que seul l'Esprit Saint peut donner, pas une simple croyance humaine.

Ô Saint-Esprit, accorde-nous toujours cette foi qui nous donne le salut !

Le verset 11:1, dans sa deuxième moitié, répète et développe la premiere idée. En d'autres termes, la foi est un témoignage de l'invisible que nous espérons. Notre foi est le témoignage de la réalité de Jésus, que nous ne pouvons pas voir mais que nous espérons. Le terme grec "ἔλεγχος" traduit par "témoignage" porte également le sens de "révéler" ou "mettre en lumière". Ainsi, par la foi, le Saint-Esprit peut révéler la réalité invisible de Jésus. Comme dans la première moitié du verset, cette capacité n'appartient qu'à la foi que le Saint-Esprit nous accorde. Jésus se manifeste uniquement à travers les yeux de la foi que le Saint-Esprit donne.

Cette foi n'est pas la nôtre, mais elle est constamment renouvelée par le Saint-Esprit, comme une provision quotidienne. Parce qu'elle ne peut pas être une possession personnelle, nous ne pouvons pas négliger de demander continuellement au Saint-Esprit de nous accorder cette foi par la prière.

Père céleste, à travers nos prières, que le temps où le Saint-Esprit nous accorde la foi augmente chaque jour, faisant de nous des canaux par lesquels ton amour et ta puissance se répandent dans le monde, en communion avec toi, Seigneur. Au nom de Jésus, nous prions. Amen.

Jean a écrit:Hébreux 11:1 Or la foi est la substance des choses qu'on espère, l'évidence des choses qu'on ne voit pas.
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la traduction "réalité" dans la version King James reflète la perspective de l'hypostase en tant qu'entité réelle. Selon cette interprétation, la foi est considérée comme la substance de ce qui est espéré.
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André Chouraqui traduit He11:1 de la manière suivante "L'adhérence est la substance de ce qui est espéré, la preuve de ce qui n'est pas visible".

D'une manière globale, que pensez-vous de la traduction Chouraqui ?

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Alain,

Chouraqui fait assaut de nouveautés, pas toujours pertinentes.

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gerardh a écrit:__

Alain,

Chouraqui fait assaut de nouveautés, pas toujours pertinentes.

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