Jérémie

La prophétie de Jérémie décrit les voies du gouvernement de Dieu en suite de la corruption irrémédiable de Juda et de Jérusalem : Le peuple est transporté à Babylone. Mais les voies de Dieu à son égard ne s’arrêteront pas là : Il y aura, aux derniers jours, une restauration complète et définitive d’Israël et de Juda qui n’est pas la restauration partielle de Juda sous le règne de Cyrus.
La ruine des misérables restes du peuple, demeurés à Jérusalem après la transportation, est définitive. En dépit des avertissements du prophète, ils fuient en Égypte et y sont exterminés.
Au jugement du peuple succédera celui des nations ennemies d’Israël et, comme dernier acte de ce jugement, celui de Babylone elle-même. Ce dernier fait, capital, clôt la prophétie de Jérémie.
Ces sentiments sont, en un sens, ceux de Christ, l’Homme de douleurs pleurant sur Jérusalem. 

Jérémie (« l’Éternel se lèvera »), le deuxième de ceux que l’on nomme les quatre grands prophètes   a été surnommé le prophète pleureur. Appelé par Dieu dès son jeune âge, il prophétisa durant les règnes de Josias, de Jehoïakim, de Jehoïakin et de Sédécias ainsi qu’après la prise de Juda et de Jérusalem — vraisemblablement durant une quarantaine d’années. Il appartenait à une famille sacerdotale, mais à l’instar de Jean le baptiseur, il fut plus un prophète qu’un sacrificateur. 

Jérémie parle aussi constamment de la miséricorde de Dieu pour son peuple. La captivité à Babylone ne durerait que soixante-dix ans (Jér. 25:11, 12 ; 29:10). Après cette période, les Juifs retourneraient dans leur pays.  

Jérémie continua ensuite de prophétiser, mais ses paroles furent refusées même par le résidu qui avait été préservé. Son dernier chapitre est strictement historique, mais démontre la vérité de ses prophéties.

Jérémie était un homme timide et faible. Mais la puissance de Dieu a opéré en lui. La tragédie du prophète fut de devoir toujours annoncer le jugement, alors que tout son être reculait devant de telles perspectives.

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