Le coeur spirituel qui bat toujours pour Dieu seul.

2 Chroniques 15:17 Mais les hauts lieux ne disparurent point d'Israël, quoique le coeur d'Asa fût en entier à l'Éternel pendant toute sa vie.


Asa, le troisième roi de Juda, a mené deux réformes religieuses. Selon 2 Chroniques 14:3, nous pouvons voir qu'il avait déjà éliminé les autels païens et les hauts lieux lors de la première réforme. Les "hauts lieux" sont appelés "bamot" en hébreu, ce qui signifie des endroits élevés. Les lieux de sacrifice des païens étaient généralement situés sur des hauteurs. Avant l'époque des rois en Israël, c'est-à-dire avant la destruction de la tente de Silo et le début du culte au Temple de Jérusalem, les Israélites adoraient souvent dans des hauts lieux, et même le roi Salomon a rencontré Dieu dans un rêve au haut lieu de Gibeon. Le prophète Samuel a également accompli de nombreuses tâches dans les hauts lieux (1 Samuel 9:12).

Effectivement, après la construction du Temple de Salomon, les hauts lieux sont souvent mentionnés de manière désapprobatrice en lien avec le culte des païens. Salomon lui-même a érigé des hauts lieux pour les dieux moabites Chemosh et ammonites Moloch, pour satisfaire ses épouses. Les hauts lieux semblaient être des lieux de syncrétisme, où d'autres dieux païens étaient également adorés aux côtés du Dieu d'Israël.

Malgré les efforts de réforme religieuse entrepris par le roi Asa, nous constatons dans 2 Chroniques 15:17 qu'il n'a pas réussi à éliminer complètement les hauts lieux. Même s'ils étaient dédiés au culte de Yahvé plutôt qu'aux dieux païens, Dieu n'a pas permis les hauts lieux locaux après la construction du Temple de Salomon. En fin de compte, ces hauts lieux locaux ont corrompu la foi en Yahvé et sont devenus les foyers de l'idolâtrie.

Effectivement, malgré le fait qu'Asa n'ait pas réussi à éliminer totalement les hauts lieux, Dieu a reconnu la fidélité de son cœur tout au long de sa vie, comme le mentionne la seconde partie du verset 17. Cette fidélité de cœur a conduit à ce que Juda soit préservé des guerres et bénéficie de la protection divine. Cela montre que, malgré ses imperfections et ses erreurs, la sincérité et la fidélité du cœur d'Asa envers Dieu étaient remarquables et ont été récompensées par la grâce divine.

en lisant 2 Chroniques 16, nous voyons que même Asa, malgré sa fidélité à Dieu dans l'ensemble, a commis des erreurs et des actes de foi incohérents. Sa décision de former une alliance avec Aram contre Israël et sa réaction à la critique du prophète Hanani en sont des exemples. De plus, lorsqu'il tomba malade, il se confia aux médecins plutôt qu'à Dieu pour sa guérison, ce qui témoigne d'un manque de confiance dans la providence divine.

Ces actions démontrent que même les personnes qui sont réputées fidèles à Dieu peuvent connaître des moments de faiblesse et de doute. Cependant, la grâce de Dieu reste présente, et malgré ses erreurs, Asa est toujours reconnu pour sa fidélité globale à Dieu.

À travers l'histoire du roi Asa, nous pouvons tirer la leçon que nous devrions toujours adorer Dieu de tout notre cœur. Nous avons aussi nos propres "hauts lieux". Nous devons nous demander si nous considérons Dieu comme le moyen et la méthode pour obtenir des bénédictions, plutôt que de le rechercher lui-même. Ces "hauts lieux" symbolisent cette foi mêlée et impure.

Nous devons toujours retourner à une foi qui met Dieu seul en avant. Nos cœurs ne cessent jamais de battre tant que nous vivons, de même notre foi doit toujours être en mouvement vers Dieu. Reconnaissant notre insuffisance, nous devons toujours aspirer à Dieu seul dans une attitude de dépendance envers le Saint-Esprit. Au nom de Jésus, nous prions pour devenir ceux qui cherchent constamment Dieu seul. Amen!