Les humains, l'image de Dieu

Gal.5:1 Car le Christ nous a libérés pour que nous soyons libres ; c'est pourquoi demeurez fermes et ne vous remettez pas sous le joug de la servitude.

La liberté consiste à agir par volonté propre, et non parce qu'on y est contraint ou par peur du regard des autres. Si nous étions soumis au joug de la loi qui dicte ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire, il n'y aurait aucune action spontanée venant de nous-mêmes.

La loi avait pour rôle de nous enseigner jusqu'à la venue du Christ. Quand je parle de la loi, je ne me réfère pas seulement aux commandements de l'Ancien Testament, mais à toutes les règles et commandements extérieurs. Toutes les lois de la Bible se résument à l'amour de Dieu et à l'amour du prochain, mais si nous considérons le commandement d'aimer comme un ensemble de règles sans être profondément touchés de l'intérieur, il ne peut y avoir de véritable amour ; ce n'est alors plus de l'amour.

Le Christ a été crucifié et ressuscité à notre place pour nous donner l'amour spontané et la liberté, et il continue à nous accorder sa grâce par l'intermédiaire du Saint-Esprit. Cependant, en tant que chrétiens qui doivent encore vivre le reste de leur vie dans la chair, il est facile pour nous de tomber dans le piège d'essayer de suivre Jésus en nous accrochant à des commandements qui tentent de contrôler notre chair, plutôt que de suivre le Saint-Esprit.

Nous sommes appelés à marcher selon l'Esprit, mais c'est l'Esprit qui nous guide, et, étant de nature charnelle, nous ne reconnaissons généralement pas l'Esprit. Le désir de suivre la loi écrite est donc d'autant plus intense, mais suivre ce que la lettre commande n'est pas un acte libre venant du plus profond de nos cœurs.

La leçon que nous donne l'apôtre Paul est de croire que le Christ nous a rendu notre liberté originelle, mais de ne pas utiliser cette liberté pour satisfaire les désirs de notre chair, plutôt pour suivre l'amour.

Gal 5:13 Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres.

Le Christ nous a accordé la liberté et le pouvoir de l'amour originel en nous adoptant comme enfants de Dieu à travers sa vie. Les enfants de Dieu ne sont pas valorisés pour leur circoncision ou leur absence de circoncision, leur statut social ou leur richesse, mais simplement en tant qu'êtres précieux en eux-mêmes. Reconnaître mutuellement la valeur de notre existence et aimer quelqu'un pour ce qu'il est en tant qu'image de Dieu, et non pour ses conditions extérieures, est le pouvoir d'amour que le Christ nous a donné.

Lorsque nous aimons de cette manière, toute la loi est déjà accomplie. Jésus-Christ, auquel la loi pointe, est venu dans le monde. Désormais, nous devons renoncer à l'idée d'accomplir la loi par la loi et plutôt restaurer notre conscience d'être des enfants de Dieu par le sang de Jésus-Christ, afin de glorifier Dieu dans un amour libre. Alléluia, amen.

Oui, nous avons été libérés du joug de la Loi.
Celle-ci devrait devenir comme une toile de fond, si nous nous laissons diriger par l’Esprit de Jésus (la lettre tue, mais l’Esprit vivifie).
Merci pour cette belle méditation.
Que Dieu te bénisse, cher Jean.

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Jean,

AMEN !

Je suis touché qu'elle atteigne Zacharie !

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Bonjour Gérard,

Cela ne veut évidemment pas dire que la Loi n’existe plus et qu’il ne faut pas la connaître pour la respecter !

C’est sous la malédiction de la Loi que nous ne sommes plus !

Lis attentivement les méditations de Jean, sans les tordre.