Comment accéder au bonheur éternel ?

Bonjour,


Au cours de mes méditations, je me suis demandé comment, à la lumière des Evangiles, nous pouvons accéder à un bonheur éternel et universel ?
Un bonheur qui ne souffrirait d'aucun défaut ?

__

Aldéraban,

La réponse, c'est le Christ.

___

gerardh a écrit:__

Aldéraban,

La réponse, c'est le Christ.

___

C'est-à-dire ?

Bonjour,

Le bonheur est un état de satisfaction totale dans tous les domaines. A moins donc d'en donner une définition plus précise ou restrictive, il paraît difficile d'atteindre à un tel état, constant, dès aujourd'hui. Mais je ne comprends pas tout-à-fait ce que vous entendez par "bonheur universel et éternel".

Ceci étant dit, une félicité, qui est un bonheur éternel, est promise aux chrétiens au retour de Jésus-Christ. Le corps dans lequel ils souffrent sera transformé en un corps spirituel dans lequel ils l'auront rien à craindre, pas même la mort (1 Corinthiens 15,35-58) : vivre dans un tel corps sera déjà un bonheur éternel. Mais il faut compter aussi qu'avec l'avènement du Christ, viendra une consolation éternelle, et la fin de nos souffrances intérieures, qui est aussi une condition du bonheur :

1 Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.
2 Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.
3 Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.
4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Apocalypse, Chapitre 21, versets 1-4

Ainsi le bonheur éternel et la consolation me semblent aller de pair, et avec la présence de Dieu au milieu des hommes, qui habiteront alors pour toujours avec lui. Il est possible de goûter déjà dans cette vie à ce bonheur : dans l'espérance du salut, dans l'adoption de la foi, nous trouvons déjà la consolation du Saint-Esprit, et nous sommes délivrés de la crainte de la mort, car nous avons l'assurance de notre rédemption. Nous habitons déjà, en quelque sorte, dans la présence de Dieu.

Enfin, il me semble que le bonheur ne peut exister sans la vertu : si nous vivons mal, nous souffrons de n'être pas à la hauteur de notre dignité, celle d'avoir été créés en l'image de Dieu. En marchant dans la sanctification par la piété, en nous détournant du mal pour vivre selon l'Esprit, nous suivons une voie de vertu qui nous réconcilie avec nous-même et est déjà une forme de bonheur.

Quant au reste de cette vie, je pense que le bonheur est accessible en principe, mais dépend à la fois des circonstances et de notre industrie. Il faut s'engager dans des relations édifiantes et les cultiver avec beinveillance, et se choisir des objectifs sains et gratifiants et persévérer avec discipline pour les atteindre. Ces choses sont importantes, et il n'y a pas besoin d'être chrétien pour les poursuivre; malheureusement, beaucoup de chrétiens ont abandonné cette vie sous prétexte de celle qu'ils attendent. C'est à mon sens une négation de la création de Dieu, qui nous a aussi faits dans un corps, pour être heureux dans ce monde. Un chrétien heureux est pour moi un témoignage bien plus lumineux qu'un sectaire grincheux qui déteste tout et n'a aucun projet.

Beowulf a écrit:Bonjour,

Le bonheur est un état de satisfaction totale dans tous les domaines. A moins donc d'en donner une définition plus précise ou restrictive, il paraît difficile d'atteindre à un tel état, constant, dès aujourd'hui. Mais je ne comprends pas tout-à-fait ce que vous entendez par "bonheur universel et éternel".

Ceci étant dit, une félicité, qui est un bonheur éternel, est promise aux chrétiens au retour de Jésus-Christ. Le corps dans lequel ils souffrent sera transformé en un corps spirituel dans lequel ils l'auront rien à craindre, pas même la mort (1 Corinthiens 15,35-58) : vivre dans un tel corps sera déjà un bonheur éternel. Mais il faut compter aussi qu'avec l'avènement du Christ, viendra une consolation éternelle, et la fin de nos souffrances intérieures, qui est aussi une condition du bonheur :

1 Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.
2 Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.
3 Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.
4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Apocalypse, Chapitre 21, versets 1-4

Ainsi le bonheur éternel et la consolation me semblent aller de pair, et avec la présence de Dieu au milieu des hommes, qui habiteront alors pour toujours avec lui. Il est possible de goûter déjà dans cette vie à ce bonheur : dans l'espérance du salut, dans l'adoption de la foi, nous trouvons déjà la consolation du Saint-Esprit, et nous sommes délivrés de la crainte de la mort, car nous avons l'assurance de notre rédemption. Nous habitons déjà, en quelque sorte, dans la présence de Dieu.

Enfin, il me semble que le bonheur ne peut exister sans la vertu : si nous vivons mal, nous souffrons de n'être pas à la hauteur de notre dignité, celle d'avoir été créés en l'image de Dieu. En marchant dans la sanctification par la piété, en nous détournant du mal pour vivre selon l'Esprit, nous suivons une voie de vertu qui nous réconcilie avec nous-même et est déjà une forme de bonheur.

Quant au reste de cette vie, je pense que le bonheur est accessible en principe, mais dépend à la fois des circonstances et de notre industrie. Il faut s'engager dans des relations édifiantes et les cultiver avec beinveillance, et se choisir des objectifs sains et gratifiants et persévérer avec discipline pour les atteindre. Ces choses sont importantes, et il n'y a pas besoin d'être chrétien pour les poursuivre; malheureusement, beaucoup de chrétiens ont abandonné cette vie sous prétexte de celle qu'ils attendent. C'est à mon sens une négation de la création de Dieu, qui nous a aussi faits dans un corps, pour être heureux dans ce monde. Un chrétien heureux est pour moi un témoignage bien plus lumineux qu'un sectaire grincheux qui déteste tout et n'a aucun projet.

D'accord !
Merci pour ton intervention !