Seul(e)s les disciples de Jésus revêtu(e)s de l'Esprit Saint jouiront du festin céleste.

2 Méditation sur Luc 14

Introduction : De Luc 9:51 à 19:28, l'évangile de Luc traite du voyage de Jésus vers Jérusalem.

Réflexion sur les versets 7-35 : Ce passage répond à deux questions soulevées au chapitre 13 : à quoi ressemble le royaume de Dieu et combien seront sauvés. Jésus apporte des réponses à ces interrogations.

Verset 27 : "Quiconque ne porte pas sa propre croix et ne me suit pas ne peut être mon disciple."

Nous pouvons imaginer l'avenir, mais il se déroule souvent de manière totalement inattendue. Par exemple, les Juifs attendaient un Messie royal, mais le Messie qui est venu était Dieu crucifié sur une croix.

Les élites juives, qui se considéraient comme les héritiers du royaume de Dieu, ont fait crucifier Jésus, l'invitation de Dieu. Ironiquement, ce sont les Gentils, autrefois considérés comme des barbares, qui sont devenus les héritiers de l'Église de Jésus. Aujourd'hui, Jésus explique cela à travers la parabole du festin. Dans cette parabole, les Gentils sont représentés par les pauvres, les handicapés, les aveugles et les boiteux, tandis que ceux qui ont été invités en premier, mais qui ont refusé, représentent les élites juives qui ont rejeté Jésus.

Selon une parabole similaire dans Matthieu 22:11-14, la salle du banquet est remplie de bons et de mauvais invités. Cependant, lorsque le roi entre, il ordonne de jeter dehors celui qui n'a pas porté le vêtement de noces. Le vêtement de noces nécessite une interprétation, et nous choisissons de le comprendre comme symbolisant le Saint-Esprit. Cela signifie que nous devons être accompagnés par le Saint-Esprit.

Contrairement à Matthieu, Luc termine la parabole du festin sans mentionner ce point, mais il la fait suivre immédiatement des paroles de Jésus sur la condition de disciple, suggérant que la simple acceptation de l'invitation, c'est-à-dire la foi en tant qu'assentiment intellectuel (si nous pouvons l'appeler ainsi), ne suffit pas pour devenir un disciple.

La comparaison avec Matthieu suggère qu'un disciple, après tout, est quelqu'un qui a le Saint-Esprit avec lui, quelqu'un qui peut rester dans le royaume des cieux pour toujours - en d'autres termes, être disciple est une exigence, pas une option.

Ici, Jésus mentionne le sacrifice, la piété, la persévérance et même la possibilité du martyre comme conditions pour être disciple. Il nous est impossible de pratiquer ces sacrifices et cette persévérance sans la présence de l'Esprit Saint. Même si nous y parvenons de notre propre chef, il ne s'agit que de notre propre justice, et non d'un véritable discipulat.

Un vrai disciple est celui qui a une foi plus précieuse que la vie, pas seulement une foi qui accepte l'invitation et entre dans la salle de banquet, mais une foi qui est inspirée par le Saint-Esprit, une foi plus précieuse que la vie parce qu'elle conduit au-delà de notre vie terrestre à la vie de résurrection, à la vie éternelle.

Lorsque le Saint-Esprit s'installe au centre de nos cœurs, il nous donne une foi plus précieuse que la vie, afin que nous ne compromettions pas notre vie terrestre, mais que nous achevions le chemin vers la vie éternelle. Nous ne pouvons pas le faire par nos propres forces. Même notre obéissance n'est possible que par la grâce du Saint-Esprit. Alléluia !

Amen !

Merci, Jean.