Grâce divine pour aimer Dieu de notre liberté

Deutéronome 7:7 C'e n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Éternel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples.
8 Mais, parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Éternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Égypte.
9 Sache donc que cest l'Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui observent ses commandements.
10 Mais il use directement de représailles envers ceux qui le haïssent, et il les fait périr; il ne diffère point envers celui qui le hait, il use directement de représailles.

Aujourd'hui, la méditation traite de cinq thèmes différents, ce qui la rend aussi longue que cinq messages combinés. Comme ils sont numérotés, vous pouvez choisir de les lire selon votre convenance. Merci !

1) Science et religion

À mesure que notre compréhension scientifique du monde s'approfondit, la croyance selon laquelle il n'y a pas de but ni de personnalité d'un être divin au centre de l'univers, mais plutôt des lois physiques, une action mécanique aveugle basée sur l'interaction des forces, prévaut. C'est une pensée matérialiste.

La plupart des religions, en revanche, sont théistes. Elles croient que si vous servez les dieux du fond du cœur, ils pourront influencer les forces aveugles de la nature et vous récompenser pour votre service.

2) Caractéristiques de la religion de Jéhovah

La religion de la Bible est à l'opposé de cela : Dieu choisit d'abord certaines personnes et, parce qu'il les aime, il provoque des événements surnaturels, faisant plier les forces de la nature pour sauver les élus. Il n'est pas nécessaire de servir Dieu en premier, ni de remplir des conditions préalables.

Par exemple, selon Deutéronome 7:7, Dieu a choisi la nation d'Israël pour qu'elle soit sa propriété, une nation sainte, non pas parce qu'Israël était bon, mais parce que Dieu aimait d'abord Israël, et pour une autre raison, à cause des serments qu'Il a faits aux patriarches (Abraham, Isaac et Jacob). Mais à l'origine, c'était le choix de Dieu de choisir les patriarches et de les bénir, et non pas à cause de leur bonté.

3. Qu'est-ce que le serment et la rédemption ?

Dieu, qui est immuable, n'a pas besoin de prêter serment (שְׁבוּעָה, shebua) sur sa propre parole. Cependant, cela doit être compris comme une mesure gracieuse pour aider notre foi fragile.

De même, la rédemption peut être comprise de cette manière. En hébreu, la rédemption (פָּדָה, pada) signifie littéralement transférer la propriété en payant un prix. En anglais, on utilise le terme redemption. Le salut de Yahvé s'accomplit selon le principe de la rédemption. Nous pouvons le voir dans le fait que nos péchés sont pardonnés par l'expiation de nos péchés par Jésus.

Cependant, selon la révélation de Jésus, Dieu ne nous voit pas comme des pécheurs, mais comme ses enfants. C'est parce que nous sommes ses enfants qu'il veut nous sauver par la vie de Jésus-Christ. Bien que Dieu n'ait pas besoin de prêter serment, il l'a fait comme une mesure de grâce. De même, bien que Dieu n'ait pas besoin d'un prix de rachat pour nous pardonner, le principe de la rédemption doit également être considéré comme une mesure de grâce pour nous qui manquons de foi en la « grâce gratuite ».

4. Le principe du salut chrétien : le choix libre et fidèle de Dieu et la liberté humaine

Comme l'a dit l'apôtre Paul, l'homme ne peut contester le choix de Dieu.
Romains 9:18-20 : "Ainsi donc, Dieu fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. Tu me diras: 'Pourquoi Dieu fait-il encore des reproches? Car qui peut résister à sa volonté?' O homme, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: 'Pourquoi m'as-tu fait ainsi?'"

Cependant, Dieu veut également donner à l'homme la liberté. Il permet le choix libre. Il ne nous force pas à l'aimer. Seul un amour libre est un véritable amour.

Prenons l'exemple de l'histoire d'Israël. Lorsque les Israélites étaient esclaves en Égypte, Dieu les a libérés sans condition, sans se soucier de leur réaction, grâce à la rédemption de l'agneau pascal. Ils sont passés de l'état d'esclaves à celui d'hommes libres. Maintenant, en tant qu'hommes libres, ils doivent pouvoir aimer Dieu. Mais, sachant qu'ils n'en sont pas encore capables, Dieu leur donne, par l'intermédiaire de Moïse, des lignes directrices sous forme de lois pour soumettre leur liberté.

Il leur promet également des bénédictions conditionnelles. S'ils aiment Dieu et gardent ses commandements, ils entreront dans sa grâce pour mille générations. Il est intéressant de noter que, pour ce qui est de désobéir aux commandements, il ne parle pas de ceux qui enfreignent les lois, mais de ceux qui ne l'aiment pas et le haïssent. En d'autres termes, ce n'est pas une question de violer un commandement isolé, mais de ne pas aimer Dieu qui empêche de jouir de son amour. Mais même ici, il y a une immense grâce : tandis que les bénédictions durent mille générations, les malédictions s'arrêtent à la première. Quel soulagement de savoir que nos fautes ne sont pas transmises à nos descendants !

5) Ceux qui aiment Dieu et ceux qui le haïssent

Pour aimer ou haïr Dieu, il faut d'abord le connaître. Si nous le connaissons bien, nous ne pouvons que l'aimer parce qu'il nous a choisis et qu'il nous aime inconditionnellement. Ceux qui haïssent Dieu prétendent le connaître, mais ils ne le connaissent pas bien et le comprennent mal.

Le calvinisme, qui met l'accent sur la souveraineté de Dieu par rapport à la liberté humaine, comprend que les vrais élus reçoivent la grâce de connaître correctement Dieu et de l'aimer. Ceux qui connaissent Dieu et le haïssent ne sont pas de vrais élus, et Dieu ne leur a pas accordé la connaissance nécessaire pour le connaître correctement.

L'arminianisme, en revanche, qui met l'accent sur le libre arbitre de l'homme et défend la théorie de la déchéance du salut, comprend que même si Dieu a choisi, l'homme peut déchanter en haïssant Dieu de son plein gré.

6) Le salut et les bénédictions comme récompense ?

Dieu nous a rachetés sans condition de notre état d'esclavage au péché et à la mort. Les chrétiens sont ceux qui ont été rachetés par le sang de Jésus-Christ. Ce n'est pas par nos bonnes actions, mais par la valeur inestimable du sang de Jésus que nous sommes sauvés.

Cependant, c'est maintenant à nous d'aimer Dieu avec la liberté qu'il nous a donnée. Si nous connaissons correctement le Dieu de la Bible, nous ne pourrons que l'aimer librement. Le Saint-Esprit nous aide à connaître le Dieu de la Bible correctement. Il nous donne aussi le temps de lire les Écritures. Sous cet angle, même si nous aimons Dieu librement, nous devons finalement reconnaître que tout est grâce de la part de Dieu. Alléluia, Amen !