Le Premier sermon de Pierre le jour de la Pentecôte

Actes 3:19 Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés,
20 afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ,
21 que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.

Le livre des Actes s'ouvre sur la résurrection et l'ascension de Jésus à la fin de son ministère et sur le baptême du Saint-Esprit des apôtres qui allaient maintenant commencer à exercer leur ministère en son nom.

Dix jours s'écoulent entre l'ascension de Jésus et la descente du Saint-Esprit. Entre-temps, les disciples se concentrent sur la prière et la communion avec Dieu et, sous la direction de Pierre, élisent un apôtre pour remplacer Judas Iscariote (chapitre 1).

Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit descend sur chacun des disciples et ceux-ci parlent en langues, les langues des nations.

Actes 2:11 comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu?

Ayant été baptisé dans l'Esprit Saint, Pierre commence son sermon sous l'inspiration de l'Esprit Saint. Il décrit l'événement du baptême du Saint-Esprit comme l'accomplissement de la prophétie de Joël, cite le Psaume 16 et proclame que Jésus ressuscité n'est pas un descendant de David, mais le Seigneur de David, le Seigneur Dieu.

Le baptême du Saint-Esprit est le don du Saint-Esprit que Jésus ressuscité a reçu du Père et qu'il a répandu sur les croyants (Actes 2:33). Lorsqu'il révèle que le Jésus que les Israélites ont crucifié est non seulement le Messie tant attendu, mais aussi Dieu lui-même venu parmi eux, l'auditoire est bouleversé et ne sait que faire.

L'exhortation de Pierre à son auditoire lors de la Pentecôte porte sur la repentance et le baptême du Saint-Esprit. Ce baptême, appelé ici baptême au nom de Jésus-Christ ou don du Saint-Esprit, se distingue du baptême de Jean-Baptiste, bien connu des Israélites. Le don du Saint-Esprit se manifeste par divers dons, mais l'essentiel est que le Saint-Esprit se donne lui-même à nous, tout comme Jésus s'est donné à nous sur la croix.

Il faut d'abord accepter Jésus, qui s'est donné pour nous, pour recevoir le pardon des péchés de la part de Dieu. Ce n'est qu'après avoir été pardonné que le Saint-Esprit peut enfin se donner à nous.

Pierre poursuit en expliquant que ce don de Dieu, Jésus-Christ et le Saint-Esprit, n'est pas seulement destiné au peuple élu d'Israël, mais est également ouvert à toutes les personnes des nations que Dieu appelle.

Selon le verset 41, après avoir entendu ce sermon, trois mille personnes furent baptisées et devinrent des croyants, se consacrant à la communion fraternelle (repas de communion) ainsi qu'à la prière et à la communion avec Dieu par l'Eucharistie.

Le repas de communion symbolise la fraternité par le partage des biens matériels, tandis que l'Eucharistie symbolise la communion avec Dieu par la foi en Jésus-Christ, recevant ainsi le pardon des péchés et la vie en lui. Les croyants se rassemblaient non seulement pour prier ensemble dans le temple de Jérusalem, mais aussi pour célébrer l'Eucharistie (rompre le pain) et partager des repas de communion(ce qu'on appelle également du nom d'Agape) dans leurs maisons.

En voyant la belle conduite des croyants louant Dieu, les gens autour d'eux les louaient également, et sans même qu'ils aient besoin d'évangéliser, ils rejoignaient d'eux-mêmes la communauté des croyants (Actes 2:47). Cela montre que dans l'Église primitive, l'Eucharistie n'était pas nécessairement présidée par un ministre ordonné; les croyants pouvaient eux-mêmes la célébrer. L'idée que l'Eucharistie soit une prérogative exclusive du clergé dans l'Église moderne peut donc être vue comme un produit de la ritualisation du christianisme.

Effectivement, bien que des règles aient été instaurées pour prévenir les abus et les mauvais usages, restreindre l'accès à l'Eucharistie uniquement aux membres de l'église semble s'éloigner de l'intention originelle de ce sacrement. Quiconque souhaite le recevoir est déjà envoyé par Dieu au moment où il entre dans l'église, et donc l'Eucharistie devrait être accessible à tous les participants au culte.

La Sainte Cène, ritualisée de cette manière par l'église pour élever l'autorité du clergé et limiter les bénédictions aux seuls membres de l'église, aurait pu être perçue par les réformateurs comme une déviation de l'institution de Jésus, qui visait à rendre le culte - la communion avec Dieu - plus accessible. C'est pourquoi la plupart des églises réformées aujourd'hui réduisent la fréquence de la Sainte Cène à un rituel saisonnier effectué peut-être à contrecœur, seulement quelques fois par an.

Conclusion : les Juifs croyaient que les péchés pouvaient être pardonnés grâce aux sacrifices du temple et à l'observation de la loi, et c'était en effet le don de la promesse de Dieu à son peuple Israël, mais une nouvelle ère s'est ouverte dans laquelle Dieu est venu à nous en Jésus, est mort pour nos péchés, est ressuscité pour envoyer le Saint-Esprit, est monté au ciel et règne avec le Père sur son trône dans les cieux par le Saint-Esprit jusqu'à ce qu'il revienne à nouveau vers nous.

Maintenant, le pardon des péchés est rendu possible uniquement à travers Jésus-Christ. Ce n'est pas simplement un changement de moyen par lequel le pardon des péchés est obtenu, mais aussi le début d'une nouvelle ère où le pardon des péchés devient non seulement un objectif en soi, mais le commencement d'une vie qui partage les bénédictions terrestres et guide vers la vie éternelle. C'est vers cela que les saints du Nouveau Testament doivent aspirer.

Ce but ne sera pas atteint par la volonté et le zèle du croyant individuel, comme dans l'observance de la loi, mais seulement par la venue du Saint-Esprit envoyé par le Seigneur, et la manifestation de la puissance de Dieu le Saint-Esprit à travers nos vies. Pour vivre dans l'Esprit, nous adorons, recevons les sacrements et participons à la communion fraternelle. Ce n'est pas l'expérience et la sagesse du prédicateur qui résonnent dans la chaire, mais uniquement le contenu de la Parole de Dieu, la Bible, qui doit être interprété et appliqué. Jusqu'au jour où Jésus reviendra, j'attends avec impatience un lieu de culte où le prédicateur n'est plus là et où seules les paroles du Saint-Esprit résonnent.

Amen !

Jean a écrit:
L'exhortation de Pierre à son auditoire lors de la Pentecôte porte sur la repentance et le baptême du Saint-Esprit. Ce baptême, appelé ici baptême au nom de Jésus-Christ ou don du Saint-Esprit, se distingue du baptême de Jean-Baptiste, bien connu des Israélites. Le don du Saint-Esprit se manifeste par divers dons, mais l'essentiel est que le Saint-Esprit se donne lui-même à nous, tout comme Jésus s'est donné à nous sur la croix.

Bonjour Jean,

Comment peux-tu affirmer que "le Saint-Esprit se donne lui-même à nous", alors qu'il est envoyé par le Père ou par Jésus (Jean 14.26; 15.26) ?

Que Dieu te bénisse.

Zacharie a écrit:

Jean a écrit:
L'exhortation de Pierre à son auditoire lors de la Pentecôte porte sur la repentance et le baptême du Saint-Esprit. Ce baptême, appelé ici baptême au nom de Jésus-Christ ou don du Saint-Esprit, se distingue du baptême de Jean-Baptiste, bien connu des Israélites. Le don du Saint-Esprit se manifeste par divers dons, mais l'essentiel est que le Saint-Esprit se donne lui-même à nous, tout comme Jésus s'est donné à nous sur la croix.

Bonjour Jean,

Comment peux-tu affirmer que "le Saint-Esprit se donne lui-même à nous", alors qu'il est envoyé par le Père ou par Jésus (Jean 14.26; 15.26) ?

Que Dieu te bénisse.

Bonjour Zacharie,

Merci beaucoup pour ta réflexion sur le Saint-Esprit. Tu soulèves un point intéressant en rappelant que le Saint-Esprit est envoyé par le Père et par Jésus, comme indiqué dans Jean 14.26 et 15.26. C'est effectivement une vérité fondamentale de notre foi chrétienne : le Saint-Esprit émane de Dieu, le Père, et est envoyé par Jésus, son Fils.

Quant à ma mention selon laquelle "le Saint-Esprit se donne lui-même à nous", cela se réfère à la manière dont le Saint-Esprit opère dans nos vies une fois qu'il est reçu. Dans la doctrine chrétienne de la Trinité, nous croyons que le Saint-Esprit est Dieu à part entière, tout comme le Père et le Fils. Il n'est donc pas étrange que le Dieu Saint-Esprit soit personnellement actif dans notre vie spirituelle.

Je pense que peut-être ma formulation initiale n'était pas assez claire sur ce point. La Trinité enseigne que le Saint-Esprit n'est pas simplement une émanation ou une force, mais une Personne divine qui interagit avec nous de manière personnelle. C'est pourquoi je parlais de son "don" à nous, dans le sens où il agit et se communique à nous dans notre expérience quotidienne de la foi.

Merci encore pour cette discussion enrichissante. Je suis reconnaissant de pouvoir échanger sur des sujets aussi profonds avec toi en tant qu'ami. Que notre compréhension de la foi continue de grandir et de s'approfondir ensemble.

Que Dieu te bénisse richement,

Jean

Jean a écrit:

Merci beaucoup pour ta réflexion sur le Saint-Esprit. Tu soulèves un point intéressant en rappelant que le Saint-Esprit est envoyé par le Père et par Jésus, comme indiqué dans Jean 14.26 et 15.26. C'est effectivement une vérité fondamentale de notre foi chrétienne : le Saint-Esprit émane de Dieu, le Père, et est envoyé par Jésus, son Fils.

Cher Jean,

Comment peux-tu affirmer que "le Saint-Esprit émane de Dieu, le Père", compte tenu des versets suivants ?

- Romains 8.9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

- 2 Corinthiens 3.17 Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. 18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.

- Ephésiens 3. 16 afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, 17 en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour,

Est-ce Christ ou le Saint Esprit qui habite dans nos coeurs ?  Ou les deux ?

Comment comprendre qu'il ne puisse pas s'agir en réalité du même Consolateur ?  

Que Dieu te bénisse, cher frère et ami Jean.