Mon royaume n'est pas de ce monde.

Jean 18:36 : Jésus répondit : "Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant, mon royaume n'est pas d'ici."

1. Regard sur le contenu du chapitre 18 de l'Évangile de Jean :

Face à la question de Pilate – « Qu'as-tu fait pour que les Juifs et les grands prêtres t'accusent devant le prétoire en tant que roi des Juifs ? » – Jésus, au lieu de répondre directement, explique que son royaume n'appartient pas à ce monde.

Pilate se demande de la véracité du contenu de l'accusation des Juifs. Jésus répond pourtant que c'est vrai qu'il est venu en tant que roi, mais c'est pour rendre témoignage à la vérité.

Pilate ne comprend pas bien ces paroles, mais il est convaincu que Jésus n'est pas le roi des Juifs tel que les accusateurs le prétendent. Il sort donc devant les juifs pour leur déclarer qu'il ne trouve aucun motif d'accusation contre Jésus.

Selon la tradition de Pâque, où un prisonnier est libéré, Pilate propose de relâcher Jésus, que les Juifs appellent leur roi. Cependant, les Juifs réclament la libération du bandit Barabbas plutôt que celle de Jésus.

Pilate, après avoir fait flageller Jésus, continue de déclarer qu'il ne trouve aucun crime en lui et cherche à le relâcher. Cependant, les grands prêtres insistent, affirmant que Jésus s’est proclamé Fils de Dieu, ce qui, selon la loi juive, mérite la peine de mort. Pilate, bien que prêt à le remettre aux Juifs, tente néanmoins de trouver un moyen de le libérer.

Voyant l’hésitation de Pilate, les Juifs commencent à l’accuser plus fermement, disant que Jésus s’est proclamé roi, ce qui constitue une rébellion contre l’empereur romain, César. À ce stade, le gouverneur romain, Pilate, n’a plus d'autre choix. Cédant à la pression, il présente Jésus aux Juifs en déclarant : "Voici votre roi." Les Juifs commencent alors à crier pour que Jésus soit crucifié.

2. Le royaume de Jésus n'appartient pas à ce monde.

Le royaume de Jésus n’est pas un royaume visible. Le royaume de Jésus se trouve dans nos cœurs, où s’établit une communion invisible avec Dieu. Ce n’est pas dans des bâtiments d’église somptueux ou des cultes impressionnants que se trouve le royaume de Jésus. Le culte est précieux, mais il n’est qu’une porte d’entrée qui nous permet d’accéder à la communion avec Dieu dans sa présence. Nous observons le dimanche et participons aux cultes pour entrer dans cette communion avec Dieu, mais ce n’est pas une fin en soi.

Que ce soit dans le monde ou seul dans une chambre, il est plus facile d’entrer en communion avec Dieu dans une église, où l’on invoque ensemble son nom, où l’on prie et loue Dieu. Mais même au milieu des autres croyants, nous devons rencontrer le Saint-Esprit et Jésus cachés dans notre cœur. Cette communion intime avec le Seigneur doit précéder toute interaction avec les autres croyants. En effet, notre rassemblement n’a pas pour but de socialiser, mais d’entrer en communion avec le Seigneur.

Il est paradoxal de penser que le culte dans une grande église, où l'anonymat est garanti, peut être plus avantageux que celui d'une petite église, où les gens se montrent davantage. L’obsession de se montrer comme de fidèles chrétiens peut en fait reléguer la communion intime avec le Seigneur Jésus au second plan et encourager l’hypocrisie, qui cherche à plaire aux autres. Tout comme les couples en vitrine, cette hypocrisie religieuse ne peut pas durer.

Nous devons nous rappeler que le royaume de Jésus que nous désirons n’appartient pas à ce monde. Ce qui compte n’est pas l’apparence que nous avons aux yeux des autres croyants ou du monde, mais si nous avons une communion personnelle et intime avec Jésus. C'est là que réside le royaume de Jésus. Peu importe combien nous observons le dimanche avec zèle, si nous n’avons pas de communion intime avec Jésus, nous ne faisons pas partie de son royaume.

Il est plus essentiel de s’immerger dans l'Esprit de Dieu que de se fondre dans l’organisation de l’église. Si nous menons une vie religieuse formelle sans vivre la vérité éternelle que Dieu nous a rachetés par le sang de Jésus, nous ne faisons que perdre notre temps. Lorsque nous nous enracinons en Dieu et vivons de la sève de Sa parole, nous devenons enfin l’arbre qui profite au monde. Alléluia, amen !