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Le pardon ?

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Le pardon ? - Page 4 Empty Re: Le pardon ?

Message  gerardh Dim 31 Oct 2021 - 22:10

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Frédéric a indiqué :

Il s'avère que j'ai été élevé entouré de personnes malfaisantes.
Cela peut expliquer certaines attitudes négatives de sa part.

Idem avec une certaine personne qui me harcèle dès que, sur certains réseaux sociaux, dans une vidéo ou à la sortie de l'un de mes livres, je tiens de propos qui ne vont pas dans son sens. Si je ne l'avais pas bloquée sur ma chaîne Youtube et sur mon smartphone, je recevrais constamment des sommations à lui rendre des comptes sur tout un catalogue de choses qui ne vont pas dans son sens (j'en veux pour preuve le fait que je reçois encore des courriels très agressifs, que je ne peux pas bloquer).
Cette personne ainsi décrite, c’est moi, semble t’il ! Or je ne harcèle personne (cela se saurait), mais je pense agir avec grâce, mais une grâce assaisonnée de sel. Je n’envoie pas des sommations à lui rendre des comptes, mais je plaide pour que nous ayons ensemble un dialogue constructif, en ce qui concerne « notre très sainte foi » (Jude). Mais Frédéric n’est clairement pas ouvert au dialogue. C’est dommage s’agissant de deux chrétiens, c'est-à-dire de personnes pour lesquelles le Christ est mort. Que dois-je faire ? Lui pardonner ? L’exhorter ? Plaider pour qu’on se réconcilie ?

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gerardh

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Message  Invité Dim 31 Oct 2021 - 22:27

gerardh a écrit:Frédéric a indiqué :
Il s'avère que j'ai été élevé entouré de personnes malfaisantes.
Cela peut expliquer certaines attitudes négatives de sa part.
Gérard H, grand spécialiste de la psychologie de comptoir !!!
...et qui se croit autorisé à pointer le comportement négatif des autres.
gerardh a écrit:...Frédéric  n’est clairement pas ouvert...
...à adopter vos points de vue, très clairement.
gerardh a écrit:...Que dois-je faire ?...
Me foutre la paix, ça suffira amplement.
Je vous le demande solennellement, et j'en prends à témoin Dieu et les personnes qui lisent nos échanges sur ce forum : cesser toute communication avec moi, que ce soit en privé ou en public. Je n'en peux plus. Vous m'envahissez. Je comprends tout à fait vos besoins affectifs. Je compatis et je prie pour vous, mais je ne puis rien faire d'autre.
Au nom de Jésus, je vous en supplie, laissez-moi vivre en paix.
Gérard, sortez de ma vie.

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Message  gerardh Dim 31 Oct 2021 - 23:12

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Bonsoir,

Je citerais Philippiens 4 : 2 -3 : "Je supplie Évodie, et je supplie Syntyche, d’avoir une même pensée dans le Seigneur. Oui, je te prie, toi aussi, vrai compagnon de travail, aide celles qui ont combattu avec moi dans l’évangile avec Clément aussi et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie".

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gerardh

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Message  gerardh Jeu 4 Nov 2021 - 9:48


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Pardon des péchés - Rémission des péchés :

En grec, il n'y a qu'un mot ; il est traduit par « pardon » ou par « rémission [des péchés] ». En français courant [du domaine judiciaire], on utilise l'expression « remise de peines » pour dire que la peine, comme châtiment, est enlevée. La rémission des péchés, c'est Dieu qui enlève le châtiment et la culpabilité qui auraient dû se rattacher aux péchés commis. La connotation du terme « pardon » ne distingue pas entre un pardon venant des hommes (sujet de ce message) ou de Dieu, quand bien même un péché commis est avant tout un péché contre Dieu.

La vie collective des croyants implique nécessairement d’innombrables occasions de pardonner, et l’absolue nécessité de le faire. Pierre demande s’il faut pardonner jusqu’à sept fois les torts qu’il pourrait subir. Le Seigneur lui répond qu’il faut pardonner jusqu’à 70 x 7 (ou 490) fois, c’est-à-dire sans limite. En Luc 17 le Seigneur prescrit un pardon illimité à son frère, même dans le cas où son repentir est douteux : « Si sept fois le jour il pèche contre toi, et que sept fois il retourne à toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras ».

La manière et la mesure du pardon sont mises en évidence dans deux passages des épîtres : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Éph. 4:32). Gardons-nous donc d’un esprit implacable !

Il devrait y avoir dans nos cœurs, dès que le tort nous a été fait, une pensée de grâce et de pardon à l’égard du coupable ; mais, dans la déclaration que nous pouvons lui en faire, la condition indispensable pour tout vrai pardon est qu’il doit y avoir repentance au sujet du mal commis, et il faut être prêt à avouer la faute, non seulement à soi-même ou à Dieu, mais aussi à celui contre qui on a manqué. Très souvent cela n’a pas lieu, et la conséquence en est que bien des incidents fâcheux parmi les enfants de Dieu ne sont jamais vraiment réglés. Dieu Lui-même ne pardonne que si le péché Lui est confessé (1 Jean 1:9). Or même si le coupable n’est pas prêt à confesser sa faute, nous devrions être toujours remplis d’un esprit de pardon, et rester ainsi en accord avec Dieu. Mais un croyant qui a péché éprouve souvent de grandes difficultés à confesser avec droiture ce en quoi il a manqué et à s’en repentir sincèrement. Pour qu’un tel résultat soit produit, il faut une œuvre que Dieu seul peut opérer dans la conscience.

En ce qui concerne la mesure de notre pardon, si même nous arrivons à dire : je pardonne, n’ajoutons-nous pas souvent, tout au moins en pensée : mais je n’oublierai jamais ? Ce n’est pas là pardonner comme nous sommes invités à le faire selon Éph. 4:32 et Col. 3:13. Mais, à l’opposé, il y a un autre écueil : nous pourrions croire qu’il faut toujours aller, et aussitôt, vers celui qui nous a occasionné quelque dommage, qui a péché contre nous et, quel que soit l’état dans lequel il se trouve, lui déclarer un pardon sans réserve. Ce ne serait pas là non plus pardonner comme nous avons à le faire, ce serait méconnaître la nature et le véritable caractère du pardon, encourager le coupable à passer à la légère sur le mal au lieu de lui être en aide. En effet, assurer de notre pardon quelqu’un qui n’a pas jugé la gravité du péché qu’il a commis en fait contre Dieu Lui-même, ce ne serait pas chercher son bien et, par suite, ce ne serait pas l’aimer d’un amour vrai.

Puisque Dieu seul peut opérer, est-ce à dire que si humiliation, confession et repentance ne sont pas produites chez le coupable, celui auquel le tort a été fait doit-il demeurer indéfiniment dans une position d’attente, sans exercer quelque action que ce soit ? Ce serait un manque d’amour, peut-être tout autant que le fait d’aller déclarer un plein pardon à celui qui a commis la faute sans qu’il y ait eu de sa part confession du péché et expression d’un réel repentir, ainsi qu’une perte pour ceux qui sont intéressés à l’affaire et l’assemblée entière. Dieu se plaît à se servir d’instruments en vue de ce travail, dans nombre de cas tout au moins ; ne perdons pas de vue, sous prétexte de notre impuissance, la responsabilité qui est la nôtre dans un service à accomplir. Ce service doit être rempli, non pas avec le sentiment que c’est nous qui allons opérer dans un cœur, mais avec la confiance que Dieu voudra agir Lui-même, à son moment, répondant ainsi à l’attente de la foi. L’amour dont Col. 3:14 nous exhorte à être « revêtus » conduira celui dont le cœur est disposé au pardon, mais qui pourtant ne peut encore le déclarer, vers celui dans la conscience duquel une œuvre doit être faite. Et cet amour, s’exerçant dans la vérité, saura trouver le chemin du cœur ; il agira avec persévérance, sans se laisser rebuter par tout ce qui serait de nature à le décourager. Et à la fin de ces démarches, le pardon pourra être déclaré sans restriction ni réserve ; dans sa mesure et dans sa nature, ce sera vraiment un pardon selon Dieu.

N’oublions pas aussi la faiblesse qui caractérise la nature humaine, et qui demeure présente dans chaque croyant. N’oublions pas que « nous faillissons tous à plusieurs égards » (Jacq. 3:2). Et surtout n’oublions pas l’immense grâce que Dieu nous a faite en pardonnant tous nos péchés, et dont nous avons encore besoin chaque jour de notre vie. La vie collective des croyants, en raison de nos faiblesses personnelles, et de nos manquements petits ou grands, implique des difficultés que la chair tend vite à transformer en animosités et en querelles. La Parole de Dieu nous prévient à cet égard. Aussi, le Seigneur place solennellement devant nous le devoir de « pardonner de tout notre cœur, chacun à son frère ».

D’un autre point de vue, Pierre nous encourage en nous disant : « C’est une chose digne de louange, si quelqu’un, par conscience envers Dieu, supporte des afflictions, souffrant injustement » (1 Pierre 2:19). « Supporter tout », dans le passage de 1 Corinthiens 13, signifie donc clairement : supporter sans limite dans le cadre de ce qui doit l’être. Mais cela ne doit jamais nous conduire à tolérer ce que Dieu condamne.

S’agissant de la réconciliation entre frères (à l’exemple de la réconciliation du croyant avec Dieu) , elle ne résulte pas des efforts des deux parties étant toujours l’acte de Dieu seul ; elle ne rétablit pas la relation antérieure qui avait été rompue ; elle introduit une relation nouvelle, bien meilleure et inaltérable, basée sur Christ et son œuvre.

Ce n’est pas seulement que le patriarche Joseph était prêt à pardonner, mais il désirait la compagnie de ceux auxquels il pardonnait. En outre, les frères de Joseph devaient être sans trace de crainte, sans un seul regret, sans une ombre de souci. Le péché avait été confessé non Dieu a pardonné, mais il enlèvera tous regrets et tous reproches contre eux-mêmes qui pourraient subsister. Il les assure que derrière leur péché, même par le moyen de leur péché, Dieu opérait ses propos de bénédiction.

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gerardh

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