La repentance

La repentance

Pour avoir l’explication de la repentance il y a pour cela le chapitre 15 de Luc qui commence ainsi.

1 Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre.
2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.
3 Mais il leur dit cette parabole :
4 Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.


Nous sommes bien d'accord que dans ce passage, c'est la repentance qui est évoqué au verset 7, n'est ce pas ? Alors qu'y a-t-il à comprendre ? Qu'est ce qui doit être vu dans ce texte ?

Jésus commence en disant Quel homme d'entre vous…. Jésus ne fait donc pas le lien avec lui. Ici il est bien question d’un homme parmi d’autres hommes, parce que faire paitre ses brebis dans un désert ce n’est pas très glorieux. Partant de là, il n’y a rien que de très normal que des brebis s’éloignent du troupeau pour voir si elles trouveraient de la nourriture plus verte ailleurs.

Et pourtant cet homme, ce berger, quand il voit qu’une brebis manque à l’appel, eh bien il laisse toutes les autres pour aller à la recherche de son bien, ce qui veut dire que pour lui, cette brebis a de la valeur.

C’est ici aussi l’image de ce que Jésus avait dit concernant la brebis qui tombe dans une fosse le jour du sabbat.

Ce qui est étonnant dans l’affaire, c’est que Jésus met l’accent sur cette brebis qui se repent, alors qu’en réalité c’est l’homme qui est responsable d’avoir perdu sa brebis faute d’avoir de l’avoir conduit dans un bon pâturage. Si les 99 se sont contentées de ce qu’elles avaient, cette 100ème, non. Est-elle responsable d’avoir été chercher sa nourriture au delà du désert ? Pour moi je répondrais que non.

Je ne perds pas de vue qu'ici , Jésus parle à des scribes et à des Pharisiens, donc des Juifs qui prêchent la loi.
Par rapport à la repentance, la question qui se pose ici c’est de savoir maintenant à quel moment la brebis retrouvée a-t-elle pu se repentir, si tant est qu'on sache faire le lien entre une brebis animal et une brebis homme, puisque c’est de ça dont Jésus veut nous faire parvenir en tant qu'enseignement .

Eh bien je dirais que c’est au moment où le berger l'a mise sur son épaule et la ramené dans sa bergerie afin qu'elle se retrouve maintenant en sécurité.

Qui a fait la démarche envers l'autre ? C'est l’homme en direction de la brebis. La repentance n'appartient donc pas à la brebis, mais à l’homme qui s'est révélé en tant que berger à sa brebis.
La repentance est venue dans le cœur de la brebis au moment où elle a connu la valeur qu’elle avait pour cet homme. C’est là qu’elle l’a reconnu en tant que son berger.

La brebis n'a reçu aucune parole d'accusation et le fait qu'elle sache que son berger avait couru par monts et par vaux pour la retrouver, l'a confondu d'amour envers Lui. C'est là la marque de la repentance de la brebis.
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8 Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
9 Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue.
10 De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

Ici, c'est le même principe, et la façon dont Jésus à travers cette petite histoire de la drachme perdue a mis l'accent sur l'origine de la repentance en comparant une pièce de monnaie à un pécheur qui se repent, m’a fait sourire. J’y trouve là comme une forme d’humour de la part de Jésus.

En fait ce qu’il montre par là, c’est que ce n'est pas la valeur de la chose qui compte, mais c'est la valeur que celui à qui elle appartient, lui donne.

Toutes ces paraboles de Jésus sont des symboliques. Il ne faut donc pas aller chercher leur explication dans ce qui est écrit car on sera vite confus par rapport à notre sagesse humaine. C’est le principe qu’il faut chercher à voir, car comparer une pièce de monnaie à un pêcheur qui se repent, avouons que cela à de quoi nous mettre la tête à l’envers.

Ce qui compte ici, ainsi que dans les deux autres paraboles de la brebis et du fils retrouvé c'est la réjouissance de celui qui a retrouvé son bien si petit soit-il, car du côté de la pièce, elle n’est qu’une pièce n’ayant aucune conscience de sa valeur sauf pour sa propriétaire.

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Vient la parabole de cet homme qui avait deux fils et on voit que le verset 11 commence ainsi : Il dit encore.

Si donc Jésus continue de cette manière, cela veut bien dire que la suite va aller dans le droit fil de ce qui a été dit au dessus, et qui est que ce n’est pas celui qui se repent qui est le plus important, mais c’est Celui qui provoque la repentance dans le cœur de l’autre.

11 Il dit encore : Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
14 Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux.
16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
17 Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
21 Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.
22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;
24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.

On est bien d’accord que dans les milieux religieux c’est toujours sur le plus jeune fils que l’accent est mis en tant que celui qui se repent, et d’ailleurs certaines bibles mettent comme titre au début de ce texte : « le fils prodigue »

Cette façon de faire, détourne tout simplement la pensée du lecteur du principal concerné c'est-à-dire, le père, ainsi que la leçon à tirer en ce qui concerne le fils ainé.

En effet s’il y a une repentance du fils cadet quand il revient vers son père, alors il faut avoir l’honnêteté d’admettre que cette repentance n’est motivée que par son estomac et par rien d’autre, puisque d’ailleurs c’est écrit.
Il est revenu à cause de la faim qu’il éprouvait et du souvenir que les mercenaires chez son père ont du pain en abondance, c’est tout. Donc cette repentance à ce moment-là n’est d’aucune valeur car il y a derrière elle, un intérêt personnel recherché.

Oui j’ai bien dis « qu’à ce moment » où le fils est revenu avec cet état d’esprit, la repentance n’était d’aucune valeur pour bien faire la différence avec ce que prêchent les religions et où elles veulent la situer, c'est-à-dire dans le retour du fils.
Et à ce propos justement si on suit bien la façon dont le père a accueilli son jeune fils, on voit très bien qu’il a fait en sorte de couper court à ce que ce dernier était en train de dire, car ayant remarqué que c’était un discours préparé à l’avance, donc d’aucune valeur morale.

En fait le père a fait en sorte que son fils ne pèche pas à travers son état de cœur qui n’était pas très noble, disons-le.
Ce qu’on lit ici, si on y fait bien attention, eh bien c’est tout le contraire de ce qui se passe dans les milieux religieux. Les religions font en sorte de bien faire ressortir le péché dans la personne afin de mieux l’accuser et le maintenir sous la coupe de celui qui prêche, alors qu’ici on voit le père qui intervient de suite afin que son fils ne pèche pas, et ne le rende encore plus mal que ce qu’il n’est déjà.

Voilà ce que ce jeune homme avait prévu de dire à son père: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.

Et voilà comment la chose s’est passée :
20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
21 Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils…..
22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

Ici on voit que le père a comme coupé la parole à son fils, car la suite aurait du être selon le fils: Traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Oh mais non, ce n'est certainement pas ça que le Père avait prévu pour son fils.
Donc s’il y a eu repentance de la part de ce fils, cela ne peut être qu'après que « son père le vit venir de loin et qu'il fut ému de compassion, et qu'il courut se jeter à son cou et le baisa, et … etc ».

C'est après avoir vu et participé aux réjouissances proclamées et organisées par le père qu’est venue la repentance dans le cœur de ce jeune du fils. C’est à partir de la joie du père et au beau milieu des réjouissances qu’il organise, dans sa maison, pas avant.
C’est après avoir connu le cœur de son père à son égard, que la repentance est venue dans le cœur de ce jeune homme, pas avant.

Et cela rejoint parfaitement ce que Paul dit dans sa lettre aux Romains 2 v 4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?

C’est donc bien d’avoir vu et connu la bonté de Dieu que la repentance remonte d’elle-même du plus profond de notre cœur, et même plus que ça, c’est la bonté de Dieu qui pousse en nous et nous emmène à cet état de repentir. Où est la part de l’homme ici, je vous le demande.

Mais pour cela il faut avoir connu avant, il faut que quelqu’un nous ai présenté de manière vraie son cœur de Père. Qui suis-je pour Lui ? Quelle valeur ai-je à ses yeux ?

C’est vrai que ça peut paraître choquant pour la raison humaine, mais pas pour les raisons d’un père.
Celui qui va réellement vers l’autre de manière vraie et tellement belle, c'est le père, et pas le fils.

Le problème c’est que tous les hommes depuis que les religions ont vu le jour, sont tous plus ou moins touchés par le message qu'elles prêchent. Des racines mauvaises ont poussés en nous, racines qui font que dès le départ nous sommes déjà conditionnés et avons en nous les mécanismes de la religion de l'homme.

Il y a donc pour moi quelque chose d’extrêmement choquant quand je pense à la repentance selon la religion, car pour elle, les réjouissances sont après la repentance alors qu’en réalité la repentance selon Dieu est toujours, toujours un effet direct de sa bonté, toujours, j’insiste.

Et puis d’abord comment se repentir, si l’Objet de notre repentir et qui devient pour nous une bonne nouvelle, ne nous est pas bien présenté ?
On se trompera alors d’objectif car on pensera que c’est par rapport à des péchés commis, alors qu’en fait la repentance est en rapport d’avoir abandonné la foi pour les Juifs et d’avoir adoré et servi des dieux qui n’en sont pas pour nous les nations.

Il est impossible de se repentir tant qu’on n’a pas connu de quoi on a été sauvé.
Les religions elles, vont dans ce sens : Elles demandent aux hommes de se repentir de leurs péchés sans jamais leur avoir dit auparavant que quoi qu’on fasse, on pèchera et pèchera encore, parce que nous sommes nés pêcheurs.

Le message est vidé de sa substance, celle qui ôte la culpabilité de l’homme dans ce qu’il est.
Ainsi dès le départ tout est faussé, tout est faux, tout n’est que mensonge et tromperie de la part des systèmes religieux.

Avant de remonter au ciel Jésus avait dit aux siens dans Luc 24 :
C’est ce que je vous disais : Il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.

La repentance et le pardon des péchés ne peut pas être prêché sans avoir au préalable parlé de Jésus. Si notre première démarche envers une personne est de lui prêcher la repentance pour le pardon des péchés, sa première question serait alors : me repentir de quoi et par rapport à qui, et aussi c’est quoi un péché pour moi ? Voyez que ça ne cadre pas et ceci d’autant plus que la lettre aux Hébreux nous fait savoir que nous avons été sanctifiés une fois pour toutes.

Si on a été avons été mis à part pour Dieu par Jésus Christ et que nous le croyons, d’où vient alors cette recherche incessante de péchés en nous pour nous en repentir ? Là aussi est ce que la sanctification dont nous avons été l’objet nous a-t-elle été bien présentée ?

C’est donc de la manière que je présenterais Jésus à une personne, que la repentance et le pardon des péchés seront pour elle, soit une bonne soit une mauvaise.

La personne repartira libre ou en position d’accusée, selon la façon dont je lui aurais présenté la croix de Jésus.

Alors que Jésus avait dit d’aller prêcher la repentance « et » le pardon des péchés, c'est-à-dire les deux en « un », Pierre lui, a donné un autre sens aux paroles de Jésus et à tous ceux qu’il venait de rendre responsable d’avoir livré et fait mourir Jésus, il leur dit ceci :
38 Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.

Pourquoi Pierre s’est-il permis de parler de la sorte, alors que Jésus n'a jamais demandé à personne de se repentir de ses péchés, car c'est justement pour payer pour eux qu'il est venu dans ce monde ?

En fait Pierre venait de faire un long discours qu’il concluait de cette manière au verset 36 toujours dans Actes 2. Il dit :
36 Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.

Au chapitre 3, il se permet de dire aux Juifs qu'ils ont reniés Jésus, alors que dans les évangiles il est uniquement fait mention de lui Pierre. Accuser les autres c'est une chose, mais dans ce cas, s'y inclure avec, aurait été la moindre des choses Non ? Qu'en pensez-vous ?

En fait Pierre avait été tellement convaincant dans son discours qu’après l’avoir entendu et même s’ils n’étaient pas concernés, ces hommes eurent le cœur vivement touché par la peur, qu’ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?*

Et c’est là que par rapport à leur peur, Pierre enfonça le clou et leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
Donc Ici Pierre émet une condition, alors que Jésus ne l'a jamais fait.

Si vous voulez recevoir le pardon de vos péchés, vous devez vous repentir….Vous rendez-vous compte ??? Se repentir d’avoir crucifié Jésus alors que ces gens qui avaient écouté son discours étaient justes de passage à Jérusalem. Vous rendez-vous compte de ce que ça fait, de se faire accuser de meurtre alors même qu’on ne l’a pas commis ?

Et pour nous qui sommes là, 2000 ans plus tard, à quoi ça rime qu’on vienne aussi nous accuser de cette même chose. Et puis parler de cette manière est ce que ce n’est pas mettre la résurrection de Jésus dans les oubliettes.

Lui Jésus ce qu’Il disait, c’est que le Christ souffrirait et cela parce que les Ecritures l’avaient annoncées par avance, qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.

C’est donc la repentance et le pardon des péchés qui doivent être prêchés ensemble depuis la résurrection de Jésus, et pas une chose qui viendrait à la suite de l’autre comme s’il y avait l’obligation de se repentir pour pourvoir être pardonné de ses péchés. Ca c’est Pierre qui le dit, mais certainement pas Jésus.

Si Jésus Lui, demande d’aller prêcher la repentance « et » le pardon des péchés, c’est parce que la chose était déjà acquise en Lui, et ceci d'autant plus qu'il était déjà ressuscité à ce moment-là.

Comment penser que Jésus demanderait à ses disciples d’aller prêcher quelque chose dans laquelle l’homme serait impliqué en tant que participant ?
C’est fou ça non ? Et pourtant ça passe. L’Evangile de Dieu qui demande une participation de l’homme pour recevoir le pardon de ses péchés et la réception du Saint Esprit.
Pourtant ce n’est pas ce que j’entend de la part de Jésus qui dit que Le Saint Esprit est donné à ceux qui le lui demande, donc à ceux qui croient, c'est-à-dire ceux qui ont mis leur foi en Lui et pas dans l’homme.

Quand on voit Jésus tel qu’il est, et quand on se voit par rapport à Lui, alors pas besoin de nous demander quoi que ce soit, on voit très bien qui on est par rapport à Lui ?

C’est ce qui s’est passé pour ce jeune fils de la parabole par rapport à ce qu’il a connu de son père. Tout ce que Jésus a dit dans cette parabole est sous un rapport de joie de retrouvailles et pas d’un devoir de repentance.
Cette joie, elle n’est pas forcement celle à laquelle on pense, c'est-à-dire consécutive seulement au retour du fils, mais plutôt au fait que maintenant, ce père, il a enfin un fils, c'est-à-dire un fils qui a connu l’intimité de son père envers lui.

Et la patience dont il est question dans Romain 2 v 4, est une patience active parce qu’elle est une partie de « la bonté de Dieu qui pousse », qui travaille, qui est à l’œuvre.

Et pour la femme de la parabole, heureusement que de son côté elle a cherché la pièce, car il est évident qu’elle serait demeurée perdue». En effet a-t-on déjà vu une pièce, après qu’elle soit tombée, revenir dans son porte monnaie ? Ça n’a vraiment aucun sens.

Et pour le père qui avait deux fils, heureusement qu'il n’a tenu aucun compte du « catalogue des raisons» car les propos que son fils lui avançaient dans ce moment, n’avaient aucune importance.

Oui, heureusement que le père, dans son euphorie des retrouvailles de son fils, n’a tenu aucun compte des propos du fils. S’il avait pu en tenir compte alors cette « repentance » qui est un monstre d’hypocrisie, aurait été validée ; dans ce cas cela aurait fait entrer une notion de dû et le fils aurait mérité la joie, les honneurs et la fête… ce père se serait alors conduit comme un homme religieux et pas comme un père véritable.
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Avant de terminer ce document, je fais la proposition d'aller faire un petit tour dans les évangiles et voir la façon dont Jésus parlait à ceux qui venaient à Lui.

Dans Matthieu 9
2 Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Allons bon ! Voici que Jésus remets ses péchés à un homme qu’il appelle son enfant, et ceci alors même qu’il ne lui est demandé aucun compte sur les péchés que ce dernier aurait commis.

Si Jésus ne demande aucun compte à cet homme sur ses péchés, je me demande bien comment ce dernier pourrait s’en repentir puisque Jésus a passé outre sur eux, et les a pris sur Lui sans rien dire à personne.
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Luc 7 :
45 Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds.
46 Tu n'as point versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
47 C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : Car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
48 Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.

Jésus a-t-il demandé à cette femme de se repentir de ses péchés pour qu’il les lui remette ?
Non rien, la seule chose qu’il a vu dans le cœur de cette femme, c’est son amour qu’elle avait pour Lui, amour de se savoir pécheresse et ne pas se sentir accusé d’être ce qu’elle était.
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Marc 5 pour la femme à la perte de sang
33 La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s'était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité, par rapport à sa maladie.
34 Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix, "et" sois guérie de ton mal.

Jésus lui t-il parlé de ses péchés, lui a-t-il demandé si elle s’était repenti ou fait baptiser ? Non rien de tout ça. La seule chose qu’il a vu dans cette femme c’est la foi qu’elle reportait sur Lui.

Cette femme est repartie chez elle en tant que sauvée, et en deuxième étant guérie de son mal, car pour Jésus c’était ça le plus important pour elle, son salut. Eh oui, puisqu’il a commencé par dire : ta foi t’a sauvée et ensuite comme la cerise sur la gâteau comme on dit ici la guérison de son mal.

Plus que ça même, Jésus l'appelle ma fille. Il est donc évident que c'est la foi en cette femme qui l'a conduite à Jésus.
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Dans Marc 10 à un aveugle :
51 Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue.
52 Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin.

C’est la foi et uniquement elle qui sauve. Jésus ne parle jamais de loi, et quand il en parle c’est à des pharisiens ou à des docteurs de la loi qui cherchent à se justifier par eux-mêmes ne croyant pas que Jésus soit capable de la vivre pour eux et à leur place.

Il y a Luc 18 encore où Jésus a guéri dix lépreux et dont un seul est revenu vers lui pour lui rendre gloire. Eh bien à cette personne aussi Jésus lui a dit « ta foi t’a sauvé » et non guéri de ta lèpre.

Ta lèpre qui est une image du péché dans l’homme, eh bien c’est moi qui m’en occupe et pour ton salut, eh bien c’est ta foi en moi qui est entrée en action et je te le dis, ta foi et ta confiance en moi font que tu es maintenant sauvé.

Je tiens à signaler au passage que toutes ces personnes ce sont des Juifs et donc que tous, sont sous le régime de la loi de Moïse et pourtant Jésus n’en fait nullement mention lorsqu’il les a sauvé et guéri de leur mal, et cela parce que toutes ces personnes sont sorties de la loi pour aller par la foi vers Jésus qui sauve.
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Monique

Dieu vous bénisse sœur Monique.
Oui, le Seigneur nous montre que la repentance et la foi sont indispensables pour le salut. Ce lui qui a la foi va au Seigneur Jésus-Christ qui sauve, et se repent.
Merci

Bonjour sœur Monique,

Merci beaucoup pour ce message, à compléter avec ces liens qui m'ont semblé intéressants sur le sujet :
d'après ce que j'ai compris par rapport à mon expérience, je n'ai pas voulu(et pu!) avoir de maturité dans la foi en Christ à cause d'un péché particulier,
qui m'a fait rejeter en partie ma foi dans mon âme (intellect, émotions, volonté), mais je n'ai pas commis le péché contre le Saint-Esprit (Hébreux 6:1-9)
puisque Dieu m'a ramené à Lui pour la ème fois après m'avoir fait comprendre que j'étais devenu esclave de ce péché, mais la repentance doit être une attitude naturelle et
continuelle chez l'enfant de Dieu (1 Jean 1) , car notre chair (âme et corps) se complaît dans le péché, mais pas notre esprit (et si Dieu nous pardonne
nos péchés, nous devons nous aussi nous le pardonner aussi, et ne pas écouter l'ennemi-Apocalypse 12:10-) !!!
https://frequencechretienne.fr/les-5-r-pour-une-vraie-repentance/
https://delevensschool.org/fr/lesprit-lame-le-corps-et-la-puissance-la-trinite/
https://www.gotquestions.org/Francais/pardonner-meme-peche.html
https://chretienslifestyle.com/dieu-pardonner-meme-pecher-repetition/




Que Dieu continue à vous bénir abondamment, ainsi que tous les frères et sœurs sur ce furum   !!!!

Bonjour cher lpchrétien

Merci pour ce bon retour.
Pouvez-vous s'il vous plait aller dans votre messagerie privée car j'ai une requête à vous faire de la part d'un de mes proches.

Merci d'avance

Monique

Monique a écrit:Bonjour cher lpchrétien

Merci pour ce bon retour.
Pouvez-vous s'il vous plait aller dans votre messagerie privée car j'ai une requête à vous faire de la part d'un de mes proches.

Merci d'avance

Monique

Dieu vous benisse ma sœur.
Vous venez d’écrire à Ipchretien. Et vous voulez lui parler dans un message privé. Si vous lui demandez de supprimer mes informations personnelles qu'il a mis a la disposition de tout le monde. Il va le faire sit en melangeant les données sur mon Blog. Mais il va refaire avec un autre et vous ne le saurez pas
La solution c'est d’abord aller supprimer par l’administration ce qu'il a fait à son insu.
secondment surveiller son compte et son profil pour voir quel lien il va poster après
enfin prndre les decisions qui s'imposent.
merci

Monique a écrit:
La repentance

Pour avoir l’explication de la repentance il y a pour cela le chapitre 15 de Luc qui commence ainsi.

1 Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre.
2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.
3 Mais il leur dit cette parabole :
4 Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.


Nous sommes bien d'accord que dans ce passage, c'est la repentance qui est évoqué au verset 7, n'est ce pas ? Alors qu'y a-t-il à comprendre ? Qu'est ce qui doit être vu dans ce texte ?

Jésus commence en disant Quel homme d'entre vous…. Jésus ne fait donc pas le lien avec lui. Ici il est bien question d’un homme parmi d’autres hommes, parce que faire paitre ses brebis dans un désert ce n’est pas très glorieux. Partant de là, il n’y a rien que de très normal que des brebis s’éloignent du troupeau pour voir si elles trouveraient de la nourriture plus verte ailleurs.

Et pourtant cet homme, ce berger, quand il voit qu’une brebis manque à l’appel, eh bien il laisse toutes les autres pour aller à la recherche de son bien, ce qui veut dire que pour lui, cette brebis a de la valeur.

C’est ici aussi l’image de ce que Jésus avait dit concernant la brebis qui tombe dans une fosse le jour du sabbat.

Ce qui est étonnant dans l’affaire, c’est que Jésus met l’accent sur cette brebis qui se repent, alors qu’en réalité c’est l’homme qui est responsable d’avoir perdu  sa brebis faute d’avoir de l’avoir conduit dans un bon pâturage. Si les 99 se sont contentées de ce qu’elles avaient, cette 100ème, non. Est-elle responsable d’avoir été chercher sa nourriture au delà du désert ? Pour moi je répondrais que non.

Je ne perds  pas de vue qu'ici , Jésus parle à des scribes et à des Pharisiens, donc des Juifs qui prêchent la loi.
Par rapport à la repentance, la question qui se pose ici c’est de savoir maintenant à quel moment la brebis retrouvée a-t-elle pu se repentir, si tant est qu'on sache faire le lien entre une brebis animal et une brebis homme, puisque c’est de ça dont Jésus veut nous faire parvenir en tant qu'enseignement .

Eh bien je dirais que c’est au moment où le berger l'a mise sur son épaule et la ramené dans sa bergerie afin qu'elle se retrouve maintenant en sécurité.

Qui a fait la démarche envers l'autre ? C'est l’homme en direction de la brebis. La repentance n'appartient donc pas à la brebis, mais à l’homme qui s'est révélé en tant que berger à sa brebis.
La repentance est venue dans le cœur de la brebis au moment où elle a connu la valeur qu’elle avait pour cet homme. C’est là qu’elle l’a reconnu en tant que son berger.

La brebis n'a reçu aucune parole d'accusation et le fait qu'elle sache que son berger avait couru par monts et par vaux pour la retrouver, l'a confondu d'amour envers Lui. C'est là la marque de la repentance de la brebis.
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8 Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
9 Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue.
10 De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

Ici, c'est le même principe, et la façon dont Jésus à travers cette petite histoire de la drachme perdue a mis l'accent sur l'origine de la repentance en comparant une pièce de monnaie à un pécheur qui se repent, m’a fait sourire. J’y trouve là comme une forme d’humour de la part de Jésus.

En fait  ce qu’il montre par là, c’est que ce n'est pas la valeur de la chose qui compte, mais c'est la valeur que celui à qui elle appartient, lui donne.

Toutes ces paraboles de Jésus sont des symboliques. Il ne faut donc pas aller chercher leur explication dans ce qui est écrit car on sera vite confus par rapport à notre sagesse humaine. C’est le principe qu’il faut chercher à voir, car comparer une pièce de monnaie à un pêcheur qui se repent, avouons que cela à de quoi nous mettre la tête à l’envers.

Ce qui compte ici, ainsi que dans les deux autres paraboles de la brebis et du fils retrouvé c'est la réjouissance de celui qui a retrouvé son bien si petit soit-il, car du côté de la pièce, elle n’est qu’une pièce n’ayant aucune conscience de sa valeur sauf pour sa propriétaire.

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Vient la parabole de cet homme qui avait deux fils et on voit que le verset 11 commence ainsi : Il dit encore.

Si donc Jésus continue de cette manière, cela veut bien dire que la suite va aller dans le droit fil de ce qui a été dit au dessus, et qui est que ce n’est pas celui qui se repent qui est le plus important, mais c’est Celui qui provoque la repentance dans le cœur de l’autre.

11 Il dit encore : Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
14 Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux.
16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
17 Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
21 Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.
22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;
24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.

On est bien d’accord que dans les milieux religieux c’est toujours sur le plus jeune fils que l’accent est mis en tant que celui qui se repent, et d’ailleurs certaines bibles mettent comme titre au début de ce texte : « le fils prodigue »

Cette façon de faire, détourne tout simplement la pensée du lecteur du principal concerné c'est-à-dire, le père, ainsi que la leçon à tirer en ce qui concerne le fils ainé.
 
En effet s’il y a une repentance du fils cadet quand il revient vers son père, alors il faut avoir l’honnêteté d’admettre que cette repentance n’est motivée que par son estomac et par rien d’autre, puisque d’ailleurs c’est écrit.
Il est revenu à cause de la faim qu’il éprouvait et du souvenir que les mercenaires chez son père ont du pain en abondance, c’est tout. Donc cette repentance à ce moment-là n’est d’aucune valeur car il y a derrière elle, un intérêt personnel recherché.
 
Oui j’ai bien dis « qu’à ce moment » où le fils est revenu avec cet état d’esprit, la repentance n’était d’aucune valeur pour bien faire la différence avec ce que prêchent les religions et où elles veulent la situer, c'est-à-dire dans le retour du fils.
Et à ce propos justement si on suit bien la façon dont le père a accueilli  son jeune fils, on voit très bien qu’il a fait en sorte de couper court à ce que ce dernier était en train de dire, car ayant remarqué que c’était un discours préparé à l’avance, donc d’aucune valeur morale.

En fait le père a fait en sorte que son fils ne pèche pas à travers son état de cœur qui n’était pas très noble, disons-le.
Ce qu’on lit ici, si on y fait bien attention, eh bien c’est tout le contraire de ce qui se passe dans les milieux religieux. Les religions font en sorte de bien faire ressortir le péché dans la personne afin de mieux l’accuser et le maintenir sous la coupe de celui qui prêche, alors qu’ici on voit le père qui intervient de suite afin que son fils ne pèche pas, et ne  le rende encore plus mal que ce qu’il n’est déjà.

Voilà ce que ce jeune homme avait prévu de dire à son père: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.

Et voilà comment la chose s’est passée :
20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
21 Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils…..
22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

Ici on voit que le père a comme coupé la parole à son fils, car la suite aurait du être selon le fils: Traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Oh mais non, ce n'est certainement pas ça que le Père avait prévu pour son fils.
Donc s’il y a eu repentance de la part de ce fils, cela ne peut être qu'après que « son père le vit venir de loin et qu'il fut ému de compassion, et qu'il courut se jeter à son cou et le baisa, et … etc ».

C'est après avoir vu et participé aux réjouissances proclamées et organisées par le père qu’est venue la repentance dans le cœur de ce jeune du fils. C’est à partir de la joie du père et au beau milieu des réjouissances qu’il organise, dans sa maison, pas avant.
C’est après avoir connu le cœur de son père à son égard, que la repentance est venue dans le cœur de ce jeune homme, pas avant.

Et cela rejoint parfaitement ce que Paul dit dans sa lettre aux Romains 2 v 4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?

C’est donc bien d’avoir vu et connu  la bonté de Dieu que la repentance remonte d’elle-même du plus profond de notre cœur, et même plus que ça, c’est la bonté de Dieu qui pousse en nous et nous emmène à cet état de repentir. Où est la part de l’homme ici, je vous le demande.

Mais pour cela il faut avoir connu avant, il faut que quelqu’un nous ai présenté de manière vraie son cœur de Père. Qui suis-je pour Lui ? Quelle valeur ai-je à ses yeux ?

C’est vrai que ça peut paraître choquant pour la raison humaine, mais pas pour les raisons d’un père.
Celui qui va réellement vers l’autre de manière vraie et tellement belle, c'est le père, et pas le fils.

Le problème c’est que tous les hommes depuis que les religions ont vu le jour,  sont tous plus ou moins touchés par le message qu'elles prêchent. Des racines mauvaises ont poussés en nous, racines qui font que dès le départ nous sommes déjà conditionnés et avons en nous les mécanismes de la religion de l'homme.  

Il y a donc pour moi quelque chose d’extrêmement choquant quand je pense à la repentance selon la religion, car pour elle, les réjouissances sont après la repentance alors qu’en réalité la repentance selon Dieu est toujours, toujours un effet direct de sa bonté, toujours, j’insiste.

Et puis d’abord comment se repentir, si l’Objet de notre repentir et qui devient pour nous une bonne nouvelle, ne nous est pas bien présenté ?
On se trompera alors d’objectif car on pensera que c’est par rapport à des péchés commis, alors qu’en fait la repentance est en rapport d’avoir abandonné la foi pour les Juifs et d’avoir adoré et servi des dieux qui n’en sont pas pour nous les nations.

Il est impossible de se repentir tant qu’on n’a pas connu de quoi on a été sauvé.
Les religions elles, vont dans ce sens : Elles demandent aux  hommes de se repentir de leurs péchés sans jamais leur avoir dit auparavant  que quoi qu’on fasse, on pèchera et pèchera encore, parce que nous sommes nés pêcheurs.

Le message est vidé de sa substance, celle qui ôte la culpabilité de l’homme dans ce qu’il est.
Ainsi dès le départ tout est faussé, tout est faux, tout n’est que mensonge et tromperie de la part des systèmes religieux.

Avant de remonter au ciel Jésus avait dit aux siens dans Luc 24 :
C’est ce que je vous disais : Il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour,  et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.

La repentance et le pardon des péchés ne peut pas être prêché  sans avoir au préalable parlé de Jésus. Si notre première démarche envers une personne est de lui prêcher la repentance pour le pardon des péchés, sa première question serait alors : me repentir de quoi et par rapport à qui, et aussi c’est quoi un péché pour moi ? Voyez que ça ne cadre pas et ceci d’autant plus que la lettre aux Hébreux nous fait savoir que nous avons été sanctifiés une fois pour toutes.

Si on a été avons été mis à part pour Dieu par Jésus Christ et que nous le croyons, d’où vient alors cette recherche incessante de péchés en nous pour nous en repentir ? Là aussi est ce que la sanctification dont nous avons été l’objet nous a-t-elle été bien présentée ?

C’est donc de la manière que je présenterais Jésus à une personne, que la repentance et le pardon des péchés seront pour elle, soit une bonne soit une mauvaise.

La personne repartira libre ou en position d’accusée, selon la façon dont je lui aurais présenté la croix de Jésus.

Alors que Jésus avait dit d’aller prêcher la repentance « et » le pardon des péchés, c'est-à-dire les deux en « un », Pierre lui, a donné un autre sens aux paroles de Jésus et à tous ceux qu’il venait de rendre responsable  d’avoir livré et fait mourir Jésus, il leur dit ceci :
38  Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.

Pourquoi Pierre s’est-il permis de parler de la sorte, alors que Jésus n'a jamais demandé à personne de se repentir de ses péchés, car c'est justement pour payer pour eux qu'il est venu dans ce monde ?

En fait Pierre venait de faire un long discours qu’il concluait de cette manière  au verset 36 toujours dans Actes 2. Il dit :
36 Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.

Au chapitre 3, il se permet de dire aux Juifs qu'ils ont reniés Jésus, alors que dans les évangiles il est uniquement fait mention de lui Pierre. Accuser les autres c'est une chose, mais dans ce cas, s'y inclure avec, aurait été la moindre des choses Non ? Qu'en pensez-vous ?

En fait Pierre avait été tellement convaincant dans son discours qu’après l’avoir entendu et même s’ils n’étaient pas concernés, ces hommes eurent le cœur vivement touché par la peur, qu’ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?*

Et c’est là que par rapport à leur peur, Pierre enfonça le clou et leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
Donc Ici Pierre émet une condition, alors que Jésus ne l'a jamais fait.

Si vous voulez recevoir le pardon de vos péchés, vous devez vous repentir….Vous rendez-vous compte ??? Se repentir d’avoir crucifié Jésus alors que ces gens qui avaient écouté son discours étaient justes de passage à Jérusalem. Vous rendez-vous compte de ce que ça fait, de se faire accuser de meurtre alors même qu’on ne l’a pas commis ?

Et pour nous qui sommes là, 2000 ans plus tard, à quoi ça rime qu’on vienne aussi nous accuser de cette même chose. Et puis parler de cette manière est ce que ce n’est pas mettre la résurrection de Jésus dans les oubliettes.

Lui Jésus ce qu’Il disait, c’est que le Christ souffrirait et cela parce que les Ecritures l’avaient annoncées par avance, qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.

C’est donc la repentance et le pardon des péchés qui doivent être prêchés ensemble depuis la résurrection de Jésus, et pas une chose qui viendrait à la suite de l’autre comme s’il y avait l’obligation de se repentir pour pourvoir être pardonné de ses péchés. Ca c’est Pierre qui le dit, mais certainement pas Jésus.

Si Jésus Lui, demande d’aller prêcher la repentance « et » le pardon des péchés, c’est parce que la chose était déjà acquise en Lui, et ceci d'autant plus qu'il était déjà ressuscité à ce moment-là.

Comment penser que Jésus demanderait à ses disciples d’aller prêcher quelque chose dans laquelle l’homme serait impliqué en tant que participant ?
C’est fou ça non ? Et pourtant ça passe. L’Evangile de Dieu qui demande une participation de l’homme pour recevoir le pardon de ses péchés et la réception du Saint Esprit.
Pourtant ce n’est pas ce que j’entend de la part de Jésus qui dit que Le Saint Esprit est donné à ceux qui le lui demande, donc à ceux qui croient, c'est-à-dire ceux qui ont mis leur foi en Lui et pas dans l’homme.

Quand on voit Jésus tel qu’il est, et quand on se voit par rapport à Lui, alors pas besoin de nous demander quoi que ce soit, on voit très bien qui on est par rapport à Lui ?

C’est ce qui s’est passé pour ce jeune fils de la parabole par rapport à ce qu’il a connu de son père. Tout ce que Jésus a dit dans cette parabole est sous un rapport de joie de retrouvailles et pas d’un devoir de repentance.
Cette joie, elle n’est pas forcement celle à laquelle on pense, c'est-à-dire consécutive seulement au retour du fils, mais plutôt au fait que maintenant, ce père, il a enfin un fils, c'est-à-dire un fils qui a connu l’intimité de son père envers lui.

Et la patience dont il est question dans Romain 2 v 4, est une patience active parce qu’elle est une partie de « la bonté de Dieu qui pousse », qui travaille, qui est à l’œuvre.

Et pour la femme de la parabole, heureusement que de son côté elle a cherché la pièce, car il est évident qu’elle serait demeurée perdue». En effet a-t-on déjà vu une pièce, après qu’elle soit tombée, revenir dans son porte monnaie ? Ça n’a vraiment aucun sens.

Et pour le père qui avait deux fils, heureusement qu'il n’a tenu aucun compte du « catalogue des raisons»   car les propos que son fils lui avançaient dans ce moment, n’avaient aucune importance.

Oui, heureusement que le père, dans son euphorie des retrouvailles de son fils, n’a tenu aucun compte des propos du fils. S’il avait pu en tenir compte alors cette « repentance » qui est un monstre d’hypocrisie, aurait été validée ; dans ce cas cela aurait fait entrer une notion de dû et le fils aurait mérité la joie, les honneurs et la fête… ce père se serait alors conduit comme un homme religieux et pas comme un père véritable.
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Avant de terminer ce document, je fais la proposition d'aller faire un petit tour dans les évangiles et voir la façon dont Jésus parlait à ceux qui venaient à Lui.

Dans Matthieu 9
2 Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Allons bon ! Voici que Jésus remets ses péchés à un homme qu’il appelle son enfant, et ceci alors même qu’il ne lui est demandé aucun compte sur les péchés que ce dernier aurait commis.

Si Jésus ne demande aucun compte à cet homme sur ses péchés, je me demande bien comment ce dernier pourrait s’en repentir puisque Jésus a passé outre sur eux, et les a pris sur Lui sans rien dire à personne.
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Luc 7 :
45 Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds.
46 Tu n'as point versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
47 C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : Car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
48 Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.

Jésus a-t-il demandé à cette femme de se repentir de ses péchés pour qu’il les lui remette ?
Non rien, la seule chose qu’il a vu dans le cœur de cette femme, c’est son amour qu’elle avait pour Lui, amour de se savoir pécheresse et ne pas se sentir accusé d’être ce qu’elle était.
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Marc 5 pour la femme à la perte de sang
33 La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s'était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité, par rapport à sa maladie.
34 Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix, "et" sois guérie de ton mal.

Jésus lui t-il parlé de ses péchés, lui a-t-il demandé si elle s’était repenti ou fait baptiser ? Non rien de tout ça. La seule chose qu’il a vu dans cette femme c’est la foi qu’elle reportait sur Lui.

Cette femme est repartie chez elle en tant que sauvée, et en deuxième étant guérie de son mal, car pour Jésus c’était ça le plus important pour elle, son salut. Eh oui, puisqu’il a commencé par dire : ta foi t’a sauvée et ensuite comme la cerise sur la gâteau comme on dit ici la guérison de son mal.

Plus que ça même, Jésus l'appelle ma fille. Il est donc évident que c'est la foi en cette femme qui l'a conduite à Jésus.
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Dans Marc 10 à un aveugle :
51 Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue.
52 Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin.

C’est la foi et uniquement elle qui sauve. Jésus ne parle jamais de loi, et quand il en parle c’est à des pharisiens ou à des docteurs de la loi qui cherchent à se justifier par eux-mêmes ne croyant pas que Jésus soit capable de la vivre pour eux et à leur place.

Il y a Luc 18 encore où Jésus a guéri dix lépreux et dont un seul est revenu vers lui pour lui rendre gloire. Eh bien à cette personne aussi Jésus lui a dit « ta foi  t’a sauvé » et non guéri de ta lèpre.

Ta lèpre qui est une image du péché dans l’homme, eh bien c’est moi qui m’en occupe et pour ton salut, eh bien c’est ta foi en moi qui est entrée en action et je te le dis, ta foi et ta confiance en moi font que tu es maintenant sauvé.

Je tiens à  signaler au passage que toutes ces personnes ce sont des Juifs et donc que tous, sont sous le régime de la loi de Moïse et pourtant Jésus  n’en fait nullement mention lorsqu’il les a sauvé et guéri de leur mal, et cela parce que toutes ces personnes sont sorties de la loi pour aller par la foi vers Jésus qui sauve.
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Monique

bonjour monique,
la repentance ne se traine t'elle pas tout au long de notre vie sur terre , ce limite t'elle à l'acceptation pur et simple du sacrifice de jesus-christ dans nos vies ? en effet je lis le prophète jean baptiste demander des fruits digne de la repentance que je cite en Matthieu 3:7-10 " Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu."

Monique en Marc 10:51-52" Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin." En restant dans le contexte , la foi de cette homme l'a sauvé de son aveuglement , de ses péchés ou pour l'éternité ?

monique ,
c'est possible de savoir comment vous situez la repentance et la conversion dans la vie du chrétiens ?

Bonjour Aimè

Tout d'abord je m'excuse pour la brièveté de ma réponse mais il y a aujourd'hui une semaine de cela j'ai fais une très lourde chute qui a occasionnée une luxation de l'épaule ainsi qu'une petite fracture. J'écris donc d'un doigt de l'autre main valide qui n'est malheureusement pas la bonne pour l'écriture.

mais je vais quand même faire du mieux que je peux.
Le jour où Jésus m'a fait l'honneur de se faire connaitre à moi ce fut une véritable rencontre qui me fut offerte par vision. Dès l'instant où il y a eu un toucher vraiment très personnel entre Lui et moi dans une seule seconde toujours dans cette vision, j’ai vu tous mes péchés commis tomber à terre comme un vêtement sale.

Il n’y a eu aucune repentance qui est venue de quelque part à ce moment-là, car sans que je le sache Le Saint Esprit avait commencé son œuvre de repentance en moi, et c’est déjà en tant que m’étant vu et reconnue comme étant une pécheresse que je désirais rencontrer Celui qui me les pardonnerait.

Donc quand Jésus est entré dans ma vie, il m’as donné tout ce qui est de Lui et ne m’as absolument rien demandé en retour. J’ai vraiment aimé ce Seigneur là, à tel point que les jours et les semaines qui s’en suivirent ne furent que des moments d’adorations en sa direction.

Eh bien c’est pendant tout ce temps où j’étais occupée à adorer ce merveilleux Seigneur qui venait d’entrer dans ma vie que Le Saint Esprit de son côté s’occupait du nettoyage de sa maison.

En ce temps-là il n’y avait pour moi aucune notion de repentance. J’étais exactement dans la position dont Jésus avait parlé à la Samaritaine. Ce que Dieu cherche, ce sont des adorateurs en esprit et en vérité et c’était mon cas.

Des mois et des années plus tard et même aujourd’hui il m’arrive oui de m’éloigner un peu de mon Seigneur et c’est là que la chair reprend de la force et que la loi en nous, nous pousse à pécher.
Dans ces moments, pour ceux qui sont à Dieu, le Saint Esprit en nous ne tarde pas à réagir et montre l’endroit où nous avons manqué le but et c’est là par rapport à ce que je connais de Dieu qui est pour moi un Dieu de grâce et d’infinie bonté que la repentance remonte d’elle-même du plus profond de mes entrailles.

Ce n’est pas moi qui agit à ce moment-là mais Le Saint Esprit. C’est Lui qui va chercher en moi ce qui ne va pas et viens le mettre à la Lumière de Dieu pour le consumer.
La chose étant venue à la Lumière de Dieu, elle devient haïssable pour moi et je m’en repends sachant parce que connaissant ce par quoi mon Seigneur est passé pour que ce péché ne soit plus.

Aimé ce que je viens d’écrire ici est exactement ce que l’apôtre Paul a écrit au chapitre 2 de sa lettre aux Romains. Ce n’est pas moi qui cherche des péchés en moi pour m’en repentir car qui suis-je pour savoir ce qui est péché pour moi et ce qui ne l’est pas.
Pour quelqu’un telle chose sera péché, alors que pour un autre il ne le sera pas.

Toutes ces choses appartiennent au Seigneur l’Esprit pas à moi. Ma repentance cher Aimé, elle vient par rapport à ce que je connais de Dieu. C’est selon la façon dont je le connais que ma repentance sera douce ou douloureuse.

La repentance qui sort de moi, n’est pas de moi mais de Dieu par jésus Christ ;voilà pourquoi Il a demandé d’aller la prêcher. Elle n’est pas quelque chose que l’homme peut produire ; c’est Jésus qui nous en a ouvert l’accès. La repentance est comme un cadeau de Dieu.

Elle ôte de dessus nous toute accusation.

Je ne sais pas si cela répond à votre question, mais quand Jésus dit d’aller prêcher la repentance et le pardon des péchés, c’est donc que ces deux choses sont déjà acquise « en Lui » ce qui veut dire que la repentance lui appartient à Lui et que ce n’est pas à nous de chercher à la produire.

Je termine en disant que c’est par rapport à la connaissance de Dieu et de son Christ que la repentance sera d’une réelle valeur, et que si nous connaissions Dieu à la mesure de ce qu’il est par rapport à nous, eh bien ce serait toute notre vie que nous passerions à nous repentir tellement on se verrait minable par rapport à Lui.

Mais fort heureusement Dieu n’est pas comme nous. Sa repentance à Lui, il nous l’offre comme un cadeau. C’est Lui par Le Saint Esprit qui s’occupe de tout et quand il est question de Lui, le Saint Esprit, alors tout se fait en douceur et c’est en cela quele Nom de « Consolateur » lui convient à la perfection.

Bonne journée Aimé. Cela a été écrit avec tout mon cœur à tel point que pendant un moment j’en ai oublié ma douleur.
PS ; Si ma réponse ne convenait pas à votre question, n’hésitez pas à me le faire savoir.

Monique

Aimé

Concernant le baptême de repentance de jean baptiste voyez qu'il a écrit que c'est vers Israël qu'il a été envoyé pour baptiser. ce baptême de repentance est par rapport à l'abandon de la foi puisqu'il fait mention d'Abraham. voyez que les nations ne sont pas citées dans ce baptême de repentance, puisqu'elles n'étaient pas censées avoir de contacts avec la loi de Moïse.

mais que pour ce qui concerne le baptême de jésus dans Matthieu 28, voyez que celui-là est pour Juifs et nations et là plus questions de repentance puisqu'à ce moment-là c'est en tant que resuscité que jésus parlait.

Monique

Monique a écrit:Bonjour Aimè

Tout d'abord je m'excuse pour la brièveté de ma réponse mais il y a aujourd'hui une semaine de cela j'ai fais une très lourde chute qui a occasionnée une luxation de l'épaule ainsi qu'une petite fracture. J'écris donc d'un doigt de l'autre main valide qui n'est malheureusement pas la bonne pour l'écriture.

mais je vais quand même faire du mieux que je peux.
Le jour où Jésus m'a fait l'honneur de se faire connaitre à moi ce fut une véritable rencontre qui me fut offerte par vision. Dès l'instant où il y a eu un toucher vraiment très personnel entre Lui et moi dans une seule seconde toujours dans cette vision, j’ai vu tous mes péchés commis tomber à terre comme un vêtement sale.

Il n’y a eu aucune repentance qui est venue de quelque part à ce moment-là, car sans que je le sache Le Saint Esprit avait commencé son œuvre de repentance en moi, et c’est déjà en tant que m’étant vu et reconnue comme étant une pécheresse que je désirais rencontrer Celui qui me les pardonnerait.

Donc quand Jésus est entré dans ma vie, il m’as donné tout ce qui est de Lui et ne m’as absolument rien demandé en retour. J’ai vraiment aimé ce Seigneur là, à tel point que les jours et les semaines qui s’en suivirent ne furent que des moments d’adorations en sa direction.

Eh bien c’est pendant tout ce temps où j’étais occupée à adorer ce merveilleux Seigneur qui venait d’entrer dans ma vie que Le Saint Esprit de son côté s’occupait du nettoyage de sa maison.

En ce temps-là il n’y avait pour moi aucune notion de repentance. J’étais exactement dans la position dont Jésus avait parlé à la Samaritaine. Ce que Dieu cherche, ce sont des adorateurs en esprit et en vérité et c’était mon cas.

Des mois et des années plus tard et même aujourd’hui il m’arrive oui de m’éloigner un peu de mon Seigneur et c’est là que la chair reprend de la force et que la loi en nous, nous pousse à pécher.
Dans ces moments, pour ceux qui sont à Dieu, le Saint Esprit en nous ne tarde pas à réagir et montre l’endroit où nous avons manqué le but et c’est là par rapport à ce que je connais de Dieu qui est pour moi un Dieu de grâce et d’infinie bonté que la repentance remonte d’elle-même du plus profond de mes entrailles.

Ce n’est pas moi qui agit à ce moment-là mais Le Saint Esprit. C’est Lui qui va chercher en moi ce qui ne va pas et viens le mettre à la Lumière de Dieu pour le consumer.
La chose étant venue à la Lumière de Dieu, elle devient haïssable pour moi et je m’en repends sachant parce que connaissant ce par quoi mon Seigneur est passé pour que ce péché ne soit plus.

Aimé ce que je viens d’écrire ici est exactement ce que l’apôtre Paul a écrit au chapitre 2 de sa lettre aux Romains. Ce n’est pas moi qui cherche des péchés en moi pour m’en repentir car qui suis-je pour savoir ce qui est péché pour moi et ce qui ne l’est pas.
Pour quelqu’un telle chose sera péché, alors que pour un autre il ne le sera pas.

Toutes ces choses appartiennent au Seigneur l’Esprit pas à moi. Ma repentance cher Aimé, elle vient par rapport à ce que je connais de Dieu. C’est selon la façon dont je le connais que ma repentance sera douce ou douloureuse.

La repentance qui sort de moi, n’est pas de moi mais de Dieu par jésus Christ ;voilà pourquoi Il a demandé d’aller la prêcher. Elle n’est pas quelque chose que l’homme peut produire ; c’est Jésus qui nous en a ouvert l’accès. La repentance est comme un cadeau de Dieu.

Elle ôte de dessus nous toute accusation.

Je ne sais pas si cela répond à votre question, mais quand Jésus dit d’aller prêcher la repentance et le pardon des péchés, c’est donc que ces deux choses sont déjà acquise « en Lui » ce qui veut dire que la repentance lui appartient à Lui et que ce n’est pas à nous de chercher à la produire.

Je termine en disant que c’est par rapport à la connaissance de Dieu et de son Christ que la repentance sera d’une réelle valeur, et que si nous connaissions Dieu à la mesure de ce qu’il est par rapport à nous, eh bien ce serait toute notre vie que nous passerions à nous repentir tellement on se verrait minable par rapport à Lui.

Mais fort heureusement  Dieu n’est pas comme nous. Sa repentance à Lui, il nous l’offre comme un cadeau. C’est Lui par Le Saint Esprit qui s’occupe de tout et quand il est question de Lui, le Saint Esprit, alors tout se fait en douceur et c’est en cela quele Nom de « Consolateur » lui convient à la perfection.

Bonne journée Aimé. Cela a été écrit avec tout mon cœur à tel point que pendant un moment j’en ai oublié ma douleur.
PS ; Si ma réponse ne convenait pas à votre question, n’hésitez pas à me le faire savoir.

Monique

Bonsoir Monique, Merci pour la peine malgré votre accident, Que le seigneur vous accorde la santé parfaite. Je vous remercie également pour le partage de ce témoignage.

Si je comprends bien pour vous c’ est Jésus-Christ qui fait la repentance en vous et pour vous ?

Il y a un processus que je reconnais au Saint-Esprit en nous de ce qu’il Nous convainc des nos péchés produisant ainsi une tristesse en nous qui nous amène à la repentance et à la confession de nos péchés, le pardon Jésus-Christ nous l’accorde ainsi après. Je ne sais pas si l’on dit la même chose. Il me semble que nous devons reconnaître notre situation de pécheur et vouloir sincèrement les délaisser avant que le seigneur n’aille plus loin avec nous.

Parlant de la repentance du nouveau croyant , la loi lui fait comprendre sa condamnation et produit en lui le besoin d’un sauveur qui n’est d’autre que nôtre seigneur. Il doit comprendre que sans christ il est voué à la mort certaine, cette crainte produit un désir du sauveur par l’action Du Saint-Esprit également .

Bonjour,

Désolé je ne comprends rien du tout : c'est l'adresse de mon blog (poèmesjésuschrist, c'est moi!) que j'ai supprimé, et je n'ai pris le contrôle de rien du tout,
car je ne sais hacker un ordinateur(et même si je savais le faire, je ne ferais pas) !!!!!

Aussi je reconnais qu’il y à plusieurs repentance qui révèlent particulièrement d’un miracle, d’une action assez forte de Dieu et de son fils pour que nous arrivons à la repentance.

Bonsoir Aimé
Je vous cite:

Bonsoir Monique, Merci pour la peine malgré votre accident, Que le seigneur vous accorde la santé parfaite. Je vous remercie également pour le partage de ce témoignage.

Si je comprends bien pour vous c’ est Jésus-Christ qui fait la repentance en vous et pour vous ?

Non, c'est Le Saint Esprit. Il me montre la faute commise. j'accepte ou non Son verdict sur elle, et l'ayant accepté, le sang de Jésus me purifie du péché commis. C'est Lui qui se charge de tout Aimé voilà pourquoi la repentance est douce pour moi. Elle ne viendra jamais en accusation.
Pour être précise la repentance vient exactement au moment où je vois ma faute mise à la Lumière de Dieu par le Saint Esprit. Comme son Nom est le consolateur, jamais il ne me montrera ma faute en faisant poser sur moi un sentiment de culpabilité, jamais.

Pourquoi cela ? Eh bien parce que Dieu sait très bien de quoi nous sommes faits, et il sait aussi très bien que nous avons conscience du mal que nous avons fait par rapport au prix de notre rachat.

En tous les cas pour moi, cela fait plusieurs dizaines d'années que ça se passe de cette manière. je n'ai jamais cherché à être parfaite et je n'ai jamais cherché à me protéger de quelques péchés que ce soit car lorsqu'on est au Seigneur, il ne nous vient pas à la pensée de s'éloigner de Lui.

On marche et on vit en Lui. Point.

Il y a un processus que je reconnais au Saint-Esprit en nous de ce qu’il Nous convainc des nos péchés produisant ainsi une tristesse en nous qui nous amène à la repentance et à la confession de nos péchés, le pardon Jésus-Christ nous l’accorde ainsi après. Je ne sais pas si l’on dit la même chose.

C'est tout à fait ça! voyez que vous même dite aussi que c'est Lui Le Saint Esprit qui nous convainc du péché et cette conviction produit une repentance en nous cela veut bien dire que la repentance ne vient pas de nous; ce n'est pas nous qui la produisons.

Il me semble que nous devons reconnaître notre situation de pécheur et vouloir sincèrement les délaisser avant que le seigneur n’aille plus loin avec nous.

Aimé, c'est peut être ici qu'il y a des incompréhensions entre nous. Vous saurez me le dire. Ma condition de femme pécheresse je l'ai vu le jour où après beaucoup d'années passées dans le légalisme pour devenir une femme parfaite, j'ai fais le constat que je n'y parviendrais jamais et que quoi que je dise et quoi que je fasse jusqu'à ma mort le péché habitera en moi, alors même que j'ai de la haine pour lui.

de par mes parents originels, j'ai hérité d'une tare qui sera là jusqu'à ce que mon corps revienne à la poussière. Il est donc hors de question que je cherche à améliorer ma chair, ce sera toujours peine perdue.
Une fois qu'on a reconnu et accepté le fait d'être ainsi, on n'y revient plus car Jésus est venu pour régler ce problème à ma place.

Donc je ne sais pas ce que vous voulez dire lorsque vous écrivez que nous devons reconnaitre que nous sommes des pêcheurs, mais pour moi cher Aimé c'est fait et une fois pour toutes. Je ne cherche pas à me rappeler que je suis une femme pécheresse car je ne le sais que trop bien.

cependant ce que je sais aussi c'est qu'il n'y a que celui ou celle qui accepte de se reconnaitre comme tel, que la justice de Dieu devient sa part parce que celle-là ou celui-là maintenant ne comptera plus jamais sur ses forces propres pour s'améliorer sachant pourtant qu'il ne parviendra jamais à la perfection, mais ira chercher sa force et ses ressources en Christ et en Lui seul.

Je reprends maintenant votre phrase en entier:

Il me semble que nous devons reconnaître notre situation de pécheur et vouloir sincèrement les délaisser avant que le seigneur n’aille plus loin avec nous.

A partir du moment où on a non plus reconnu mais accepté notre nature de pêcheur, cela veut dire que devant Dieu nous avouons que même si nous ne le voulons pas, nous pècherons encore comme le dit Jean dans sa première épitre.
Ecoutez Aimé je ne sais pas comment le Seigneur l'Esprit s'y prend avec vous, mais lorsque je commet un péché par habitude, le jour où le saint Esprit le décide, Il vient y mettre le doigt dessus. Il me montre en le mettant à la pleine Lumière de Dieu, la noirceur de ce péché et lorsque j'accepte son verdict la repentance remonte d'elle même du plus profond de mes entrailles et le pardon de Dieu m'est accordé sur ce point précis.

Comment alors voulez-vous que dans ce genre de situation je puisse avoir envie de le délaisser puisqu'il a été consumé par Le feu du saint esprit car le baptême de feu, c'est ça.

A moins bien sur que sans vouloir se l'avouer on aime ce péché et dans ce cas c'est sur il est question d'une fausse repentance, et dans ce cas oui Le seigneur l'esprit appesantira sa main sur nous jusqu'au moment où on capitulera en esprit et en vérité.

Pour moi ces choses se sont passées oui, mais tout au début de ma vie de croyante alors que j'étais encore très attirée par les plaisirs de ce monde.
Il y avait certaines choses que j'avais du mal à délaisser.

Aussi je reconnais qu’il y à plusieurs repentance qui révèlent particulièrement d’un miracle, d’une action assez forte de Dieu et de son fils pour que nous arrivons à la repentance.

Eh bien pour moi, je dirais que chaque repentance est une véritable miracle, un vrai et magnifique Don de Dieu et ceci pour la raison évoquée précédemment que lorsqu'elle a son origine en Christ, elle est comme un baume qui vient sur notre coeur.

Très bonne fin de soirée à vous.
Monique

lpchrétien a écrit:Dieu m'a ramené à Lui pour la ème fois après m'avoir fait comprendre que j'étais devenu esclave de ce péché, mais la repentance doit être une attitude naturelle et
continuelle chez l'enfant de Dieu (1 Jean 1) , car notre chair (âme et corps) se complaît dans le péché, mais pas notre esprit (et si Dieu nous pardonne
nos péchés, nous devons nous aussi nous le pardonner aussi, et ne pas écouter l'ennemi-Apocalypse 12:10-) !!!

Cher lpchrétien,


Romains 8.1 Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. 2 Car la loi de l'Esprit qui nous donne la vie dans l'union avec Jésus-Christ t'a libéré de la loi du péché et de la mort. 3 Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l'état de l'homme la rendait impuissante, Dieu l'a fait : il a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et, pour régler le problème du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu'encourt le péché.

Il est donc tout à fait possible de ne plus vivre dans le péché.  Il faut croire ce que dit Dieu.

Si nous ne cessons pas de pécher, il y a un sérieux problème dont il faut parler à un frère ou à une soeur mûr(e).

Zacharie a écrit:

Romains 8.1 Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. 2 Car la loi de l'Esprit qui nous donne la vie dans l'union avec Jésus-Christ t'a libéré de la loi du péché et de la mort. 3 Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l'état de l'homme la rendait impuissante, Dieu l'a fait : il a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et, pour régler le problème du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu'encourt le péché.

Il est donc tout à fait possible de ne plus vivre dans le péché.  Il faut croire ce que dit Dieu.

Si nous ne cessons pas de pécher, il y a un sérieux problème dont il faut parler à un frère ou à une soeur mûr(e).

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bonjour Zacharie

de quel péché voulez-vous parler dans vos deux dernières phrases ? du péché qui survient face à une situation inopiné, comme par exemple quand on s'énerve quand une voiture fait une queue de poisson devant nous, ou bien d'un péché qu'on pratique parce que notre chair l'aime ?

monique

Aimé, précédemment vous m'aviez posé une question sur laquelle j'ai zappé


Monique en Marc 10:51-52" Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin." En restant dans le contexte , la foi de cette homme l'a sauvé de son aveuglement , de ses péchés ou pour l'éternité ?

pas question pour moi de chercher à me "défiler"

je réponds demain

bonsoir
monique

Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements !  Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi. (Psaumes 119.10-11).

Monique a écrit:Aimé, précédemment vous m'aviez posé une question sur laquelle j'ai zappé


Monique en Marc 10:51-52" Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin." En restant dans le contexte , la foi de cette homme l'a sauvé de son aveuglement , de ses péchés ou pour l'éternité ?

pas question pour moi de chercher à me "défiler"

je réponds demain

bonsoir
monique

Bonjour Monique, d’accord

Zacharie a écrit:Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements !  Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi. (Psaumes 119.10-11).

Amen !

Zacharie a écrit:Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements !  Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi. (Psaumes 119.10-11).

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Y a-t-il ici un quelconque lien avec le sujet de la repentance et si oui, lequel ?

Merci
Monique

Monique a écrit:

Zacharie a écrit:

Romains 8.1 Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. 2 Car la loi de l'Esprit qui nous donne la vie dans l'union avec Jésus-Christ t'a libéré de la loi du péché et de la mort. 3 Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l'état de l'homme la rendait impuissante, Dieu l'a fait : il a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et, pour régler le problème du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu'encourt le péché.

Il est donc tout à fait possible de ne plus vivre dans le péché.  Il faut croire ce que dit Dieu.

Si nous ne cessons pas de pécher, il y a un sérieux problème dont il faut parler à un frère ou à une soeur mûr(e).

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bonjour Zacharie

de quel péché voulez-vous parler dans vos deux dernières phrases ? du péché qui survient face à une situation inopiné, comme par exemple quand on s'énerve quand une voiture fait une queue de poisson devant nous, ou bien d'un péché qu'on pratique parce que notre chair l'aime ?

monique

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Bonjour Zacharie

Cette fois encore je vois que vous ne répondez pas à cette question ici au dessus, qui est pourtant très simple selon moi.

C'est dommage car cela fait maintenant plusieurs fois que vous vous évadez devant certaines questions.

Du coup je suis comme obligée de faire le constat que hors des sujets que vous évoquez en boucle et dont je ne parlerais pas ici pour ne pas leur faire de publicités, vous n'avez pas de réponse à donner. J'en suis la première désolée croyez-le bien, car dans ce cas il ne peut y avoir de dialogue.

En fait je vois de vous un homme qui est comme tenu prisonnier dans une cage, et qui ne connait pas encore ce qui se trouve à l'extérieur de cette cage et la Vie qui va avec.

23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.
24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.

Alors pour ne plus vous mettre dans l'embarras Zacharie, je ne vous poserais plus aucune question désormais.

Monique

Bonjour Aimé

Je remets ici ce que vous aviez écrit à mon endroit:

la repentance ne se traine t'elle pas tout au long de notre vie sur terre , ce limite t'elle à l'acceptation pur et simple du sacrifice de jesus-christ dans nos vies ? en effet je lis le prophète jean baptiste demander des fruits digne de la repentance que je cite en Matthieu 3:7-10 " Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu."
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Monique en Marc 10:51-52" Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin." En restant dans le contexte , la foi de cette homme l'a sauvé de son aveuglement , de ses péchés ou pour l'éternité ?

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Bonjour Aimé

Sur votre demande, je vais rester dans le contexte, mais le contexte de l’ensemble sans faire trop long, promis.

Le contexte sur Matthieu 3 ici sur la repentance concerne les Juifs et uniquement les Juifs.
31 Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau. Jean 1

Si on n’est pas prêt à accepter cette chose, alors il me parait inutile d’aller plus loin car la repentance ici pour Israël par rapport à des péchés commis est à mettre en lien avec le commandement de la loi qui excite la chair et la pousse à pécher.

La repentance est donc par rapport au fait d’avoir quitté le chemin de la foi et ceci d’autant plus qu’ici Jean le baptiste évoque Abraham.

Donc attribuer ce texte et ce baptême d'eau de repentance aux nations, ça ne cadre pas, mais alors pas du tout.

Le baptême pour les nations et les Juifs c’est celui qui consiste à :

11 Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après m
oi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
Il y a donc un baptême avant et un baptême après la résurrection de Jésus puisque du temps de Jean Baptiste Le Saint Esprit ne pouvait pas être donné, Jésus n'étant pas passé par la croix.

Pour moi ce sont des choses qui sont absolument évidentes et j'ai du mal à comprendre que cela ne soit pas accepté par les chrétiens de quelques assemblées que ce soit, puisque c'est écrit noir sur blanc, ou alors c'est qu'on tient les paroles de Jean le baptiste qui était pourtant prophète comme nulle.

il faut être honnête (et ici ce n'est pas en votre direction propre que je parle Aimé, mais en général) que si on veut se faire baptiser du baptême de Jean le baptiste, alors il nous faut accepter le fait qu’on est sous loi ou que nous y avons été mis, sans même le savoir.

Voilà pour cette première partie de votre post, à laquelle j’ai vraiment tenu à répondre.

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Venons-en à la deuxième partie de votre post:

Monique en Marc 10:51-52" Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin."

En restant dans le contexte , la foi de cette homme l'a sauvé de son aveuglement , de ses péchés ou pour l'éternité ?

En restant dans l’instant « T », je dirais que cet homme a reçu les trois en même temps, bien que la façon dont les mots « sauvé pour l’éternité » évoqués ici, ne conviennent pas selon moi.

Notez bien Aimé qu’ici j’ai parlé de l’instant « T », c'est-à-dire au moment où cet attouchement personnel avec Jésus s’est passé, car nul ne sait à part Dieu, quelle fut la suite de la vie de cet homme.

Vous savez vous-même que dans la bible, il est fait mention d’homme qui se sont retirés en arrière et que le verdict de Dieu sur ceux-là sera le Sien.
Rien ne doit être jugé avant le temps.

Dans Jean 5, Jésus a eu cette merveilleuse parole alors même qu’il n’était pas encore passé par la croix :
24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

Celui qui croit est passé (conjugué au passé) de la mort à la vie, c’est fait et c’est exactement ce qui s’est passé pour Bartimée.

Si Bartimée a autant insisté (et ce n’est pas peu dire) auprès de Jésus, c’est parce qu’il croyait en Lui et en recevant la guérison pour ses yeux, il a aussi reçu le pardon des péchés et la Vie éternelle qui va avec, car lorsque Jésus se donne à une personne, il ne se donne pas en petite partie genre pièces de puzzle, mais tout entier et ce qui est de Lui avec.

Si Bartimée a tout reçu de Jésus c'est parce que la foi de cet homme était bien basée sur l'Objet de sa foi: Jésus Seul. Cet homme attendait tout de Jésus et il n'y a pas été avec le dos de la cuillère comme on dit pour atteindre son but et ça ce voit très bien dans le texte.

Que pouvait faire Jésus dans ce genre de situation ? Eh bien répondre à toute l'attente de cet homme qui en fait n'avait qu'un seul désir: Que Jésus devienne son Sauveur et son Seigneur et c'est ce qui se passa.

Oui parce que quand même dans cette histoire c’est bien de mettre tout le contexte qui est pour moi, magnifique:

46 Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.
47 Il entendit que c'était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier ; Fils de David, Jésus aie pitié de moi !

48 Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort ; Fils de David, aie pitié de moi !

49 Jésus s'arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l'aveugle, en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t'appelle.
50 L'aveugle jeta son manteau, et, se levant d'un bond, vint vers Jésus.
51 Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue.
52 Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin.
Qui peut dire ici de quelle vue Bartimée désirait être guéri ? Qui le sait sinon Jésus seul.

Et voilà notre bon Bartimée qui entièrement guéri des pieds à la tête et autant extérieurement qu’intérieurement, devient à la seconde même un disciple de Jésus et le suivit.

Merci en tous les cas de m'avoir rappelé ce texte Aimé, mais je ne vois pas en quoi ce qui s'est passé là a à voir avec la repentance. la voyez-vous quelque part vous ? Si oui, pouvez-vous me montrer l'endroit ?

Merci d'avance

Monique

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Bonjour,

J'ai recueilli des textes sur la repentance, avec parfois des redites.

La repentance, ce n’est pas le remords, et le remords sans la foi ne sert à rien, comme le Seigneur Jésus disait à propos des principaux sacrificateurs et des anciens d’Israël : « … vous l’ayant vu, vous n’en avez pas eu de remords ensuite pour le croire » (Matt. 21:32).

La repentance est quelque chose de plus profond que le remords. À l’occasion d’un mauvais comportement ou d’une mauvaise action, le remords peut avoir sa place ; mais devant une mauvaise position ou une mauvaise attitude ou un état fâcheux, la repentance est nécessaire. C’est pourquoi la Parole de Dieu demande à l’homme pécheur de se repentir, parfois aussi au croyant tombé dans un mauvais état (Apoc. 2:5). Le mot grec pour repentance (metanoia) se compose aussi de deux mots, de nouveau la préposition meta (= « d’après », « en conséquence ») et le mot nous (= sens, état d’esprit), c’est à dire le siège des sentiments moraux et des pensées morales. Littéralement la repentance signifie les « sentiments d’après », un changement de pensées. Ce changement de pensées est lié, comme nous l’avons vu, à une profonde tristesse de l’âme, et il inclut l’action de se détourner du péché, et de se tourner vers Dieu avec foi.

Repentance signifie un changement de pensée et un brisement personnel devant Dieu. Mais avoir du remords ne signifie souvent pas plus que regretter les voies et les résultats et s’en lamenter : Ce n’est pas une réelle repentance. Judas Iscariote ne s’est jamais réellement repenti. Il a eu du remords, c’est tout.
Mais la repentance n’est pas seulement un changement de pensée, elle signifie beaucoup plus. On dirait encore que la repentance, c’est prendre le parti de Dieu contre soi-même, ce qui n’est pas une mince affaire.

Les Juifs avaient crucifié Christ. Devant ce péché d’une profondeur insondable, ils devaient maintenant éprouver des sentiments selon Dieu. Ils devaient être amenés au point de se juger eux-mêmes, eux et leurs voies, et de s’en détourner. « Que ferons-nous frères ? — Repentez-vous !».

Il n’en va pas autrement aujourd’hui pour le pécheur. Devant sa culpabilité, il faut qu’il ressente tristesse et douleur. Certes ce qui est déterminant pour le salut du pécheur, ce n’est pas le degré de repentance, ni la profondeur avec laquelle il a senti la culpabilité de son péché, mais fondamentalement il faut que la repentance soit présente — la repentance envers Dieu et la foi au Seigneur Jésus (20:21), Lui que Dieu a livré pour nos péchés. Paul « insistait et auprès des Juifs et auprès des Grecs sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ » (20:21).

Déjà au jour de la résurrection, le Seigneur Jésus avait donné aux disciples la mission de prêcher en Son nom la repentance et la rémission [ou : pardon] des péchés (Luc 24:47).

Mais le chemin de la foi commence par la repentance. C’est pourquoi elle est appelée la repentance pour la vie (11:18). Dieu la donne, tout en sommant le pécheur : « Repens-toi ! ». C’est aussi le premier point de la réponse de Pierre à ses frères juifs. C’est pourquoi, il est regrettable qu’aujourd’hui des évangélistes traitent souvent la repentance de manière très superficielle.

Il est frappant que Pierre, dans ce cas, ne dise absolument rien de la nécessité d’avoir la foi. En contraste avec cela, Paul ne mentionne pas la repentance au geôlier de Philippe : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison » (16:31). Pourquoi cette différence ?

Le geôlier avait été manifestement convaincu de péché par les événements grandioses de la nuit, et c’est pourquoi il se jeta en tremblant aux pieds de Paul et Silas avec un ardent désir d’être sauvé. Il put entendre la réponse immédiate de la grâce : « crois au Seigneur Jésus… ». Nous n’avons pas à commencer par prêcher la repentance à un pécheur repentant et effondré. Il est déjà brisé. Le geôlier et les siens écoutèrent alors la Parole du Seigneur que leur apportaient les deux serviteurs de Dieu. Les versets suivants (16:33-34) démontrent pleinement sa repentance et, ce qui s’y rattachait, un demi-tour personnel d’avec ses mauvaises voies.

En contraste avec ce geôlier, l’auditoire juif de Pierre, comme nous l’avons déjà vu, a été conduit à la foi au Seigneur Jésus. Pour eux qui avaient ouvertement rejeté le Seigneur Jésus, ce qui était important était d’avoir à ce sujet les sentiments convenables et de se placer ouvertement du côté du Crucifié en reconnaissant leurs mauvaises actions. Cela devait avoir lieu par le moyen du baptême au nom de Jésus Christ.

En ce qui concerne l’homme, la repentance lui est enjointe à la fois dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament. Job se repentit, ainsi que les Ninivites. Des exhortations pressantes, mais infructueuses à se repentir furent adressées à Israël par le prophète Ézéchiel. Dès le début du Nouveau Testament, on retrouve ces appels répétés. Jean-Baptiste prêchait la repentance, le Seigneur y appelait les hommes. Avant Sa crucifixion, les apôtres allèrent çà et là pour insister dessus, et après Son ascension ils continuèrent à la réclamer. Après la chute, en tout temps et sous toutes les dispensations, il y eut la nécessité de la repentance chez l’homme déchu. L’enseignement au sujet des dispensations ne l’a pas fait disparaître ; la grâce la plus complète n’a pas rendue la repentance périmée, car le Seigneur Jésus ressuscité a donné mission à Ses apôtres de la prêcher en même temps que la rémission ou pardon des péchés. Pierre et Paul insistent pareillement sur sa nécessité, tandis que le Seigneur Jésus avait parlé auparavant de la joie du ciel et des anges quand un seul pécheur se repent et se tourne vers Dieu. Une personne juste n’a pas besoin de repentance, à l’inverse d’un pécheur. Par conséquent, dans le Nouveau Testament, là où nous avons des principes énoncés, et pas simplement des actes extérieurs, le terme utilisé pour la repentance de Dieu est différent de celui employé pour le repentir réclamé de la part des pécheurs.

N’y a-t-il pas aussi chez certains une sorte de peur que la prédication de celle-ci porte atteinte à la gratuité de la grâce ? Ce n’était pas du tout le cas dans les temps apostoliques, et ce ne devrait pas l’être non plus maintenant. Il prêchait la repentance et la foi : la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ (Actes 20:21). Ce n’était pas la repentance à titre de préparation à la foi, ni la foi sans repentance, mais la repentance et la foi.

Certains peuvent demander ce qu’est la repentance. Tournons-nous vers l’Écriture pour le savoir. Ce n’est pas un simple changement de pensées sur certains points (ce serait la confondre avec la foi) ; mais le Seigneur prêchait : «repentez-vous et croyez à l’évangile» (Marc 1:15). Ce n’est pas simplement une conviction d’avoir mal agi ; car lorsque la multitude a été saisie de componction (transpercée dans le cœur), Pierre les exhorta à se repentir (Actes 2:38). Ce n’est pas la tristesse d’avoir péché, «car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor.7:10). La repentance n’est pas synonyme de conversion, car Pierre dit aux Juifs de «se repentir et de se convertir» (Actes 3:19). Mais c’est un changement de pensées, un jugement de soi, de ses voies et de ses péchés, qui se traduit par un changement de vie. Elle est le don de Dieu (Actes 11:18 ; 2 Tim 2:25) accordé par Christ ressuscité et exalté (Actes 5:31). Elle porte du fruit, car il y a des œuvres qui conviennent à la repentance, qui en sont dignes (Matthieu 3:8 ; Actes 26:20). Elle donne à Dieu Sa juste place dans la conscience de Sa créature ; elle est donc «envers Dieu» (Actes 20:21) et elle est «pour la vie» et «à salut» (Actes 11:18 ; 2 Cor 7:10).

Mais comment ce changement de pensée est-il opéré dans l’individu ? Ce n’est pas en prêchant la loi. La loi peut montrer au pécheur qu’il a mal agi, mais Dieu seul peut donner la repentance. Des saints d’avant le don de la loi ont passé par la repentance, de même que des non-Juifs qui n’avaient jamais été sous la loi. Job a vu Dieu et s’est repenti ; les Ninivites ont entendu la prédication de Jonas au sujet d’un jugement à venir et se sont repentis. Les apôtres ont souvent annoncé un jugement à venir (Actes 3:23 ; 10:42 ; 17:31 ; 24:25). Les saints de Rome en ont été instruits (Rom. 1:18), et les croyants de Thessalonique savaient qu’ils y avaient échappé (1 Thess. 1:10). Pierre a écrit à ce sujet, et Jude a cité la prophétie d’Énoch qui s’y rapporte. C’est en vue de la colère à venir, que les apôtres ont insisté auprès des âmes sur l’importance de la repentance. Mais pour Israël il y avait une raison supplémentaire de se repentir, à savoir que les temps de rafraîchissement viendraient par le retour du Seigneur Jésus du ciel (Actes 3:19).

Pierre s’est-il adressé à ses auditeurs ? A-t-il parlé de la colère de Dieu contre le peuple, s’est-il appesanti sur le caractère terrible de Sa colère, et les a-t-il incités à apaiser le Juge en colère ? — Il a fait sentir à la foule l’énormité de leur culpabilité, en leur montrant par l’Écriture qui était réellement le Crucifié, et qui Il est encore : Il était le Christ, l’espérance d’Israël. Il était le Seigneur, le Souverain de tous.

L’épître aux Corinthiens nous présente une autre pensée. La conversion que Dieu opère produit la tristesse (2 Cor. 7). La première lettre de l’apôtre avait pénétré, par la puissance de l’Esprit, dans leurs âmes. Ce n’était pas encore le jugement complet de leur état dans la lumière, mais, leur propre volonté étant retenue par l’action divine, il y avait chez eux de l’affliction dans le sentiment qu’ils s’étaient écartés du droit chemin. Alors la conscience commença à agir et non plus la volonté ; peut-être le moi y avait-il encore part en quelque mesure. Néanmoins c’était une tristesse selon Dieu, une volonté brisée, un coeur contrit ; il y avait le sentiment que l’on avait suivi sa propre volonté et oublié Dieu. Cette tristesse produit un jugement du mal bien plus actif et plus décidé, et ce jugement est appelé ici la repentance. «La tristesse qui est selon Dieu, opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret». Par cette conversion dont nous venons de parler, l’âme ayant été amenée, par l’opération de la grâce de Dieu, à s’affliger pour avoir écouté sa propre volonté, rentre maintenant (ou plutôt entre pour la première fois) sous l’influence naturelle et sous l’action du nouvel homme non contristé. Elle juge, par l’énergie spirituelle, tout le mal, comme Dieu le juge en principe. Le sentiment de la culpabilité n’a point disparu, mais, ce qui caractérise cet état c’est le jugement de la faute — le jugement du moi en tant que celui-ci y est impliqué. Le cœur est pur du mal, lorsqu’il le juge comme Dieu le fait et s’en sépare comme d’une chose qui lui est extérieure, à laquelle il est étranger. Or ceci est la sainteté, laquelle gagne souvent en profondeur à mesure que l’on connaît mieux le moi.

Que leur dit Pierre ? «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés». Ils étaient convertis, saisis de componction en songeant à la folie de leur péché ; ils avaient encore à se repentir. Il y a une chose plus grande, plus profonde, plus complète qu’une âme amenée à la lumière ; c’est lorsque le nouvel homme exerce son jugement sur ce que le moi avait été. Il ne s’agit plus d’une âme convaincue de la part de Dieu et se soumettant, dans le sentiment de sa culpabilité, à l’effet de sa grâce et de sa présence, mais il s’agit d’une âme qui rejette spirituellement, en communion avec Dieu, le mal comme tel, du terrain où le nouvel homme se tient avec Dieu. La contrition et l’humilité de cœur accompagnent cet acte, mais l’âme est rentrée dans sa liberté devant Dieu. Il y a une vraie repentance, du moment que le moi est mis de côté et que la nouvelle nature, s’étant emparée du jugement et de la volonté, juge librement, comme une chose rejetée, tout ce qui avait séduit la chair et ce en quoi elle prenait plaisir.

La  repentance accompagne toujours la nouvelle naissance et trouble souvent l'âme qui cherche la paix. C'est une œuvre de Dieu opérée au-dedans de nous - détaillé - Jonas 3:4-5; Ézéch. 36-25-31; Matth. 3:1-2; Marc 1:15; Luc 24:47 [La nouvelle naissance, les 2 natures et la marche par l'Esprit, ch. 2 ; 83 Ko]

Mais il y a une chose qui accompagne invariablement la nouvelle naissance et qui souvent trouble l’âme anxieuse qui cherche la paix. Je veux parler de la repentance. — Cette œuvre importante que Dieu opère au-dedans de nous est si peu comprise, on l’explique de tant de manières confuses ou erronées, que je désire la placer simplement devant mon lecteur, selon que Dieu m’en fera la grâce.

En traitant ce sujet je voudrais établir d’abord un fait, c’est qu’il n’y a jamais une œuvre réelle de Dieu dans l’âme, qui ne soit accompagnée de vraie repentance. On a troublé des âmes en disant que la repentance est une préparation nécessaire à la foi et à la réception de l’évangile, qu’elle précède la foi et, par conséquent, la nouvelle naissance, dans une âme. Mais je puis affirmer que, dans toute l’Écriture, partout où l’oeuvre de la repentance est mentionnée comme doctrine, ou qu’il est question de ses fruits dans l’âme, elle est présentée comme suivant la foi invariablement. Je ne veux point dire qu’elle ne précède pas la paix. Le croyant peut être longtemps avant de connaître la paix avec Dieu; mais l’oeuvre de la repentance suit toujours la foi, et par conséquent accompagne toujours la nouvelle naissance.

Beaucoup de gens croient que la repentance est le chagrin d’avoir péché, et qu’il faut avoir éprouvé ce sentiment à un certain degré avant d’être en état de percevoir l’évangile. D’autres se jettent dans l’extrême opposé, et ne voient dans la repentance qu’un changement de sentiment à l’égard de Dieu. Ces deux manières de voir sont également fausses. Sans doute, comme le dit l’apôtre: «La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor. 7:10). Les Corinthiens étaient convertis depuis longtemps, quand Paul s’adressait ainsi à eux; mais la tristesse de leur coeur à l’endroit de ce dont Paul les accusait, les porta à juger leurs voies sous la puissance de la Parole qui leur était adressée par son moyen. Ailleurs, nous lisons: «La bonté de Dieu te pousse à la repentance» (Rom. 2:4). D’un côté donc la tristesse selon Dieu opère la repentance, de l’autre la bonté de Dieu y pousse; mais ni l’une ni l’autre de ces choses ne sont la repentance. La repentance est le jugement que je porte sur moi-même et sur tout ce qui est en moi, en présence de ce que Dieu m’a révélé et déclaré.

Quand une âme est née de nouveau, quand elle a reçu cette nouvelle nature qu’elle ne possédait pas auparavant, elle commence à découvrir l’activité de l’ancienne. Quelquefois ce travail est très profond, très long; et souvent l’âme passe par les plus tristes expériences avant de trouver la paix, allant peut-être jusqu’à douter de son salut et de son adoption.

Mais c’est précisément la nouvelle nature que vous possédez maintenant qui vous fait découvrir l’activité et les œuvres de l’ancienne. Aussi longtemps que vous n’aviez pas cette nouvelle nature, il n’y avait pas de trouble dans votre âme, mais maintenant le tourment même qui vous poursuit est le résultat de l’existence chez vous de la nouvelle nature que vous ne possédiez pas auparavant. Ayant une nouvelle nature qui aime les choses de Dieu et a sa source dans l’Esprit de Dieu, vous avez appris à détester ce qu’elle découvre en vous, et vous soupirez après la paix; c’est pourquoi considérez soigneusement l’état d’âme qui est décrit au chapitre 7 de l’épître aux Romains, versets 14, 15.

Une âme ainsi exercée cherche la paix en essayant de faire des progrès et de remporter des victoires sur elle-même. Elle pense trouver la paix en détruisant les mauvais désirs, en domptant le caractère naturel et les passions qui l’agitent. En d’autres termes, on cherche la paix en tâchant de devenir meilleur, au lieu de renoncer à toute prétention et à toute espérance semblables et de se reposer entièrement et uniquement sur Christ, qui a passé à travers les vagues et les flots du jugement, non seulement pour ôter les péchés qui troublent la conscience, mais encore pour que la mauvaise nature qui tourmente et angoisse le cœur trouve sa fin à la croix. 

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Psaumes 119.33 Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin ! 34 Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon coeur ! 35 Conduis-moi dans le sentier de tes commandements ! Car je l'aime.

Zacharie

je parle ici pour moi; je ne supporte plus votre manière d'agir qui consiste à vouloir faire entrer le légalisme au sein d'un forum qui est pour la foi et le salut par la foi.

Si vous prenez plaisir à vivre comme les juifs avant la venue de Jésus, c'est votre droit le plus total et même je peux vous donner en mp, un lien d'un site qui prêche la loi et où vous vous y sentirez très bien, mais pas ici Zacharie, pas ici.

Le sujet ici, c'est la repentance mais comme vous voulez à tout prix que tous entrent dans le judaîsme dans lequel vous êtes, vous faites en sorte de ne parler que de commandements et de loi; c'est très finet très subtil.

pour moi, vous persistez dans cette voie alors je quitterai ce forum qui est en train de devenir par vos soins, un forum sous loi dans lequel je m'y retrouve de moins en moins.
on ne peut rien dire sans que systématiquement vous fassiez mention de loi et de commandement et vous ne parlez de ce que vous connaissez de Jésus

donc pour moi, c'est non et c'est d'autant plus dramatique que vous vous présentez comme un chrétien évangélique, donc en principe sous l'autorité du Saint Esprit;

mais décidemment non, vous n'avez pas encore passé par la croix et vu ce qui s'y trouve après
Monique