Il est né le divin enfant

par Michel Renneteau

Connaissez-vous les « koumaris » du Népal ? Ce sont des petites
filles vénérées, même par le roi, comme déesses. On les vénère
par ce qu'elles sont enfants. On leur offre offrandes et sacrifices.
Statues vivantes, elles ne doivent pas bouger, ni parler ni s'adresser au public.

Devenues adolescentes, rendues à la vie civile... Et traumatisées, perturbées sexuellement,
elles se reclassent mal et, en général, ne se marient pas.

En Inde, le dieu Vishnou s'incarne dans l'enfant-Dieu Krishna
pour sauver l'humanité. Il a son image dans chaque foyer indien.
Un culte lui est rendu dans des temples.

Jadis, à Babylone, l'idole-enfant Thammuz mourait chaque année,
et on le pleurait. Il renaissait au printemps.
Cela excitait la colère de l'éternel Dieu qui voyait les israélites
se livrer à ce culte païen (verset d'en tête).

Beaucoup de « chrétiens » (?), à Noël vénèrent le petit Jésus,
nouveau-né qui braillait, tétait sa mère et souillait ses langes
comme tout bébé. On idolâtre un petit être qui ne dit ni ne fait rien,
mais on ignore ensuite, où on méprise l'adulte Jésus
qui enseigne et les voies de Dieu.

On doute qu'une fois mort pour nos fautes et nous sauver,
il ait pu ressusciter. On ne sait rien de son retour comme Roi des rois
et Seigneur des seigneurs. Bien qu'il l'ait promis, on ne l'espère ni ne l'attend.
Sauf quelques bribes bibliques récitées aux offices religieux,
on ne lit pas la Bible, Sa Parole... Mais le bébé rose en sucre
ou en plâtre figure chaque Noël dans la crèche familiale.

Merci, Daniel, pour cet article intéressant. Tout n'est pas aussi tranché.

Quand je me suis convertie, mon papa m'a offert une crèche. Il ne m'a jamais rien dit de plus... Mais il a fait de ses mains la crèche en bois, il est allé chercher la mousse dans la colline et l'a garnie de santons magnifiques... Dont un petit Jesus...
Et tous les ans chez moi il y a ma crèche!

Je crois qu'il faut se garder de prêter des intentions à des catégories de gens, qui bien évidemment n'ont pas le meme cœur!

Et j'avoue que revenir tous les ans sur Noël fête païenne m'agace un peu...
Même je reconnais que l'auteur â fait fort en remontant à Vishnou!

Je suis chrétienne née de nouveau et j'ai toujours ma crèche de noël à tous les ans
sans pour autant vénérer l'objet de plâtre ou de bois qui représente l'enfant Jésus.

Je crois que noël est une période propice pour parler de Jésus aux non croyants car ils
sont plus ouverts. Je connais personnellement plusieurs chrétiens qui ont été convertis
suite à un repas de noël ou une mise en scène de la nativité.

Je dis toujours joyeux Noël ou joyeuses Pâques!
Et très souvent j'ai une question, surtout pour Pâques... Et j'explique!
Et je suis heureuse de parler de mon Seigneur et Sauveur...

Silenne a écrit:Je suis chrétienne née de nouveau et j'ai toujours ma crèche de noël à tous les ans
sans pour autant vénérer l'objet de plâtre ou de bois qui représente l'enfant Jésus.

Je crois que noël est une période propice pour parler de Jésus aux non croyants car ils
sont plus ouverts. Je connais personnellement plusieurs chrétiens qui ont été convertis
suite à un repas de noël ou une mise en scène de la nativité.

Tout à fait!

Yoda a écrit:

Silenne a écrit:Je suis chrétienne née de nouveau et j'ai toujours ma crèche de noël à tous les ans
sans pour autant vénérer l'objet de plâtre ou de bois qui représente l'enfant Jésus.

Je crois que noël est une période propice pour parler de Jésus aux non croyants car ils
sont plus ouverts. Je connais personnellement plusieurs chrétiens qui ont été convertis
suite à un repas de noël ou une mise en scène de la nativité.

Tout à fait!

Yoda qui est tout à fait d'accord avec moi ?!
C'est sûrement ce qu'on appelle la magie de noël !!!  

Blague à part, je trouve regrettable qu'on enlève toutes les crèches de noël
dans les lieux publiques pour les remplacer par des " pères noël et qu'on n'enseigne
plus aux enfants comment Jésus est né ni qui est Jésus.

J'ai entendu l'autre jour des enfants qui jouaient dehors. L'un d'eux a dit quelque
chose qu'il regrettait à son petit copain. Ensuite il a dit à haute voix « Pardon petit
Jésus » Ensuite il a ajouté « Je sais pas qui est-ce, mais pardon quand même ».

Silenne a écrit:

Je trouve regrettable qu'on enlève toutes les crèches de noël
dans les lieux publiques pour les remplacer par des " pères noël et qu'on n'enseigne
plus aux enfants comment Jésus est né ni qui est Jésus.

J'ai entendu l'autre jour des enfants qui jouaient dehors. L'un d'eux a dit quelque
chose qu'il regrettait à son petit copain. Ensuite il a dit à haute voix « Pardon petit
Jésus » Ensuite il a ajouté « Je sais pas qui est-ce, mais pardon quand même ».

C'est ce qu'on appelle les accommodements raisonnables,, sortons Dieu et Jésus des écoles et à la place, ouvrons un local ou les gens puissent prier sur leurs petits tapis.

En France le conseil d'état â tranché. Les crèches restent dans les lieux publics!

Je reçois cette année toute ma famille, nos enfants et petits-enfants le 24 décembre. Et par manque de place,(32 personnes) je ne vais surtout pas faire de sapin malgré la présence de mes petits.enfants. Mais....je me posais la question, justement une petite crèche, attirant leurs regards et me permettant de simplement dire ma foi......au passage.....

Mais je dois en acheter une, et je désire une pas trop grande pas trop petite et de qualité, en trouverai-je une d'ici là?

Sinon, j'affiche simplement sous forme de panneau le verset dans l'évangile de Luc "un sauveur nous est né"......

J'aime les crèches, à Sion dans la capitale valaisanne, il y a chaque année "le sentier des crèches", des grandes et belles crèches sont installées dans des coins de rue, et avec les enfants nous pouvons suivre ce chemin , un peu comme un jeu de piste. Les crèches sont faites par les différentes communautés habitant la ville , suisses, colombiennes, italiennes, portugaises, etc......et elles sont chaque année magnifiques.

Je trouve super, cette activité avec les enfants, où il m'est facile en tant que grand-maman de leur parler de ma foi.....et cette empreinte "chrétienne me plaît".

p.s. Une de mes filles adoptives s'appelle Premkumari. Et nous pensons en effet que son prénom est lié aux koumari citées plus haut. Elle se souvient de sacrifices de chèvres faits dans sa famille quand elle était petite. (elle est arrivée grande, chez nous, dix ans, amputée de bras et jambes, liés à une maladie,(peut-être scepticémie), selon ses souvenirs, mais elle se souvient aussi de ces sacrifices pour conjurer la maladie......

Je crois que en Jésus elle peut vraiment vivre libre de tous ces actes spirituels faits en sa faveur, à son encontre en fait.

Nos enfants sont de loin pas tous croyants....mais j'aime vraiment cette date du 24 décembre où nous sommes tous réunis. Dans ma tête je sépare tout à fait de l'empreinte chrétienne et vis l'accueil des miens dans la joie, sans vouloir faire de cette rencontre festive autre chose qu'une soirée cadeaux avec des yeux émerveillés, et aussi une soirée....chansons avec guitares, cajun et carnets de chants....aussi beaucoup de bruit.....mais qu'est-ce que la fatigue par rapport à la joie de penser que tout le monde se rencontre.....

Clara a écrit:Tout n'est pas aussi tranché.

Totalement d'accord.

Effectivement, ces jours sont un bon moyen de parler de notre Seigneur Jésus-Christ.

Oui!

Au delà même ça peut juste être un temps en famille, qu'y trouverions nous à redire? En vrai je doute que ce que tu décrives ait un rapport avec la fête de Noel, par contre c'est devenu une fête particulièrement commerciale, et le père Noel est devenu l'incontournable de millions de familles et même de l'école laïque...Pour une fois que la laïcité aurait pu nous sauver de quelque chose

La fête du vingt-cinq décembre est symbolique. J'y vois une opportunité de se réunir et de partager au niveau familial, par exemple (et c'est très bien !).
Quant à la dimension spécifiquement chrétienne, force est de constater qu'une fois de plus la tradition a plus de valeur que la réalité des faits historiques.
Jésus de Nazareth n'est pas né le vingt-cinq décembre.

Clara a écrit:Merci, Daniel, pour cet article intéressant. Tout n'est pas aussi tranché.

Quand je me suis convertie, mon papa m'a offert une crèche. Il ne m'a jamais rien dit de plus... Mais il a fait de ses mains la crèche en bois, il est allé chercher la mousse dans la colline et l'a garnie de santons magnifiques... Dont un petit Jesus...
Et tous les ans chez moi il y a ma crèche! (1)

Je crois qu'il faut se garder de prêter des intentions à des catégories de gens, qui bien évidemment n'ont pas le meme cœur!

Et j'avoue que revenir tous les ans sur Noël fête païenne m'agace un peu... (2)  
Même  je reconnais que l'auteur â fait fort en remontant à Vishnou!

(1) La dimension sentimentale est manifeste.
(2) Pourquoi ne pas considérer cette fête comme un symbole (chrétien) plutôt que d'y accorder une valeur absolue comme c'est si fréquemment le cas ?

Je ne saisis pas bien le sens de valeur absolue, Alain.

Eh oui, Noël… Ses origines bâtardes, ses symboles suspects, son sentimentalisme mièvre, son dévoiement commercial… N’en jetez plus !

Noël au travers des siècles a toujours été regardé avec un peu de dédain par les amoureux des systèmes bien construits, des symboliques subtiles et cohérentes, et vilipendé par les maniaques de la pureté originelle des concepts, des choses et du brave monde. Parlez-leur plutôt de Pâques, ça oui Madame, c’est une fête qui a du sens ! Une fête sérieuse.

Au beau jardin de la doctrine chrétienne, le rare promeneur habitué au calme et subtil entrelacs des allées, aux échanges courtois et profonds avec ses semblables, au ton pénétré et aux silences lourds de sens, voit soudain débouler, une fois l’an, une foule de pique-niqueurs braillards qui piétinent les buis et salopent les pelouses.

Et ça te transforme les mages en rois, ça te leur file des prénoms baroques, ça te sort d’on ne sait où un bœuf et un âne, un sapin qui donne des oranges bleues, un bazar théologique plus qu’à moitié païen, tout un folklore de personnages anachroniques et provençaux, et, le pompon, ça te rhabille un auguste Saint du calendrier au couleurs d’un soda américain, puis ça l’installe dans une galerie commerçante pour faire des photos avec des petits monstres en transe.

L’horreur. Sans parler du repas délirant qui parachève l’outrage.

Moi j’aime Noël.  Sa douceur, son esprit de gentillesse, sa part de lion donnée à l’enfance. Sa proclamation hors les murs d’un accueil gracieux de chacun pour ce qu’il est, c’est-à dire un enfant. Cet art du don, du cadeau, ce Père Noël qui représente pour les enfants un amour, une générosité qui vient d’au-delà des parents, du fond du ciel.

Il y a peut-être un texte de la Bible qui parle de Noël mieux que les récits de la nativité.

« Des gens lui amenaient des enfants pour qu’il les touche de la main. Mais les disciples les rabrouèrent. Voyant cela, Jésus s’indigna ; il leur dit : Laissez les enfants venir à moi ; ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais. Puis il les prit dans ses bras et se mit à les bénir... » (Marc 10)

Oui, Noël, ça déborde un peu, c’est pas tout-à fait dans les clous… Peut-être pour nous rappeler, à nous qui croyons, qui savons, qui aimons le message de l’évangile, que nos beaux systèmes seront toujours ainsi débordés par la grâce, que nos petites têtes ne peuvent pas contenir tout le mystère de l’Amour de Dieu pour nous. Restons des enfants !

Joyeux Noël à tous!

Merci, Siderman!
Joyeux Noël!

spiderman a écrit:Eh oui, Noël… Ses origines bâtardes, ses symboles suspects, son sentimentalisme mièvre, son dévoiement commercial… N’en jetez plus !

Noël au travers des siècles a toujours été regardé avec un peu de dédain par les amoureux des systèmes bien construits, des symboliques subtiles et cohérentes, et vilipendé par les maniaques de la pureté originelle des concepts, des choses et du brave monde. Parlez-leur plutôt de Pâques, ça oui Madame, c’est une fête qui a du sens ! Une fête sérieuse.

Au beau jardin de la doctrine chrétienne, le rare promeneur habitué au calme et subtil entrelacs des allées, aux échanges courtois et profonds avec ses semblables, au ton pénétré et aux silences lourds de sens, voit soudain débouler, une fois l’an, une foule de pique-niqueurs braillards qui piétinent les buis et salopent les pelouses.

Et ça te transforme les mages en rois, ça te leur file des prénoms baroques, ça te sort d’on ne sait où un bœuf et un âne, un sapin qui donne des oranges bleues, un bazar théologique plus qu’à moitié païen, tout un folklore de personnages anachroniques et provençaux, et, le pompon, ça te rhabille un auguste Saint du calendrier au couleurs d’un soda américain, puis ça l’installe dans une galerie commerçante pour faire des photos avec des petits monstres en transe.

L’horreur. Sans parler du repas délirant qui parachève l’outrage.

Moi j’aime Noël.  Sa douceur, son esprit de gentillesse, sa part de lion donnée à l’enfance. Sa proclamation hors les murs d’un accueil gracieux de chacun pour ce qu’il est, c’est-à dire un enfant. Cet art du don, du cadeau, ce Père Noël qui représente pour les enfants un amour, une générosité qui vient d’au-delà des parents, du fond du ciel.

Il y a peut-être un texte de la Bible qui parle de Noël mieux que les récits de la nativité.

« Des gens lui amenaient des enfants pour qu’il les touche de la main. Mais les disciples les rabrouèrent. Voyant cela, Jésus s’indigna ; il leur dit : Laissez les enfants venir à moi ; ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais. Puis il les prit dans ses bras et se mit à les bénir... » (Marc 10)

Oui, Noël, ça déborde un peu, c’est pas tout-à fait dans les clous… Peut-être pour nous rappeler, à nous qui croyons, qui savons, qui aimons le message de l’évangile, que nos beaux systèmes seront toujours ainsi débordés par la grâce, que nos petites têtes ne peuvent pas contenir tout le mystère de l’Amour de Dieu pour nous. Restons des enfants !

Joyeux Noël à tous!

Merci Spiderman! Tu as tout dit, et tu l'as si bien dit!

________

Bonjour,

Il pourrait y avoir une question simple : Dieu est-il glorifié par ce genre de pratiques ?


________

gerardh a écrit:________

Bonjour,

Il pourrait y avoir une question simple : Dieu est-il glorifié par ce genre de pratiques ?


________

en lisant ton message j'ai pensé de suite à ce passage où Jésus reprends ses disciples ( Marc 9v39)

9.38 Jean lui dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas.
9.39 Ne l'en empêchez pas, répondit Jésus, car il n'est personne qui, faisant un miracle en mon nom, puisse aussitôt après parler mal de moi.
9.40 Qui n'est pas contre nous est pour nous.

Le plus important n'est-il pas que l'on rappelle au monde qu'il existe un Sauveur merveilleux ?

AlainM a écrit:

Le plus important n'est-il pas que l'on rappelle au monde qu'il existe un Sauveur merveilleux  ?

Tout à fait d'accord !

______

Bonjour,

Il existe un Sauveur merveilleux  

En effet.

Mais ce sauveur n'est plus un petit enfant qu'on adorerait comme tel ; c'est un homme glorifié dans le ciel, après avoir subi la croix du calvaire et avoir été ressuscité.

Voila ce qu'il faudrait développer en premier. Paul avait dit, aux corinthiens je crois : je n'ai rien voulu connaître de vous sinon Jésus Christ et Jésus Christ crucifié.

________

gerardh a écrit:________

Bonjour,

Il pourrait y avoir une question simple : Dieu est-il glorifié par ce genre de pratiques ?


________

Tout dépend comment on positionne Dieu dans tout cela, ce que l'on honore à travers cela ? et surtout la position de notre cœur, de nos pensées vis à vis à cela.

________

Bonjour Esther,

Au-delà de "cela dépend", quelle serait ta réponse personnelle ?


__________