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La parabole du serviteur impitoyable

2 participants

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La parabole du serviteur impitoyable  Empty La parabole du serviteur impitoyable

Message  Emmanuel Mer 26 Aoû 2020 - 18:49

Une dette faramineuse et une compassion bouleversante

L’histoire du serviteur impitoyable (Mt 18:21-35) – l’une des paraboles de Jésus les plus fascinantes – contient d’intéressants rebondissements. Nous y découvrons un serviteur malhonnête et un maître généreux qui, après lui avoir fait grâce, lui retire ensuite son pardon. Quelle était donc l’ampleur de la somme due ? En y regardant de plus près, nous restons bouche bée, car elle dépasse de loin ce que l’on pourrait imaginer. De plus, le maître ne révoquait pas son pardon ; en réalité, il faisait autre chose.

Une drôle de question

« Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère lorsqu’il péchera contre moi ? » demanda un jour Pierre à Jésus. Jésus leva les yeux vers son disciple. « Sept fois ? » lança vite Pierre, impressionné par sa propre pensée généreuse. « Non, bien plus que ça. Soixante-dix fois sept fois », répondit Jésus. Quel choc ! Les pharisiens pinailleurs avaient fixé le chiffre à trois. Pierre, lui, y alla du chiffre symbolisant la perfection. Mais il était loin de s’attendre au chiffre avancé par Jésus ! Et s’il avait dit 100 fois ? Le Seigneur aurait sans doute renchéri avec 100 millions de fois parce qu’à en juger par l’histoire qu’il a racontée, le ciel est infiniment disposé à pardonner.

Une dette faramineuse

Un maître, nous dit cette parabole, procéda un jour à la vérification des comptes. Au cours de cette vérification, le compte de l’un de ses serviteurs attira particulièrement son attention. Cet homme lui devait une somme d’argent faramineuse ! Désirant une explication, il le convoqua sur-le-champ. Dans une autre parabole (Mt 25:14-28), Jésus nous donne un contexte plus large. Les maîtres choisissaient des serviteurs et leur confiaient des talents d’or selon leurs capacités. Selon certaines sources, chaque talent pesait typiquement environ 34 kilos et valait 1,37 million de dollars US en valeur courante. Les serviteurs devaient investir judicieusement la richesse de leur maître et la lui rendre avec un intérêt. Ceux qui n’arrivaient pas à gérer sagement l’argent du maître ou refusaient de le faire étaient congédiés.

Dans notre première histoire, le serviteur devait à son maître la somme de 10 000 talents, ou 340 000 kilos d’or – on parle aujourd’hui d’environ 13,7 milliards de dollars US ! Décidément, le maître avait vraiment confiance en lui pour lui avoir confié une telle somme... Mais ce qui est encore plus époustouflant, c’est le fait que le serviteur ait osé la dilapider ! Comment peut-on gaspiller une aussi grosse somme d’argent ? Après avoir examiné la situation, le maître constata que son serviteur avait dépensé tout cet argent pour lui-même.

Comment lui faire rembourser ce qu’il lui devait ? Il décida que l’option la plus viable consistait à vendre cet escroc, sa femme, ses enfants, et tous leurs biens. J’imagine que le serviteur devait avoir beaucoup d’enfants et de biens pour que son maître en arrive à une telle décision. À l’ouïe de ce verdict, le serviteur demanda au maître de le gracier. C’était sa seule chance de s’en sortir. Et il poussa l’audace jusqu’à l’absurde : « Je te rembourserai tout ! » Si c’était la « bonne » chose à dire, un simple calcul montre, cependant, que même s’il travaillait comme journalier tous les jours, il lui faudrait environ 200 000 années – soit plus de 3000 vies – pour rembourser sa dette !

Une compassion bouleversante

Le maître fit alors quelque chose de bouleversant. Il était clair que son serviteur ne pourrait jamais le rembourser. Il éprouva une telle pitié pour ce malheureux qu’il lui remit la totalité de sa dette. Renonçant à retrouver ses 10 000 talents, il mit le solde du compte de son serviteur à 0. Rien n’indique que le serviteur perdit son emploi. Il continua, semble-t-il, à faire partie des gens de la maison du maître. Pourtant, des employés avaient été congédiés pour de bien moins graves erreurs de gestion. Et cependant, le maître, au lieu de vendre ses biens, le déclara libre et lui conserva sa famille !

Une prompte contradiction

Le serviteur sortit pour célébrer la bonté du maître. Chemin faisant, il tomba sur un collègue qui lui devait de l’argent – 100 deniers, soit l’équivalant du salaire de 100 jours de travail... une bagatelle en comparaison de sa propre dette ! Malgré tout, il saisit son débiteur et le somma, en l’étranglant, de rembourser immédiatement ce qu’il lui devait.

Le pauvre homme le supplia de lui faire grâce et promit de tout rembourser. Mais l’autre fit la sourde oreille. Il le fit jeter en prison et l’y laissa pourrir jusqu’au remboursement complet de sa dette. Quel châtiment impitoyable ! Selon des commentateurs, un tel châtiment ne permettait pratiquement pas au débiteur de gagner l’argent nécessaire pour rembourser sa dette. La sévérité de cette punition suggère que le serviteur gracié était parfaitement conscient de ce que sa propre punition, quelques heures plus tôt, aurait dû être.

Horrifiés et ébranlés par cette cruauté dont ils venaient d’être témoins, les autres serviteurs se rendirent directement chez le maître et lui rapportèrent ce qui venait de se passer dans les moindres détails. Offensé et outragé, le maître se rendit à l’évidence : son serviteur venait de montrer clairement ce qu’il pensait de sa générosité. Par ailleurs, en dénonçant le comportement du serviteur, les autres serviteurs montraient qu’ils connaissaient bien le caractère de leur maître. Ils savaient qu’il avait à cœur le bien-être de ses sujets.

Une généreuse concession

D’autres serviteurs auraient été mis en pièces, sans autre avertissement, pour un tel comportement (voir Lc 12:46). Au lieu de cela, le maître fit appeler son serviteur ingrat. « Tu m’as supplié de te pardonner, s’écria le maître, et je l’ai fait. Ne pouvais-tu pas pardonner toi aussi à ton serviteur ? » Cette question ouvrait le dialogue. Le serviteur avait l’occasion de s’expliquer. Mais celui-ci resta muet. Y a-t-il une bonne excuse pour demander un grain de sel alors qu’on a reçu l’univers ? Le serviteur ne demanda même pas à être pardonné. Ce dialogue était donc parfaitement inutile. « Très bien, concéda le maître. Jetez-le en prison, et qu’il soit livré aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il me doit. »

Si le serviteur désirait être en prison toute sa vie, eh bien soit. Mais remarquez que lui seul fut jeté en prison. Pas sa femme. Pas ses enfants. Ses biens ne furent pas vendus. Le maître n’appliqua même pas le châtiment dans la pleine mesure de la loi. En rejetant le pardon du maître, le serviteur demanda et prononça sa propre sentence. Peut-être ne comprenait-il même pas l’importance de sa dette... La base de tout pardon se trouve dans l’amour immérité de Dieu ; mais par notre attitude envers les autres, nous montrons si nous nous sommes appropriés cet amour. Aussi le Christ dit-il : « On vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. » (Mt 7:2)

Dieu a écrit notre sentence. L’accepterons-nous, ou écrirons-nous notre propre sentence ?

Joneen Wilson écrit de la Californie, aux États-Unis, où elle travaille en tant qu’infirmière. Lorsqu’elle n’administre pas des médicaments ou ne travaille pas dans le département audiovisuel de son église, elle s’implique en tant que représentante évangélique en divers lieux.
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Message  lerod Jeu 27 Aoû 2020 - 14:21

Texte intéressant, merci de l'avoir partagé mais, à mon avis, Joneen Wilson déraille complètement lorsqu'elle fait un parallèle entre l'homme de cette parabole et les paroles de Jésus en Matthieu 7.

Le serviteur de la parabole était parfaitement conscient de sa faute et d'avoir failli à sa tache puisque son maître l'avait précédemment établi dans celle ci. La règle énoncé par Jésus dans Matthieu 7:2 s'applique à toutes et tous, même à celles et ceux qui n'ont pas la moindre idée que le péché ou même Dieu existe.

Donc s'appuyer sur l'un pour expliquer l'autre me semble être très mal inspiré.
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