Le principe de rassemblement des frères dits "darbyste étroits" - objections
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Le principe de rassemblement des frères dits "darbyste étroits" - objections
C'est une erreur qui est enseignée dans vos assemblées contre les autres assemblées.gerardh a écrit:
Une église ou une association religieuse se définissent généralement par un nom ou un principe autour duquel les gens se regroupent, ou de vues particulières, bibliques ou non.
Les assemblées ont chacune des principes et des vues particulières exactement comme vous avez des principes très précis et des vues particulières très précises, que tu racontes en long en large et en travers.
Et exactement comme les uns disent "non, chez nous c'est la parole de Dieu"
Les autres disent aussi, "ce sont les principes de la parole de Dieu".
Il n'y a donc aucune différence entre les uns et les autres, sur ce plan là.
Vous avez des vérités et des erreurs, comme eux ont des vérités et des erreurs.
C'est le cas de toutes les assemblées évangéliques, et même du renouveau de l'église catholique.gerardh a écrit:
Il existe aussi des chrétiens désirant se rassembler non autour d’un homme, si pieux soit-il, ou d’une doctrine, si vraie soit-elle, mais uniquement autour du Seigneur Jésus Christ, le Fils du Dieu vivant. Ils s’appuient sur la promesse que lui-même a faite, et qui est toujours valable: «... là où deux ou trois sont assemblés en mon nom (littéralement à mon nom), je suis là au milieu d’eux» (Matthieu 18 :20).
Mais pour ceux qui n'ont fréquenté aucune de ces églises, et qui les critiquent,
ce n'est pas l'Esprit de sainteté qui leur met ces critiques dans le coeur.
Si l'église était en ruine ce ne serait pas une grande maison...gerardh a écrit:
Dans les premiers temps de la chrétienté, les croyants étaient « un cœur et une âme». Mais nous savons, de par la Parole elle-même, que cette situation s’est très vite largement dégradée, et qu’à notre époque, il en a été encore de mal en pis. Ainsi, du point de vue de la responsabilité des hommes, l’Eglise est en ruines (Apocalypse 2 et 3), même si Dieu le Père et le Christ la voient dans son unité.
En Apocalypse 2 et 3, l'église n'est jamais vu comme une ruine, elle infesté de mauvais esprit, mais elle n'est pas en ruine.
D'ailleurs, à chacune de ces 7 églises, même Laodicée, le Seigneur propose encore la repentance.
Si on ose un comparaison avec le temple de Salomon: nous sommes à la période du roi Manassé, pas encore à celle de Nébucadnetsar.
Là encore c'est faux.gerardh a écrit:
Nos devanciers du réveil, bien que conscients de l’irréversibilité de ces états, ont réalisé que dans toutes les époques de l’histoire sainte, il fut possible de constituer un témoignage fidèle ; témoignage certes individuel, mais surtout collectif, généralement faible, et de peu de force, à la vérité des pensées de Dieu, et approuvé par Lui, ce qui lui donne sa puissance.
Lors du réveil de la fin du 19ème siècle, les croyants réveillés se sont affranchi de l'organisation cléricale, mais ils ne se sont pas séparés des assemblées desquelles ils faisaient partie.
Et contrairement à ce que tu fais, il n'ont pas considéré un ensemble d'assemblée (anglicanisme, catholicisme, protestantisme) comme une seule assemblée. Mais ils ont considéré que chaque rassemblement de chrétiens pouvait revenir à la simplicité de l'évangile.
C'est beaucoup plus tard que quelques frères ont voulu refaire un système organisé regroupant des assemblées et les séparant des autres avec des critères d'ordre idéologique et non spirituel, ce qui est devenu le "darbysme".
Je dis bien que ce "système"(les critères de regroupement) s'appelle le darbysme, mais les personnes des assemblées qui se rattachent à ce système ne sont pas des darbystes, mais des assemblées du Seigneur.
Tu viens d'écrire au-dessus "se définissent généralement par un nom ou un principe autour duquel les gens se regroupent"gerardh a écrit:
Ce témoignage ne peut que s’appuyer sur la vérité (ou le principe) de l’unité du corps de Christ, corps qui inclut tous les véritables chrétiens, quelles que soient leurs orientations religieuses ou leurs dénominations.
Et c'est exactement ce que tu proposes.
Non et non. Un témoignage s'appuie sur le Seigneur, et est dirigé par son esprit. Quelque-soit les principes qui lui ont été révélé.
C'est extrêmement important car c'est Jésus-Christ qui nous uni et c'est son Esprit qui fait notre unité, indépendamment des principes auxquels ont croit.
L'église porte le témoignage de Jésus-Christ et non pas le témoignage à un "principe de rassemblement".gerardh a écrit:
Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu
De la même façon que Dieu emploie comme témoins des êtres encore plein d'erreur et de péché, mais qui regarde à lui pour leur salut.
Il emploie des assemblées pleines d'erreurs et de péchés, mais qui se rassemblent au nom de Jésus-Christ seul, celui qui a donné sa vie pour nous, et non pas sur la base d'un principe quelque vrai qu'il soit.
C'est là la volonté de Dieu.
La faiblesse, certes non.gerardh a écrit:
, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de la localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Ainsi notre faiblesse n'empêche en aucune manière la proclamation et la manifestation de l'unité du corps.
Mais ce qui l'empêche c'est d'être réuni sur un principe, sur une vérité parmi d'autres, au lieu d'être réuni au nom de Jésus-Christ seul.
Celui qui a tout accompli, celui qui habite en nous malgré toutes nos souillures, pour nous amener tous ensemble à sa perfection.
Non. Ce n'est pas ce que dit l'apôtre.gerardh a écrit:
Ces chrétiens s’appuient notamment sur un autre verset caractéristique : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain » (1 Corinthiens 10:16-17).
Prendre la Cène à la table du Seigneur est notamment le fait de rendre un témoignage à un Christ mort et ressuscité, mais aussi à l’unité du corps de Christ.
Le pain que nous rompons et la communion au corps de Christ. Voilà ce qu'est le pain, et le fait de le manger.
Mais, dit l'apôtre, puisque nous proclamons que nous sommes tous unis au même Christ, alors nous devons bien nous rendre compte que nous sommes unis ensembles.
Que le corps du Christ soit un, c'est l'évidence, et cette évidence devrait nous montrer le comportement que nous devons avoir envers nos frères et soeurs.
Il n'y a donc pas besoin d'un témoignage à l'unité du corps de Christ. Mais d'un témoignage au Christ, rendu par des chrétiens unis.
Mais non.gerardh a écrit:
La Table du Seigneur n’existe de fait que là où l’unité du Corps de Christ est reconnue et proclamée.
L'apôtre dit clairement: "ceux qui mangent les sacrifices n'ont-ils pas communion avec l'autel?"
Autrement dit: ce qui fait la valeur du pain c'est la table. Si nous prenons du pain en dehors de la table du Seigneur, ce n'est pas le pain du Seigneur, et ce n'est pas la communion avec le Seigneur.
Donc la table du Seigneur n'existe que là où la mort et la résurrection du Seigneur est proclamée.
Et non pas la où est proclamée l'unité du corps de Christ.
Et c'est la proclamation de la mort et de la résurrection du Seigneur pour chacun de nous faite ensemble qui témoigne, de facto, de notre unité.
Du coup, en proclamant que les autres assemblées ne sont pas à la table du Seigneur, tu proclames la division de l'église et non son unité.
Oui, l'église est divisée quand à son administration, mais elle est une quand au Christ et à sa communion.gerardh a écrit: En effet, cette unité existe, malgré la ruine, et continue d'exister aux yeux de Dieu, mais nous sommes tenus de la réaliser aux yeux des hommes.
Tout à fait !gerardh a écrit:
Cependant nous les voyons par la foi représentés dans le seul pain, signe visible qu'il y a un seul corps. Il exprime cette unité de l'Église qu'un certain monde religieux prétend vouloir réaliser… alors qu'elle existe déjà !
Tout à fait. Et donc ce témoignage est proclamé par tous les chrétiens qui se souviennent de la mort du Seigneur-Jésus pour eux par ces symboles, mais aussi sans ces symboles.gerardh a écrit:
Donc, la signification première de la coupe et du pain auxquels nous participons dans la cène du Seigneur, c’est le sang et le corps de Christ, et ainsi le mémorial de ses souffrances et de sa mort, jusqu’à ce qu’il vienne. Mais il y a donc une autre signification à savoir la pensée de la « communion exprimant le fait que nous qui participons à un seul et même pain, nous sommes « un » comme le pain auquel nous participons. Et non seulement la communion les uns avec les autres, mais la communion du sang et du corps de Christ.
Mais plusieurs des assemblées dites "darbystes" dénigrent ce témoignage des enfants de Dieu en disant qu'ils ne sont pas à la table du Seigneur.
Et cela sous prétexte qu'ils ne sont pas assez sain dans leur foi et leur conduite.
Comme si la grâce était un produit du savoir.
C'est navrant.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
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