L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Bonjour et bienvenue Bernijead,
Tu as raison sur certains points de ton exposé, mais beaucoup de confusion par rapport à d'autres aspects. Nous pourrons bien sur en parler.
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Bonjour et bienvenue Bernijead,
Tu as raison sur certains points de ton exposé, mais beaucoup de confusion par rapport à d'autres aspects. Nous pourrons bien sur en parler.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
Vincent a écrit:patrick galarneau a écrit:Vincent, je ne suis ni prétériste ni chretien ni croyant et on ne se verra pas dans les airs. Votre croyance est improuvable. Nier les faits historiques, c’est faire de la dissonance cognitive. Peut importe les arguments appuyés par des faits vérifiables et démontrables, le croyant esquive le raisonnement pour justifier quelque chose de non-fondé.
Personnellement, je ne suis pas du tout préoccupé par les différentes positions eschatologiques, de l’hyperpreterisme à la dispensation. Ce qui m’intéresse, ce sont les faits, les preuves et la vérité démontrable. La foi et la croyance n’ont rien en commun. La foi est un ensemble de preuves colligés dont on ne peut nier l’évidence, alors que la croyance émane de l’ego individuelle.
Bonne route
Vous ne croyez pas en la parole de Dieu dans ce cas, l'Enlèvement est notre bien heureuse espérance qui plus est (Tite 2:13).
Or la foi est la substance des choses qu’on espère, l’évidence des choses non visibles. -Hébreux 11:1
(Car nous marchons par la foi, non par la vue): -2 Corinthiens 5:7
Jésus lui dit: Thomas, parce que tu m’as vu, tu as cru: bénis sont ceux qui n’ont pas vu, et qui cependant ont cru. -Jean 20:29
Vous avez raison, je ne crois pas en Dieu. Par contre, je possède la foi en Jésus-Christ et je m'explique :
Lorsque je marche, je SAIS que je marche, je ne crois pas, je SAIS. La connaissance des choses est mise en valeur dans toute la Bible. La croyance est une adhésion personnelle et individuelle, alors que la foi est une série de preuves vérifiables et démontrables qu'on ne peut nier. Dans les traductions françaises, plutôt que de traduire le mot grec "pistis" ou "pisteo" par "convaincu (implique une démonstration vérifiable et prouvable)", on a traduit, dans la majorité des traduction par "croire". Or, il s'agit d'une contradiction entre la foi qui ne vient pas de nous, mais de Dieu, alors que "croire" est une action personnelle, un choix volontaire, une adhésion à un énoncé dont on ne peut prouver. La foi, comme elle ne vient pas de nous mais de Dieu, c'est lui qui offre les preuves de ses prophéties par des actions concrètes dans l'histoire.
Comme la foi est extrinsèque à l'être humain, comment l'être humain peut-il faire le choix d'avoir la foi? C'est contradictoire. L'arminianisme comme le calvinisme ne répondent pas du tout à cette problématique. Jésus ne demande jamais de le croire, mais de constater les preuves. Les écrivains du N-T font justement l'apologie de la preuve. Vous constaterez que les écrivains disent souvent "afin que s'accomplissent les écritures". Ou encore : "afin que s'accomplissent ce qu'a dit le prophète". Les écrivains ont mis en relief les preuves historiques à la lumière des prophéties anciennes. La foi n'est donc pas une action personnelle, mais une évidence que l'on ne peut nier (preuves, faits historiques, vérité).
Votre croyance en un enlèvement des chrétiens n'est ni plus ni moins qu'une croyance. Une interprétation à partir d'un postulat et non à partir de l'intention des écrivains. Ce que je relève, ce n'est ni une position eschatologique ni une position doctrinale ou théologique. Ce sont les faits historiques qui attestent de la véracité des prophéties.
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
gerardh a écrit:__
Patrick Galarneau,
La prophétie eschatologique englobe tous les hommes, du passé, du présent et de l'avenir, juifs croyants ou non croyants, non-juifs, chrétiens d'origine juive ou des nations, incrédules. Bien sur, chaque catégorie est bien distinguée, même si cette distinction est parfois difficile à discerner.
L'enlèvement des chrétiens est bien décrit, l'établissement du royaume millénaire terrestre aussi, 'état éternel qui s'ensuivra après la dernière révolte ...
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Posez-vous ces questions :
- qui a écrit
- à qui s'adresse l'auteur (le nom du gentilé, comme Paul aux éphésiens; le nom de la personne à qui s'adresse la lettre, comme Paul à Philémon)
- à quelle période l'auteur écrit-il (avant ou après la destruction du Temple
- pourquoi écrit-il
- Quel est le sujet principal de la lettre
- Quel est le genre littéraire
- quelles sont les figures de style
- que veulent dire les mots dans la culture hébraïque et de culture hellènes
- en quelle langue est-ce rédigé originellement
Maintenant, posez-vous la question suivante :
- Pourquoi vous placez-vous au centre de la prophétie? Quelle en est votre lecture et comment arrivez-vous à cette interprétation?
Ensuite :
- quel est la signification du mot "prophétie" dans le judaïsme et pour les premiers disciples?
Piste de réflexion : la prophétie est christocentrique et non anthropocentrique. C'est la Bible qui définit le sens de ce mot, son impact et sa durée. Si Christ est passé, expliquez-moi, si le coeur vous en dit, à quoi peut bien servir cette notion de nos jours? Et pourquoi la culture grecque s'est-elle permise de s'approprier cette notion, alors qu'elle appartenait au judaïsme dans le but de préparer le chemin du Christ?
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Patrick,
C'est la grâce qui est un mouvement de Dieu vers l'homme. La foi est un mouvement de l'homme vers Dieu (certes provenant d'une impulsion initiale du Saint Esprit). La foi, c'est de croire en Dieu et en Jésus Christ, et plus étroitement de croire Dieu, et jésus Christ.
"Je sais qui j'ai cru", à dit l'apôtre, et le chrétien à sa suite.
Je prolongerai demain mes réponses.
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Patrick,
C'est la grâce qui est un mouvement de Dieu vers l'homme. La foi est un mouvement de l'homme vers Dieu (certes provenant d'une impulsion initiale du Saint Esprit). La foi, c'est de croire en Dieu et en Jésus Christ, et plus étroitement de croire Dieu, et jésus Christ.
"Je sais qui j'ai cru", à dit l'apôtre, et le chrétien à sa suite.
Je prolongerai demain mes réponses.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
C'est une doctrine que j'ai entendue.gerardh a écrit:Le martyre d'Etienne a été certes postérieur à la Pentecôte d'Actes 2 instituant l'Eglise. Mais Jésus, "debout" dans le ciel, était l'attitude de celui qui attend de savoir s'il doit venir ou non (une sorte de "2ème chance" !) : si les juifs s'étaient massivement convertis alors, il serait venu (Actes 3:20). Comment les choses se seraient elles alors passées ? On ne le sait pas clairement.
Mais elle n'a aucun fondement.
L'évangile était alors loin d'avoir parcouru le monde, ce n'était pas le moment.
De toute façon le terme traduit par "debout" ne veut pas dire cela en grec.
Il aurait mieux valut traduire par "établi" ou "se tenant" à la droite de Dieu.
Sauf qu'il n'est jamais parlé de l'enlèvement de l'église dans l'apocalypse.gerardh a écrit:A part certaines parties de l'Apocalypse comme les chapitres 2 et 3, et partiellement le dernier, l'Eglise en elle même n'est pas considérée dans des évènements apocalyptiques postérieurs à son enlèvement.
La promesse fait à Philadelphie n'est pas d'être gardée de la tribulation des croyants, mais d'être gardée de l'heure de l'épreuve qui va venir sur le monde impie.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
gerardh a écrit:__
Patrick,
C'est la grâce qui est un mouvement de Dieu vers l'homme. La foi est un mouvement de l'homme vers Dieu (certes provenant d'une impulsion initiale du Saint Esprit). La foi, c'est de croire en Dieu et en Jésus Christ, et plus étroitement de croire Dieu, et jésus Christ.
"Je sais qui j'ai cru", à dit l'apôtre, et le chrétien à sa suite.
Je prolongerai demain mes réponses.
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Ce n'est pourtant pas ce que disent les différents passages au sujet de la foi. La foi est une action passive : recevoir l'évidence qu'on ne peut nier. Cette évidence émane de Dieu seul, afin que personne ne puisse s'en vanter (Eph.2.8-9). Et non, la foi ce n'est pas croire en Dieu. La verbe "croire" exige une action motivée par la personne de manière individuelle. Croire est un choix qui appartient à un individu. Croire en Jésus n'est pas le salut. Recevoir l'évidence des preuves que Jésus est bien le Christ, c'est la foi, mais pas une croyance. À ce compte-là, toutes les croyances s'équivalent alors. La foi se distingue de la croyance. Il s'agit d'une action passive : les preuves des prophéties ont bel et bien été accompli de manière repérable historiquement. Pensez-vous vraiment que les disciples ont fait un choix de croire? Ils ont constaté l'évidence des preuves sous leurs yeux.
Hé.11 donne des indications au sujet de la foi, qui se distinguent de la croyance. La foi est une ferme assurance des choses qui n'ont pas été vu, mais qui ont été DÉMONTRÉ. La démonstration implique des preuves tangibles, vérifiables et prouvables. Sans ces preuves, on demeure dans la spéculation, l'abstrait, la fabulation, la supposition.
Lorsque vous dites que la grâce est un mouvement de Dieu et que la foi est un mouvement de l'homme, je ne sais pas où vous avez pêchez cela. Vous ne l'avez certainement pas pigé dans un contexte scripturaire.
Et non, Dieu ne choisit pas des individus pour le salut ni n'en rejette. Ce n'est ni de l'arminianisme ni du calvinisme. La foi est un ensemble de preuves évidentes de ce que Dieu a dit et a accompli, de manière vérifiable (Ac.17.11). Autrement, c'est de la croyance ;-)
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
Non, la foi seule sauve, et cela depuis Adam. Lit hébreux 11 ou galates 4.Vincent a écrit:Le livre des Actes fait la transition des Juifs vers les païens ou quiconque croirait seulement:
Tu n'as pas cité la suite: "et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: "Le libérateur viendra de Sion; il détournera de Jacob l'impiété."Vincent a écrit:
La FIN de l'aveuglement d'Israël arrive lorsque la totalité des païens choisis est entrée:
Car je ne voudrais pas, frères, que vous soyez ignorants de ce mystère, de peur que vous vous pensiez sages en vos propres imaginations; qu’un aveuglement partiel est arrivé à Israël, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée. -Romains 11:25
Zacharie 12 le confirme aussi. C'est en voyant Jésus-Christ que cet endurcissement partiel est ôté.
voir aussi 2 cor 3: " Mais leurs entendements ont étés endurcis, car jusqu'à aujourd'hui, dans la lecture de l'ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ. Mais jusqu'à aujourd'hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur coeur; mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté."
Cette interprétation est peut-être vraie.Vincent a écrit:
Sachant qu'un jour égale 1000 ans pour Dieu (2 Pierre 3:8 ), Il a aussi prophétisé que les tribulations à venir seront le début de son retour vers les Juifs:
Venez, et retournons au SEIGNEUR car il a déchiré, et il nous guérira ; il a frappé, et il nous pansera nos plaies. Après deux jours, il nous revivifiera ; et au troisième jour, il nous ressuscitera, et nous vivrons en sa présence. -Osée 6:1-2
Mais, je pense que ce passage parle de la résurrection du Seigneur-Jésus.
Ni les chrétiens, ni l'Israël sauvé ne subira la colère de Dieu qui s'abattra sur le monde impie.Vincent a écrit:
Je ne vois pas donc pourquoi les Chrétiens actuels subiront la colère de Dieu
Esaïe 25,20: "Viens, mon peuple, entre dans tes chambres et ferme tes portes sur toi; cache-toi pour un petit moment, jusqu'à ce que l'indignation soit passée. Car voici, l'Éternel sort de son lieu pour visiter l'iniquité des habitants de la terre sur eux, et la terre révélera son sang, et ne cachera plus ses tués."
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Patrick,
J'avais proposé sur la première feuille une définition de la foi.
La foi n'est pas une affaire de preuves. "Le Seigneur connaît ceux qui sont siens" (2 Tim 2:19). Dans le passage bien mal compris de Jacques 2 sur la foi et les œuvres : "si quelqu'un DIT qu'il a la foi ..." cela ne suffit pas, et alors il doit montrer sa foi par des œuvres de foi (ce qui est différent des bonnes œuvres).
Souvent, il est possible pour un chrétien de reconnaître un autre chrétien, même s'il peut parfois se tromper.
Personnellement, je SAIS que j'ai la foi.
Ainsi, corrélativement à la foi, le chrétien est une personne née de nouveau (d’une vie qui est éternelle) et scellée du Saint Esprit (personne divine qui vient faire son habitation en elle pour l’éternité), et cela transforme son être. En d’autres termes, même s’il garde son ancienne nature pécheresse (le « vieil homme » ou « la chair »), il acquiert une nouvelle nature d’essence divine (le « nouvel homme »). Or ce qui est éternel (la vie éternelle, le Saint Esprit), ne peut pas être enlevé, sinon la vie ne serait plus éternelle, le Saint Esprit devrait s’en aller de la personne régénérée et la nouvelle nature ne serait que conditionnelle : cela n’est ni biblique ni même possible. Le chrétien peut éventuellement chuter, voire « faire naufrage quant à la foi », mais il ne peut pas perdre son salut.
De tout cela résulte, pourvu qu’on s’en empare, la certitude absolue de posséder le salut et la vie éternelle. Cela peut être profondément ancré dans l’esprit du chrétien, sans pour autant être, ni une illusion, ni une autosuggestion, ni une quelconque méthode Coué.
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Patrick,
J'avais proposé sur la première feuille une définition de la foi.
La foi n'est pas une affaire de preuves. "Le Seigneur connaît ceux qui sont siens" (2 Tim 2:19). Dans le passage bien mal compris de Jacques 2 sur la foi et les œuvres : "si quelqu'un DIT qu'il a la foi ..." cela ne suffit pas, et alors il doit montrer sa foi par des œuvres de foi (ce qui est différent des bonnes œuvres).
Souvent, il est possible pour un chrétien de reconnaître un autre chrétien, même s'il peut parfois se tromper.
Personnellement, je SAIS que j'ai la foi.
Ainsi, corrélativement à la foi, le chrétien est une personne née de nouveau (d’une vie qui est éternelle) et scellée du Saint Esprit (personne divine qui vient faire son habitation en elle pour l’éternité), et cela transforme son être. En d’autres termes, même s’il garde son ancienne nature pécheresse (le « vieil homme » ou « la chair »), il acquiert une nouvelle nature d’essence divine (le « nouvel homme »). Or ce qui est éternel (la vie éternelle, le Saint Esprit), ne peut pas être enlevé, sinon la vie ne serait plus éternelle, le Saint Esprit devrait s’en aller de la personne régénérée et la nouvelle nature ne serait que conditionnelle : cela n’est ni biblique ni même possible. Le chrétien peut éventuellement chuter, voire « faire naufrage quant à la foi », mais il ne peut pas perdre son salut.
De tout cela résulte, pourvu qu’on s’en empare, la certitude absolue de posséder le salut et la vie éternelle. Cela peut être profondément ancré dans l’esprit du chrétien, sans pour autant être, ni une illusion, ni une autosuggestion, ni une quelconque méthode Coué.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Patrick, vous me posez des questions :
Posez-vous les vous-mêmes, puis croyez que c’est véritablement la Parole de Dieu : « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui [ou : elle], mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébreux 4 :12-13).
Je ne me place nullement au centre de la prophétie. Le centre de la prophétie, c’est Christ (l’Eglise étant son épouse). Il est d’ailleurs le centre de toutes choses.
Une définition : PROPHÈTE (prophètès)
Le prophète exprime la pensée que Dieu lui communique par son Esprit. Au début du christianisme, certains, comme Agabus, prédisaient des événements futurs (Actes 11:27, 28 ; 21:10, 11). Philippe l’évangéliste avait quatre filles qui prophétisaient (21:8, 9). Le prophète est aussi celui qui parle au nom du Seigneur aux croyants de l’Assemblée, pour édifier, encourager et consoler (1 Corinthiens 14:3-4) ; la prophétie est un don de Dieu pour l’Assemblée ; elle est un signe pour ceux qui croient (v. 22).
[Petit Dictionnaire NT R.Pigeon]
Le prophète de l’AT a la même fonction qu’a maintenant encore le prophète du NT. Toutefois, il avait sans doute une propension plus importante à délivrer ses messages au travers d’annonces d’évènements à venir (eschatologie). Ces évènements sont de nos jours entièrement annoncés et ce depuis l’époque apostolique. Le prophète parle plutôt à la conscience de ses auditeurs. Il indique la pensée de Dieu par rapport aux circonstances du moment.
Je ne sais rien à ce sujet, et cela ne m’intéresse pas, car ce n’est pas cette culture qui a complété la Parole de Dieu, même si certains auteurs du NT pouvaient la connaître. « Car [la] prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pierre 1 :21).
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Patrick, vous me posez des questions :
- qui a écrit
- à qui s'adresse l'auteur (le nom du gentilé (?), comme Paul aux éphésiens; le nom de la personne à qui s'adresse la lettre, comme Paul à Philémon)
- à quelle période l'auteur écrit-il (avant ou après la destruction du Temple
- pourquoi écrit-il
- Quel est le sujet principal de la lettre
- Quel est le genre littéraire
- quelles sont les figures de style
- que veulent dire les mots dans la culture hébraïque et de culture hellènes
- en quelle langue est-ce rédigé originellement
Posez-vous les vous-mêmes, puis croyez que c’est véritablement la Parole de Dieu : « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui [ou : elle], mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébreux 4 :12-13).
Maintenant, posez-vous la question suivante :
- Pourquoi vous placez-vous au centre de la prophétie ? Quelle en est votre lecture et comment arrivez-vous à cette interprétation ?
Je ne me place nullement au centre de la prophétie. Le centre de la prophétie, c’est Christ (l’Eglise étant son épouse). Il est d’ailleurs le centre de toutes choses.
Ensuite :
- quel est la signification du mot "prophétie" dans le judaïsme et pour les premiers disciples ?
Une définition : PROPHÈTE (prophètès)
Le prophète exprime la pensée que Dieu lui communique par son Esprit. Au début du christianisme, certains, comme Agabus, prédisaient des événements futurs (Actes 11:27, 28 ; 21:10, 11). Philippe l’évangéliste avait quatre filles qui prophétisaient (21:8, 9). Le prophète est aussi celui qui parle au nom du Seigneur aux croyants de l’Assemblée, pour édifier, encourager et consoler (1 Corinthiens 14:3-4) ; la prophétie est un don de Dieu pour l’Assemblée ; elle est un signe pour ceux qui croient (v. 22).
[Petit Dictionnaire NT R.Pigeon]
Le prophète de l’AT a la même fonction qu’a maintenant encore le prophète du NT. Toutefois, il avait sans doute une propension plus importante à délivrer ses messages au travers d’annonces d’évènements à venir (eschatologie). Ces évènements sont de nos jours entièrement annoncés et ce depuis l’époque apostolique. Le prophète parle plutôt à la conscience de ses auditeurs. Il indique la pensée de Dieu par rapport aux circonstances du moment.
Et pourquoi la culture grecque s'est-elle permise de s'approprier cette notion, alors qu'elle appartenait au judaïsme dans le but de préparer le chemin du Christ ?
Je ne sais rien à ce sujet, et cela ne m’intéresse pas, car ce n’est pas cette culture qui a complété la Parole de Dieu, même si certains auteurs du NT pouvaient la connaître. « Car [la] prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pierre 1 :21).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Gadou, notre échange :
Je ne connais ni le grec patristique ni l’hébreu. Cependant j’ai en tête ce verset de Psaume : « assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’ai mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds ».
Le Saint Esprit, dans cette épître, s’adresse premièrement au Juif (au Juif converti, bien entendu), parce que le Juif avait des droits terrestres assurés par les promesses de Dieu faites à ses pères. Cependant, par le rejet de leur Messie, les Juifs avaient perdu tout droit à la réalisation des bénédictions que le Messie seul pouvait apporter et devait dispenser. En même temps, par sa mort, l’accès dans les lieux saints était ouvert. Mais, dans le livre des Actes, et surtout dans les premiers chapitres, l’Esprit Saint nous fait assister aux événements qui ont abouti au changement de position et de relation dont nous avons parlé. Les Juifs avaient crucifié leur Messie, mais Dieu, au lieu de les punir immédiatement, dans sa grâce, les invitait encore à la repentance. Le jugement de ce monde pour avoir crucifié Jésus est remis à un jour à venir (Actes 17:30-31). Par conséquent l’apôtre Pierre présente Jésus comme prêt à revenir du ciel, si les Juifs se tournaient vers Dieu. Il attribue à l’ignorance, leur crime national d’avoir mis à mort le prince de la vie, puis il ajoute : «Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés : en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la présence du Seigneur, et qu’il envoie Jésus Christ qui vous a été pré ordonné...» (Actes 3:12-20). Dieu donne à Etienne de voir sa gloire, et Jésus «debout» à sa droite. Il était, pour ainsi dire, prêt à revenir si les Juifs écoutaient l’appel suprême qui leur était adressé. Au lieu de le faire, ils consommèrent leur rébellion en mettant à mort Etienne, et par cet acte ils fermèrent la porte de la grâce que la miséricorde de Dieu leur tenait encore ouverte. Dès ce moment-là, l’évangile fut présenté aux nations.
C’était donc alors jusque là une période de transition, et Etienne vit Jésus « debout » là : Il ne s’était pas encore assis définitivement sur un trône, mais Il offrait encore une dernière occasion aux Juifs. Allaient-ils rejeter le témoignage rendu à Christ, effectivement monté au ciel, mais comme un signe d’attente si peut-être ils se repentiraient et qu’Il pourrait leur être envoyé pour apporter des temps de rafraîchissement ici-bas ? Ce ne fut pas le cas.
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Gadou, notre échange :
Gerardh : Le martyre d'Etienne a été certes postérieur à la Pentecôte d'Actes 2 instituant l'Eglise. Mais Jésus, "debout" dans le ciel, était l'attitude de celui qui attend de savoir s'il doit venir ou non (une sorte de "2ème chance" !) : si les juifs s'étaient massivement convertis alors, il serait venu (Actes 3:20). Comment les choses se seraient elles alors passées ? On ne le sait pas clairement.
Gadou : c'est une doctrine que j'ai entendue. Mais elle n'a aucun fondement. L'évangile était alors loin d'avoir parcouru le monde, ce n'était pas le moment.
De toute façon le terme traduit par "debout" ne veut pas dire cela en grec.
Il aurait mieux valut traduire par "établi" ou "se tenant" à la droite de Dieu.
Je ne connais ni le grec patristique ni l’hébreu. Cependant j’ai en tête ce verset de Psaume : « assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’ai mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds ».
Le Saint Esprit, dans cette épître, s’adresse premièrement au Juif (au Juif converti, bien entendu), parce que le Juif avait des droits terrestres assurés par les promesses de Dieu faites à ses pères. Cependant, par le rejet de leur Messie, les Juifs avaient perdu tout droit à la réalisation des bénédictions que le Messie seul pouvait apporter et devait dispenser. En même temps, par sa mort, l’accès dans les lieux saints était ouvert. Mais, dans le livre des Actes, et surtout dans les premiers chapitres, l’Esprit Saint nous fait assister aux événements qui ont abouti au changement de position et de relation dont nous avons parlé. Les Juifs avaient crucifié leur Messie, mais Dieu, au lieu de les punir immédiatement, dans sa grâce, les invitait encore à la repentance. Le jugement de ce monde pour avoir crucifié Jésus est remis à un jour à venir (Actes 17:30-31). Par conséquent l’apôtre Pierre présente Jésus comme prêt à revenir du ciel, si les Juifs se tournaient vers Dieu. Il attribue à l’ignorance, leur crime national d’avoir mis à mort le prince de la vie, puis il ajoute : «Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés : en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la présence du Seigneur, et qu’il envoie Jésus Christ qui vous a été pré ordonné...» (Actes 3:12-20). Dieu donne à Etienne de voir sa gloire, et Jésus «debout» à sa droite. Il était, pour ainsi dire, prêt à revenir si les Juifs écoutaient l’appel suprême qui leur était adressé. Au lieu de le faire, ils consommèrent leur rébellion en mettant à mort Etienne, et par cet acte ils fermèrent la porte de la grâce que la miséricorde de Dieu leur tenait encore ouverte. Dès ce moment-là, l’évangile fut présenté aux nations.
C’était donc alors jusque là une période de transition, et Etienne vit Jésus « debout » là : Il ne s’était pas encore assis définitivement sur un trône, mais Il offrait encore une dernière occasion aux Juifs. Allaient-ils rejeter le témoignage rendu à Christ, effectivement monté au ciel, mais comme un signe d’attente si peut-être ils se repentiraient et qu’Il pourrait leur être envoyé pour apporter des temps de rafraîchissement ici-bas ? Ce ne fut pas le cas.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Gadou, tu écris :
Les deux choses sont étroitement liées évidemment. On peut rapprocher ces versets de 1 Thessaloniciens 1 :9-10 : « vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient ».
Aussi, à la fin de l’Apocalypse, on lit deux fois au chapitre 22 : « je viens bientôt ». Jésus dit aussi : »moi, je suis … l’étoile brillante du matin » . « Et l’Esprit et l’épouse disent : viens ».
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Gadou, tu écris :
Il n'est jamais parlé de l'enlèvement de l'église dans l'apocalypse.
La promesse fait à Philadelphie n'est pas d'être gardée de la tribulation des croyants, mais d'être gardée de l'heure de l'épreuve qui va venir sur le monde impie.
Les deux choses sont étroitement liées évidemment. On peut rapprocher ces versets de 1 Thessaloniciens 1 :9-10 : « vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient ».
Aussi, à la fin de l’Apocalypse, on lit deux fois au chapitre 22 : « je viens bientôt ». Jésus dit aussi : »moi, je suis … l’étoile brillante du matin » . « Et l’Esprit et l’épouse disent : viens ».
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Patrick écrit :
Je ne vois pas en quoi la foi serait active ou passive. En fait ces qualificatifs me semblent inappropriés s’agissant de la foi.
Je citerais les versets mêmes que vous avez indiqués en Ephésiens 2 : «vous êtes sauvés par la grâce, par la foi*, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie »
Littéralement : « car par la grâce vous êtes sauvés par le moyen de la foi ». On peut en voir une référence en Romains 3:24 : « étant justifiés gratuitement par sa grâce, par [ou : par le moyen de] la rédemption qui est dans le Christ Jésus ». C’est donc la grâce, et non la foi, qui est l’évènement préalable, le don de Dieu, et la foi s’en est ensuivie.
Pas forcément : « Abraham crut : et cela lui a été compté à justice » (Genèse 15 :6). C’est vous qui rapprochez le terme « croire » du terme « croyance », atténuant ainsi de ce fait le sens du verbe croire, lequel a aussi tout son sens dans le mot « foi ». Le mot « pistis », en grec, provient de la même racine. Si la croyance en Jésus n’est pas le salut, la foi, par contre, l’est.
Donc, ce que je crois avoir compris, c’est que le même mot grec pistis a dérivé en français en deux « variants » : croyance et foi. Les véritables chrétiens font bien la distinction entre les deux notions.
Toutes les prophéties ont loin d’avoir été toutes réalisées. Mais la Parole fait bien le tri entre ce qu’il faut retenir ou ne pas retenir (de par leur foi) : « S'il s'élève au milieu de toi un prophète, ou un songeur de songes, et qu'il te donne un signe ou un miracle, tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète, ni ce songeur de songes, car l'Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. Et ce prophète, ou ce songeur de songes, sera mis à mort » (Deutéronome 13, 1-5). Et dans le NT : « Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde » (1 Jean 4 :1-3).
Peut-être l’ai-je entendu ; peut-être l’ai-je compris tout seul. Mais je vous renvoie à Ephésiens 2 : 4-9, que vous avez-vous même évoqué.
L’arminianisme, je ne connais pas. Un certain calvinisme a été beaucoup trop loin sur le sujet de la prédestination. Je ne retiendrais alors que le verset de Hébreux 11 :1 : «la foi est l’assurance [ou : ferme conviction] des choses qu’on espère et la conviction [plus littéralement : démonstration, mais une démonstration intérieure] de celles qu’on ne voit pas ». On a dit : la foi rend présent l’avenir et visible l’invisible ; c’est ce qui fait la force du croyant. Elle réalise les choses que l’on espère, comme si on les tenait déjà ; ces choses existent pour le cœur : il a l’assurance de leur réalité. En même temps, elle est une démonstration intérieure des choses que l’on ne voit pas, une conviction intime de leur existence. La foi est une vue de ce qui est caché ; elle nous donne sur l’invisible la même certitude que nous avons pour les choses qui sont sous nos yeux. Ce dont la réalité ne paraît point encore, la foi nous en donne la substance. Selon certains commentateurs, ce n'est pas une définition de la foi, mais une déclaration de sa force et de son action. En fait, il y a beaucoup plus dans la foi. C'est vrai que la foi va au-delà.
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Patrick écrit :
La foi est une action passive.
Je ne vois pas en quoi la foi serait active ou passive. En fait ces qualificatifs me semblent inappropriés s’agissant de la foi.
Je citerais les versets mêmes que vous avez indiqués en Ephésiens 2 : «vous êtes sauvés par la grâce, par la foi*, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie »
Littéralement : « car par la grâce vous êtes sauvés par le moyen de la foi ». On peut en voir une référence en Romains 3:24 : « étant justifiés gratuitement par sa grâce, par [ou : par le moyen de] la rédemption qui est dans le Christ Jésus ». C’est donc la grâce, et non la foi, qui est l’évènement préalable, le don de Dieu, et la foi s’en est ensuivie.
Le verbe "croire" exige une action motivée par la personne de manière individuelle.
Pas forcément : « Abraham crut : et cela lui a été compté à justice » (Genèse 15 :6). C’est vous qui rapprochez le terme « croire » du terme « croyance », atténuant ainsi de ce fait le sens du verbe croire, lequel a aussi tout son sens dans le mot « foi ». Le mot « pistis », en grec, provient de la même racine. Si la croyance en Jésus n’est pas le salut, la foi, par contre, l’est.
Donc, ce que je crois avoir compris, c’est que le même mot grec pistis a dérivé en français en deux « variants » : croyance et foi. Les véritables chrétiens font bien la distinction entre les deux notions.
Il s'agit d'une action passive : les preuves des prophéties ont bel et bien été accomplies de manière repérable historiquement. Pensez-vous vraiment que les disciples ont fait un choix de croire ? Ils ont constaté l'évidence des preuves sous leurs yeux.
Toutes les prophéties ont loin d’avoir été toutes réalisées. Mais la Parole fait bien le tri entre ce qu’il faut retenir ou ne pas retenir (de par leur foi) : « S'il s'élève au milieu de toi un prophète, ou un songeur de songes, et qu'il te donne un signe ou un miracle, tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète, ni ce songeur de songes, car l'Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. Et ce prophète, ou ce songeur de songes, sera mis à mort » (Deutéronome 13, 1-5). Et dans le NT : « Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde » (1 Jean 4 :1-3).
Lorsque vous dites que la grâce est un mouvement de Dieu et que la foi est un mouvement de l'homme, je ne sais pas où vous avez pêché cela.
Peut-être l’ai-je entendu ; peut-être l’ai-je compris tout seul. Mais je vous renvoie à Ephésiens 2 : 4-9, que vous avez-vous même évoqué.
Et non, Dieu ne choisit pas des individus pour le salut ni n'en rejette. Ce n'est ni de l'arminianisme ni du calvinisme. La foi est un ensemble de preuves évidentes de ce que Dieu a dit et a accompli, de manière vérifiable (Ac.17.11). Autrement, c'est de la croyance.
L’arminianisme, je ne connais pas. Un certain calvinisme a été beaucoup trop loin sur le sujet de la prédestination. Je ne retiendrais alors que le verset de Hébreux 11 :1 : «la foi est l’assurance [ou : ferme conviction] des choses qu’on espère et la conviction [plus littéralement : démonstration, mais une démonstration intérieure] de celles qu’on ne voit pas ». On a dit : la foi rend présent l’avenir et visible l’invisible ; c’est ce qui fait la force du croyant. Elle réalise les choses que l’on espère, comme si on les tenait déjà ; ces choses existent pour le cœur : il a l’assurance de leur réalité. En même temps, elle est une démonstration intérieure des choses que l’on ne voit pas, une conviction intime de leur existence. La foi est une vue de ce qui est caché ; elle nous donne sur l’invisible la même certitude que nous avons pour les choses qui sont sous nos yeux. Ce dont la réalité ne paraît point encore, la foi nous en donne la substance. Selon certains commentateurs, ce n'est pas une définition de la foi, mais une déclaration de sa force et de son action. En fait, il y a beaucoup plus dans la foi. C'est vrai que la foi va au-delà.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
Si quelqu'un pouvait être sauvé par ses oeuvres, le sacrifice de Jésus aurait été inutile.Vincent a écrit:Pour nous aujourd'hui oui... Mais certainement pas pour l'Ancien Testament NI les tribulations. Je ne veux pas vous assommer de textes mais regardez par-vous-même:Gadou a écrit:
Non, la foi seule sauve, et cela depuis Adam. Lit hébreux 11 ou galates 4.
Et même Paul dit "travaillez à votre salut", donc des oeuvres.
Ce que tu ne saisis pas c'est que seule la foi amène des oeuvres, aucune oeuvre n'est prise en compte par Dieu si elle ne provient pas de la foi. Et la foi amène toujours des oeuvres. Les exhortation à faire des oeuvres regorgent dans les lettres de Paul et de Pierre.
Les dispensations ce n'est pas un salut différent, c'est une révélation plus complète. Mais Dieu ne reviendra pas en arrière.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Bonsoir Vincent,
La Loi exigeait : la grâce donne.
Il fallait respecter la Loi à 100 % sinon on était condamné. Même pécher sur un seul point c'était pécher sur tous les points (Jacques 2). Aussi la Loi était faite pour nous montrer combien nous sommes "excessivement pécheurs". Donc la Loi n'était pas LA solution : il fallait des sacrifices d'animaux même s'ils n'ôtaient véritablement pas les péchés, mais introduisaient la nécessité d'un Sauveur qui serait Jésus Christ ; il fallait surtout la foi.
Il y eut des hommes de foi, comme nous le voyons en Hébreux 11. Ce passage n'implique pas forcément des œuvres. Notamment Abraham "crut Dieu, et cela lui fut compté à justice". Et s'il y eut des œuvres, ce furent plutôt des œuvres de foi que des bonnes œuvres.
Ces hommes de foi comprenaient que Dieu avait plus de grâce que ce qu'exigeait la Loi. Par exemple, David, après son péché, put dire : "bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert ! Bienheureux l'homme à qui l'Eternel ne compte pas l'iniquité" (Psaume 32:1-2a).
Même jusqu'à la croix de Christ, Dieu, dans sa grâce, a supporté bien des péchés qui, selon la Loi, auraient dû entraîner la mort (Galates 3:23 à 4:7).
Aussi, un chrétien qui se place sous le joug de la Loi, même seulement à titre de règle de vie, n'a pas compris que le Saint Esprit qui habite en lui, le guide incomparablement mieux que la Loi, et ce, sans que ce chrétien soit condamné, mais au contraire soit le bénéficiaire de la grâce divine.
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Bonsoir Vincent,
La Loi exigeait : la grâce donne.
Il fallait respecter la Loi à 100 % sinon on était condamné. Même pécher sur un seul point c'était pécher sur tous les points (Jacques 2). Aussi la Loi était faite pour nous montrer combien nous sommes "excessivement pécheurs". Donc la Loi n'était pas LA solution : il fallait des sacrifices d'animaux même s'ils n'ôtaient véritablement pas les péchés, mais introduisaient la nécessité d'un Sauveur qui serait Jésus Christ ; il fallait surtout la foi.
Il y eut des hommes de foi, comme nous le voyons en Hébreux 11. Ce passage n'implique pas forcément des œuvres. Notamment Abraham "crut Dieu, et cela lui fut compté à justice". Et s'il y eut des œuvres, ce furent plutôt des œuvres de foi que des bonnes œuvres.
Ces hommes de foi comprenaient que Dieu avait plus de grâce que ce qu'exigeait la Loi. Par exemple, David, après son péché, put dire : "bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert ! Bienheureux l'homme à qui l'Eternel ne compte pas l'iniquité" (Psaume 32:1-2a).
Même jusqu'à la croix de Christ, Dieu, dans sa grâce, a supporté bien des péchés qui, selon la Loi, auraient dû entraîner la mort (Galates 3:23 à 4:7).
Aussi, un chrétien qui se place sous le joug de la Loi, même seulement à titre de règle de vie, n'a pas compris que le Saint Esprit qui habite en lui, le guide incomparablement mieux que la Loi, et ce, sans que ce chrétien soit condamné, mais au contraire soit le bénéficiaire de la grâce divine.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Bonjour Vincent,
Ce que tu écris a du sens, mais je te donnerais quelques précisions :
La foi d’Abraham apparut bien avant le sacrifice d’Isaac, mais dès Genèse 15 :6 lorsqu’il « crut Dieu, et que Dieu le lui compta à justice ». Il ne s’est donc pas alors agi de faire des œuvres mais de CROIRE, c'est-à-dire non pas une « bonne œuvre », mais une « œuvre de foi ».
Dans l’AT, les croyants n’étaient pas focalisés sur le concept de foi, (même s’ils l’avaient), surtout d’ailleurs avant l’établissement de la Loi. Quand celle-ci est advenue, ils devaient FAIRE : « tout ce que l’Eternel a dit nous le ferons » (Exode 19 :8 ) ont-ils dit présomptueusement, ne se connaissant pas eux-mêmes, faisant ainsi passer de la grâce à la Loi (Ecclésiaste 5 :5). C’est ainsi qu’en Deutéronome 27 il n’y eut que des « malheurs » sur la montagne d’Ebal, et qu’il ne fut prononcé aucune bénédiction sur la montagne de Garizim, le temps n’étant pas encore venu. Notamment au verset 26, nous lisons : « maudit qui n’accomplit pas les paroles de cette Loi, en les pratiquant ! Et tout le peuple dira : Amen ! ».
Les chrétiens eux sont justifiés sans la Loi : heureusement, car nul, sinon le Christ, n’a été justifié par la Loi (ce que d'ailleurs il n'avait pas à être), dès lors que Jésus « accomplit la Loi ».
De même, la conscience d’un salut éternel était floue pour eux, malgré de bonnes prémonitions, comme par exemple en Hébreux 11 :19. Le salut, à cette époque, était généralement considéré comme une délivrance temporelle, ce qui était en ligne avec un peuple de nature terrestre.
« Le sein d’Abraham » est une image employée par Jésus pour désigner un lieu de bénédictions, à l’inverse d’un lieu de tourments destiné aux méchants. De même il y a en Luc 13, l’image de « la porte étroite ». Le mot « enfer » n’est pas biblique tel quel, mais était utilisé en hébreu le mot « shéol » et en grec, le mot « hadès », expression très vague, lieu invisible où les âmes des hommes (bons ou méchants) vont après la mort. Les chrétiens en savent un petit peu plus maintenant, sachant qu’à leur mort, ils « seront avec Christ ce qui est de beaucoup meilleur » (Philippiens 1 :23), et n’iront dans la maison du Père que lors de l’enlèvement.
De par sa foi, Abraham était « né de nouveau », ce que Nicodème n’avait pas compris en Jean 3 :9-10, quand Jésus lui en fit le reproche. Par contre, Abraham n’était pas habité par le Saint Esprit. En effet, le Saint Esprit n’est venu habiter en permanence dans chaque croyant, et dans l’Eglise, qu’à partir de la Pentecôte d’Actes 2. Auparavant, l’Esprit intervenait épisodiquement au travers de certains hommes, éventuellement incroyants (cf : Balaam), et ce en tant que puissance, n’étant pas encore révélé comme une personne divine.
L’Apocalypse, des chapitres 4 à 21, concerne des temps postérieurs à l’enlèvement de l’Eglise.
La résurrection de certains saints de l’AT en Matthieu 27, manifestait la très grande portée de l’évènement qui venait d’avoir lieu (voir aussi 2 Rois 13 :20-21). Ce n’était pas encore à ce moment le temps de la résurrection des morts. A mon avis, ces saints ne restèrent pas sur la terre à la vue des hommes, sinon cela se serait su. De même, Lazare, après sa résurrection par Jésus, ne resta pas en vie définitivement.
En Esaïe 5 :4 : « le shéol élargit son désir et ouvre sa bouche sans mesure », ne signifie nullement un accroissement « géographique » ou « en volume » de ce lieu, notions qui seraient d’ailleurs sans pertinence, mais que beaucoup d’incrédules ou de méchants y entreraient dans les circonstances décrites dans ce contexte.
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Bonjour Vincent,
Ce que tu écris a du sens, mais je te donnerais quelques précisions :
La foi d’Abraham apparut bien avant le sacrifice d’Isaac, mais dès Genèse 15 :6 lorsqu’il « crut Dieu, et que Dieu le lui compta à justice ». Il ne s’est donc pas alors agi de faire des œuvres mais de CROIRE, c'est-à-dire non pas une « bonne œuvre », mais une « œuvre de foi ».
Dans l’AT, les croyants n’étaient pas focalisés sur le concept de foi, (même s’ils l’avaient), surtout d’ailleurs avant l’établissement de la Loi. Quand celle-ci est advenue, ils devaient FAIRE : « tout ce que l’Eternel a dit nous le ferons » (Exode 19 :8 ) ont-ils dit présomptueusement, ne se connaissant pas eux-mêmes, faisant ainsi passer de la grâce à la Loi (Ecclésiaste 5 :5). C’est ainsi qu’en Deutéronome 27 il n’y eut que des « malheurs » sur la montagne d’Ebal, et qu’il ne fut prononcé aucune bénédiction sur la montagne de Garizim, le temps n’étant pas encore venu. Notamment au verset 26, nous lisons : « maudit qui n’accomplit pas les paroles de cette Loi, en les pratiquant ! Et tout le peuple dira : Amen ! ».
Les chrétiens eux sont justifiés sans la Loi : heureusement, car nul, sinon le Christ, n’a été justifié par la Loi (ce que d'ailleurs il n'avait pas à être), dès lors que Jésus « accomplit la Loi ».
De même, la conscience d’un salut éternel était floue pour eux, malgré de bonnes prémonitions, comme par exemple en Hébreux 11 :19. Le salut, à cette époque, était généralement considéré comme une délivrance temporelle, ce qui était en ligne avec un peuple de nature terrestre.
« Le sein d’Abraham » est une image employée par Jésus pour désigner un lieu de bénédictions, à l’inverse d’un lieu de tourments destiné aux méchants. De même il y a en Luc 13, l’image de « la porte étroite ». Le mot « enfer » n’est pas biblique tel quel, mais était utilisé en hébreu le mot « shéol » et en grec, le mot « hadès », expression très vague, lieu invisible où les âmes des hommes (bons ou méchants) vont après la mort. Les chrétiens en savent un petit peu plus maintenant, sachant qu’à leur mort, ils « seront avec Christ ce qui est de beaucoup meilleur » (Philippiens 1 :23), et n’iront dans la maison du Père que lors de l’enlèvement.
De par sa foi, Abraham était « né de nouveau », ce que Nicodème n’avait pas compris en Jean 3 :9-10, quand Jésus lui en fit le reproche. Par contre, Abraham n’était pas habité par le Saint Esprit. En effet, le Saint Esprit n’est venu habiter en permanence dans chaque croyant, et dans l’Eglise, qu’à partir de la Pentecôte d’Actes 2. Auparavant, l’Esprit intervenait épisodiquement au travers de certains hommes, éventuellement incroyants (cf : Balaam), et ce en tant que puissance, n’étant pas encore révélé comme une personne divine.
L’Apocalypse, des chapitres 4 à 21, concerne des temps postérieurs à l’enlèvement de l’Eglise.
La résurrection de certains saints de l’AT en Matthieu 27, manifestait la très grande portée de l’évènement qui venait d’avoir lieu (voir aussi 2 Rois 13 :20-21). Ce n’était pas encore à ce moment le temps de la résurrection des morts. A mon avis, ces saints ne restèrent pas sur la terre à la vue des hommes, sinon cela se serait su. De même, Lazare, après sa résurrection par Jésus, ne resta pas en vie définitivement.
En Esaïe 5 :4 : « le shéol élargit son désir et ouvre sa bouche sans mesure », ne signifie nullement un accroissement « géographique » ou « en volume » de ce lieu, notions qui seraient d’ailleurs sans pertinence, mais que beaucoup d’incrédules ou de méchants y entreraient dans les circonstances décrites dans ce contexte.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Hello Vincent, tu écris :
Je précise au préalable que je suis bien conscient de l’importance des œuvres pour un chrétien. Pas n’importe lesquelles : celles que Dieu nous a « préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles ». Par ailleurs, les œuvres d’Abraham, les œuvres de Rahab (Jacques 2 :21-25), étaient des œuvres de foi et non des œuvres de Loi. S’ils avaient observé la Loi, l’un aurait fait un parricide et l’autre une trahison de son peuple, ce que la Loi aurait condamné. Or la Loi n’existait pas encore au temps d’Abraham, et n’était destinée qu’à Israël et non aux « peuples du pays » au temps de Moïse. Ni Abraham ni Rahab n’auraient donc pas pu s’appuyer sur elle.
Aussi, ce qui a été approuvé par Dieu en Abraham, c’est qu’il « crut Dieu » (Jacques 2 :23), plutôt que l’annonce d’une postérité, que Dieu lui avait déjà annoncée bien auparavant en Genèse 13 : 16, qu’il lui a précisée en Genèse 15 :4-6, qu’il lui a en effet reconfirmée en Genèse 22, et même qu’il a encore confirmée à Isaac puis à Jacob.
Il est donc éclairant de considérer Galates 3 :15-18. A noter au préalable dans ces passages, que le mot grec traduit par «alliance » (ou : contrat), signifie aussi « testament » (Hébreux 9 :15-17) et c’est pourquoi, dans ces versets, Paul utilise visiblement les 2 sens de ce mot : « 15 Frères, je parle selon l’homme : personne n’annule une alliance qui est confirmée, même [celle] d’un homme, ni n’y ajoute. 16 Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas : «et aux semences», comme [parlant] de plusieurs ; mais comme [parlant] d’un seul : — «et à ta semence» [Genèse 22:18], qui est Christ. 17 Or je dis ceci : que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet. 18 Car si l’héritage est sur le principe de loi, il n’est plus sur le principe de promesse ; mais Dieu a fait le don à Abraham par promesse ».
Donc, la semence d’Abraham, au-delà de sa postérité, c’est d’abord le Christ, et à sa suite les chrétiens, ainsi que tous ceux qui ont été et sont sur le principe de la foi (Galates 3 :7 et continuer la lecture pour rejoindre la citation précédente).
C’est vrai mais une personne disant avoir la foi (Jacques 2 : 14a), et ne faisant absolument aucune œuvre (postérieure à la foi qu’il proclame), pourrait être considéré à juste titre comme n’ayant pas la foi. A l’inverse une personne non convertie peut faire des œuvres, mais alors ce sont des œuvres sans foi, à savoir des œuvres mauvaises ou au mieux des « œuvres mortes ». Cela dit "le Seigneur connaît ceux qui sont siens" (2 Timothée 2:19)
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Hello Vincent, tu écris :
Dieu annonce ici ce qu'il va faire, il ne le confirme qu'après qu'Abraham ait offert Isaac sur l'autel : Vous voyez bien ici que Dieu déclare à Abraham que c'est "PARCE QU'IL A FAIT CETTE CHOSE" qu'Il lui a officialisé sa promesse !
Je précise au préalable que je suis bien conscient de l’importance des œuvres pour un chrétien. Pas n’importe lesquelles : celles que Dieu nous a « préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles ». Par ailleurs, les œuvres d’Abraham, les œuvres de Rahab (Jacques 2 :21-25), étaient des œuvres de foi et non des œuvres de Loi. S’ils avaient observé la Loi, l’un aurait fait un parricide et l’autre une trahison de son peuple, ce que la Loi aurait condamné. Or la Loi n’existait pas encore au temps d’Abraham, et n’était destinée qu’à Israël et non aux « peuples du pays » au temps de Moïse. Ni Abraham ni Rahab n’auraient donc pas pu s’appuyer sur elle.
Aussi, ce qui a été approuvé par Dieu en Abraham, c’est qu’il « crut Dieu » (Jacques 2 :23), plutôt que l’annonce d’une postérité, que Dieu lui avait déjà annoncée bien auparavant en Genèse 13 : 16, qu’il lui a précisée en Genèse 15 :4-6, qu’il lui a en effet reconfirmée en Genèse 22, et même qu’il a encore confirmée à Isaac puis à Jacob.
Il est donc éclairant de considérer Galates 3 :15-18. A noter au préalable dans ces passages, que le mot grec traduit par «alliance » (ou : contrat), signifie aussi « testament » (Hébreux 9 :15-17) et c’est pourquoi, dans ces versets, Paul utilise visiblement les 2 sens de ce mot : « 15 Frères, je parle selon l’homme : personne n’annule une alliance qui est confirmée, même [celle] d’un homme, ni n’y ajoute. 16 Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas : «et aux semences», comme [parlant] de plusieurs ; mais comme [parlant] d’un seul : — «et à ta semence» [Genèse 22:18], qui est Christ. 17 Or je dis ceci : que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet. 18 Car si l’héritage est sur le principe de loi, il n’est plus sur le principe de promesse ; mais Dieu a fait le don à Abraham par promesse ».
Donc, la semence d’Abraham, au-delà de sa postérité, c’est d’abord le Christ, et à sa suite les chrétiens, ainsi que tous ceux qui ont été et sont sur le principe de la foi (Galates 3 :7 et continuer la lecture pour rejoindre la citation précédente).
Nous sommes justifiés nous aujourd'hui instantanément quand on croit en la bonne nouvelle SANS les œuvres (cf. Paul dans Romains, Galates, Ephésiens...).
C’est vrai mais une personne disant avoir la foi (Jacques 2 : 14a), et ne faisant absolument aucune œuvre (postérieure à la foi qu’il proclame), pourrait être considéré à juste titre comme n’ayant pas la foi. A l’inverse une personne non convertie peut faire des œuvres, mais alors ce sont des œuvres sans foi, à savoir des œuvres mauvaises ou au mieux des « œuvres mortes ». Cela dit "le Seigneur connaît ceux qui sont siens" (2 Timothée 2:19)
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Vincent , tu écris :
Je ne suis pas un spécialiste, mais je sais que la King James que tu mentionnes est une très bonne version, qu’appréciait d’ailleurs beaucoup John N. Darby, qui lui-même a produit une version très littérale. Est-ce que la KJ est pour autant « la seule Bible authentique issue du corpus inaltéré » ? Comme nous n’avons plus les textes originels mais seulement des copies, certaines certes très anciennes, il est difficile de l’affirmer aussi péremptoirement.
Je sais aussi qu’il y a un vieil adage qui est « traduttore », « tradittore », c'est-à-dire « traduction », « trahison ». Enfin les différences versions bibliques sont sur un curseur entre « ce qui a été dit », et « comment cela a été dit ».
J’ai ainsi regardé quelques vidéos de Robert Breaker, un évangéliste et docteur que tu m’as signalé, et j’ai beaucoup aimé ses visions pré-tribulationnistes. Mais pour ses propos sur la Biblia Reina Valera 1960 (en espagnol), je demande à voir cela de plus près dans un esprit chrétien constructif, et c’est pourquoi je lui ai demandé des précisions et de m’envoyer son bouquin et autres sources disponibles concernant ses vues. De plus on m'a demandé pour mes traductions d'utiliser cette version, sans doute de bonne foi. J'aimerais donc réglér cette question.
Tu comprends, outre les idées de Robert Breaker (est-il linguiste des langues antiques ?), j’ai tellement entendu parler de versions perverties (comme celle des témoins de Jéhovah), de Bibles catholiques et protestantes (sans compter les versions œcuméniques, orthodoxes, juives ou même athées), des textes de la critique textuelle ou non, de « textes reçus de tous » ou prétendus l’être, de la Vulgate, de sources documentaires et/ou manuscrites variées et différentes entre elles notamment retrouvées en 1946, de textes "minoritaires " ou "majoritaires" et, en somme peut-être, de « chapelles » ou « d’écoles », je suis très circonspect.
De fait, on m’a bien signalé un certain nombre d’erreurs gênantes, mais aussi beaucoup de détails sans grande importance, de sorte que j’ai tendance à penser que les doctrines fondamentales sont en général préservées de la par la grâce de Dieu.
Pour la traduction du concept d'enfer, je posterais un prochain message.
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Vincent , tu écris :
Le mot Enfer n'est présent que dans la seule Bible authentique issue du corpus inaltéré de Jérusalem et Antioche (KJV 1611, ou KJF en Français) ayant gardé une interprétation LITTERALE des textes, les autres Bibles proviennent des perversions issues du "Texte Critique" se basant sur le faux corpus d'Alexandrie et Rome plus enclins aux philosophies païennes qui régnaient alors en Egypte, Grèce, empire Romain et donnant donc lieu à une interprétation ALLEGORIQUE de la Parole.
Je ne suis pas un spécialiste, mais je sais que la King James que tu mentionnes est une très bonne version, qu’appréciait d’ailleurs beaucoup John N. Darby, qui lui-même a produit une version très littérale. Est-ce que la KJ est pour autant « la seule Bible authentique issue du corpus inaltéré » ? Comme nous n’avons plus les textes originels mais seulement des copies, certaines certes très anciennes, il est difficile de l’affirmer aussi péremptoirement.
Je sais aussi qu’il y a un vieil adage qui est « traduttore », « tradittore », c'est-à-dire « traduction », « trahison ». Enfin les différences versions bibliques sont sur un curseur entre « ce qui a été dit », et « comment cela a été dit ».
J’ai ainsi regardé quelques vidéos de Robert Breaker, un évangéliste et docteur que tu m’as signalé, et j’ai beaucoup aimé ses visions pré-tribulationnistes. Mais pour ses propos sur la Biblia Reina Valera 1960 (en espagnol), je demande à voir cela de plus près dans un esprit chrétien constructif, et c’est pourquoi je lui ai demandé des précisions et de m’envoyer son bouquin et autres sources disponibles concernant ses vues. De plus on m'a demandé pour mes traductions d'utiliser cette version, sans doute de bonne foi. J'aimerais donc réglér cette question.
Tu comprends, outre les idées de Robert Breaker (est-il linguiste des langues antiques ?), j’ai tellement entendu parler de versions perverties (comme celle des témoins de Jéhovah), de Bibles catholiques et protestantes (sans compter les versions œcuméniques, orthodoxes, juives ou même athées), des textes de la critique textuelle ou non, de « textes reçus de tous » ou prétendus l’être, de la Vulgate, de sources documentaires et/ou manuscrites variées et différentes entre elles notamment retrouvées en 1946, de textes "minoritaires " ou "majoritaires" et, en somme peut-être, de « chapelles » ou « d’écoles », je suis très circonspect.
De fait, on m’a bien signalé un certain nombre d’erreurs gênantes, mais aussi beaucoup de détails sans grande importance, de sorte que j’ai tendance à penser que les doctrines fondamentales sont en général préservées de la par la grâce de Dieu.
Pour la traduction du concept d'enfer, je posterais un prochain message.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Vincent, tu écris, et je comprends ton idée :
Le concept d’enfer, en tant que lieu où seront placés les méchants, est en effet très important. De sorte que le diable lui-même n’a de cesse que de faire croire aux hommes que cela n’existe pas.
Mais je voulais parler des différentes acceptions de ce concept, et de leurs différents aspects et traductions
.
Le mot GÉHENNE (geena), dérive de l’hébreu et signifie « vallée de Hinnom », lieu où des Israélites sacrifiaient par le feu leurs enfants à des dieux des nations (2 Rois 23:10) ; plus tard, les détritus de Jérusalem y étaient brûlés. Ce terme représente l’étang de feu, le lieu des tourments éternels. L’âme et le corps des incrédules sont l’objet d’une destruction éternelle dans la géhenne (Matthieu 10:28). Jésus parle du « jugement de la géhenne » (23:33) et de la « géhenne du feu » (5:22). On emploie le mot « enfer » comme synonyme de géhenne dans le langage courant.
Mais, bien que le mot « enfer » soit employé dans certaines versions bibliques, il est trop imprécis ; et de fait, seule la notion de «parties inférieures de la terre » en Ephésiens 4 :9 (version Darby) figure dans les textes en langues anciennes. Je t’ai écrit précédemment que le shéol en hébreu ou le hadès en grec, étaient dans la Bible, surtout l’AT, des expressions très vagues où les âmes vont après la mort. Il y a d’autres expressions similaires comme celle où quelqu’un « est retourné vers ses pères » ou encore "le chemin large".
L’étang de feu (et ailleurs de feu et de soufre) d’Apocalypse 21, est le lieu définitif où « les morts, grands et petits » c'est-à-dire ceux qui n’auront pas eu la foi, seront jugés devant « le grand trône blanc ».Ils y rejoindront « le diable, la bête et le faux prophète (l’Antéchrist) » (verset 10).
Il me semble avoir lu aussi qu’il y aurait un lieu de tourments provisoire où seront placés la bête et le faux prophète, ainsi que les « chèvres » de Matthieu 25 :33, en attendant qu’ils soient jetés dans l’étang de feu, après le règne millénaire.
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Vincent, tu écris, et je comprends ton idée :
Le terme Enfer est très important, si vous retirez le terme, de quoi serait sauvé le croyant exactement ? Pourquoi Jésus aurait-il été crucifié ? Ce laxisme insidieux a probablement laissé place à l'apostasie généralisée et les diverses idolâtries de nos jours justement, puisque dès lors que l'ENFER est enlevé du langage, l'individu se déresponsabilise vis à vis de Dieu ! Et puis je ne sais pas vous mais quand je lis l'histoire (qui n'est pas une parabole) de Jésus, je lis très clairement: Et en enfer il lève ses yeux, étant dans les tourments, et voit Abraham au loin, et Lazare dans son sein. Et il s’écria, et dit: Père Abraham, aie miséricorde envers moi, et envoie Lazare, afin qu’il puisse tremper dans l’eau le bout de son doigt, et rafraîchir ma langue; car je suis tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham dit, Fils, souviens-toi que pendant ta vie tu as reçu tes bonnes choses, et de même Lazare les mauvaises choses: mais maintenant il est consolé, et toi tu es tourmenté. Et en plus de tout cela, il y a un grand gouffre établi entre nous et vous: de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous ne le peuvent; ceux qui voudraient passer de là jusqu’à nous ne le peuvent non plus. Alors il dit: Je te prie donc, père, que tu l’envoies à la maison de mon père: Car j’ai cinq frères; afin qu’il puisse leur témoigner, de peur qu’ils ne viennent aussi dans ce lieu de tourment. -Luc 16:23-28 (KJF) Hadès ou Enfer, cela reste des tourments dans du feu ! Il y a bon nombre de versets qui attestent de la réalité horrifiante de l'Enfer. Si on enlève l'Enfer, on perd également en courage pour notre foi puisque Dieu nous dit de le craindre Lui au lieu des hommes, qui est capable de détruire le corps et l'âme en Enfer.
Le concept d’enfer, en tant que lieu où seront placés les méchants, est en effet très important. De sorte que le diable lui-même n’a de cesse que de faire croire aux hommes que cela n’existe pas.
Mais je voulais parler des différentes acceptions de ce concept, et de leurs différents aspects et traductions
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Le mot GÉHENNE (geena), dérive de l’hébreu et signifie « vallée de Hinnom », lieu où des Israélites sacrifiaient par le feu leurs enfants à des dieux des nations (2 Rois 23:10) ; plus tard, les détritus de Jérusalem y étaient brûlés. Ce terme représente l’étang de feu, le lieu des tourments éternels. L’âme et le corps des incrédules sont l’objet d’une destruction éternelle dans la géhenne (Matthieu 10:28). Jésus parle du « jugement de la géhenne » (23:33) et de la « géhenne du feu » (5:22). On emploie le mot « enfer » comme synonyme de géhenne dans le langage courant.
Mais, bien que le mot « enfer » soit employé dans certaines versions bibliques, il est trop imprécis ; et de fait, seule la notion de «parties inférieures de la terre » en Ephésiens 4 :9 (version Darby) figure dans les textes en langues anciennes. Je t’ai écrit précédemment que le shéol en hébreu ou le hadès en grec, étaient dans la Bible, surtout l’AT, des expressions très vagues où les âmes vont après la mort. Il y a d’autres expressions similaires comme celle où quelqu’un « est retourné vers ses pères » ou encore "le chemin large".
L’étang de feu (et ailleurs de feu et de soufre) d’Apocalypse 21, est le lieu définitif où « les morts, grands et petits » c'est-à-dire ceux qui n’auront pas eu la foi, seront jugés devant « le grand trône blanc ».Ils y rejoindront « le diable, la bête et le faux prophète (l’Antéchrist) » (verset 10).
Il me semble avoir lu aussi qu’il y aurait un lieu de tourments provisoire où seront placés la bête et le faux prophète, ainsi que les « chèvres » de Matthieu 25 :33, en attendant qu’ils soient jetés dans l’étang de feu, après le règne millénaire.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: L'Enlèvement Pré-Tribulationnel
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Vincent :
Nous lisons en Jean 3 :3-10 (extraits) : « Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? 5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. 7 Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. 9 Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? 10 Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? »
Nicodème aurait dû se souvenir en particulier d’Esaïe 44 :3 et d’Ezéchiel 36 : 24-27. De fait, dans le temps de la grâce, il fallait effectivement avoir la foi en Jésus (Jean 3 :16) pour être sauvé. Mais beaucoup de saints de l’AT, ceux d’Hébreux 11, ayant la foi, furent également sauvés. Comment auraient-ils pu ne pas l'être ? La question de l’alliance est un autre sujet. Ainsi, en Hébreux 11 : 39-40, il est écrit : « Et tous ceux-ci, ayant reçu témoignage par la foi, n’ont pas reçu ce qui avait été promis, Dieu ayant eu en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous ».
Cette nécessité de la vie nouvelle, quoiqu’elle fût toujours réalisée dans les âmes, était bien faiblement comprise avant Christ. De fait, dans les temps de l’Ancien Testament, elle était plutôt sous-entendue qu’enseignée explicitement. Nous pouvons l’y trouver présentée en figure, ou sous la forme d’une expression morale ; mais nous n’y trouvons nulle part la déclaration distincte d’une nouvelle naissance, sinon comme un privilège annoncé. Et cette condition était présentée d’une manière si générale, qu’elle devenait aussi absolue pour un Juif que pour un Gentil.
«Si quelqu’un n’est né de nouveau...». Aucune exception n’est supposée, aucune question soulevée au sujet de la famille d’Abraham qui avait été choisie. Dieu l’exigeait aussi bien de ceux qui étaient près que de ceux qui étaient loin. Ainsi, dans notre passage, le Sauveur parle clairement, ayant toujours en vue des figures de l’Ancien Testament. Ce n’était donc pas quelque privilège nouveau qu’Il annonçait mais au contraire le rappel d’un besoin universel. Le Seigneur, avec la dignité et la gloire qui Lui sont propres, ne fait que donner sa pleine portée à une vérité qui se trouve dans toute l’Écriture, en la revêtant de l’autorité même du Fils de Dieu prenant la place de docteur sur la terre. Tout en ne faisant que se servir d’une image existante et supposée connue, Jésus donne néanmoins à la vérité une profondeur caractéristique par la forme sous laquelle Il la présente à Nicodème. Il ne s’agit ici ni du baptême d’enfants, ni de recevoir un nouveau cœur, ou un nouvel esprit ; mais de la naissance d’eau et de l’Esprit, vérité capitale et de la plus grande portée pratique.
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Vincent :
gerardh a écrit : De par sa foi, Abraham était « né de nouveau », ce que Nicodème n’avait pas compris en Jean 3 :9-10, quand Jésus lui en fit le reproche.
Vincent : Je ne vois nulle part où Abraham serait "né de nouveau", puisque pour être né de nouveau il faut avoir reçu le témoignage de Jésus (Jean 1:12-13) comme notre Seigneur et Sauveur. Abraham était déjà engagé avec Dieu par l'alliance qu'Il lui avait faite.
Nous lisons en Jean 3 :3-10 (extraits) : « Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? 5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. 7 Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. 9 Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? 10 Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? »
Nicodème aurait dû se souvenir en particulier d’Esaïe 44 :3 et d’Ezéchiel 36 : 24-27. De fait, dans le temps de la grâce, il fallait effectivement avoir la foi en Jésus (Jean 3 :16) pour être sauvé. Mais beaucoup de saints de l’AT, ceux d’Hébreux 11, ayant la foi, furent également sauvés. Comment auraient-ils pu ne pas l'être ? La question de l’alliance est un autre sujet. Ainsi, en Hébreux 11 : 39-40, il est écrit : « Et tous ceux-ci, ayant reçu témoignage par la foi, n’ont pas reçu ce qui avait été promis, Dieu ayant eu en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous ».
Cette nécessité de la vie nouvelle, quoiqu’elle fût toujours réalisée dans les âmes, était bien faiblement comprise avant Christ. De fait, dans les temps de l’Ancien Testament, elle était plutôt sous-entendue qu’enseignée explicitement. Nous pouvons l’y trouver présentée en figure, ou sous la forme d’une expression morale ; mais nous n’y trouvons nulle part la déclaration distincte d’une nouvelle naissance, sinon comme un privilège annoncé. Et cette condition était présentée d’une manière si générale, qu’elle devenait aussi absolue pour un Juif que pour un Gentil.
«Si quelqu’un n’est né de nouveau...». Aucune exception n’est supposée, aucune question soulevée au sujet de la famille d’Abraham qui avait été choisie. Dieu l’exigeait aussi bien de ceux qui étaient près que de ceux qui étaient loin. Ainsi, dans notre passage, le Sauveur parle clairement, ayant toujours en vue des figures de l’Ancien Testament. Ce n’était donc pas quelque privilège nouveau qu’Il annonçait mais au contraire le rappel d’un besoin universel. Le Seigneur, avec la dignité et la gloire qui Lui sont propres, ne fait que donner sa pleine portée à une vérité qui se trouve dans toute l’Écriture, en la revêtant de l’autorité même du Fils de Dieu prenant la place de docteur sur la terre. Tout en ne faisant que se servir d’une image existante et supposée connue, Jésus donne néanmoins à la vérité une profondeur caractéristique par la forme sous laquelle Il la présente à Nicodème. Il ne s’agit ici ni du baptême d’enfants, ni de recevoir un nouveau cœur, ou un nouvel esprit ; mais de la naissance d’eau et de l’Esprit, vérité capitale et de la plus grande portée pratique.
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gerardh- Messages : 5916
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