Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
+3
jpeg
Emmanuel
Yoda
7 participants
FORUM CHRETIEN.... LA SOURCE D'EAU VIVE ! :: PARTAGE AUTOUR DE LA BIBLE :: Verset du jour, prédications...
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
J'ai longtemps cru qu'on avait touché le fond avec la Semeur, mais je me doutais bien du fait que l'impérialisme religieux ajouterait bientôt une traduction de la King James, à partir de l'anglais, donc, au fouillis des doctrines et des modes tous azimuts...Vincent a écrit:la version la plus authentique (King James Française)...
Deux questions doivent être posées en matière de traduction : celles des manuscrits de base et celle de la technique de traduction : littérale, dynamique &c...
Sur la première question, j'ai trouvé cette vidéo intéressante...
Veuillez cliquer ici
Invité- Invité
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
en tout cas une que je regrette un peu d'avoir acheté c'est la NBS ( nouvelle bible second ) . Ils ont supprimé le mot repentance ( repentir etc..) pour le remplacer par changer d'attitude ou d'autres formule approchante . Pour moi c'est comme s'ils avaient enlevé l'exigence de Dieu dans le texte . On peut très bien changer d'attitude , sans pour autant regretter son attitude passée, sans reconnaitre qu'on était loin de Dieu
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
J'ose espérer que tu as bien vérifié ces "informations".Vincent a écrit:Bonjour,
La Bible King James de 1611 (et ses potentielles traductions directes, et celles qui s'en rapprochent le plus) est la seule à être issue directement du texte Massorétique Hébreux et du texte reçu Grec, provenant alors de Jérusalem et d'Antioche (puis vers l'empire Byzantin aussi), lieux bibliques des textes originaux (les premiers Chrétiens furent appelés ainsi à Antioche et les prêtres Massorètes écrivaient à Jérusalem).
La "KJV" donc (ou KJF, King James Française) est par ailleurs celle qui a gardé l'interprétation littérale des textes, sauf s'il est mentionné explicitement qu'il s'agit d'une parabole ou d'une opinion ou d'une allégorie (Jésus, Paul et Jean dans Apocalypse parfois). L'école d'Antioche a donc formé des évangélistes littéralistes de la parole de Dieu (voir le Dictionnaire de Théologie Biblique Illustré espagnol) qui allaient même parfois prêcher jusqu'en Alexandrie, nœud commercial et idolâtre de l'Antiquité... A Alexandrie, on retrouve toute l'influence païenne égyptienne, gréco-romaine, voire aussi arabe ou asiatique... Ainsi, quand ces Chrétiens littéralistes d'Antioche venaient annoncer la parole de Dieu avec le Textus Receptus (Nouveau Testament grec), les auditeurs alors majoritairement païens l'acceptèrent, mais la mélangèrent à leurs traditions ! C'est ainsi que le Gnosticisme a vu le jour par exemple, il s'agit de gens ayant reçu les textes de la Bible 'mais reniant ce qui en fait la force' comme il nous est dit dans la Bible, des philosophes hérétiques en gros. Les préceptes platoniens et socratiques prirent le dessus sur leur compréhension des textes... Ainsi vint Origène, auteur du LXX, premier "texte critique" du Textus Receptus grec. Et Origène commença alors l'altération et la publication de "fausses bibles" dès l'antiquité, compromettant ainsi l'autorité intransigeante de la Parole pour les beaux yeux des païens qui voyaient les choses de façon beaucoup plus allégoriques (contrairement donc, à ces Chrétiens littéralistes d'Antioche qui leur amenèrent les textes au début).
En quoi le texte massorétique qui a fini d'être corrigé au 10e siècle serait supérieur à des versions bien plus anciennes? Pour le reste ce que tu dis n'est basé que sur du vent. Il y a 4 grandes familles de manuscrits du Nouveau Testament, et non deux.
La LXX est bien antérieure à Origène comme l'explique la page Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Septante, et sur plusieurs points elle est plus proche des textes anciens que la Massore.
Pour la King James, il est notoire qu'il y a des biais de traduction, entre autres pour respecter l'autorité du roi Jacques et les formes sociales de son époque.
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
__
Bonjour Vincent,
J'utilise personnellement la Darby qui restitue le mieux possible les textes antiques, au prix certes, d'une certaine inélégance.
__
Bonjour Vincent,
J'utilise personnellement la Darby qui restitue le mieux possible les textes antiques, au prix certes, d'une certaine inélégance.
__
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
AlainM a écrit:en tout cas une que je regrette un peu d'avoir acheté c'est la NBS ( nouvelle bible second ) . Ils ont supprimé le mot repentance ( repentir etc..) pour le remplacer par changer d'attitude ou d'autres formule approchante . Pour moi c'est comme s'ils avaient enlevé l'exigence de Dieu dans le texte . On peut très bien changer d'attitude , sans pour autant regretter son attitude passée, sans reconnaitre qu'on était loin de Dieu
Matthieu 3:2 (NBS) :
« Changez radicalement, car le règne des cieux s’est approché ! »
Note de la NBS, édition d’étude :
« Changez radicalement » : traduction traditionnelle « repentez-vous ». Le terme grec implique davantage que le regret du passé ; il signifie un changement intérieur, profond, qui se manifeste par un changement de comportement engageant l’avenir ; autre traduction « convertissez-vous » ; terme apparenté v. 8,11 ; 11.20s ; 12.41 ; cf. Es 6.10 ; Ez 3.19 ; Sagesse 11.23 : « Tu détournes les yeux des péchés des hommes pour les amener au repentir. » 12.19 : « Tu as rempli tes fils d’espérance puisque tu offres le repentir pour les péchés. »
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
Colombe un jour, Colombe toujours !!!...
... en dépit de ses imperfections. « Traduction, trahison », comme on dit dans ce qui fut mon premier métier.
... en dépit de ses imperfections. « Traduction, trahison », comme on dit dans ce qui fut mon premier métier.
Invité- Invité
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
__
Bonjour Vincent,
La KJV en anglais est très bonne. En français, je ne sais pas ce qu'il en est.
Ta question porte à mon avis sur le "texte reçu", bien acceptable, mais qui a parfois cherché à "égaliser" les passages entre eux dans un but certes louable, mais non strictement relevant. La Darby a mentionné les diverses leçons du "texte reçu" qui différaient d'autres versions, soit en notes de bas de page, soit en reprenant le "texte reçu" entre crochets.
Ainsi dans Actes 8 :37, le texte figure, de mémoire, à un autre endroit dans les Actes et non à cet endroit. Ce qu'a fait la Darby , c'est de reprendre ce verset en note de bas de page, à l'emplacement des versets 36 et 38. A noter que ces variations sont généralement d'ordre très secondaires pour la foi.
Attention, le "texte reçu", d'où est tirée notamment la KJV, n'est pas un texte "inspiré", comme certains le croient, mais une version biblique parmi d'autres, certes souvent très appréciée dans les milieux protestants anciens et modernes. Les seules références valables (et encore les textes originels diffèrent un peu entre eux), seraient les versions en hébreu et en grec patristique.
__
Bonjour Vincent,
La KJV en anglais est très bonne. En français, je ne sais pas ce qu'il en est.
Ta question porte à mon avis sur le "texte reçu", bien acceptable, mais qui a parfois cherché à "égaliser" les passages entre eux dans un but certes louable, mais non strictement relevant. La Darby a mentionné les diverses leçons du "texte reçu" qui différaient d'autres versions, soit en notes de bas de page, soit en reprenant le "texte reçu" entre crochets.
Ainsi dans Actes 8 :37, le texte figure, de mémoire, à un autre endroit dans les Actes et non à cet endroit. Ce qu'a fait la Darby , c'est de reprendre ce verset en note de bas de page, à l'emplacement des versets 36 et 38. A noter que ces variations sont généralement d'ordre très secondaires pour la foi.
Attention, le "texte reçu", d'où est tirée notamment la KJV, n'est pas un texte "inspiré", comme certains le croient, mais une version biblique parmi d'autres, certes souvent très appréciée dans les milieux protestants anciens et modernes. Les seules références valables (et encore les textes originels diffèrent un peu entre eux), seraient les versions en hébreu et en grec patristique.
__
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
En effet, et il est important de le rappeler...gerardh a écrit:le "texte reçu" (...) n'est pas un texte "inspiré", comme certains le croient...
Le texte reçu est le manuscrit du Nouveau Testament en grec tel que l'a réalisé Érasme de Rotterdam, à la fin du quinzième siècle. Or, sauf à considérer Érasme comme un prophète inspiré (ce qui serait un ajout très tardif à la Révélation biblique), il a bien sûr pu se tromper... Érasme a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il avait. À son époque encore, on traduisait le Nouveau Testament à partir de la traduction latine de Jérôme de Stirion, la fameuse Vulgate. Or, traduire une traduction, ce n'est jamais bon...
Érasme ne disposait que de manuscrits grecs tardifs et certains textes étaient même introuvables. C'est ainsi qu'il a dû, pour obtenir un Nouveau Testament grec complet, rétro-traduire certains textes, notamment toute une partie de l'Apocalypse, du latin au grec !!!
La cata !!!
Le premier à traduire la Bible à partir des textes originaux vers le Français fut Olivétan, en 1535. Faute de mieux, il l'a fait à partir du texte reçu d'Érasme. La traduction d'Olivétan fut très rapidement révisée par Calvin lui-même, puis par Martin, puis par Osterwald. Cette lignée de traductions issues de celle d'Olivétan a connu sa dernière version à la fin du dix-neuvième siècle, l'élégante Synodale. Je me souviens de vieilles dames, octogénaires dans mes années 1980, qui l'utilisaient encore...
Au fil du temps, la chrétienté, privée des siècles durant des textes hébreux et grecs les plus anciens, les a retrouvés peu à peu. On a découvert qu'en effet les textes qu'Érasme avait eus à sa disposition avaient parfois subi des simplifications. Jamais rien de bien méchant, mais tout de même, il est toujours bon de se rapprocher de la source.
Malheureusement, à mon sens, les biblistes ont commis deux erreurs de communication et de terminologie. La première de ces erreurs est que l'un des textes les plus anciens ayant été retrouvé au Vatican, on l'a appelé le Codex Vaticanus. Il n'en faut pas plus aux thuriféraires du texte reçu pour nous dire que ce texte est une invention papiste, ce qui n'a rien à voir. La deuxième erreur de communication est qu'ils ont donné à leur texte grec reconstitué le nom de « texte critique »... Du grec « krinô », qui signifie évaluer, juger, soupeser... Là encore, les partisans du texte d'Érasme ont crié au complot, car les libéraux utilisent le terme « critique » dans un sens différent, pour qualifier leur démarche de rationalisation du texte biblique. Là encore, ça n'a rien à voir. De plus le brouillon d'Érasme est qualifié de texte « reçu », comme si on l'avait reçu de Dieu lui-même... Le poids des mots...
Pour ce qui est de la Bible approuvée par le roi Jacques 1er d'Angleterre au début du dix-septième siècle pour être la version officielle de l'Église anglicane, la fameuse King James, la mode est venue au dix-neuvième siècle, aux États-Unis, de la considérer comme inspirée. Allez savoir pourquoi... C'est au point que l'on prête à une députée du Texas la phrase devenue célèbre : « Si l'anglais était suffisant pour Jésus, il est suffisant pour moi » !!! Des millions de chrétiens anglophones ont cru, et sans doute beaucoup le croient encore, que le texte de la King James retranscrit littéralement, en anglais dans le texte, les mots de Jésus et des apôtres !!! C'est dire le degré de naïveté infantile, pour rester gentil, qu'il y a dans ce mouvement King James Only.
Malheureusement, à considérer l'influence des missionnaires américains et du marketing religieux transatlantique, je me suis toujours douté qu'un jour cette superstition qui considère la King James comme inspirée arriverait jusqu'à nous... C'est fait... Elle est le fruit conjugué de prosélytisme américain, d'un côté, et de l'autre côté d'une forme certaine de misère humaine...
Le résultat est catastrophique. Outre que la King James est basée sur le texte reçu, qui n'est qu'un louable balbutiement dans le processus de redécouverte des textes originaux, la traduction anglais-français est mauvaise. Comme l'a très honnêtement relevé Vincent, traduire they have slept par « ils ont dormi » est une aberration dans le contexte. J'ajoute, en tant que prof d'anglais, qu'il faut être un fort mauvais élève pour traduire systématiquement le present perfect anglais par un passé composé français. They have slept signifie, dans ce contexte, « ils dorment encore »... C'est ça le present perfect... Traduire la Bible à partir de traductions intermédiaires conduit à ce genre de bêtises. Donc la dame qui a traduit la King James en français ferait bien de retourner prendre des cours d'anglais... en Quatrième.
Invité- Invité
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
__
Bonjour Vincent,
Tes arguments ne me paraissent pas convaincants.
D'abord sur "le texte reçu", voici un extrait de la Préface de 1872 de la Darby (lequel appréciait par ailleurs la KJV en anglais) :
Il est un point qui touche au texte grec lui-même et qu'il importe de signaler au lecteur. Jusqu'à la fin du 15° siècle, époque à laquelle fut inventée l'imprimerie, les Saintes Écritures, comme tous les autres livres, n'existaient que sous la forme de manuscrits. La première impression de la Bible est due au cardinal Ximénès, mais les sources auxquelles il puisa sont encore peu connues. Deux ans avant cette publication, Érasme avait déjà fait paraître une petite édition du texte grec, mais il n'avait pu consulter que fort peu de manuscrits, et même, pour l'Apocalypse, il n'en avait eu à sa disposition qu'un seul, fort incorrect et incomplet, un texte intercalé dans un commentaire et qu'il avait à séparer de son mieux. Plus tard, vers le milieu du 16° siècle, Robert Etienne (Stephanus) publia à Paris une édition du texte grec, basée sur la comparaison par lui faite de 13 manuscrits qu'il avait trouvés dans la bibliothèque royale, et d'un 14°, examiné par son fils Henri, et qui ensuite, des mains de Théodore de Bèze, passa dans la bibliothèque de Cambridge. Th. de Bèze lui-même, publia vers la même époque une édition du Nouveau Testament avec une nouvelle traduction latine.
Toutes les traductions des Églises de la Réformation sont fondées sur ces textes, et avaient déjà paru, lorsque les Elzévirs de Hollande qui avaient adopté le texte de Th. de Bèze comme type de leurs nombreuses éditions, furent assez hardis pour dire dans la préface de celle qu'ils publièrent en 1633, que le texte qu'ils présentaient ainsi, était : "textus ab omnibus receptus", texte reçu de tous. Ce texte, appelé dès lors du nom de "texte reçu" a fait autorité jusqu'aux travaux critiques modernes, au sein du protestantisme, et a été généralement suivi parles quelques traducteurs protestants modernes. Les traductions catholiques sont faites sur la Vulgate latine.
Quoi qu'il en soit, tous les textes dont nous venons de parler ne reposent que sur un nombre très restreint de manuscrits. La critique sacrée aussi était fort peu avancée à l'époque où ils furent publiés. Ensuite les craintes des personnes qui désiraient que la foi ne fût pas ébranlée, empêchèrent que la question de l'exactitude du texte ainsi présenté, fût soulevée. Mais dès lors, plusieurs centaines de manuscrits, dont quelques-uns d'une très haute antiquité, ont été examinés ou même retrouvés. Depuis la publication de notre première édition même, on a découvert celui du Sinaï, publié celui du Vatican, celui de Porphyrius (comprenant les Actes, les épîtres de Paul, la plupart des épîtres catholiques et l'Apocalypse), et d'autres encore dans les "Monumenta Sacra Inedita" de Tischendorf qui s'est servi de plusieurs d'entre eux dans la 7° et 8° édition de son Nouveau Testament. Un grand nombre de ces manuscrits ont été examinés et comparés avec soin : on a pu ainsi corriger les fautes que des copistes avaient introduites dans les 13 manuscrits d'Étienne, ou qui, de toute autre manière, avaient passé dans le "texte reçu".
Les savants qui ont ainsi employé leur temps et leur sagacité à purifier le texte des fautes qui s'y étaient glissées par l'incurie ou la présomption des hommes, ont formé un texte corrigé, en classant, d'après divers systèmes, et en jugeant, chacun à son point de vue particulier, les nombreux manuscrits actuellement connus, des plus importants desquels nous donnons plus loin une liste sommaire.
__
Bonjour Vincent,
Tes arguments ne me paraissent pas convaincants.
D'abord sur "le texte reçu", voici un extrait de la Préface de 1872 de la Darby (lequel appréciait par ailleurs la KJV en anglais) :
Il est un point qui touche au texte grec lui-même et qu'il importe de signaler au lecteur. Jusqu'à la fin du 15° siècle, époque à laquelle fut inventée l'imprimerie, les Saintes Écritures, comme tous les autres livres, n'existaient que sous la forme de manuscrits. La première impression de la Bible est due au cardinal Ximénès, mais les sources auxquelles il puisa sont encore peu connues. Deux ans avant cette publication, Érasme avait déjà fait paraître une petite édition du texte grec, mais il n'avait pu consulter que fort peu de manuscrits, et même, pour l'Apocalypse, il n'en avait eu à sa disposition qu'un seul, fort incorrect et incomplet, un texte intercalé dans un commentaire et qu'il avait à séparer de son mieux. Plus tard, vers le milieu du 16° siècle, Robert Etienne (Stephanus) publia à Paris une édition du texte grec, basée sur la comparaison par lui faite de 13 manuscrits qu'il avait trouvés dans la bibliothèque royale, et d'un 14°, examiné par son fils Henri, et qui ensuite, des mains de Théodore de Bèze, passa dans la bibliothèque de Cambridge. Th. de Bèze lui-même, publia vers la même époque une édition du Nouveau Testament avec une nouvelle traduction latine.
Toutes les traductions des Églises de la Réformation sont fondées sur ces textes, et avaient déjà paru, lorsque les Elzévirs de Hollande qui avaient adopté le texte de Th. de Bèze comme type de leurs nombreuses éditions, furent assez hardis pour dire dans la préface de celle qu'ils publièrent en 1633, que le texte qu'ils présentaient ainsi, était : "textus ab omnibus receptus", texte reçu de tous. Ce texte, appelé dès lors du nom de "texte reçu" a fait autorité jusqu'aux travaux critiques modernes, au sein du protestantisme, et a été généralement suivi parles quelques traducteurs protestants modernes. Les traductions catholiques sont faites sur la Vulgate latine.
Quoi qu'il en soit, tous les textes dont nous venons de parler ne reposent que sur un nombre très restreint de manuscrits. La critique sacrée aussi était fort peu avancée à l'époque où ils furent publiés. Ensuite les craintes des personnes qui désiraient que la foi ne fût pas ébranlée, empêchèrent que la question de l'exactitude du texte ainsi présenté, fût soulevée. Mais dès lors, plusieurs centaines de manuscrits, dont quelques-uns d'une très haute antiquité, ont été examinés ou même retrouvés. Depuis la publication de notre première édition même, on a découvert celui du Sinaï, publié celui du Vatican, celui de Porphyrius (comprenant les Actes, les épîtres de Paul, la plupart des épîtres catholiques et l'Apocalypse), et d'autres encore dans les "Monumenta Sacra Inedita" de Tischendorf qui s'est servi de plusieurs d'entre eux dans la 7° et 8° édition de son Nouveau Testament. Un grand nombre de ces manuscrits ont été examinés et comparés avec soin : on a pu ainsi corriger les fautes que des copistes avaient introduites dans les 13 manuscrits d'Étienne, ou qui, de toute autre manière, avaient passé dans le "texte reçu".
Les savants qui ont ainsi employé leur temps et leur sagacité à purifier le texte des fautes qui s'y étaient glissées par l'incurie ou la présomption des hommes, ont formé un texte corrigé, en classant, d'après divers systèmes, et en jugeant, chacun à son point de vue particulier, les nombreux manuscrits actuellement connus, des plus importants desquels nous donnons plus loin une liste sommaire.
__
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
__
Observations sur la version autorisée anglaise, dite King James (KJV) par J.N. Darby
La KJV en anglais est proche du « texte reçu ».
Je voudrais faire quelques remarques sur la Version Anglaise Autorisée, montrant ce qui m’empêche d’essayer de la corriger, ce qui d’ailleurs serait une tâche plus ambitieuse. On connaît sa valeur et sa beauté, je n’ai pas besoin d’insister. J’ai passé ma vie à m’en servir, quoi que, bien sûr, j’étudiais le grec moi-même. Je ne veux pas la sous-estimer. Mais aujourd’hui où tout est remis en question et tout est réétudié, il y a certains points à noter montrant au lecteur anglais qu’il est désirable d’avoir quelque chose de plus exact.
Il y a un principe de traduction reconnu ouvertement par les traducteurs de la KJV eux-mêmes, et qui est une grande et grave erreur : Quand un mot grec figure plusieurs fois dans une même phrase ou un même passage, ils l’ont rendu autant que possible par des mots anglais différents. Dans certains cas c’est grave de conséquences, et dans tous les cas le lien entre les expressions est perdu.
Dans d’autres cas, comme les termes «anciens», la «venue du Seigneur», «la loi», les traducteurs de la KJV avaient des préjugés dus à leurs opinions théologiques.
Par exemple une erreur figure en 1 Jean 3:4. «Le péché est la transgression de la loi». C’est bien sérieux de définir le péché, mais ce n’est pas ce qui est dit. Le mot utilisé est le même que celui, utilisé sous forme d’adverbe en Rom. 2:12 «ceux qui ont péché sans loi» ce qui est une traduction correcte, en contraste avec «ceux qui ont péché sous la loi». Si le péché était la transgression de la loi, on ne pourrait pas dire «jusqu’à la loi le péché était dans le monde» (Rom. 5:13), pas plus que «le péché par le commandement est devenu excessivement pécheur» (Rom. 7:13), car alors il n’y aurait pas eu de péché en l’absence de commandement. Mais il n’en est pas ainsi. «Le péché est l’iniquité [une vie sans loi] …
__
Observations sur la version autorisée anglaise, dite King James (KJV) par J.N. Darby
La KJV en anglais est proche du « texte reçu ».
Je voudrais faire quelques remarques sur la Version Anglaise Autorisée, montrant ce qui m’empêche d’essayer de la corriger, ce qui d’ailleurs serait une tâche plus ambitieuse. On connaît sa valeur et sa beauté, je n’ai pas besoin d’insister. J’ai passé ma vie à m’en servir, quoi que, bien sûr, j’étudiais le grec moi-même. Je ne veux pas la sous-estimer. Mais aujourd’hui où tout est remis en question et tout est réétudié, il y a certains points à noter montrant au lecteur anglais qu’il est désirable d’avoir quelque chose de plus exact.
Il y a un principe de traduction reconnu ouvertement par les traducteurs de la KJV eux-mêmes, et qui est une grande et grave erreur : Quand un mot grec figure plusieurs fois dans une même phrase ou un même passage, ils l’ont rendu autant que possible par des mots anglais différents. Dans certains cas c’est grave de conséquences, et dans tous les cas le lien entre les expressions est perdu.
Dans d’autres cas, comme les termes «anciens», la «venue du Seigneur», «la loi», les traducteurs de la KJV avaient des préjugés dus à leurs opinions théologiques.
Par exemple une erreur figure en 1 Jean 3:4. «Le péché est la transgression de la loi». C’est bien sérieux de définir le péché, mais ce n’est pas ce qui est dit. Le mot utilisé est le même que celui, utilisé sous forme d’adverbe en Rom. 2:12 «ceux qui ont péché sans loi» ce qui est une traduction correcte, en contraste avec «ceux qui ont péché sous la loi». Si le péché était la transgression de la loi, on ne pourrait pas dire «jusqu’à la loi le péché était dans le monde» (Rom. 5:13), pas plus que «le péché par le commandement est devenu excessivement pécheur» (Rom. 7:13), car alors il n’y aurait pas eu de péché en l’absence de commandement. Mais il n’en est pas ainsi. «Le péché est l’iniquité [une vie sans loi] …
__
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
gerardh a écrit:
Dans d’autres cas, comme les termes «anciens», la «venue du Seigneur», «la loi», les traducteurs de la KJV avaient des préjugés dus à leurs opinions théologiques
Quel serait le moyen de ne pas avoir de préjugés dus à l'opinion théologique des auteurs? Avoir plusieurs personnes et un consensus? demander à un athée de traduire?
_________________
"L'épreuve n'enlève pas la foi elle n'enlève que la mauvaise foi..."
Que Dieu vous bénisse
jpeg- Messages : 6212
Date d'inscription : 01/07/2012
Age : 47
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
__
Bonsoir jpeg,
Déjà, il faut prier, beaucoup prier, tant à titre individuel qu'à titre collectif.
Il faut aussi travailler, beaucoup travailler.
Je pense qu'un athée et même un non chrétien, ne serait pas qualifié pour participer à la traduction de la Parole de Dieu.
__
Bonsoir jpeg,
Déjà, il faut prier, beaucoup prier, tant à titre individuel qu'à titre collectif.
Il faut aussi travailler, beaucoup travailler.
Je pense qu'un athée et même un non chrétien, ne serait pas qualifié pour participer à la traduction de la Parole de Dieu.
__
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
Il y a des traducteurs qui sont réputés pour leur recherche théologique et spirituelle personnelle, pour leur souci constant de progresser dans la vérité et pour avoir su évoluer. C'était le cas de Jules-Marcel Nicole, qui a présidé aux travaux de révision de la traduction Segond pour donner la Colombe. Le résultat est saisissant de fidélité au texte et de clarté.jpeg a écrit:Quel serait le moyen de ne pas avoir de préjugés dus à l'opinion théologique des auteurs? Avoir plusieurs personnes et un consensus? demander à un athée de traduire?
Certaines traductions sont connées pour être biaisées, approximatives ou fantaisistes : Semeur, King James française...
Autre solution : apprendre les langues bibliques ! Je donne d'ailleurs gratuitement un cours de grec du Nouveau-Testament sur Zoom le vendredi de 19 à 20h, heure de France métropolitaine. Ça commence ce soir ! Un autre groupe commencera bientôt à la même heure, le samedi ou le dimanche, ça reste à déterminer.
Les personnes intéressées peuvent m'appeler sur mon fixe au (+33 ou 0) 973 271 772 ou sur Whatsapp au (+33 ou 0) 688 773 594, pour de plus amples informations...[/quote]
Invité- Invité
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
Frédéric Maret a écrit: Jules-Marcel Nicole, qui a présidé aux travaux de révision de la traduction Segond pour donner la Colombe. Le résultat est saisissant de fidélité au texte et de clarté.
c'est la première bible que je me suis acheté a ma conversion et c'est celle que je préfère. Je n'ai pas fait de grec a part un peu d'initiation a l'école mais j'ai un nouveau testament en grec et surtout un dictionnaire français /grec ( Le Bailly ) qui a l'avantage d'être neutre bibliquement et donne tous les sens d'un mot tels qu'il apparait dans les différents textes connus
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
Excellent outil, du fait de sa neutralité notamment, comme vous le dites. Ceci dit le grec classique que vous trouvez dans le Bailly est de cinq siècle antérieur à celui du Nouveau Testament. Un dictionnaire spécifique pour le Nouveau Testament, comme Prigent ou Carrez, serait un bon outil complémentaire, me semble-t-il...AlainM a écrit:...un dictionnaire français /grec ( Le Bailly ) qui a l'avantage d'être neutre bibliquement...
Invité- Invité
Cours de grec NT sur Zoom : alerte faux numéro !!!
Attention, je me suis trompé de numéro pour les cours de grec.
Le numéro fixe à contacter est le 09 73 28 17 72. Depuis ailleurs que le France métropolitaine : +33 973 281 772.
Le numéro fixe à contacter est le 09 73 28 17 72. Depuis ailleurs que le France métropolitaine : +33 973 281 772.
Invité- Invité
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
Frédéric Maret a écrit:. Un dictionnaire spécifique pour le Nouveau Testament, comme Prigent ou Carrez, serait un bon outil complémentaire, me semble-t-il...
merci du conseil
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
juste en passant on est sur un forum francophone , on a pas tous forcément une maitrise de l'anglais suffisante pour pouvoir contre argumenter , merci d'en tenir compte
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
__
Vincent,
Cette discussion de John Nelson Darby souligne quelques principes importants de traduction de la Bible. Elle a de l'intérêt en rapport avec a) un certain courant anglo-saxon qui veut voir dans la King James une Bible directement inspirée de Dieu, et b) les nombreuses traductions modernes qui s'opposent aux versions littérales (comme la version JND).
Je voudrais faire quelques remarques sur la Version Anglaise Autorisée, montrant ce qui m’empêche d’essayer de la corriger, ce qui d’ailleurs serait une tâche plus ambitieuse. On connaît sa valeur et sa beauté, je n’ai pas besoin d’insister. J’ai passé ma vie à m’en servir, quoi que, bien sûr, j’étudiais le grec moi-même. Je ne veux pas la sous-estimer. Mais aujourd’hui où tout est remis en question et tout est réétudié, il y a certains points à noter montrant au lecteur anglais qu’il est désirable d’avoir quelque chose de plus exact.
Il y a un principe de traduction reconnu ouvertement par les traducteurs de la KJV eux-mêmes, et qui est une grande et grave erreur : Quand un mot grec figure plusieurs fois dans une même phrase ou un même passage, ils l’ont rendu autant que possible par des mots anglais différents. Dans certains cas c’est grave de conséquences, et dans tous les cas le lien entre les expressions est perdu.
Ainsi, en Jean 5:22, tout le jugement est confié au Fils ; v. 24 ... celui qui croit .. ne tombe pas sous la condamnation ; v. 29 ... résurrection de damnation. Or le mot grec est le même dans les trois cas, et chacun peut se rendre compte de la grande différence entre «ne pas venir en jugement» et «ne pas tomber sous la condamnation». Toute la force du passage dépend de ce mot et de sa mise en contraste avec la vie. Choisir des mots différents en anglais modifie entièrement le sens.
Dans un autre cas, Rom. 15:12, 13, c’est le lien entre les expressions qui est perdu. «En lui les nations se confieront» ... «Or que le Dieu d’espérance vous remplisse...». Le mot traduit par confiance est le même que celui traduit par espérance, sauf qu’il s’agit du verbe. «Les nations espéreront», le «Dieu d’espérance». Je ne cite ces cas qu’à titre d’exemples.
Dans d’autres cas, comme les termes «anciens», la «venue du Seigneur», «la loi», les traducteurs de la KJV avaient des préjugés dus à leurs opinions théologiques.
Ainsi, en Actes 1:22, ils ont utilisé le mot «recevoir l’ordination» là où il n’y a aucun mot grec correspondant. Tout ce qu’on a en grec, c’est «quelqu’un soit témoin».
De même en Actes 14:23 : «Ils ordonnèrent [de ordination] des anciens», alors que le grec dit simplement «ils choisirent pour eux des anciens» ceirotonew. Je sais bien que le mot a ce sens d’ordination dans le grec ecclésiastique, lequel dérive de ce passage sans aucun doute, et la pensée des traducteurs s’y est attachée. Mais ce n’est pas le sens propre du mot, qui est simplement choisir comme en 2 Cor. 8:19 et Actes 10:41.
Pour la venue du Seigneur en Actes 3:19, il n’y a aucune excuse pour avoir traduit opwV an par «quand» [Repentez-vous... quand les temps de rafraîchissement viendront]. C’est vouloir imposer un sens particulier.
De même en 2 Thes. 2:2 «comme si le jour de Christ était proche». Or le mot traduit par «proche» signifie «présent» ou «est venu». On le trouve deux fois (Rom. 8:38 et 1 Cor. 3:22) qualifiant des choses «présentes» en contraste avec des choses «à venir». Tout le sens en est évidemment altéré ; or le sens réel des mots donne la clef de tout le passage : L’imagination des Thessaloniciens, influencée par des faux docteurs, leur faisait penser que le jour du Seigneur était venu avec son cortège de tribulations, et que celles-ci étaient les souffrances par lesquelles ils passaient. Or au contraire, la venue du Seigneur apporterait le repos pour eux, et le trouble pour leurs persécuteurs.
Mais une erreur encore plus grave figure en 1 Jean 3:4. «Le péché est la transgression de la loi». C’est bien sérieux de définir le péché, mais ce n’est pas ce qui est dit. Le mot utilisé est le même que celui, utilisé sous forme d’adverbe en Rom. 2:12 «ceux qui ont péché sans loi» ce qui est une traduction correcte, en contraste avec «ceux qui ont péché sous la loi». Si le péché était la transgression de la loi, on ne pourrait pas dire «jusqu’à la loi le péché était dans le monde» (Rom. 5:13), pas plus que «le péché par le commandement est devenu excessivement pécheur» (Rom. 7:13), car alors il n’y aurait pas eu de péché en l’absence de commandement. Mais il n’en est pas ainsi. «Le péché est l’iniquité [une vie sans loi]». Le péché est la volonté mauvaise de l’homme ; si la loi est introduite, on la transgresse ; mais le péché existe sans qu’il y ait de loi, car je ne devrais pas avoir de volonté propre, mais seulement celle d’obéir. C’est là la base du raisonnement de l’apôtre : «la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse sur ceux qui n’ont pas péché selon la ressemblance de la transgression d’Adam» (Rom. 5:14). C’est une citation d’Osée 6:7 : «Eux-mêmes comme Adam, ont transgressé l’alliance». Adam était sous une loi, Israël sous une autre ; ils ont transgressé pareillement : mais la mort a régné sur ceux ayant vécu entre Adam et Moïse, lesquels n’étaient pas sous une loi. Le péché était là puisqu’il y avait la mort.
J’ai insisté un peu plus sur ce dernier sujet car la définition du péché est une chose bien sérieuse et la théologie ne supporte pas une telle altération. Que Dieu soit vrai et tout homme menteur (Rom. 3:4). On traduit de cette manière là où on ne met pas en question la doctrine, non seulement en Rom. 2, mais en 1 Tim. 1:9 : «La loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques [= sans loi] et les insubordonnés». Ce n’est traduit nulle part ailleurs qu’en 1 Jean 3:4 par «transgression de la loi». Généralement anomoV est traduit par «iniquité» ; deux fois c’est traduit par «transgresseur», mais, je le répète, nulle part ailleurs qu’en 1 Jean 3:4, c’est traduit par «transgression de la loi».
__
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Traductions de la Bible : King James française ? Semeur ? Segond 21 ?...
Je maîtrise parfaitement l'anglais (c'est mon métier) et j'ai écouté le début de cette vidéo. Croyez-moi, de telles âneries, il vaut mieux ne pas les comprendre.AlainM a écrit:juste en passant on est sur un forum francophone , on a pas tous forcément une maitrise de l'anglais suffisante pour pouvoir contre argumenter , merci d'en tenir compte
L'idée est, une nouvelle fois, que la traduction King James est parfaite. Des propos grotesques et hérétiques qui mériteraient d'être modérés...
Invité- Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Paul est misogynie
» Parlons traductions/éditions/versions de la Bible
» Je suis Dispensationaliste Pré-Tribulationiste King James Onlyiste 1x sauvé toujours sauvé !
» De Moïse à Louis Segond
» Jean d'Ormesson, écrivain, philosophe, membre de l'Académie française
» Parlons traductions/éditions/versions de la Bible
» Je suis Dispensationaliste Pré-Tribulationiste King James Onlyiste 1x sauvé toujours sauvé !
» De Moïse à Louis Segond
» Jean d'Ormesson, écrivain, philosophe, membre de l'Académie française
FORUM CHRETIEN.... LA SOURCE D'EAU VIVE ! :: PARTAGE AUTOUR DE LA BIBLE :: Verset du jour, prédications...
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum