Jean 2

1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là,
2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n'ont plus de vin.
4 Jésus lui répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue.
5 Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu'il vous dira.
6 Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.
7 Jésus leur dit: Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord.
8 Puisez maintenant, leur dit -il, et portez -en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent.
9 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux,
10 et lui dit: Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.
11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

C'est l'histoire de la transformation de l'eau en vin, à Kana, relatant le premier signe miraculeux de Jésus. L'apôtre Jean témoigne au verset 11 que la gloire de Jésus a été révélée par ce signe, alors que le même apôtre souligne que Jésus s'est finalement glorifié sur la croix. Qu'y a-t-il donc entre ces deux gloires ?

"Mon heure n'est pas encore venue." Cette parole significative de Jésus au verset 4 suggère, à mon sens, l'heure de la croix. Le but ultime de l'incarnation de Jésus consiste à nous racheter sur la croix, et puis à nous envoyer le Saint Esprit, une fois ressuscité et remonté sur le trône du Père pour que nous bénéficiions de la vie éternelle au sein de la Trinité. Ce serait la raison pour laquelle Jésus refuse d'abord de se mêler aux affaires de la famille du marié. Le manque de vin dans la fête de noces n'a rien à voir avec la mission de Jésus.

Néanmoins, tout comme Jésus a guéri et rétabli toutes celles et ceux qui ont cru en lui pendant son ministère terrestre, Il répond à la prière de Marie de sauver la famille de marié de l'embarras. En effet, Marie croit en la puissance divine de Jésus.

La patrie à laquelle nous devrions aspirer ne se trouve pas sur cette terre. Nous asprions à la vie éternelle dans le sein du Dieu de la Trinité et auprès de celles et ceux qui aiment et font confiance à Dieu

Mais l'histoire à Kana nous fait constater encore une fois notre conviction : lorsque nous faisons confiance et que nous nous en remettons à Jésus en le reconnaissant comme notre Dieu, Jésus va nous secourir de la peine terrestre également. Nous serons en mesure de surmonter toutes les difficultés durant notre pèlerinage avec l'aide gracieuse de notre Dieu.

Le vin de Kana nous permet de savourer la réalité éternelle du royaume de Dieu sur cette terre par avance. Ce vin divin consolide ainsi notre foi, qui s'affaiblit souvent à cause de notre impuissance à percevoir l'éternité.

Louons notre Dieu qui est si bon. Seigneur, nous te rendons la gloire. Amen

C'est surtout que Jésus est pris d'embarras, oui, à savoir si faire un signe oui ou non qui n'est pas directement en lien avec sa mission, alors que son "heure n'est pas encore venu", et donc le moment de sa gloire auprès du Père. Mais il ne faut pas oublier que l'évangile selon Jean est un traité théologique. Ce n'est pas pour rien que Jean, l'apôtre, a mis ainsi ces récits ensemble dans son évangile. Il y a une logique graduelle dans l'exposition de sa pensée, que seul un esprit éclairé pourra voir.
Il ne s'agit pas ici de l'exposition d'un miracle, comme s'il agissait d'en exposer l'un après l'autre sans aucune logique. Non, encore une fois, Jean nous expose une vérité sous forme de traité théologique, il expose une pensée logique qu'il faut suivre pas à pas.

Bonjour Jean
Je vous rejoins sur la façon dont vous-même, avez vu ce texte.

"Mon heure n'est pas encore venue." Cette parole significative de Jésus au verset 4 suggère, à mon sens, l'heure de la croix.

L'apôtre Jean témoigne au verset 11 que la gloire de Jésus a été révélée par ce signe, alors que le même apôtre souligne que Jésus s'est finalement glorifié sur la croix. Qu'y a-t-il donc entre ces deux gloires ?


Si je peux répondre à cette question de savoir ce qu'il y a entre ces deux gloires je le ferais en citant un passage qui est dans Jean 17 où avant de partir à la croix Jésus a dit ceci au Père et qui m'avait particulièrement marqué lorsque j'en ai compris le sens.

22 (Père) Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, 23 moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.

25 Père juste, le monde ne t'a point connu ; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé.

26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux.

Ici au verset 22 et au verset 24, c'est sur, il est question de deux gloires. Une au verset 22 qui a été rendu visible à travers l'abaissement de Jésus dans ce monde à travers le symbole de l'Agneau, à travers Celui qui s'est rendu serviteur des autres, et celle qui au verset 24 sera rendu visible lorsque nous le verrons dans toute sa gloire.

C'est là que nous verrons vraiment à Qui nous avons eu affaire: Au Roi des rois qui pour satisfaire au désir de Dieu de se créer une famille pour Lui, n'a pas craint de subir l'humiliation de la part des hommes.

Ce qui veut dire que pour nous, de même que pour Jésus, une gloire ne viendra jamais avant l'autre et pour nous le temps où nous sommes encore sur cette terre, cette première gloire consiste en ceci.

24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu'un me sert, qu'il me suive....... ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. Jean 12

La première partie du verset 26 parle de ce temps où nous vivons encore dans l'esprit de cette première gloire que Jésus lui même a vécu; et dans la deuxième partie, à partir des mots "là où je suis" Jésus prophétise et montre par là qu'il n'est déjà plus de ce monde bien que n'étant pas encore passé par la croix, et que bientôt nous serons avec Lui si tant est que nous ayons accepté de vivre dans cette première gloire.

Oui c'est à notre foi que cette parole s'adresse et elle est pleine d'espérance.

Cordialement
Monique

Monique a écrit:

Jean a écrit:Qu'y a-t-il donc entre ces deux gloires ?

La manifestation de ces deux gloires sont que d'une part le miracle illustrant la naissance miraculeuse du Christ. Jean dit aussi : "Nous avons contemplé sa gloire comme la gloire d'une fils unique venu du Père". Et d'autre part, son parachèvement lors de sa glorification suite au sacrifice de la croix.

Donc, oui, il s'agit donc bien de deux gloires qui sont l'une relative à sa naissance, ou son engendrement, à sa manifestation dans le monde ; et l'autre, à sa glorification dans le ciel après avoir achevé l'oeuvre à laquelle il avait été appelé.

Bonjour Jean

Dans mon premier post, j'ai dis que l'Esprit de la croix, l'Esprit de l'Agneau et le don de soi était une gloire selon Dieu, et c'est celle-là que Jésus dans un premier temps nous a donné.

Si nous acceptons d'entrer dans cette première gloire "en Jésus", alors nous aurons accès à la deuxième gloire qui sera de voir Jésus dans sa position très haute de Fils de Dieu.

En fait dans l'Esprit ces deux gloires sont une seule et même gloire. Cette gloire est très bien imagée par la vie de deux hommes en particulier:

Joseph fils de Jacob en Egypte vendu en tant qu'esclave, et ensuite glorifié par Pharaon car s'étant fait serviteur de tous….et aussi David lorsqu'il était berger et ensuite roi, mais toujours avec son cœur de berger. Ils étaient des types de Christ et cela parce que l'Esprit de la croix et du don de soi, est un principe éternel qui est en Dieu de tout temps, même avant que la terre soit formée et qui ira en éternité.

6 Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Apocalypse 5
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9 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau. Apocalypse 21

On voit dans ces deux hommes de Dieu Joseph et David tout spécialement car leur histoire est bien détaillée, ces deux gloires dont Jésus parle en Jean 17.

La première en tant que serviteur au service des autres, et la deuxième dans leur position élevée.

En fait Jean, j'ai désiré rajouter ce petit mot, car c'est vrai qu'on pourrait se demander en quoi le fait de s'abaisser est une gloire pour Jésus et selon Dieu.
Eh bien ma réponse sera, parce que justement l'abaissement est un principe divin, alors que le fait de toujours chercher à s'élever est un principe humain.

L'homme lui, va chercher ses forces dans sa sagesse, alors que Jésus, il va les chercher dans ses faiblesses, et c'est ça que le Diable ne peut pas supporter, car il n'a aucun moyen de réponse à ça.

La faiblesse et l'abaissement, le Diable ne connaît pas ça. Cela ne fait pas partie de lui. Il est donc privé de forces lorsqu'il voit l'abaissement se manifester dans une personne. Que peut-il faire dans ce cas précis ? Rien car on ne peut abaisser une personne qui s'est déjà abaissée par elle-même….La voilà la sagesse de Dieu, là voilà sa gloire.

Par exemple à la croix, qui des deux a vaincu sur l'autre ? Jésus ou le Diable ?
Jésus bien sur. Et par quel moyen a-t-il vaincu sur le Diable ? Eh bien par abandon de forces.

En ne résistant pas au Diable, Jésus a vaincu sur lui.
En ne donnant pas au Diable ce qu'il attendait, Jésus a vaincu sur lui.


Jésus s'est donné au Diable car son désir était aussi de le sauver. La voilà la gloire de Jésus, Celle qu'Il nous a donnée, et pour moi, quand je la vois se réaliser en perfection à la croix du calvaire, je ne peux que l'admirer car Jésus est pour moi ce que je ne suis pas par nature.

Il désire me donner ce qui est de Lui. C'est ce Jésus là que j'aime.

Cordialement
Monique

Bonjour Jean

Je partage à mon tour ce que j'ai compris de ce premier miracle de Jésus à Cana

Au chapitre 20 de son évangile, l'apôtre Jean souligne que ce qu'il a écrit ainsi que la démonstration des miracles que Jésus a fait, était dans le but de Le révéler en tant que Celui qui est Le Fils de Dieu et qu'en croyant, chacun ait la Vie en son Nom.

Si donc dans cet évangile montré de manière tout à fait particulière par Jean, je ne sais pas voir le Fils de Dieu dans les miracles que Jésus a faits, alors je ne peux pas dire que je l'ai vu comme il le fallait, et de ce fait, je ne suis pas encore en capacité de dire que j'ai la vie en son Nom.

Lorsque j'ai vu là où l'apôtre Jean voulait m'emmener à travers ses paroles du chapitre 20 de son livre, j'avoue que ça m'a bien bousculé dans mon être intérieur, mais que cela m'a été profitable, puisque je n'ai plus jamais abordé les Ecritures de la même manière que je le faisais jusque-là.

Pa rapport aux miracles de Jésus, il y avait justement un verset qui m'avait interpelé de manière tout à fait particulière dans cet évangile de Jean et qui se trouve au chapitre 4 v 54 où il est écrit que Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée.

Et ceci alors qu'entre temps Jésus avait guéri beaucoup de malades et chassé beaucoup de démons. Cela veut dire aussi qu'il y a "miracle" et "miracle": Qu'il y a certains miracles que le Diable peut faire, mais qu'il y a d'autres miracles qu'il ne pourra jamais atteindre et que Seul un Dieu peut faire, comme ce fut le cas pour Jésus.

Jamais le Diable ne pourra créer une chose qui n'existe pas, comme par exemple donner la vue à un aveugle né. (tout un symbole).
Le Diable prendra toujours pour appui ce qui existe déjà, mais le Dieu de la Création, il n'y en a qu'un Seul.

J'en viens maintenant à ces noces à Cana qui pour moi ont été à une époque le sujet de beaucoup de pas mal de questionnements, car je ne voyais pas en quoi le fait de changer de l'eau en vin pouvait être ce qu'on appelle un miracle qui nous révèle à l'intérieur de celui-ci la Personne de Jésus en tant que Fils de Dieu.

L'apôtre Jean a écrit Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

De la manière dont c'est écrit on pourrait croire qu'effectivement les disciples ont cru en Jésus Christ le Fils de Dieu à ce moment-là, mais selon dont j'ai compris la chose, je dirais que ce n'est pas le cas.

En fait Jésus venait de donner à ceux qui étaient-là présents, un avant goût de ce qui sera dans le ciel, et qui ne prendra sa véritable saveur que lorsque Jésus sera ressuscité, et que chacun comprendra ces choses par l'Esprit de révélation.
Ici Jean ne parlait pas de miracle en tant que miracle, mais c'était pour lui, à ce moment précis c'était dans le fait que Jésus se dévoilait à ceux qui étaient là, en tant que ce qu'Il était, c'est-à-dire l'Epoux à venir.

Concernant Marie sa mère, on voit bien que pas plus que les autres, elle ne croyait pas en Jésus en tant que Fils de Dieu, et qu'elle avait mis en oubli ce que l'ange lui avait dit sur Lui, lorsqu'il était venu la visiter.

Il y a aussi ce passage de l'Ecriture qui parle de Lui dans le temple à 12 ans, où d'une certaine manière Marie l'avait repris comme si Jésus était un enfant normal, puis plus tard, arrivé à l'âge adulte, au milieu de la foule il est écrit que elle et sa famille pensaient que Jésus était comme hors de sens. Marc 3 v 21 et 31.

Donc je ne peux pas concevoir que Marie demande à Jésus de faire un miracle en tant que Celui qui est le Fils de Dieu puisqu'il est écrit que ce miracle-là était le premier, bien que Jésus en avait déjà fait d'autres en tant que guérisons physiques, ainsi que ceux de chasser des démons.

Il faut aussi noter que lorsque Jésus a été invité aux noces de Cana, ses disciples étaient déjà avec Lui; Cependant rien ne dit que les douze étaient là, sinon il faudrait comprendre que ces noces se sont passés après le sermon sur la montagne qui était l'endroit où il avait fait son choix quand à ceux qui le suivraient tout le temps de son ministère terrestre.

Tout ne nous est pas dis, et je ne veux pas aller au-delà des Ecritures, cependant il y a une chose qui m'a fortement interpelée.
Au premier chapitre de cet évangile de Jean on voit la présentation de Jésus, son baptême, puis deux disciples de Jean Baptiste qui le suivent et qui restent auprès de Lui, cette nuit-là.
Le lendemain, Jésus choisit encore deux disciples, c'est-à-dire Philippe et Nathanaël et suite à ça, on passe au chapitre 2 où il est écrit "trois jours après"……

Dans les autres évangiles, il est noté que "de suite après son baptême", Jésus a été conduit au désert par l'Esprit et y est resté 40 jours….
Il y a donc quelque chose qui ne cadre pas avec ce que dit Jean lorsqu'il dit "Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.

Cette chose m'a sautée aux yeux et c'est de là que je me suis posée cette question avec la réponse qui a suivie: Que peuvent représenter ces trois jours si ce n'est l'image de la mort au tombeau suivie de la résurrection de Jésus, et que c'est après cette période de trois jours, qu'arrive l'épisode des noces.

Savez-vous pourquoi je dis cette chose ? C'est parce que j'ai vu que la période des 40 jours au désert n'apparait nulle part et que cela me fait alors penser que c'est une chose qui s'est passée dans l'Esprit et pas dans la réalité physique.

Ainsi donc dans ces "trois jours" Jésus était bien au service, tout en étant tenté par le Diable et c'est trois jours sont une image d'une "génération englobé en Lui, c'est-à-dire 40 jours".

Donc bien que l'Heure de Jésus ne soit pas encore venue, dans ces noces où Il se trouve là présent, il va pouvoir se présenter aux siens en tant que l'Epoux à venir, mais pourtant déjà là.

Nous sommes dans l'éternel, dans le tout accompli. Tout est caché, rien n'est dit, mais tout est rendu visible pour celui qui vit dans la foi.
Jusqu'à ce qu'arrivent ces noces à Cana, Jésus ne s'était pas encore révélé en tant que ce qu'Il était c'est-à-dire le Fils de Dieu, aux siens, et c'est pour ça que pour les noces à Cana, Jean l'apôtre parle de premier miracle, parce que c'est là qu'Il a pour la première fois parlé de Lui et de l'objet de sa venue.

Lorsque Jésus a dit à Marie que son heure n'était pas encore venue, Il parlait ici par rapport aux noces qui seront dans le ciel et qui ne pourront être, sans que Jésus soit d'abord passé par la croix, et que tous les temps soient accomplis.
Bien que nous soyons dans l'Eternel, ces noces là, ne sont pas encore; Nous les attendons avec espérance, bien qu'en Jésus nous possédions tout ce qui est de Lui.

Tous les autres miracles que Jésus a fait le concernant le montrait Lui, dans son œuvre, mais celui-là à un goût très particulier, car il nous emmène dans le tout accompli.

Il nous emmène "en Jésus" oui, mais en Jésus dans le ciel, lorsque tous les temps seront consommés, et quel autre miracle que celui-là montre si parfaitement le Fils de Dieu élevé et glorifié, attendant désormais que tous ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Pour Lui Jésus, il n'y a plus rien à prouver; En Lui, tout est consommé et achevé devant Dieu et ces noces de Cana vues avec l'esprit et par l'Esprit en sont une magnifique illustration.

Jean parle dans l'éternel, où il n'y a pas de place pour l'espace temps: Nous sommes dans la Vie, c'est-à-dire celle qui ne peut avoir de fin, sinon elle ne s'appellerait pas "La Vie".

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A ces noces, à Cana, Marie est là en tant qu'invitée et de par elle, Jésus et ses disciples furent aussi invités.
Ce n'était donc pas Jésus qui avait été le premier sollicité pour participer à ce repas de noces.
Jésus est venu, Il est là, mais comme en retrait, comme invisible, bien que présent.

Jésus est le Véritable Epoux qui devait venir dans ce monde afin de se faire connaître à tous, mais le temps de Sa révélation en tant que tel, n'est pas venu.

Alors Son Père dans le ciel va créer une situation pour que cette révélation commence à parvenir aux siens en premier, et que plus tard, ils croient en Lui, l'ayant vu de leurs yeux se manifester dans sa gloire.
Oui Notre Dieu et Père va se servir de Marie et cela sans qu'elle le sache.
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Depuis plusieurs jours, c'est-à-dire au moins "trois", (mais est-ce réellement trois jours ?) Marie a vu Jésus faire des miracles de toutes sortes et c'est uniquement dans ce contexte qu'elle dit "à son fils" qu'il n'y avait plus de vin.

Marie était donc dans l'attente d'un miracle, mais un miracle physique, un de ceux qu'un magicien de Pharaon aurait fait certainement.
Comment dans ce cas s'étonner le la réponse que Jésus lui a faite: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ?

Jésus est en train de lui montrer que Marie ne le connait pas en tant que ce qu'Il est, c'est à dire le Fils de Dieu et le fait que Jésus l'appelle "femme" est intentionnel.
C'est afin que Marie ne se méprenne sur sa position de mère, position qui ne lui donne pas tous les droits, comme celui de demander un miracle à son fils par exemple.

Jésus va un peu plus loin: Marie, mon heure n'est pas encore venue !
Jésus ne pouvait pas en dire plus à Marie car elle n'est pas en capacité de comprendre le langage spirituel qui convenait, et qui était en rapport avec les noces de l'Agneau dans le ciel, car pour elle c'était son fils qui était devant elle, malgré qu'elle le voyait faire des miracles et enseigner un message autre que la loi de Moïse.

Marie dans le fait que tu me dises qu'il n'y a plus de vin, sans te rendre compte tu es en train de me demander une chose dont tu ne connais pas toi-même la portée et qui est d'une dimension divine, éternelle.

Oui la chair de Jésus empêchait Marie d'aller le voir au-delà de son voile et cela Jésus le savait: Donc Il n'a rien dit de plus.
Marie comme tout le peuple, vit sous le régime de la loi, et de ce fait, les yeux de la foi sont empêchés de voir Le Fils de Dieu qui est là devant elle, derrière la chair de son fils.

Cela est évident que Marie est encore sous loi, puisqu'elle dit aux serviteurs: Faites ce qu'il vous dira.
Note : Dans les bibles Martin, Darby et de l'Epée, c'est écrit : Faites tout ce qu'il vous dira.

Pour moi qui ait été mise sous ce même régime de la loi de par un certain message qui m'était parvenu alors que j'étais dans l'attente d'en recevoir un autre bien que je l'ignorais à ce moment de ma vie, les paroles de Marie résonnent à mes oreilles, mais pas de la bonne façon, malgré que quelque part il y ait pour elle comme un début de détournement quand à la loi de Moïse.
Faites tout ce qu'il vous dira.

N'est-on pas encore ici dans le "nous ferons tout ce que l'Eternel a dit" de Exode 19 ?!

Mais oui ! Marie est en train de faire passer les serviteurs de la loi de Moïse, à la loi de Jésus et ça ce n'est pas bon du tout. En fait Marie agit de la même manière que ce qui est prêché quasiment partout aujourd'hui.
On n'obéit plus aux commandements de Moïse, mais à ceux de Jésus…..
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Jésus ne relève pas ce que vient de dire Marie, car celui qui est sous loi est autant aveugle que sourd. La seule chose à faire est de lui ouvrir les yeux et les oreilles, et étant donné que cette personne n'est pas encore spirituelle bien qu'ayant peut être la foi, eh bien la seule chose à faire est de lui montrer la chose cachée mais de manière visible: C'est triste mais c'est ainsi.

Normalement pour le chrétien, il ne devrait pas avoir besoin de voir un miracle pour croire en Jésus, ou bien alors "un seul" afin de ne pas être trompé sur la Personne sur qui on a posé sa foi. Oui que le miracle soit bien en conformité avec Celui qui est présenté dans les Ecritures.
Il y a donc un sérieux problème quand on est sans cesse à la recherche de miracles.

Et c'est d'ailleurs le sens des paroles de l'apôtre Jean dans ce chapitre 20.

[b[color=#660000]]Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la Vie en son nom[/color].[/b]
C'est-à-dire que dans le miracle, c'est Jésus qu'on est appelé à voir en son sein, sinon il est impossible de croire en celui que l'on n'a pas vu et encore plus impossible d'avoir la Vie "en Lui" puisqu'on ne l'a pas vu, donc pas connu: Cela coule de source, mais passer son temps à rechercher des miracles, est un manque évident de foi et de vue.
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Si donc je lis ce qui s'est passé lors de ce repas de noces avec les yeux que Jean l'apôtre me propose de voir, je verrais ceci:
Si le vin est venu à manquer, c'est bien parce qu'il y en a eu jusqu'à un certain moment, et que d'un seul coup il y a eu interruption du produit qui mettait de la joie dans le cœur de l'homme.

Par quoi cette interruption est-elle venue ? Elle est venue par l'image des jarres de pierres qui contiennent l'eau pour la purification des mains et des pieds des Juifs et cela vient d'un esprit de religion lié à la loi, à mettre en pratique.
La loi a dévié et est devenu traditions et rites à mettre en pratique, donc une forme de légalisme est entrée dans l'homme qui fait qu'il se croit pur parce qu'il a fait ce que la tradition imposait.

Alors Jésus se manifeste maintenant en ce qu'Il est vraiment et que nul encore n'a connu comme tel: Il se présente en tant qu'Epoux celui qui règne sur ses noces et qui prend le tout à sa charge.

Avant de transformer l'eau en vin, Jésus Christ va demander aux serviteurs de remplir les jarres.

Qu'est ce que cela veut dire ? Eh bien que l'eau qui servait à la purification des Juifs va être "engloutie ou absorbée" par celle que Jésus a fait rajouter et c'est en cela que se trouve le miracle: Ce qui était ancien a disparu pour faire place à quelque chose de nouveau qui va maintenant pouvoir devenir du vin.
Si maintenant vous allez vous renseigner sur Internet, vous verrez que la quantité de vin n'est pas négligeable et qu'elle peut donner de la joie à une multitude. Image de l'immense tablée qu'il y aura dans le ciel.
La quantité de vin contenu dans les jarres était d'environ entre 500 et 600 litres, c'est-à-dire entre 80 et 120 litres par jarres.
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Pour ne pas faire long je dirais que le vin était le même avant qu'après, sauf qu'à un moment donné il y a eu interruption de ce qui donnait la joie dans le cœur de l'homme, (et qui est une image de la loi qui est inter-venue) alors que le vin est ici comme une image de la foi qui rend l'homme heureux parce qu'il marche en union avec son Seigneur et c'est une marche sans aucune souffrance parce qu'il va puiser ses forces chez Un bien plus grand que lui.

Alors dans ce miracle que Jésus rend visible, il montre qu'il est venu faire disparaître tout ce qui nous était contraire et qui nous obligeait, et qui par cela même nous empêchait de marcher avec ce qui est de notre naturel divin, c'est-à-dire avec joie et sans aucune contrainte.

Personnellement je trouve extraordinaire que ce miracle de Jésus soit désigné en tant que le premier aux yeux de Jean, car il me montre toute l'importance de la venue de Jésus Christ dans le monde et en plus il m'emmène bien au-delà, c'est-à-dire dans le ciel même.

En fait ce passage de l'évangile de Jean est le pendant au mot pour mot de ce qu'a écrit Esaïe dans son Evangile de Dieu au chapitre 25 :
6 L'Eternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents, un festin de vins vieux, de mets succulents, pleins de moelle, de vins vieux, clarifiés.
7 Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations ;
8 il anéantit la mort pour toujours ; le seigneur, l'Eternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre l'opprobre de son peuple ; car l'Eternel a parlé.
9 En ce jour l'on dira : Voici, c'est notre Dieu, en qui nous avons confiance, et c'est lui qui nous sauve ; c'est l'Eternel, en qui nous avons confiance ; soyons dans l'allégresse, et réjouissons-nous de son salut !

Pour ce qui concerne le vin vieux clarifié, après avoir été me renseigner, j'ai vu que c'était un vin qui avait été nettoyé de toutes les impuretés qui pourraient encore rester en suspension, et qui auraient pour effet de lui donner un mauvais gout.

Je vois avec émerveillement que Jésus ne fait jamais les choses à moitié.

Lorsque l'ordonnateur du repas est venu appeler l'époux, c'est là qu'on peut voir qui est en fait le Véritable Epoux car Celui qui n'a eu de cesse de donner le bon vin, c'est bien Jésus.

Ainsi Jésus qui était l'Epoux, mais comme invisible bien qu'étant là, est apparu au grand jour auprès de serviteurs et des siens et cela était venu afin qu'ils voient sa Gloire et qu'ils croient en Lui, lorsque son heure sera venu.
Ainsi Jésus est venu afin de rétablir ce qui n'aurait jamais du cesser.
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Pour ce qui est l'ordonnateur du repas ou dans les autres traductions, le maitre d'hôtel, je dirais que lui était comme une forme de mercenaire: Lui il était au service, mais étant payé et étant dans cette position là, il n'avait pas pris la peine de s'enquérir avant le repas, s'il y aurait assez de vin, pour tous jusqu'à la fin du repas.

En effet ce qui me fait dire cela, c'est que c'était le seul à ne pas être au courant de l'œuvre que Jésus avait faite en changeant l'eau en vin.
Les serviteurs eux étaient bien les serviteurs de l'époux; ils lui appartenaient et c'est là ce que nous sommes par rapport à Jésus, qui est le Véritable Epoux: Nous sommes mis dans la confidence: Nous apprenons des choses qui sont cachées pour d'autres, et cela parce que nous sommes ses serviteurs qui sommes à Son service, pas aux notre.

L'ordonnateur du repas lui, même si celui-ci n'avait fait aucun mal, ne s'était pas soucié pas de la gêne que cela aurait pu occasionner à l'époux si le vin était venu à manquer. Ce sont des genres de serviteurs payés comme il en existe tant aujourd'hui et même si on ne peut pas dire qu'ils font tous le mal, il n'empêche qu'ils ne font pas tous le bien qu'ils devraient faire, c'est-à-dire s'occuper en premier des intérêts de l'Epoux..

En fait cet ordonnateur exerçait son service par rapport au régime sous lequel il vivait, c'est-à-dire sous la loi.

Il est évident que dans ce contexte de régime sous loi, le Véritable Epoux ne pouvait pas encore se manifester et pourtant par Grâce, notre Dieu et Père dans le ciel a levé à ce moment-là, une partie du voile afin que nous entrevoyions par la foi, comment seront les véritables noces dans le ciel.
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Monique

Monique a écrit: je ne sais pas voir le Fils de Dieu dans les miracles que Jésus a faits

C'est très exactement ça. Et j'aime bien le rapprochement avec "a été écrit afin que vous sachiez ...". Mais je ne pense pas que Jean est écrit ça pour dire qu'il y avait un message caché dans les miracles que Jésus a fait. Ce qui pour moi est l'objet du pourquoi Jean l'a décrit.

Mais je ne partage pas néanmoins votre lecture.

Bonjour Stéphane

Selon la façon dont vous avez coupé une partie de phrase que j'ai écrite, vous me faites dire ce que je n'ai pas dis.

Je ne sais pas si cela a été volontaire de votre part, mais je préfère le mentionner pour le cas où une personne penserait qu'à cette heure je ne connais pas le Fils de Dieu et donc que je n'aurais pas encore hérité de sa Vie.

J'avais écris:

Si donc dans cet évangile montré de manière tout à fait particulière par Jean, je ne sais pas voir le Fils de Dieu dans les miracles que Jésus a faits, alors je ne peux pas dire que je l'ai vu comme il le fallait, et de ce fait, je ne suis pas encore en capacité de dire que j'ai la vie en son Nom.

Lorsque j'ai vu là où l'apôtre Jean voulait m'emmener à travers ses paroles du chapitre 20 de son livre, j'avoue que ça m'a bien bousculé dans mon être intérieur, mais que cela m'a été profitable, puisque je n'ai plus jamais abordé les Ecritures de la même manière que je le faisais jusque-là.

Vous Stéphane, vous n'avez pris que cette partie de phrase qui est en bleu gras et souligné: je ne sais pas voir le Fils de Dieu dans les miracles que Jésus a faits.

Cette partie de phrase a donc été sortie de son contexte et je me sens comme obligée de devoir rectifier votre post, chose que je fais ici surtout qu'après j'avais rajouté que cette lecture de Jean m'avait été hautement profitable puisque le résultat a été que depuis ce jour-là je n'ai plus jamais abordé les Ecritures de la même manière que j'avais jusque-là, c'est-à-dire avec une certaine légèreté, ne pesant pas chaque mot à la balance de Dieu pour voir ce qui ne se voit pas à l'œil nu.
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Au chapitre 20 de son livre Jean a écrit ceci :

26 Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d'eux, et dit : La paix soit avec vous !

27 Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois.
28 Thomas lui répondit : Mon seigneur et mon Dieu !
29 Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !

30 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.
31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.
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Pour mieux expliquer ce que je voulais partager, je dirais qu'il y a de cela quelques années en arrière, après avoir été mis en contact avec ce que Jean avait écrit à la fin de son livre, je redis ici que j'ai été pas mal secoué intérieurement, non pas parce que je ne croyais pas que Jésus était le Fils de Dieu, non, sur ce point précis je n'avais aucun problème, mais mon problème à cette époque était que je ne savais pas comprendre le sens spirituel des miracles que Jésus faisait.

A cette époque reculée, je ne savoir que le côté miraculeux de ce qu'Il faisait, mais je ne me posais pas la question de savoir quel rapport ces miracles avait avec Jésus, lui-même.

C'est lorsqu'un certain jour ce passage de Jean 20 a été mis en Lumière, que je suis entrée en moi-même et j'ai dis à Celui que je disais être pourtant mon Seigneur: Seigneur, comment puis-je affirmer que j'ai la Vie en ton nom, alors que je ne suis même pas capable de te voir à travers le miracle que tu as fais.

Est-ce que dans ce cas-là moi aussi comme beaucoup d'autres j'ai besoin de voir pour croire en toi, alors que toi-même tu as dis à Thomas: Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru.
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Et ceci alors que Jésus s'était fait connaître à moi quelques 20 années auparavant en tant que mon Sauveur personnel.

J'avais donc besoin d'apprendre à le voir en tant que Celui qui est le Fils de Dieu et ce fut ma prière en sa direction, lorsque j'ai fais le constat que je ne savais pas interpréter de manière spirituelle les miracles que Jésus a fait, et dont les plus grands sont cités dans l'évangile de Jean puisqu'il est l'apôtre qui nous le révèle en tant que Fils de Dieu.

Le Seigneur l'Esprit a vu les motivations de mon cœur et en son temps, Il n'a pas manqué de répondre à ma prière, ce dont je le remercie, car depuis, tout ce qui touche à Jésus est pour moi d'un gout délicieux.

Pour ce qui concerne l'apôtre Jean lui, il était un intime de Jésus et c'est pour cela qu'il parle de Lui d'une aussi belle manière. Jean était celui qui était couché sur son sein.

Je tiens donc à faire par la présente ce petit rajout, afin que le petit morceau de phrase que vous avez prélevé sur tout ce que j'ai écris Stéphane, ne soit pas mal interprété par ceux qui liront; et me fasse dire ce que je n'ai pas dis.

Voyez aussi que dans cette même phrase je parlais au conditionnel comme disant: S'il s'avérait que …..
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De plus concernant l'apôtre Jean et l'apôtre et le prophète de Christ qu'était Paul, vous avez une certaine approche sur eux qui n'est pas la même que la mienne.
Il est donc évident que de ce simple fait, il en découle que vous et moi n'avons pas la même façon d'aborder ce que l'un et l'autre ont écrit et c'est pour cela que dans certains de vos posts, je préfère ne pas intervenir, afin que l'adversaire ne trouve pas en moi d'objets qui seraient susceptible de créer de dispute entre vous et moi.

Cordialement
Monique

Monique a écrit:où une personne penserait qu'à cette heure je ne connais pas le Fils de Dieu et donc que je n'aurais pas encore hérité de sa Vie.

Je n'ai jamais prétendu que vous ne connaissez pas le fils de Dieu, et jamais je ne me serais pas permis. C'est donc un malentendu.

Monique a écrit:Vous Stéphane, vous n'avez pris que cette partie de phrase qui est en bleu gras et souligné: je ne sais pas voir le Fils de Dieu dans les miracles que Jésus a faits.

Voyons, je n'ai pas cité ce bout de phrase pour dire que vous ne connaissiez pas le fils de Dieu. Mais au contraire que l'on voyait effectivement le fils au travers de ses miracles, sauf que je n'avais pas avec vous la même interprétation de ce passage.

Je me suis peut-être mal exprimé, ça j'y consens. J’écris pas toujours bien.

Monique a écrit:comprendre le sens spirituel des miracles que Jésus faisait.

C'est bien de ça que je parlais. Et du fait que je n'ai pas la même interprétation concernant le miracle de Cana (l'épouse, fête dans la joie par la vin etc. avènement du Christ, patati patata).

Monique a écrit:A cette époque reculée, je ne savoir que le côté miraculeux de ce qu'Il faisait, mais je ne me posais pas la question de savoir quel rapport ces miracles avait avec Jésus, lui-même.

Pour moi, tous les miracles de Jésus ont une portée symbolique. Ils n'ont pas écrit comme ça au hasard. C'est pourquoi je disais qu'il n'est pas un hasard si Jean présente ainsi son premier miracle. Même chose quand Jean (notre forumeur) disait qu'il était question de gloire (passage intéressant pour moi, car je le relie à la gloire de Jean 1 comme je l'ai stipulé lors de mon premier post).

Monique a écrit:lorsque j'ai fais le constat que je ne savais pas interpréter de manière spirituelle les miracles que Jésus a fait,

Et ce ne sont pas seulement les miracles de Jésus qui sont ainsi, mais aussi toutes la portée des écrits de l'ancien testament (passage de mer rouge, etc).

Monique a écrit:il était un intime de Jésus et c'est pour cela qu'il parle de Lui d'une aussi belle manière.

C'est clairement le cas.

Monique a écrit:afin que le petit morceau de phrase que vous avez prélevé sur tout ce que j'ai écris Stéphane, ne soit pas mal interprété par ceux qui liront; et me fasse dire ce que je n'ai pas dis.

Vous avez bien fait.

Monique a écrit:concernant l'apôtre Jean et l'apôtre et le prophète de Christ qu'était Paul, vous avez une certaine approche sur eux qui n'est pas la même que la mienne.
Il est donc évident que de ce simple fait, il en découle que vous et moi n'avons pas la même façon d'aborder ce que l'un et l'autre ont écrit

Non, mais vous inquiétez pas, nous sommes en Christ. Il y a plusieurs manières de voir les choses ; et c'est ce qui m'intéresse. Que je n'ai pas un même avis sur la Bible, d'une manière générale, que les autres n'empêche que je sais moi aussi voir les miracles de Jésus comme autant de possibilités d'interprétation en tant que symboles.

Monique a écrit:et c'est pour cela que dans certains de vos posts, je préfère ne pas intervenir, afin que l'adversaire ne trouve pas en moi d'objets qui seraient susceptible de créer de dispute entre vous et moi.

Oui, bien sûr, vous avez raison. Mais sachez qu'il n'y a nul polémique chez moi, je cherche à réunir ce qui peut l'être. Je ne suis pas dans la confrontation, je ne cherche pas cela.

Bonsoir Stéphane

Je suis rassurée par le ton de vos propos et je vois que le ton de nos échanges sont corrects.

Comme quoi, c'est toujours bon de mettre les choses à plat, afin qu'on ne se fasse pas de cinéma en interprétant mal ce que l'autre voulait nous partager, mais selon son propre langage.

Cette affaire est donc réglée pour moi.

Cordialement
Monique

Bonsoir Stéphane

Je vous cite:

C'est bien de ça que je parlais. Et du fait que je n'ai pas la même interprétation concernant le miracle de Cana (l'épouse, fête dans la joie par la vin etc. avènement du Christ, patati patata).

Voyons, si on sort le "patati et patata" qui me semble-t-il n'a rien à voir avec les choses de Dieu, selon votre interprétation de ce passage de Jean 2 que pouvez-vous nous partager de ce que vous avez compris concernant les noces de Cana où a eu lieu le premier miracle de Jésus.

Vous savez Stéphane, j'ai passé 8 ans de ma vie dans une assemblée dont je tairais le nom, et dans ce lieu, on nous disait toujours ce qui était mal mais jamais ce qui était bien et cela parce que le responsable de l'assemblée ne possédait pas les bonnes réponses en lui même.

Donc je pense que le mieux en ce qui nous concerne, c'est de nous montrer l'endroit où vous en êtes vous même; quant à la connaissance de Jésus et ceci pour que je puisse accepter les endroits où vous n'êtes pas d'accord avec moi sur ce texte de Jean 2.

Cordialement
Monique

D'abord, je n'opte pas pour une seule interprétation. Il peux y avoir plusieurs interprétations d'un texte qui parfois ne se contredisent pas.

Donc, je ne suis pas pas d'accord avec vous. Je vois le texte différemment tout simplement.

Quant à l'interprétation de ce texte que je crois la plus véritable, car correspond à la volonté de l'auteur dans ce qu'il a voulu nous transmettre, je ne la dirais pas.

Bonjour Stéphane

Autant le dire, la non réponse que vous faites ici, correspond bien à ce que je m'attendais recevoir de vous.

Monique

L'intelligence spirituelle n'est pas pour moi une collection de réponses Madame.