Jean 9:3
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Jean 9:3
Jean 9:3
ἀπεκρίθη Ἰησοῦς· οὔτε οὗτος ἥμαρτεν οὔτε οἱ γονεῖς αὐτοῦ, ἀλλ᾽ ἵνα φανερωθῇ τὰ ἔργα τοῦ θεοῦ ἐν αὐτῷ.
Respondit Jesus: Neque hic peccavit, neque parentes ejus: sed ut manifestentur opera Dei in illo.
Jésus répondit: Ce nest pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui.
L'interprétation générale de ce verset consiste d'abord à dire que nous devons abandonner nos idée reçues concernant la causalité du péché et du châtiment, à laquelle nous sommes liés de façon inconsciente. On a également interprété ce verset la plupart du temps comme suit: si la providence mystérieuse de Dieu semble permettre parfois aux enfants de Dieu de souffrir sans qu'il y ait de relation de cause à effet compréhensible à nos yeux, en fin de compte, Dieu nous fait prendre conscience de sa miséricorde et de sa puissance par une Intervention divine. Grammaticalement, cette interprétation généralement admise est de loin la plus naturelle.
Aujourd'hui, nous aimerions faire un pas de plus par rapport à l'interprétation grammaticale. Nous faisons souvent de gros efforts pour interpréter les causes des épreuves. Tout d'abord, c'est parce que nous croyons inconsciemment à la causalité, et c'est aussi à cause du problème bien réel que nous avons besoin de connaître la cause afin de pouvoir y faire face correctement. Par conséquent, nous ne pouvons pas reprocher systématiquement cette attitude.
Néanmoins, il arrive que nous soyons trop préoccupés par l'interprétation des causes des difficultés, et que nous ne puissions pas réellement prendre les mesures appropriées pour résoudre la détresse. Par rapports aux autres personnes, très souvent, nous n'adoptons qu'une attitude objective à l'égard de la souffrance d'autrui, sans participer à sa souffrance ni la réconforter.
mais que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
ut manifestentur opera Dei in illo.
ἵνα φανερωθῇ τὰ ἔργα τοῦ θεοῦ ἐν αὐτῷ.
Bien que cela ne soit pas très naturel du point de vue grammatical, nous pouvons considérer la clause commençant par ἵνα(ut) de manière indépendante, sans la relier à la clause précédente. Par ailleurs, dans certains cas, la clause ἵνα(ut) est utilisée de manière indépendante en grec koine, notre interprétation n'est donc pas complètement hors de la grammaire. Dans ce sens, nous pouvons interpréter cette phrase de la manière suivante.
Jésus ne cherche pas à interpréter la cause de l'épreuve comme les érudits, mais il se concentre sur la grâce de Dieu qui sera accordée à cet aveugle dès sa naissance. Il ne s'agit pas non plus d'une violente consolation, comme l'admettent toutes les interprétations, selon lesquelles, l'homme naît avec une infirmité pour manifester l'œuvre de Dieu. Il n'est pas important de connaître la cause de la cécité dès la naissance, mais de pouvoir lui ouvrir les yeux et lui faire voir le monde par la grâce de Dieu.
Grâce à la raison et à l'intelligence, nous pouvons étudier la relation de cause à effet des choses, trouver des mesures appropriées et en faire bénéficier l'humanité. Mais les problèmes fondamentaux de la vie, comme celui de l'aveugle de naissance, ne peuvent être résolus que par la grâce de Dieu. Jésus est celui qui est apparu parmi nous pour que cette grâce de Dieu soit répandue sur les problèmes fondamentaux de notre vie.
Louons le Seigneur.
ἀπεκρίθη Ἰησοῦς· οὔτε οὗτος ἥμαρτεν οὔτε οἱ γονεῖς αὐτοῦ, ἀλλ᾽ ἵνα φανερωθῇ τὰ ἔργα τοῦ θεοῦ ἐν αὐτῷ.
Respondit Jesus: Neque hic peccavit, neque parentes ejus: sed ut manifestentur opera Dei in illo.
Jésus répondit: Ce nest pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui.
L'interprétation générale de ce verset consiste d'abord à dire que nous devons abandonner nos idée reçues concernant la causalité du péché et du châtiment, à laquelle nous sommes liés de façon inconsciente. On a également interprété ce verset la plupart du temps comme suit: si la providence mystérieuse de Dieu semble permettre parfois aux enfants de Dieu de souffrir sans qu'il y ait de relation de cause à effet compréhensible à nos yeux, en fin de compte, Dieu nous fait prendre conscience de sa miséricorde et de sa puissance par une Intervention divine. Grammaticalement, cette interprétation généralement admise est de loin la plus naturelle.
Aujourd'hui, nous aimerions faire un pas de plus par rapport à l'interprétation grammaticale. Nous faisons souvent de gros efforts pour interpréter les causes des épreuves. Tout d'abord, c'est parce que nous croyons inconsciemment à la causalité, et c'est aussi à cause du problème bien réel que nous avons besoin de connaître la cause afin de pouvoir y faire face correctement. Par conséquent, nous ne pouvons pas reprocher systématiquement cette attitude.
Néanmoins, il arrive que nous soyons trop préoccupés par l'interprétation des causes des difficultés, et que nous ne puissions pas réellement prendre les mesures appropriées pour résoudre la détresse. Par rapports aux autres personnes, très souvent, nous n'adoptons qu'une attitude objective à l'égard de la souffrance d'autrui, sans participer à sa souffrance ni la réconforter.
mais que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
ut manifestentur opera Dei in illo.
ἵνα φανερωθῇ τὰ ἔργα τοῦ θεοῦ ἐν αὐτῷ.
Bien que cela ne soit pas très naturel du point de vue grammatical, nous pouvons considérer la clause commençant par ἵνα(ut) de manière indépendante, sans la relier à la clause précédente. Par ailleurs, dans certains cas, la clause ἵνα(ut) est utilisée de manière indépendante en grec koine, notre interprétation n'est donc pas complètement hors de la grammaire. Dans ce sens, nous pouvons interpréter cette phrase de la manière suivante.
Jésus ne cherche pas à interpréter la cause de l'épreuve comme les érudits, mais il se concentre sur la grâce de Dieu qui sera accordée à cet aveugle dès sa naissance. Il ne s'agit pas non plus d'une violente consolation, comme l'admettent toutes les interprétations, selon lesquelles, l'homme naît avec une infirmité pour manifester l'œuvre de Dieu. Il n'est pas important de connaître la cause de la cécité dès la naissance, mais de pouvoir lui ouvrir les yeux et lui faire voir le monde par la grâce de Dieu.
Grâce à la raison et à l'intelligence, nous pouvons étudier la relation de cause à effet des choses, trouver des mesures appropriées et en faire bénéficier l'humanité. Mais les problèmes fondamentaux de la vie, comme celui de l'aveugle de naissance, ne peuvent être résolus que par la grâce de Dieu. Jésus est celui qui est apparu parmi nous pour que cette grâce de Dieu soit répandue sur les problèmes fondamentaux de notre vie.
Louons le Seigneur.
Jean- Messages : 902
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Jean 9:3
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Chapitre 9, nous trouvons encore une rencontre du Seigneur avec un homme. C’est un aveugle, image de ce que sont tous les hommes.
Une question est posée au Seigneur : Qui a péché, cet enfant ou ses parents ? C’était une allusion à l’état de choses juif, une application de ce qu’on trouve dans Ézéchiel, un proverbe qui avait cours parmi Israël : «Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des fils en ont été agacées» (Éz. 18:2), c’est-à-dire que les pères péchaient, et les enfants supportaient les péchés des parents. Il y avait de cela, en Israël. À qui la faute ? Enfant ou parents ? Est-ce que les parents ont péché ? L’enfant est né aveugle. Le Seigneur élargit la question par sa réponse. Il dit : Vous avez ici autre chose que le gouvernement d’Israël ; ce que vous avez, c’est Dieu en dehors de toute dispensation. Ce fait, l’acte de Jésus le renforce, parce qu’il l’accomplit en un jour de sabbat, mettant ainsi de côté le gouvernement temporel de Dieu au milieu d’Israël. C’était la visitation du peuple par Dieu, en grâce.
Que va faire le Seigneur ? Il dit : «Il me faut faire les œuvres de celui qui m’a envoyé, tandis qu’il est jour» (v. 4). Le Seigneur est venu pour cela. On a souvent posé la question : Pourquoi le Seigneur n’est-il pas resté sur la terre pour guérir tout le monde, toutes les maladies, panser toutes les plaies ? Le Seigneur le pouvait-il ? Incontestablement. Il pouvait guérir toutes les maladies. Et disons, en passant, qu’il n’y a pas une maladie, morale ou physique, qui ne soit la conséquence du péché. S’il n’y avait pas de péché, il n’y aurait pas de malades. Je ne veux pas dire que quelqu’un soit malade parce qu’il a péché, mais que l’origine de tous nos maux, c’est le péché entré dans le monde par la chute d’Adam.
Des gens, dont la vie est en danger, crient : Mon Dieu, guéris-moi ! Et puis : Laisse-moi tranquille ; je n’ai plus besoin de toi. C’est l’histoire quotidienne. Lorsqu’un chrétien parle de la croix, il gêne le monde. C’est que la croix ne laisse rien. Toutes nos vanités, tous nos ornements, la croix condamne tout cela. Notre volonté, la croix la condamne ; tout ce qui nourrit la chair, la vanité, le moi, la croix dit : Dieu condamne cela. L’homme peut ne pas le savoir, mais il le sent.
Cet aveugle-né illustre notre condition naturelle. Le péché nous rend incapables de percevoir la lumière de Dieu. Notre vision morale et spirituelle est obscurcie depuis notre naissance. Dieu doit nous ouvrir les yeux, sur notre état, sur les exigences de sa sainteté, sur le monde…
Ce n'est pas à la suite d'un péché particulièrement grave que Dieu a châtié cet homme et ses parents; mais cette infirmité va être l'occasion pour Jésus de faire briller sa grâce. La boue qu'Il fait est une figure de son humanité présentée à l'homme. Mais pour voir, celui-ci doit être lavé: la Parole (l'eau) lui révélant Christ comme l'envoyé de Dieu (Siloé).
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Chapitre 9, nous trouvons encore une rencontre du Seigneur avec un homme. C’est un aveugle, image de ce que sont tous les hommes.
Une question est posée au Seigneur : Qui a péché, cet enfant ou ses parents ? C’était une allusion à l’état de choses juif, une application de ce qu’on trouve dans Ézéchiel, un proverbe qui avait cours parmi Israël : «Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des fils en ont été agacées» (Éz. 18:2), c’est-à-dire que les pères péchaient, et les enfants supportaient les péchés des parents. Il y avait de cela, en Israël. À qui la faute ? Enfant ou parents ? Est-ce que les parents ont péché ? L’enfant est né aveugle. Le Seigneur élargit la question par sa réponse. Il dit : Vous avez ici autre chose que le gouvernement d’Israël ; ce que vous avez, c’est Dieu en dehors de toute dispensation. Ce fait, l’acte de Jésus le renforce, parce qu’il l’accomplit en un jour de sabbat, mettant ainsi de côté le gouvernement temporel de Dieu au milieu d’Israël. C’était la visitation du peuple par Dieu, en grâce.
Que va faire le Seigneur ? Il dit : «Il me faut faire les œuvres de celui qui m’a envoyé, tandis qu’il est jour» (v. 4). Le Seigneur est venu pour cela. On a souvent posé la question : Pourquoi le Seigneur n’est-il pas resté sur la terre pour guérir tout le monde, toutes les maladies, panser toutes les plaies ? Le Seigneur le pouvait-il ? Incontestablement. Il pouvait guérir toutes les maladies. Et disons, en passant, qu’il n’y a pas une maladie, morale ou physique, qui ne soit la conséquence du péché. S’il n’y avait pas de péché, il n’y aurait pas de malades. Je ne veux pas dire que quelqu’un soit malade parce qu’il a péché, mais que l’origine de tous nos maux, c’est le péché entré dans le monde par la chute d’Adam.
Des gens, dont la vie est en danger, crient : Mon Dieu, guéris-moi ! Et puis : Laisse-moi tranquille ; je n’ai plus besoin de toi. C’est l’histoire quotidienne. Lorsqu’un chrétien parle de la croix, il gêne le monde. C’est que la croix ne laisse rien. Toutes nos vanités, tous nos ornements, la croix condamne tout cela. Notre volonté, la croix la condamne ; tout ce qui nourrit la chair, la vanité, le moi, la croix dit : Dieu condamne cela. L’homme peut ne pas le savoir, mais il le sent.
Cet aveugle-né illustre notre condition naturelle. Le péché nous rend incapables de percevoir la lumière de Dieu. Notre vision morale et spirituelle est obscurcie depuis notre naissance. Dieu doit nous ouvrir les yeux, sur notre état, sur les exigences de sa sainteté, sur le monde…
Ce n'est pas à la suite d'un péché particulièrement grave que Dieu a châtié cet homme et ses parents; mais cette infirmité va être l'occasion pour Jésus de faire briller sa grâce. La boue qu'Il fait est une figure de son humanité présentée à l'homme. Mais pour voir, celui-ci doit être lavé: la Parole (l'eau) lui révélant Christ comme l'envoyé de Dieu (Siloé).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
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