L'aveugle de naissance de Jean 9

Bonjour
J'avais écris ce document après avoir lu ce passage de Jean 20 dont je vous ai déjà parlé et qui est:
29 Jésus lui dit (à Thomas) : Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !
30 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.
31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

Dans le miracle envers l'aveugle de naissance que l'apôtre Jean a cité au chapitre 9 de son évangile on s'aperçoit qu'il n'y a eu aucun témoin lorsque cet homme a trouvé la vue.

J'ai alors compris pourquoi l'apôtre Jean a dit que toutes ces choses qui ont été écrites, l'ont été afin que nous croyions que Jésus est bien le Fils de Dieu. Si Jean n'avait pas écrit ce que l'homme leur a probablement raconté quelques temps plus tard, la lecture de ce miracle ne nous serait jamais parvenue.

C'est donc aussi pour nous que ces paroles de Jean ont été dites: Pour que nous aussi, nous croyions que Jésus Christ est bien le Fils de Dieu, même si nous n'étions pas là de manière physique lorsque les miracles ont eu lieu.
Ici il est question de croire, uniquement de croire et pas de voir pour croire, et c'est justement ce que Jésus venait de dire à Thomas. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !

Donc dorénavant, lorsque je lirais un miracle que Jésus a fait, le but à atteindre sera non plus de chercher à comprendre comment et par quel moyen ce miracle s'est réalisé, mais ce sera de savoir ce que j'ai retiré du miracle en tant qu'enseignement. C'est par l'enseignement du miracle en tant que tel, que la révélation du Fils de Dieu me parviendra ou ne me parviendra pas, d'où le fait de croire ou de ne pas croire en Lui, et par voie de conséquence d'avoir ou ne pas avoir la Vie "en Lui".

Il est donc important que je ne fasse pas d'amalgame entre le fait de chasser des démons ou le fait de guérir tous ceux qui s'approchaient de Jésus, et les miracles qui sont l'évidente démonstration qu'Il est bien le Fils de Dieu, comme par exemple la vue donnée à un aveugle de naissance qui est ici une création de Dieu et pas une guérison.
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Je partage maintenant avec vous, ce que j'ai vu, entendu, compris et cru à travers ce texte de Jean 9 Voici le texte:

58 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis.
59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.

(9) 1 Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?
3 Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.
6 Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l'aveugle,
7 et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair.

Au début du chapitre 8 v 12, juste avant que ne survienne cet épisode sur la vue donnée à cet aveugle, Jésus déclarait aux Juifs qu'avant qu'Abraham soit, Il était déjà là en tant que La Lumière du monde.
12 Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Jésus se présente donc ici devant tous comme étant l'Eternel, Celui dont il est parlé dans Genèse 1, Celui qui est de tout temps et qui a créé toutes choses. Il est La Parole, Il est la Lumière, Il est la Vie.

Pour nous, nous savons que Jésus est La Vérité et qu'Il ne ment jamais, mais à cause de l'incrédulité qui se trouve dans la chair de l'homme, celle qui fait toujours douter de tout, Le Saint Esprit dans le rôle qui est le Sien, va faire en sorte de nous rendre visible le témoignage de Jésus et ceci afin que chacun puisse trouver l'Objet désirable sur lequel sa foi pourra se poser.

Et c'est ce qu'Il va faire ici avec cet aveugle de naissance, après qu'Il ait rendu ce témoignage aux Juifs et aux Pharisiens qu'avant qu'Abraham fut, Je Suis, c'est-à-dire dit d'une autre manière: "J'ai toujours été là, mais vous ne savez pas me voir; vous ne me connaissez pas, parce que ma Parole ne pénètre pas en vous; vous ne pouvez pas la garder parce que vous refusez de l'entendre". Je suis là au milieu de vous et pourtant vous ne me recevez pas, parce qu'en fait vous n'êtes pas de moi, bien que de tout temps j'ai désiré vous mettre sous mes ailes et vous porter.

C'est donc dans ce cadre de sa présentation en tant que La Lumière dans laquelle se trouve "La Vie pour le monde" que Jésus va faire un miracle sur un aveugle de naissance, un homme qui était là, un homme qui ne demandait rien à personne, mais qui va être l'objet d'une merveilleuse création de Dieu sur sa personne.

Si la vue a été donnée cet homme, c'est parce que Jésus le connaissait déjà. Jésus savait qu'à l'opposé de ceux qui avaient déclaré croire en Lui quelques instants plus tôt alors qu'ils n'étaient pas capables de garder ses paroles, cet homme lui, allait bien les garder et les mettre en pratique.

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A cet homme aveugle, on ne peut pas dire que Jésus lui a fait un long discours: Va, et lave-toi au réservoir de Siloé !
Cet homme fait ce que Jésus lui dit; Il n'est pas de ceux qui ont méprisé ces eaux qui coulent doucement comme le prophète Esaïe en fait mention dans son livre au chapitre 7 verset 6.

Il n'a pas regardé à l'apparence cet homme, c'est-à-dire à la simple demande qui aurait pu paraître insignifiante de la part de Jésus: Il a fait ce qui lui avait été demandé tout simplement, à l'opposé de beaucoup d'autres à qui Jésus disait: Vous m'appelez Seigneur, Seigneur, et vous ne faites pas ce que je dis: Luc 6.

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Revenons au texte : Jésus est suivi de ses disciples, Il vient de sortir du temple, là où les juifs avaient saisi des pierres pour le lapider suite à sa déclaration formelle dans laquelle il venait de leur dire: avant qu'Abraham fût, je suis.

Jésus n'a jamais varié en Lui-même et dans cet évangile de Jean se trouve un seul et même enseignement qui se déroule devant nos yeux au fur et à mesure que la lecture avance. Dans cet évangile, c'est à 24 reprises que le mot "Lumière" évoquant la Personne de Jésus, est cité.

Ce qui va suivre est donc la prolongation de la présentation qui est faite de Lui, par Jean l'apôtre.
Je ne chercherais pas ici l'endroit où se trouve le début de cet enseignement que Jésus désire transmettre aux siens puisqu'il s'agit d'un enseignement qui n'a ni commencement ni fin: Il s'agit d'un enseignement continu qui commence en Genèse 1 v1, et qui va jusqu'à plus soif.

Je reprendrais juste les deux dernières phrases du chapitre 8 et aller directement au chapitre 9 pour tirer instruction de ce qui va suivre.

58 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis.
59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.

(9) 1 Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?
3 Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

6 Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l'aveugle,
7 et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair.

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Ce que je vois dans ce texte et déjà dans les deux derniers versets su chapitre 8, c'est que Jean l'apôtre veut faire ressortir à quel point le monde religieux est aveugle par rapport à Jésus; qu'il ne le voit pas, qu'il ne le connaît pas et cela parce qu'une manifestation de quelque chose est intervenue, et est venue troubler la vue intérieure que Dieu avait donné à l'homme lorsqu'il a créé le monde.

Oui une chose mauvaise qui a pour nom, "la loi à mettre en pratique sous peine de sanction" a rendu l'homme aveugle, mais la venue de Jésus va rendre à l'homme ce que la chute lui a fait perdre, puisqu'Il se présente à tous en tant que "Lumière du monde".

Une petite parenthèse (N'oublions pas qu'ici nous sommes en Israël et que c'est au peuple Juif uniquement que Jésus parle, alors que malheureusement aujourd'hui tout un chacun pense que Jésus s'adresse à tous sans exception, c'est-à-dire nations comprises.

Les nations n'ont reçues la Parole de Dieu qui est l'Evangile, (bonne nouvelle) qu'après la résurrection de Jésus, donc sous le régime nouveau de l'Esprit par le moyen de la foi. Les nations n'avaient donc en principe rien à voir avec la loi de Moïse qui a été donnée aux Juifs uniquement à cause de leur abandon de la foi.


Ce qui va suivre est donc l'enseignement mis en pratique par Jésus, enseignement qui va servir à montrer l'origine de cette anomalie de cécité, car s'il dit "Il faut que je fasse", c'est parce qu'il sait très bien qu'il n'y a personne d'autre que Lui, qui pourra faire ces œuvres de Dieu, qui est de restaurer tout ce que le Diable a corrompu en faisant rentrer ce qui était de lui dans La Loi de Dieu qui était à vivre par l'Esprit et par la foi.

En effet j'ai fais ce constat que chaque fois que Jésus nous distille son enseignement, à chaque fois, que ce soit avant ou après, il y a la manifestation visible de son enseignement.

Pourquoi cela ? Parce que c'est le Père qui est Esprit qui s'occupe de la guérison spirituelle de la personne et c'est Jésus qui rend la chose visible par une guérison physique. C'est pourquoi Jésus dit : Le Père et Moi, nous sommes "Un" et je fais les œuvres qu'Il me dit de faire.


Pour en venir au miracle de l'aveugle de naissance, je dirais que lorsque Jésus fait un miracle, Il le fait toujours de manière à ce qu'un grand nombre puisse bénéficier de l'enseignement qu'Il désire faire parvenir. C'est donc par l'Esprit que Jésus a encore une fois, créé la situation qui va suivre, afin de nous donner à nous aussi par le Saint Esprit, la révélation de ce qu'Il aurait tant voulu que les siens reçoivent quand à sa position de Lumière du monde et de Fils de Dieu. Jean 1 v 10 à 12.

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Donc après être sorti du temple et qu'il marchait avec ses disciples, Jésus vit "en passant" un homme qui était aveugle de naissance.
Jésus va faire d'une pierre deux coups: Il va se servir de l'aveugle pour se révéler à ses disciples en tant que le "Je Suis l'Eternel, Je Suis La Lumière du monde et le moyen pour le faire, sera de donner la vue à cet homme aveugle de naissance.

Il n'y a que Celui qui est Lumière qui peut la donner à celui qui ne la possède pas encore.

Donc Jésus voit l'aveugle. Le voyant, Il s'approche de lui et c'est dans ces mêmes instants que ses disciples posent cette étonnante question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?

Je me demande comment quelqu'un qui n'était pas encore né, pourrait-il avoir péché ????? Je sais que nous sommes par nature des pécheurs mais là, il est question d'un fœtus qui aurait péché ???? Bon, passons!!!

Jésus passe aussi par-dessus cette parole, car s'Il avait répondu, il se serait écarté du sujet qu'Il désirait atteindre. Pour Lui ce qui compte c'est de travailler à l'œuvre de Dieu pendant qu'il en est encore temps, et travailler à l'œuvre de Dieu, c'est par Lui et à travers Lui, le présenter et le faire connaître au monde, en tant que ce qu'Il est: Seul et Unique Père éternel, mais surtout Lumière du monde par rapport aux ténèbres qui règnent sur la terre et qui ont rapport avec son opposant.

4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

Dans un premier temps, c'est donc en tant que Lumière du monde que Jésus va se manifester à cet aveugle de naissance, ainsi qu'à nous qui lisons ce passage de l'Ecriture.

La Lumière est créatrice : Elle rend visible ce qui ne l'était pas. C'est donc en tant que Dieu Créateur que Jésus va créer une chose qui n'existait pas chez cet homme; je parle de la vue.

Si Jésus avait guéri un aveugle qui l'était devenu dans le cours de sa vie, Satan n'aurait-il pas été capable de faire la même chose ? Oui ! Mais pour ce qui est de créer une chose qui n'existait pas avant, seul un Dieu est capable de le faire.
C'est donc en tant que de sa position de Fils de Dieu que Jésus est en train de donner la vue à cet homme et de se révéler à lui.


Le Diable qui est un ange créé par Dieu, lui il ne peut que de se servir que de ce qui est déjà en place. Il n'a pas le pouvoir de créer car il n'est pas Dieu, il n'est qu'une de ses créatures parmi des milliers d'autres.

C'est important de noter ce fait, afin de ne pas attribuer au Diable des pouvoirs qu'il ne possède pas, bien qu'il en ait beaucoup reçu, mais toujours employé à mauvais escient.
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Comment Jésus va-t-il s'y prendre-il pour entreprendre cet aveugle ? Il va d'abord se baisser à terre, en prendre un peu dans ses mains et avec sa salive en faire un peu de boue qu'Il applique sur les yeux de l'aveugle qui lui, n'avait absolument rien demandé.

Je dis ce que j'ai compris:
Dans la salive Jésus a pris ce qui était de Lui, c'est-à-dire du ciel et l'a mélangé avec ce qui était de l'homme, "formé de la terre", mais dans laquelle il y avait ici une anomalie.

C'est Dieu qui a formé l'homme de la terre et Il l'a créé avec tous ses attributs c'est-à-dire en bon état de fonctionnement si je puis m'exprimer ainsi, afin que cet homme vive convenablement sur cette terre, là où il est à l'école de Dieu en tant que formation de fils, là où les choix de vie ne cesseront de se présenter devant lui.
Mais ici dès la naissance, c'est l'élément essentiel qui manque à cet homme pour faire ses choix, et cet élément, c'est la vue sous son double aspect: Physique et spirituel car les deux sont liés ensemble.

Il y avait donc une anomalie et c'est cette anomalie que Jésus est venu réparer en cet homme. Jésus est venu rétablir ce qui était au commencement, avant que le péché ne vienne.

Donc c'est bien Jésus la Lumière du monde qui se trouve face à cet aveugle, et Il va lui donner ce qui est de Lui et qui de tout temps était prévu.

Mais voyez que Jésus ne donne pas de la même manière à tous, car des aveugles et des boiteux, il y en avait beaucoup en Israël. Oui mais il s'est trouvé que cet homme-là il avait la foi, même s'il n'en avait pas encore conscience car elle était tenue comme endormie, jusqu'à ce que Jésus se présente à lui et la réveille.

Donc sachant par avance que cet homme allait devenir un de ses disciples, Jésus va lui donner une double vue.

En effet dans Matthieu 5, Jésus dit de ses disciples qu'ils sont la lumière du monde, mais s'il s'avère que l'un d'entre eux se trouve encore dans les ténèbres, comment ce disciple pourra-t-il donner sa lumière à ceux qui en ont besoin ?
(Lorsque je parle d'un homme qui donne sa lumière, il est évident que c'est Jésus qui est "sa Lumière" qu'il va donner à ceux qui en ont besoin.)

14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ;
15 et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

Si donc Jésus donne la vue à cet aveugle de naissance, il parait évident que celui-ci est appelé à devenir un de ses disciples, un de ceux qui va aller porter Cette Lumière devant les hommes, Lumière qui allait maintenant venir en lui.

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Jésus se lève et dépose sur les yeux de l'aveugle la boue dont ce dernier ne connaît pas l'origine: Cet homme ne sait pas encore qu'à travers cet acte, Jésus s'est donné à lui; Jésus a donné de Lui afin que la vue passe de l'Un à l'autre, mais comme Jésus ne fait jamais rien à moitié, Il va donner à l'homme une double vue.
En effet la vue par ses yeux de chair n'est que le dessus du panier pour cet homme, c'est comme une palme en plus, c'est comme une mesure bien serrée, comme un cadeau immérité, car ce ne sont pas eux (ces yeux de chair) qui sont le plus important dans l'histoire qui se déroule devant nos yeux.

L'homme ne dit rien, il se laisse faire.
Va au réservoir de l'envoyé lui dit Jésus et là, laves-toi les yeux….

Jésus lui a-t-il dit qu'il allait voir ? Non, cet homme a tout simplement fait ce que Jésus lui disait sans se poser de questions.
N'est ce pas là, l'esprit de celui qui est appelé à devenir un disciple ? Un de ceux qui mette la foi qui est en eux, en pratique ? Oui, il était déjà un de ceux-là bien qu'à ce moment-là cet homme ne voyait pas encore.

Cet homme qui jusque-là était comme coupé du monde de par sa cécité avait-il la notion de ce que voulait dire "le réservoir de l'envoyé" ? Dans un premier temps, je ne le pense pas, mais je sais par expérience que l'Esprit était en train de tout mettre en place pour que plus tard, il sache faire le lien avec Jésus, l'Envoyé de Dieu.

Ce réservoir de Siloé (de l'Envoyé) où cet homme avait été invité à aller se laver les yeux, est pour moi l'endroit où se trouvent les réserves d'eaux de Jésus, celles qui désaltèrent autant qu'elles guérissent les maux extérieurs images des maux intérieurs, celles qui font devenir ce qui n'est pas encore révélé et mis en lumière.

Ce sont des eaux qui en apparence n'ont qu'un faible débit, mais comme le dit le Seigneur nous ne devrions jamais mépriser les faibles commencements; et pour cet homme les choses vont aller crescendo, tout simplement parce qu'il a écouté Jésus.

Cet homme fait ce que Jésus vient de lui dire: N'est ce pas là le signe que cet homme pourtant encore aveugle est déjà un disciple en herbe.

Oui cet homme a la foi, bien que ne le sachant pas encore.
Celui qui écoute et qui garde la Parole de Jésus est son disciple, et nous savons qu'on ne peut pas être son disciple si on n'a pas la foi. Le disciple c'est celui qui écoute les paroles de son Maitre, qui les garde et par l'Esprit, les met en pratique selon la façon dont son Maitre les a Lui-même vécu.

Cet homme a donc écouté la Parole de Jésus, et il vient maintenant de trouver la vue/vue. Tout ce qui est autour de lui, est création de Dieu, mais pour lui, le Dieu de cette création ne s'est pas encore révélé à lui.

Romains 1 :
20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces… .


Alors Dieu va mettre en place les éléments du puzzle pour que cet homme qui a trouvé la vue, puisse trouver l'Objet sur lequel il va pouvoir poser sa foi et cela va se faire de manière progressive, comme pour les eaux de l'Envoyé qui coulent doucement.

En elle-même, La Lumière est forte comme le soleil, elle peut être est violente si elle nous parvient d'un seul coup. Alors pour cet homme qui n'avait jamais vu, elle va lui parvenir progressivement et ici je ne parle pas de la vue humaine.

Dans un premier temps, à sa famille et ses voisins il dit textuellement ce qui s'est passé.

8 Ses voisins et ceux qui auparavant l'avaient connu comme un mendiant disaient : N'est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait ?
9 Les uns disaient : C'est lui. D'autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait : C'est moi.
10 Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ?
11 Il répondit : L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue.
12 Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais.

Donc voilà! Cet aveugle voyant maintenant, rend témoignage d'un homme qu'il n'a pas encore vu et qui s'appelle Jésus.
La seule chose que je peux vous dire c'est qu'avant je ne voyais pas et maintenant de par l'intervention d'un homme qui s'appelle Jésus/Sauveur, je vois.
Peu m'importe la façon dont la chose s'est passée, pour moi ce qui compte c'est que maintenant je vois.
Il m'a dit va là, et fais ça, je l'ai écouté et maintenant je vois….Ne m'en demandez pas plus, ce que je sais c'est que cet homme déjà de par son Nom, m'a sauvé.
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Dans un deuxième temps, devant les religieux, cet homme toujours le même, raconte la même chose mais de façon plus courte.
15 De nouveau, (c'est-à-dire après ses voisins) les pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois.

Donc pour cet homme qui voit maintenant, à l'opposé de ce qui se prêche dans les religions, ce n'est pas ce que Jésus a fait ou comment il a fait qui compte, mais ce qui compte pour lui c'est qu'avant il était aveugle, et maintenant il voit: Pour lui ce qui compte, c'est la Personne qui l'a guéri, pas le moyen!

Cependant à travers les réactions des uns et des autres, on voit bien se produire un cheminement spirituel en cet homme qui a trouvé la vue, La Lumière.
En effet ce Jésus suscite beaucoup de polémiques et d'opposition, et pour cet homme maintenant guéri, ces polémiques l'amènent tout naturellement à ne plus voir Jésus comme "un simple homme", comme il l'avait déclaré peu de temps auparavant, mais maintenant comme un prophète venant de Dieu.

16 Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n'observe pas le sabbat. D'autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux.
17 Ils dirent encore à l'aveugle : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? Il répondit : C'est un prophète.

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24 Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur.

25 Il répondit : S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois.

26 Ils lui dirent : Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ?

27 Il leur répondit : Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ?

28 Ils l'injurièrent et dirent : C'est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes disciples de Moïse.
29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d'où il est.

30 Cet homme leur répondit : Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est ; et cependant il m'a ouvert les yeux.

31 Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui là qu'il exauce.
32 Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né.
33 Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.

34 Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent.
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Ce que je vois dans ces quelques versets c'est que l'Esprit met à son profit toutes les occasions que l'adversaire sans le savoir, met à Sa disposition pour se révéler à ceux qui sont de Jésus.
Oui il y a celui qui voit maintenant et ceux qui ne voient toujours pas, bien qu'ayant des yeux pour voir, et cela parce qu'entre les deux, il n'y a pas le même Père, donc pas le même Esprit.

Ainsi la foi de cet homme guéri de sa cécité est en train de s'étoffer de minute en minute, à tel point qu'à un certain moment rempli de Celui qu'on ne cesse de dénigrer devant lui, il leur fait cette magistrale déclaration:

Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? C'était donc que pour lui, l'homme guéri, il l'était devenu, cela ne fait aucun doute, déjà par son témoignage personnel en leur direction.

- Mais cet homme était-il seulement devenu un disciple de l'homme nommé Jésus? Je dirais plus que ça!

- Etait-il devenu un disciple de Jésus le prophète ? Je dirais plus que ça !

Pour moi je dirais que cet homme était maintenant devenu le disciple du Fils de Dieu bien que ne le sachant pas encore, et ce sont les écrits qui me le montrent.

Voici ce qui s'est dit:
29 Nous savons (nous, les Pharisiens) que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d'où il est.

30 Mais cet homme leur répondit : Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est ; et cependant il m'a ouvert les yeux.
31 Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui là qu'il exauce.

32 Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né.
33 Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.
34 Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent.

En cela c'est vrai que d'une certaine manière les Pharisiens prophétisent ici au verset 29, car Jésus n'est pas de la terre mais Il prit un corps semblable au notre…. et pour ce qui concerne l'homme qui voyait bien maintenant (dans tous les sens du terme), le fait qu'il dise "c'est étonnant que vous ne sachiez pas d'où il est" est en soi une preuve que lui, il sait. Il fait le lien entre Jésus et sa position de Fils de Dieu descendu du ciel.


Pourquoi cet aveugle a qui la vue venait d'être donné, n'eut semble-t-il aucune difficulté à reconnaître que Jésus n'était pas de cette terre ? Eh bien parce que cet homme était aveugle de naissance et si on considère les choses sous un angle purement spirituel, on dira alors que cet homme n'avait pas été pollué par le régime des commandements de la loi, celle qui fait croire à l'homme qu'il voit, alors qu'en réalité il est tout aussi aveugle que celui qui l'est par naissance naturelle.

Celui qui est aveugle de naissance sait parfaitement qu'il est un aveugle, mais pour celui qui a des yeux pour voir, mais qui du point de vue de Dieu est un non voyant étant sous le régime de la loi à mettre en pratique, alors ce sera très difficile d'admettre qu'en fait on est aveugle et qu'on s'est trompé ou qu'on a été trompé sur toute la ligne.

Voilà pourquoi une personne qui n'a jamais côtoyé la religion de près ou de loin est beaucoup plus droite et honnête de cœur, que celui qui s'enorgueilli de pratiquer des œuvres de loi et peut importe le système religieux dans lequel elle baigne…

En écrivant ces mots au dessus, je fais le lien avec ce qui est écrit à la fin du verset 59 du chapitre 8. Jésus se cacha, et il sortit du temple.

C'est donc à l'extérieur du temple de la loi que cet aveugle de naissance se trouvait. Il n'était pas dans le temple ou aux portes du temple comme c'était le cas de beaucoup de malades ou d'estropiés qui attendaient de recevoir du secours de cet endroit-là, secours qui n'arrivait jamais, car la loi ne sait pas ce que c'est que d'aimer son prochain. Non, elle ne sait que donner des ordres, accuser et condamner, celui qui ne la met pas en pratique.

Donc cet aveugle lorsqu'il fut abordé par Jésus n'était ni dans l'enceinte du temple, ni à ses portes.

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Je reviens au texte : C'est donc maintenant celui qui il y a très peu de temps encore, ne voyait pas, qui enseigne maintenant ceux qui disent voir.
Et le résultat en fut que de la même manière que ces religieux avaient chassé Jésus hors du temple, de la même manière fut aussi chassé celui qui maintenant rendait témoignage de Lui.

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Alors que ses yeux voyaient maintenant beaucoup de choses autour de lui, cet homme guéri a du soudain sentir en lui une très grande solitude. La seule Personne dont il se sentait proche maintenant, c'était Jésus, sa Lumière.
Jésus s'était occupé de lui, Il lui avait révélé une autre vision que celle que ce monde était en train de lui montrer à travers tous ces Juifs religieux, mais il n'avait plus eu de contact avec Lui depuis.

Mais très vite Jésus "Sa Lumière" allait se présenter à lui, car jusque là, La rencontre ne s'était pas produite. Non depuis qu'il avait reçu la vue en cadeau, cet homme n'avait toujours pas vu Jésus, Le Fils de Dieu.

Et de la même manière qu'il n'y avait pas eu de grands discours lorsque Jésus avait proposé à cet homme d'aller se laver au réservoir de Siloé, de la même manière allait venir une petite question toute simple qui lui demanderait s'il croyait au Fils de Dieu.

Oui juste une question de Jésus Christ, celle que tout homme a besoin entendre au moins une fois dans sa vie; question qui ouvre l'accès à une réponse, celle qui permet à la foi de l'homme qui vient d'être éveillée à la Vie, de venir se poser sur Celui qu'elle vient de découvrir en tant que Fils de Dieu, Celui qui est le "Je Suis l'Eternel".

Oui c'est sur, maintenant cet homme croyait, mais il avait besoin de mettre un visage sur La Lumière qui l'avait visité et l'avait pénétré. Non, ce n'est certainement pas avec les yeux de la chair que cet homme désirait voir Jésus, mais avec ceux de la foi par l'Esprit.

En plus d'avoir entendu Jésus, et d'avoir cru dans "Sa parole", ce disciple en herbe avait besoin de le voir en tant que Fils de Dieu, de le toucher du doigt, ce toucher si intime que Seul Jésus peut donner à l'homme qui croit en Lui.

C'est vrai que Jésus n'avait pas dit grand-chose à cet homme, mais il n'empêche que le fait que cet aveugle de naissance voit maintenant, a provoqué chez les uns et chez les autres qui voulait entendre son témoignage, une cascade de réactions différentes, ce qui a eu pour résultat que plus tard, lorsque Jésus s'est présenté à lui, cet homme guéri lui témoigne qu'il croit en Lui en tant que Fils de Dieu.

Oui pour moi, je comprends que c'est par les différentes réactions des uns et des autres, qu'un cheminement spirituel s'est fait en cet homme. Au départ, il a trouvé la vue, mais il ne sait pas par qui.

Plus tard, lorsqu'il est fortement interrogé, vu les réactions que suscite les actes et la personne de Jésus, il en arrive au point de constater que cet homme Jésus doit forcément être un prophète, mais ce n'est que plus tard lorsque la véritable rencontre arrive entre les deux, que sort de son cœur ce grand cri: Oui pour moi cela ne fait aucun doute, je crois que tu es Le Seigneur, Le Fils de Dieu.

En effet lorsqu'on entend parler un Homme qui se présente à tous comme étant Celui qui est la Lumière du monde, et que quelques instants plus tard sur une seule parole de Lui, d'aveugle qu'on était, on trouve la vue, comment ne pas faire le lien entre les deux ?
Cependant il manquait encore une petite chose pour que la foi en cet homme parvienne à la perfection; il avait besoin de voir Jésus, mais pas le voir avec ses yeux de chair qui venaient de s'ouvrir sur le monde matière, non, mais par les yeux de la foi, ceux qui sont capables de voir dans l'invisible réel.

Jésus Christ en tant que Lumière du monde en se présentant devant lui, venait de pénétrer cet homme. La Lumière s'est donnée en lieu et place des ténèbres, car jusque-là on peut dire que cet homme n'y voyait encore qu'à moitié.
Dire que Jésus est un prophète est une chose, mais le déclarer Fils de Dieu en est une autre.

Oui cet homme avait besoin de voir Celui de qui il avait entendu ces paroles alors qu'il était encore aveugle à ce moment-là : 5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

Cette vue spirituelle dont il est question ici, est la même que tous les héros de la foi de Hébreux 12, avaient; elle va au-delà des limites du visible, elle voit dans l'invisible, elle est dans l'éternel.

35 Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé ; et, l'ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ?
Ici on apprend que de la même manière que les Pharisiens ne cessaient de pourchasser Jésus jusqu'à vouloir le tuer, la même chose se produit avec cet homme à qui la vue venait de lui être donnée.

On voit dans ces quelques mots l'union qui est déjà entre Jésus et cet homme. Cet homme ne le sait pas encore mais l'Esprit de Jésus habite déjà en lui, et les réactions qu'il provoque autour de lui en témoignant de Son Nom en est la preuve.

En effet, Jésus lui-même n'a-t-il pas dit:
20 Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté ils vous persécuteront aussi ; s'ils ont gardé ma parole ils garderont aussi la vôtre. (Jean 15)


Continuons: A la question de Jésus de savoir si cet homme qui voit maintenant croit au Fils de Dieu, la réponse arrive :

36 Il répondit : Et qui est-il, seigneur, afin que je croie en lui ?
37 Tu l'as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c'est lui.
38 Et il dit : Je crois, seigneur. Et il se prosterna devant lui.

Il y a en Jésus une présence à laquelle nul ne peut résister et si cet homme a répondu à Jésus en le nommant "Seigneur", c'est parce que c'est son esprit en lui qui faisait écho à l'Esprit de Jésus.
Donc pour cet homme qui peu de temps avant, était encore aveugle pour lui Jésus est passé de sa position d'homme, à celle de prophète et maintenant à celle de Fils de Dieu.
Le but de Dieu était enfin atteint pour Dieu en premier et ensuite pour cet homme qui allait devenir un véritable disciple de Jésus Le Fils de Dieu, car il n'y a que sur cette base là qu'on est un véritable disciple.

Donc le lien de la foi était maintenant là, bien présent. Il avait juste fallu pour cet homme de "voir" Jésus pour faire le lien avec celui qui l'avait guéri, oui voir Celui par qui les œuvres de Dieu avaient été rendues manifestes à son égard.

Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.

Il fallait donc d'après ce que Jésus avait dit, que les œuvres de Dieu, soient rendus visibles ainsi que le Support par lesquelles ces œuvres allaient se faire.
Je dirais que c'est aussi une leçon pour nous qui entendons parfois des personnes nous dire qu'elles ont été guéries, mais sans savoir "qui" est à l'origine de leur guérison : Ces guérisons quelles qu'elles soient peuvent être d'origine diabolique car l'adversaire de Dieu est capable de singer, d'imiter les œuvres de Dieu, mais elles finissent toujours par être au détriment de l'homme.

Il a donc fallu que Jésus rende témoignage de Lui-même en tant que Fils de Dieu pour que la foi de cet homme puisse s'y appuyer dessus.
.
Mais ce que je constate, c'est que pas un instant, Jésus n'a fait mention de la nouvelle création de ses yeux à l'homme, pour se présenter à lui en tant que Fils de Dieu, car c'est Jésus Christ la Lumière que cet homme a reçu, qui rend témoignage d'Elle-même.

Jésus ne s'est pas non plus manifesté de suite à la vue de l'homme, après que de nouveaux yeux lui furent crées.
Un certain temps s'est passé entre deux et même là, cet homme pu faire le constat qu'il avait affaire à quelqu'un qui n'avait pas les principes qui sont de ce monde; ceux qui sont de chercher à se mettre en avant pour se glorifier de ce qu'on fait.


Et il dit : Je crois, seigneur. Et il se prosterna devant lui.

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Pour revenir à ce chapitre 9, je vois que Jésus continue l'enseignement qu'Il n'a jamais cessé de prodiguer, celui qui ne cesse de rencontrer de l'opposition, surtout de la part des religieux:

39 Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.
40 Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : Nous aussi, sommes-nous aveugles ?
41 Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste.

Jésus ne vient pas pour juger les personnes, mais pour rendre sa justice; étant Lui-même justice de Dieu.
J'ai trouvé le verset 41 magnifique dans le sens que pour ce qui concernait cet aveugle de naissance, c'était comme s'il n'avait jamais péché, car sans loi le péché est mort (Romains 7 v et nous savons que c'est la loi qui rend aveugle, quand à la Vie de Dieu.

Si donc cet aveugle l'était de naissance, n'est ce pas ici l'image de quelqu'un qui marchait avec son être intérieur ? Le seul problème pour lui, était qu'il ne pouvait pas connaître Celui qui lui permettait de marcher ainsi naturellement dans la Vie de Dieu.

Alors Jésus est venu créer en lui, ce qui n'existait pas encore: Jésus lui a donné "Sa Vue" mais en plus comme Il ne fait jamais les choses à moitié, il a donné en plus, la vue à ses yeux.

C'est donc en tant que Dieu Créateur que Jésus est venu chez cet homme, et si c'est en tant que Dieu Créateur, il est alors logique qu'Il se présente à cet homme en tant que Fils de Dieu.

Et pour nous, qu'en est-il ? Sommes-nous des voyants ou des non voyants pour ce qui concerne les choses spirituelles ? C'est à chacun de répondre, mais pour celui qui se reconnaît comme étant non voyants sur les choses qui concerne le royaume de Dieu, eh bien c'est en toute assurance que nous pouvons aller à Jésus, et Il nous ouvrira les yeux, Lui qui est le Créateur de toutes choses.

Colossiens 1 :
15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
18 Il est la tête du corps de l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.


Ce qui est beau dans cette histoire de l'aveugle guéri, c'est qu'il n'y a eu aucune intervention de Jésus et de ses disciples, (hormis la foi qui étaient en tous y compris l'aveugle) et ces quelques mots: Va, et lave-toi au réservoir de Siloé.

Tout le reste est sur la base du témoignage de l'homme guéri qui est parvenu à confondre les religieux dans leur sagesse humaine. Le fait qu'ils demandent à Jésus si eux aussi sont aveugles, sont en soi une preuve qu'ils ont très bien compris ce que l'aveugle guéri voulait leur faire comprendre sur la Divinité de Jésus, lorsqu'il leur disait; Je sais une chose, c'est que j'étais aveugle, mais maintenant je vois", chose qu'ils ont refusé d'écouter et d'entendre, mais surtout qu'ils ont refusé de comprendre le message que l'homme désirait leur faire passer.

Pour terminer ce petit document, je dirais que le "je vois" va bien au-delà de la simple vision des yeux, puisque cette vision spirituelle lui fait accéder à la vision du Fils de Dieu, Celui qui est la Lumière du monde et par lequel cet homme maintenant voyant, devient maintenant à son tour lumière du monde, pour les autres.

Le but de Dieu a été atteint; cet homme va devenir un témoin de Jésus et être par là, le prolongement de son bras étant de sa postérité.
Oui les 12 heures pendant lesquelles Jésus a travaillé n'ont pas été inutile et la révélation du Père et de son dessein éternel de se créer une famille à la ressemblance de son Premier né Jésus, va pouvoir parvenir à d'autres et l'apôtre Jean par ses écrits a été participant de cette œuvre.

Monique

Monique a écrit:
Dans le miracle envers l'aveugle de naissance que l'apôtre Jean a cité au chapitre 9 de son évangile on s'aperçoit  qu'il n'y a eu aucun témoin lorsque cet homme a trouvé la vue.

Bonjour Monique.
Il me semble que l'absence de témoins aurait été un problème pour relater l'épisode. Les disciples sont présents auprès de Jésus lorsque celui-ci fait de la boue, et rien n'exclut que quelqu'un ait accompagné l'homme.

Monique a écrit:
J'ai alors compris pourquoi l'apôtre Jean a dit que toutes ces choses qui ont été écrites, l'ont été afin que nous croyions que Jésus est bien le Fils de Dieu. Si Jean n'avait pas écrit ce que l'homme leur a probablement raconté quelques temps plus tard, la lecture de ce miracle ne nous serait jamais parvenue.

Il s'agit d'un truisme : nous ne pouvons pas savoir ce qui ne nous a pas été rapporté.

Monique a écrit:
C'est donc aussi pour nous que ces paroles de Jean ont été dites: Pour que nous aussi, nous croyions que Jésus Christ est bien le Fils de Dieu, même si nous n'étions pas là de manière physique lorsque les miracles ont eu lieu.
Ici il est question de croire, uniquement de croire et pas de voir pour croire, et c'est justement ce que Jésus venait de dire à Thomas. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !

Tout-à-fait d'accord. Vous mettez le doigt sur quelque chose qui me paraît essentiel : nous n'avons pas connu Jésus-Christ comme ses contemporains l'ont connu par la vue. Nous n'en avons qu'entendu parler, et il faut donc prendre à mon sens ceci en considération lorsque nous recevons les paroles de Jésus concernant ceux qui ont rejeté le Fils de Dieu; c'est le sens de ce que je souhaitais dire dans le fil sur "Croire au nom Fils de Dieu pour être sauvé ?".

Monique a écrit:
Donc dorénavant,  lorsque je lirais un miracle que Jésus a fait, le but à atteindre sera non plus de chercher à comprendre comment et par quel moyen ce miracle s'est réalisé, mais ce sera de savoir ce que j'ai retiré du miracle en tant qu'enseignement.

Je vous rejoins sur ce point également. Le comment des miracles me paraît assez inaccessible.

Monique a écrit:
Il est donc important que je ne fasse pas d'amalgame entre le fait de chasser des démons ou le fait de guérir tous ceux qui s'approchaient de Jésus, et les miracles qui sont l'évidente démonstration qu'Il est bien le Fils de Dieu, comme par exemple la vue donnée à un aveugle de naissance qui est ici une création de Dieu et pas une guérison.

Je crois comprendre : il s'agit pour vous d'un signe du créateur. Je n'ai jamais lu cela ainsi, mais est-ce que pour vous la ressuscitation est un miracle de nature différente ? Il me semble que ramener un mort à la vie relève aussi d'une création, et pourtant le prophète Elysée a aussi ressuscité un mort.
Je ne suis pas pleinement convaincu que la nature des miracles de Jésus soit en soi une preuve suffisante de sa divinité. Je pense pour l'instant que c'est la conjonction des miracles, de la sainteté et de la proclamation qui l'identifient comme Fils de Dieu, avec le témoignage de l'Esprit, bien que personne n'a jamais fait autant de miracles. Mais je conviens que la guérison d'un aveugle est quelque chose d'inouï, comme l'homme le dit lui-même en Je 9,32 : "Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né". Peut-être me rangerai-je à votre avis.

Bonjour Jean
Je suis contente de vous retrouver ici dans un endroit un peu plus paisible.

Vous dites:
Il me semble que l'absence de témoins aurait été un problème pour relater l'épisode. Les disciples sont présents auprès de Jésus lorsque celui-ci fait de la boue, et rien n'exclut que quelqu'un ait accompagné l'homme.

C'est tout à fait possible, mais comme il est écrit :

7 et (Jésus) lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair….Rien dans ce passage ne dit qu'il y avait d'autres personnes avec lui.

Je m'en suis donc tenu à ce qui est écrit, sans chercher à donner d'autres explications, ce qui m'aurait sans doute éloigné du sujet concerné.
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Monique a écrit:
J'ai alors compris pourquoi l'apôtre Jean a dit que toutes ces choses qui ont été écrites, l'ont été afin que nous croyions que Jésus est bien le Fils de Dieu. Si Jean n'avait pas écrit ce que l'homme leur a probablement raconté quelques temps plus tard, la lecture de ce miracle ne nous serait jamais parvenue.

Vous répondez: Il s'agit d'un truisme : nous ne pouvons pas savoir ce qui ne nous a pas été rapporté.

Pour moi Jean, je ne fais que rapporter ce que l'apôtre Jean a écrit et qui est:
30 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.
31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

C'est bien Jean qui a écrit son évangile n'est ce pas ? Comme il est évident qu'il était avec Jésus à ce moment où la vue a été créée chez cet aveugle-né c'est donc de lui-même qu'il parle ici, ou bien c'est le témoignage de cet homme devant les Pharisiens à qui la vue a été rendue, qui l'a fait.
Après bien sur, c'est évident, vous êtes libres de suivre votre propre pensée.
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Monique a écrit:

Il est donc important que je ne fasse pas d'amalgame entre le fait de chasser des démons ou le fait de guérir tous ceux qui s'approchaient de Jésus, et les miracles qui sont l'évidente démonstration qu'Il est bien le Fils de Dieu, comme par exemple la vue donnée à un aveugle de naissance qui est ici une création de Dieu et pas une guérison.

Vous répondez : Je crois comprendre : il s'agit pour vous d'un signe du créateur. Je n'ai jamais lu cela ainsi, mais est-ce que pour vous la ressuscitation est un miracle de nature différente ? Il me semble que ramener un mort à la vie relève aussi d'une création, et pourtant le prophète Elysée a aussi ressuscité un mort.

Voici le texte dont il semble que vous faites référence car je n'en connais pas d'autres concernant Elysée. Peut être avez-vous vu cela autre part. Pouvez-vous me dire où, afin que dorénavant je ne commette plus d'erreur:
:
« Elisée mourut, et on l'enterra. Et des troupes de Moab entrèrent dans le pays au commencement de l'année suivante. Et il arriva que, comme on enterrait un homme, voici, on vit venir la troupe, et on jeta l'homme dans le sépulcre d'Elisée. Et l'homme alla toucher les os d'Elisée, et il reprit vie, et se leva sur ses pieds » (2 Rois 13 : 20-21).

Etes-vous vraiment sur Jean, que Elysée a ressuscité un mort, alors que lui-même était mort ? Je parle ici de son corps de chair, évidemment.
Non ce n'est pas ce qui est écrit, bien que quelque part Elysée était un type, une image de Christ.

En fait ce que je vois de ce que l'Esprit me montre dans ce passage de 2 Rois 13, c'est que le "lien" est fait avec ce que Jésus a dit concernant ceux qui croient en Lui. Les prophètes avaient aussi en eux l'Esprit de Christ n'est ce pas, puisque c'est Lui qu'ils annonçaient ?

25 Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; 26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Jean 11

C'est ce que Le Saint Esprit voulait montrer par rapport à Elysée dans ce texte de 2 Rois 13

Les os de cet homme qu'on enterrait n'est pas venu toucher les os d'un homme mort en l'occurrence Elysée, mais d'un homme qui avait la Vie en lui-même et qui attendait maintenant la résurrection de son corps.

En tous les cas, ce n'est certainement pas Elysée qui a ressuscité cet homme qui venait d'être jeté sur lui, car lui-même à ce moment-là était mort.

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Donc pour en revenir à ce que l'apôtre Jean a dit dans son livre au chapitre 20, en fait oui, si on regarde de manière attentive les miracles de Jésus a fait et qui sont relatés par Jean, ce sont bien des miracles de création que seul un Dieu peut faire.

Si cela vous intéresse, j'ai aussi fais un document sur la résurrection de Lazare ainsi qu'un autre document sur Jean 5 qui est en rapport avec l'homme couché depuis 40 ans et qui est ici l'image d'une génération ; une génération sous loi.

Ces deux miracles ont aussi été présentés par l'apôtre Jean de manière à ce qu'on voie en Jésus le Fils de Dieu.
En fait c'est ce Seigneur là que j'aime, car à mes yeux il est élevé.

Bonne fin de journée à vous Jean, et merci de m'avoir recontacté par le biais de ce document sur Jean 9.
Monique

Bonsoir Jean

Dans mon post précédent j'ai parlé du miracle de la résurrection de Lazare dans Jean 11 et aussi du miracle que Jésus a fait envers l'homme qui était sur le bord de la piscine.

Peut être que de votre côté Jean et en vue de l'édification commune, vous seriez intéressé pour me partager ainsi qu'à d'autres, ce que vous avez vu, entendu et compris de ces textes, ceci sans chercher à vous forcer la main, bien sur.

A très bientôt de vous retrouver.
Monique

Bonjour Monique,

Monique a écrit:
Vous dites:
Il me semble que l'absence de témoins aurait été un problème pour relater l'épisode. Les disciples sont présents auprès de Jésus lorsque celui-ci fait de la boue, et rien n'exclut que quelqu'un ait accompagné l'homme.

C'est tout à fait possible, mais comme il est écrit :

7 et (Jésus) lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair….Rien dans ce passage ne dit qu'il y avait d'autres personnes avec lui.

Je m'en suis donc tenu à ce qui est écrit, sans chercher à donner d'autres explications, ce  qui m'aurait sans doute éloigné du sujet concerné.

Rien dans le texte ne dit non plus qu'il n'y avait personne avec lui, donc il me semble que vous ne vous en tenez pas au texte lorsque vous écrivez : "Dans le miracle envers l'aveugle de naissance que l'apôtre Jean a cité au chapitre 9 de son évangile on s'aperçoit qu'il n'y a eu aucun témoin lorsque cet homme a trouvé la vue."; vous extrapolez.

Monique a écrit:
C'est bien Jean qui a écrit son évangile n'est ce pas ?

C'est en tous cas ce que je crois (Je 21,24).

Monique a écrit:
Voici  le texte dont il semble que vous faites référence car je n'en connais pas d'autres concernant Elysée. Peut être avez-vous vu cela autre part. Pouvez-vous me dire où,  afin que dorénavant je ne commette plus d'erreur:
:
« Elisée mourut, et on l'enterra. Et des troupes de Moab entrèrent dans le pays au commencement de l'année suivante. Et il arriva que, comme on enterrait un homme, voici, on vit venir la troupe, et on jeta l'homme dans le sépulcre d'Elisée. Et l'homme alla toucher les os d'Elisée, et il reprit vie, et se leva sur ses pieds » (2 Rois 13 : 20-21).

Etes-vous vraiment sur Jean, que Elysée a ressuscité un mort, alors que lui-même était mort ? Je parle ici de son corps de chair, évidemment.
Non ce n'est pas ce qui est écrit, bien que quelque part Elysée était un type, une image de Christ.

Bien sûr que c'est écrit, mais il semble que vous n'ayez pas vérifié assez soigneusement. Je parle de la ressuscitation du fils d'une Sunamite, rapporté en 2 Rois 4,8-37. Je vous invite à lire ce texte qui explique sans ambiguïté que le garçon est mort et qu'Elisée le ressuscite. Ainsi, Jésus n'est pas le premier à ressusciter un mort (ni le dernier, puisque l'apôtre Paul le fait également).

Monique a écrit:
Si cela vous intéresse, j'ai aussi fais un document sur la résurrection de Lazare ainsi qu'un autre document sur Jean 5 qui est en rapport avec l'homme couché depuis 40 ans et qui est ici l'image d'une génération ; une génération sous loi.

Ces deux miracles ont aussi été présentés par l'apôtre Jean de manière à ce qu'on voie en Jésus le Fils de Dieu.
En fait c'est ce Seigneur là que j'aime, car à mes yeux il est élevé.

Et mon objection tient toujours : si les miracles de Jésus ne sont pas caractéristiques, alors ils ne suffisent pas en eux-mêmes à mon sens à l'identifier dans sa divinité. Mais je reconnais que la guérison de l'aveugle-né est inouïe; toutefois, j'ai du mal à la considérer comme supérieure à une ressuscitation.

Bonjour Jean

Vous avez écrit : Bien sûr que c'est écrit,(que Elysée a ressuscité une personne) mais il semble que vous n'ayez pas vérifié assez soigneusement. Je parle de la ressuscitation du fils d'une Sunamite, rapporté en 2 Rois 4,8-37. Je vous invite à lire ce texte qui explique sans ambiguïté que le garçon est mort et qu'Elisée le ressuscite.

A cela j'avais dit précédemment ; Voici le texte dont il semble que vous faites référence car je n'en connais pas d'autres concernant Elysée. Peut être avez-vous vu cela autre part. Pouvez-vous me dire où, afin que dorénavant je ne commette plus d'erreur:

Donc acte.

Concernant le fait que Paul ait ressuscité un mort, de cela il n'y a aucun problème puisque cela s'est fait "après la résurrection du Premier.

Vous dites: Et mon objection tient toujours : si les miracles de Jésus ne sont pas ,sa divinité. Mais je reconnais que la guérison de l'aveugle-né est inouïe; toutefois, j'ai du mal à la considérer comme supérieure à une ressuscitation.

Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais dit ça, et si je l'ai fais alors c'est que je me suis vraiment très mal exprimée au moment où je l'aurais écrit.

Pour moi mon but est uniquement de reprendre ce que l'apôtre Jean a dit, qui est que les miracles qui sont écrit dans son livre sont là, afin que nous sachions que Jésus Christ est bien le Fils de Dieu.
Voir le Fils de Dieu dans le miracle puisqu'avant d'avoir "vu" ce passage de Jean 20, j'étais plus attaché au côté prestigieux des miracles plutôt qu'à ce que voulait me révéler les miracles sur la divinité de Celui qui faisait les miracles.

Quand j'ai vu ce passage de Jean 20 et ce qu'il voulait me dire, ce jour-là je dois dire que j'ai été sacrément secoué en moi même et que je me suis posée la question de savoir en "qui" j'avais réellement cru jusque-là si je n'étais pas capable de voir Le Fils de Dieu dans ce qui est écrit dans le livre.

C'est pourquoi après avoir prié, je me suis attachée à lire l'évangile de Jean avec un nouvel oeil et effectivement mes yeux se sont petit à petit décillés sur la façon d'interpréter de manière spirituelle les miracles que Jésus a fait.

C'est mon expérience, la mienne Jean et à partir de là, vous conviendrez que ce que vous, vous voyez de manière personnelle sur ce qui vous parait important c'est votre propre vécu, ce n'est pas le mien.

Donc de savoir s'il y avait ou non du monde lorsque l'aveugle a retrouvé la vue, pour moi Jean cela ne fait pas partie du miracle.

Donc ici je n'ai absolument problème à vous dire que vous avez peut être raison quand à ce que vous vous auriez vu dans tout ce texte de Jean 9, que moi je n'aurais pas vu.

Pour moi, c'est le miracle qui me révèle le Fils de Dieu qui compte. Tout ce qui est autour est pour moi uniquement le cadre, le décor dans lequel le miracle du Fils de Dieu va m'être montré.

Je fais le constat que c'est souvent parce qu'on s'attache plus au cadre qu'à ce qui est à être vu en son intérieur, que les polémiques commencent à venir entre des personnes qui ne parlent pas de la même manière de ce qu'elles ont vu, entendu compris puis écrit.

Et petit à petit sans qu'on s'en rende compte on s'éloigne du sujet jusqu'à ce qu'il disparaisse. Chacun campe sur ses positions et à la fin ce qu'on devrait voir et ensuite partager sur ce qu'on a vu de beau chez le Fils de Dieu, n'est plus qu'un lointain souvenir.

Donc afin de ne pas sortir du cadre et de voir dans le miracle que Jésus a fait le Fils de Dieu, j'accepte tous les arguments que vous m'avez proposé et qui ne semblent pas s'accorder avec ce que j'avais écrit.

Monique

Monique a écrit:Bonjour Jean

Vous avez écrit : Bien sûr que c'est écrit,(que Elysée a ressuscité une personne)  mais il semble que vous n'ayez pas vérifié assez soigneusement. Je parle de la ressuscitation du fils d'une Sunamite, rapporté en 2 Rois 4,8-37. Je vous invite à lire ce texte qui explique sans ambiguïté que le garçon est mort et qu'Elisée le ressuscite.

A cela j'avais dit précédemment ; Voici  le texte dont il semble que vous faites référence car je n'en connais pas d'autres concernant Elysée. Peut être avez-vous vu cela autre part. Pouvez-vous me dire où, afin que dorénavant je ne commette plus d'erreur:

Donc acte.

Je répondais plutôt à ce que vous écriviez : "Non, cela n'est pas écrit".

Monique a écrit:
Vous dites: Et mon objection tient toujours : si les miracles de Jésus ne sont pas ,sa divinité. Mais je reconnais que la guérison de l'aveugle-né est inouïe; toutefois, j'ai du mal à la considérer comme supérieure à une ressuscitation.

Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais dit ça, et si je l'ai fais alors c'est que je me suis vraiment très mal exprimée au moment où je l'aurais écrit.

Non, vous n'avez pas dit cela. Mais si j'ai bien compris, selon vous ce miracle démontre le pouvoir créateur de Jésus-Christ. Je veux simplement souligner qu'à mon sens - cela n'engage que moi - la ressuscitation d'un mort démontre un pouvoir créateur aussi grand, et que pourtant cela n'identifie pas nécessairement la divinité, d'où mon exemple d'Elisée.

Monique a écrit:
C'est pourquoi après avoir prié, je me suis attachée à lire l'évangile de Jean avec un nouvel oeil et effectivement mes yeux se sont petit à petit décillés sur la façon d'interpréter de manière spirituelle les miracles que Jésus a fait.

C'est mon expérience, la mienne Jean et à partir de là, vous conviendrez que ce que vous, vous voyez de manière personnelle sur ce qui vous parait important c'est votre propre vécu, ce n'est pas le mien.

Je n'ai pas remis en question votre démarche spirituelle. J'ai discuté votre description du texte et son interprétation.

Monique a écrit:
Pour moi, c'est le miracle qui me révèle le Fils de Dieu qui compte. Tout ce qui est autour est pour moi uniquement le cadre, le décor dans lequel le miracle du Fils de Dieu va m'être montré.

Cette affirmation me paraît problématique, peut-être n'est-ce qu'une différence de langage. Il me semble que ce n'est précisément pas le miracle qui vous révèle le Fils de Dieu, mais le témoignage qui lui est rendu dans l'Evangile. Nous sommes exactement dans la situation où nous n'avons pas été témoins du miracle; nous acceptons la véracité de ce miracle parce que nous recevons par la foi le témoignage qui en est rendu...

Monique a écrit:
Et petit à petit sans qu'on s'en rende compte on s'éloigne du sujet jusqu'à ce qu'il disparaisse. Chacun campe sur ses positions et à la fin ce qu'on devrait voir et ensuite partager sur ce qu'on a vu de beau chez le Fils de Dieu, n'est plus qu'un lointain souvenir.

C'est possible. Toutefois je me suis peut-être trompé, mais il me semble que le principe d'un forum est de pouvoir discuter de ce que nous croyons et pensons. Ce que nous "voyons" dépend aussi à mon sens de l'interprétation que nous donnons des textes, qui en principe est discutable.

Monique a écrit:

Et petit à petit sans qu'on s'en rende compte on s'éloigne du sujet jusqu'à ce qu'il disparaisse. Chacun campe sur ses positions et à la fin ce qu'on devrait voir et ensuite partager sur ce qu'on a vu de beau chez le Fils de Dieu, n'est plus qu'un lointain souvenir.

Vous Répondez : C'est possible. Toutefois je me suis peut-être trompé, mais il me semble que le principe d'un forum est de pouvoir discuter de ce que nous croyons et pensons. Ce que nous "voyons" dépend aussi à mon sens de l'interprétation que nous donnons des textes, qui en principe est discutable.

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Entièrement d'accord avec vous Jean, mais là il est question de voir le Fils de Dieu à travers le miracle qu'il aurait fait: Le "voir" ici pour moi est à mettre en relation avec la foi. Avec quels yeux ai-je vu ce miracle que Jésus a fait.

J'ai donc partagé avec ceux qui veulent bien lire ce que j'ai écrit, ce que j'ai vu du Fils de Dieu dans ce miracle de l'aveugle de naissance.

Jésus a créé chez cet homme ce qu'il n'avait jamais possédé avant, et qui est une véritable anomalie selon Dieu.

En effet lorsque l'homme fut créé, il fut créé homme parfait avec tous les attributs qui lui permettrait de vivre de manière harmonieuse sur cette terre quant à tout ce qui l'entourait en tant que création nature et animaux inclus.

Il y avait donc quant à ce côté physique une anomalie, un vide qui n'était pas normal selon le Dieu de la création. C'est ce vide que le Fils de Dieu est venu remplir car le vide n'est pas de Dieu.

Donc voilà c'est selon ce que l'on voit ou qu'on ne voit pas, que chacun écrit et en parle de telle ou telle manière.

Amitiés
Monique

Monique a écrit:
Donc voilà c'est selon ce que l'on voit ou qu'on ne voit pas, que chacun écrit et en parle de telle ou telle manière.

Il me semble pourtant que l'Ecriture oppose la foi à la vue. Si nous "voyons", c'est par la révélation qui nous est transmise, et que nous interprétons. Ainsi, il n'y a pas à mon sens de vision directe des réalités spirituelles, et ce que nous prétendons "voir" est toujours discutable sur la base commune et objective de la révélation que nous avons en partage et que nous avons le privilège, et le devoir, d'interpréter.

Monique a écrit:Pour terminer ce petit document

Merci pour le petit document plein de choses savoureuses.

Je me suis posé la question pourquoi Jésus a fait de la boue avec son crachat pour le mettre sur les yeux de cet homme.
Il me semble que tant que l'homme semblait propre il n'avait pas l'idée d'aller se laver, encore mois se laver les yeux.
Il fallait que son problème soit mis en relief par l'action de Jésus pour qu'il aille se laver.

Jésus crache, or le crachat indique le rejet, et il crache sur de la terre maudite à cause du péché.
La terre a été créée pour que Dieu y rencontre l'homme, elle a été faite comme image du coeur de l'homme car c'est là que Dieu rencontre l'homme.
Quand l'homme a péché, la malédiction est venue sur la terre qui est restée à l'image du coeur de l'homme: elle produit des épines et des ronces.

Pour que nous voyions il faut que les yeux de notre coeur soient éclairées.
Mais avant cela il y a nécessité de prendre conscience du problème que ce coeur a par naissance: il est aveugle.
Jésus fait son travail pour mettre en relief l'état de notre coeur.
Puis ensuite il nous propose de nous laver, pour cela il a mis quelque part sur la terre une reserve d'eau.
Souvent un de ses serviteur, parfois une église...

De la même façon qu'il a mit la boue sur les yeux de cet homme, il a aussi mit la boue sur les yeux du coeur des pharisiens.
Et il leur a proposé d'aller se laver. Mais eux ont refusé.

Bonjour Gadou

Votre post me fait très chaud au coeur dans le sens que vous avez suivi le fil de ce que je voulais partager avec ceux que ça intéresserait, en y ajoutant vos propres compréhensions que j'ai beaucoup apprécié, car présenté par vous d'une autre manière, sous un autre angle mais qui rejoint le sens de ce qui est à comprendre du miracle de Jésus ou plutôt du Fils de Dieu.

Monique

Jean Barbey, je reviens vers vous.

Dans un des échanges ici au dessus, vous aviez écrit ceci:

Je ne suis pas pleinement convaincu que la nature des miracles de Jésus soit en soi une preuve suffisante de sa divinité. Je pense pour l'instant que c'est la conjonction des miracles, de la sainteté et de la proclamation qui l'identifient comme Fils de Dieu, avec le témoignage de l'Esprit, bien que personne n'a jamais fait autant de miracles. Mais je conviens que la guérison d'un aveugle est quelque chose d'inouï, comme l'homme le dit lui-même en Je 9,32 : "Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né"

Je m'excuse, j'avais zappé cette phrase soulignée. Sur ce sujet et la suite de votre phrase, je suis pleinement d'accord avec vous Jean étant donné que nous sommes en 2020 après Jésus et que nous n'étions donc pas là de son temps lorsqu'il était dans son humanité.

C'est donc peut être le fait de n'avoir pas relevé ce que vous avez écrit en ce début de phrase pour l'approuver qui vous a peut être fait penser (je dis bien "peut être") que pour moi, je ne peux voir la divinité de Jésus qu'à travers ses miracles uniquement.

Non non je tiens à vous rassurer, nous sommes entièrement raccord sur ce point vous et moi.

Je termine en disant que je sais aussi très bien que vous n'avez pas remis en question ce que je connais de Christ.... je n'ai jamais pensé ça venant de vous.

Monique

Gadou a écrit:
Je me suis posé la question pourquoi Jésus a fait de la boue avec son crachat pour le mettre sur les yeux de cet homme.
Il me semble que tant que l'homme semblait propre il n'avait pas l'idée d'aller se laver, encore mois se laver les yeux.
Il fallait que son problème soit mis en relief par l'action de Jésus pour qu'il aille se laver.

Je trouve cette explication très intéressante.

Bonjour

Oui tout à fait d'accord. Je viens d'aller l'instant même sur internet pour voir d'autres traductions, et il est effectivement question de crachat.

Or connaissant Jésus, nous savons que ce n'est pas son style de cracher. Il y avait donc affectivement c'est vrai, quelque chose à voir dans ce crachat de Jésus, que moi même je n'avais pas vu avant, mais que Gadou nous a partagé ce que lui même en a compris.

Merci.
Monique

Bonjour Monique,

Je n'ai pas trouvé opportun de commenter votre analyse de ce texte de l'évangile selon Jean. Je vous rejoins sur plusieurs points, notamment sur vos conclusions à propos du témoignage rendu et de l'endurcissement des chefs religieux, ainsi que sur le caractère symbolique de la guérison de l'aveugle, qui en Jésus-Christ découvre la véritable lumière du monde, mais je n'adhère pas complètement à votre méthodologie.

Ceci étant dit, je trouve que c'est une excellente démarche que de lire le texte et de chercher à se l'expliquer honnêtement à soi-même. On rencontre trop souvent à mon sens, y compris sur ce forum, des chrétiens qui absorbent la doctrine de leur église sans discernement, et qui n'utilisent les textes que pour les faire coller à leur précompréhension.

Les meilleures découvertes que j'ai pu faire l'ont été et le sont encore dans l'étude personnelle de l'Ecriture, qui mise en dialogue avec la tradition chrétienne, me paraît être un exercice extrêmement fécond, tant sur le plan spirituel que théologique.

Bonjour Jean

Je sais que nous ne sommes pas tous pareils et que c'est cette diversité des membres du corps de Christ qui en fait toute la beauté, qu'on . Donc il n'y a aucun problème pour moi quant à ce que vous avez écrit au dessus.

Vous savez ce qui me rend triste par dessus tout Jean ? C'est de voir qu'on est capable d'expliquer dans tous les détails ce que Jésus a dit et fait, mais que très rarement on entende parler de ce qu'on a connu de Lui en tant que Celui qui est notre Prochain très dans son coeur. Oui je parle ici d'entret dans l'intimité de Jésus: C'est ça qui me manque.

Pourtant Jésus n'est-il pas venu sur cette terre, pour nous révéler le coeur de notre Père qui est dans le ciel. Lorsqu'on entre dans l'intimité de quelqu'un ici en l'occurrence d'un Père, notre langage est-il le même que lorsqu'on parle d'une personne que nous ne connaissons que de manière superficielle.

C'est ce qui me manque Jean et j'ose le dire devant tous.

Je n'ai pas la capacité à parler et à m'exprimer comme certains le font, à faire référence à des hommes que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve comme on dit de manière générale, je n'ai pas la culture nécessaire pour participer à certains échanges beaucoup trop technique pour moi, mais lorsque je m'approche d'un texte de la bible, c'est le coeur même du Père et du Fils que je cherche à atteindre et à voir en premier.

En fait ce n'est pas le texte qui m'intéresse mis de ce qui est dit et caché à l'intérieur du texte. Par exemple pour ce qui est de ce qui nous a été relaté sur le miracle de l'aveugle de naissance, la première chose que j'ai faite, c'est de faire un saut de 2000 ans en arrière et faire comme si j'étais une petite souris qui était là bien caché et qui écoutait et observait tout ce qui s'est passé ce jour-là.

Voir la réactions des uns et des autres devant et face à Jésus. Savoir pourquoi Jésus parlait de telle manière à certaines personnes et d'une autre manière à d'autres. Savoir pourquoi et pour quel but telle ou telle guérison était faite à tel moment etc.

Voilà ce que c'est pour moi s'intéresser à Jésus. Le côté technique des Ecritures ne m'a jamais intéressé d'autant plus que je n'ai pas l'intelligence pour les décrypter selon la sagesse de l'homme.

Oups j'ai envoyé trop tôt et dans ma dernière phrase au dessus, ce n'étais surtout pas de vous que je parlais, mais uniquement en terme général.

Fraternellement en Jésus

Monique

Monique a écrit:
Vous savez ce qui me rend triste par dessus tout Jean ? C'est de voir qu'on est capable d'expliquer dans tous les détails ce que Jésus a dit et fait, mais que très rarement on entende parler de ce qu'on a connu de Lui en tant que Celui qui est notre Prochain très dans son coeur. Oui je parle ici d'entret dans l'intimité de Jésus: C'est ça qui me manque.

Pourtant Jésus n'est-il pas venu sur cette terre, pour nous révéler le coeur de notre Père qui est dans le ciel. Lorsqu'on entre dans l'intimité de quelqu'un ici en l'occurrence d'un Père, notre langage est-il le même que lorsqu'on parle d'une personne que nous ne connaissons que de manière superficielle.

C'est précisément cette dichotomie avec laquelle je ne peux adhérer. Pour moi, Jésus n'est pas venu révéler le "coeur de notre Père", mais Dieu notre Père - tout court. Je n'ai jamais compris cette recherche sentimentale qui me paraît à côté de la foi. A mon sens, connaître Dieu c'est croire en lui, comprendre ce qu'il nous révèle, et marcher dans la piété et la prière par la foi.

Monique a écrit:
Je n'ai pas la capacité à parler et à m'exprimer comme certains le font, à faire référence à des hommes que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve comme on dit de manière générale, je n'ai pas la culture nécessaire pour participer à certains échanges beaucoup trop technique pour moi, mais lorsque je m'approche d'un texte de la bible, c'est le coeur même du Père et du Fils que je cherche à atteindre et à voir en premier.

Et pour moi, il n'est pas possible d'atteindre à la connaissance de Dieu à travers les textes, sans passer par l'analyse rigoureuse de ces textes.

Monique a écrit:
En fait ce n'est pas le texte qui m'intéresse mis de ce qui est dit et caché à l'intérieur du texte.

Bien sûr, ce n'est pas le texte en soi qui importe, mais la révélation qui y est faite. Ceci étant dit, si l'Ecriture est la Parole de Dieu, elle m'intéresse en tant que texte. Et je pense qu'il n'y a rien d'autre de "caché" à l'intérieur des textes que le sens qu'il faut déterminer par un travail exigeant. L'idée qu'on aurait accès à quelque chose de "caché" me semble confiner à l'idée d'une nouvelle révélation, accessible aux très spirituels (mais fermée aux "intellectuels"). Or, la révélation est à mon sens, parvenue une fois pour toutes.

Monique a écrit:
Voilà ce que c'est pour moi s'intéresser à Jésus. Le côté technique des Ecritures ne m'a jamais intéressé d'autant plus que je n'ai pas l'intelligence pour les décrypter selon la sagesse de l'homme.

En disant cela, je trouve que vous affichez une forme de mépris pour le dur travail d'exégèse des textes, qui demande une formation exigeante, et qui pourtant est à mon sens capital, autant sur le plan spirituel que théologique. Vous employez l'expression "sagesse des hommes" qui est péjorative dans le NT; vous participez ainsi d'une négation de la raison qui hélas, est un lieu commun de l'évangélisme. Mais vous affirmez aussi, me semble-t-il, qu'il n'est pas nécessaire de faire ce dur labeur, puisqu'il suffit de s'approcher du texte pour connaître "le coeur de Dieu".