Romains 5:17
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Romains 5:17
peccatum Adae imitatione propagatum? Ergone ex Christi iustitia nihil aliud proficimus, nisi quod exemplum nobis est ad imitationem propositum?
que le péché s'est répandu dans le monde par imitation d'Adam? La grâce de Christ ne nous apporterait-elle qu'un exemple à suivre? (Calvin)
<Romains 5:17>
5:17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront -ils dans la vie par Jésus -Christ lui seul.
Imiter le Christ est une expression que de nombreux chrétiens apprécient, et c'est aussi le titre du livre de Thomas à Kempis. Toutefois, cette expression doit être employée avec une grande prudence. En effet, il existe un risque que cette imitation soit considérée comme une discipline qui impose un comportement. On risque de la considérer comme une nouvelle loi qu'il faut observer pour être sauvé. En outre, aucune personne qui n'est pas dans la grâce du Christ ne possède la capacité d'imiter le Christ. Demander à une telle personne d'imiter le Christ ne fait que la conduire à l'hypocrisie et au désespoir. Par ailleurs, même en Christ, la capacité d'imiter Christ ne provient pas de nous-mêmes, mais de l'Esprit Saint de Dieu. Nous ne sommes que le canal, pour ainsi dire.
La justice du Christ, c'est-à-dire la justice de Dieu, signifie que le Seigneur lui-même est juste, ainsi que Dieu déclare les pécheurs justes et les change réellement en mesure de l'être. Jusqu'à ce que nous jouissions de ses bienfaits gracieux de Jésus, nous sommes tous au sein d'Adam, quelles que soient nos bonnes ou mauvaises actions. En effet, le péché d'Adam ne nous est pas transmis parce que nous avons commis le crime de désobéissance qu'Adam a commis. Mais nous sommes déjà sous l'influence du péché d'Adam, de ce péché originel depuis le moment où nous avons été conçus dans le ventre de notre mère.
Mais nous trouvons notre bonheur à deux endroits. Premièrement, parce que Dieu nous a créés et nous a déjà décorés du don de l'Esprit Saint. Bien qu'Adam, le premier représentant de l'humanité, ait été privé de ses dons à cause du péché originel, les traces n'ont pas disparu, et Dieu a laissé dans nos cœurs la nostalgie et le désir de restaurer la grâce perdue. Deuxièmement le Christ est venu vers nous et a pardonné tous les péchés que nous avons commis et que nous n'avons pas commis, et il nous a donné non seulement sa vie, mais aussi le don de la vie du Saint-Esprit. Ainsi, nous pouvons nous tenir sur la même ligne de départ qu'avant la corruption d'Adam. De plus, il nous donne une nouvelle force chaque fois que nous tombons dans la course.
Ainsi, tout comme les péchés d'Adam nous ont été transmis indépendamment de nos actions, pourrait-on dire que la justice de Jésus-Christ nous a été imputée indépendamment de nos actions ? La réponse est oui et non. En effet, avec Christ, nous sommes à la fois des êtres dotés d'une vie éternelle et des êtres qui doivent mourir une fois. Nous, qui croyons au sang de Jésus-Christ, sommes assurément revêtus de la vie éternelle. Cependant, cette vie éternelle sous-entend celle de la résurrection, c'est-à-dire implique le voyage à travers la mort. Il y a un moi mourant avec le temps et un autre moi revêtu de la vie éternelle. Et les deux sont liés comme un tout inséparable. Nous sommes des êtres "doubles" qui ont la possibilité de pécher à tout moment, même après avoir reçu Jésus-Christ et avoir été réconciliés avec Dieu. Néanmoins, nous sommes convaincus de notre salut parce que nous avons goûté la grâce de Dieu, son pardon et son amour.
Bien sûr, le croyant connaît la vérité selon laquelle la sainteté, la justice et la capacité d'aimer, auxquelles nous avons aspiré, nous ont été rendues accessibles par la croix de Jésus-Christ. Le fidèle peut désormais considérer l'imitation de Jésus Christ comme la meilleure des joies, et non comme un devoir légal. C'est le chemin le plus heureux et le meilleur. Nous connaissons que le chemin vers l'arbre de vie n'est plus fermé par les épées en feu et les anges, mais bien ouvert en Jésus Christ. Cette connaissance nous rend libres et heureux. Cette liberté et cette joie nous éloignent encore plus du péché. Le chrétien continue d'avancer vers ce but dans cette vie jusqu'à ce que la mort passe et qu'il soit ressuscité dans une chair de résurrection qui ne peut pas pécher. Même s'il tombe sur la route, il ne sombrera jamais complètement dans le péché parce qu'il est avec le Seigneur, le Berger qui lui tiendra la main et le relèvera.
Indépendamment de nos actions, le Seigneur nous a sauvés. Il fera en sorte que nos actions soient encore plus éloignées du péché. Nos actions refléteront notre nouvelle nature. Nous croyons en cette parole gracieuse de Dieu et nous y conduirons également nos voisins .
Le raisonnement analogique (ou allégorique) est susceptible d'amener à une conclusion facile selon laquelle, si nous étions pécheurs indépendamment de nos actes en Adam, nous serions justes en Jésus indépendamment de nos actes. Cela peut paraître vrai dans un premier temps, mais si nous examinons les choses plus en profondeur, il paraîtra que nous poursuivons de plus en plus une vie à l'écart du péché. Il peut arriver que l'on tombe, mais la blessure causée par la chute va se guérir avec le Sang précieux de Jésus. On se dressera bien plus fort avec le Saint Esprit, et on vivra une vie loin du péché. Le péché est quelque chose à détester et à ne pas tolérer. Cependant, on ne doit pas haïr la personne qui est tombée, c'est-à-dire le pécheur, car on peut toujours tomber en vivant dans la chair. Nous devrions être un bon Samaritain croyant en Dieu qui me pardonne ma chute et qui me relève vigoureusement. Dans cette foi, nous allons soulever la personne tombée autour de nous avec la main du Seigneur qui m'a sauvé, et nous marcherons ensemble vers le Seigneur.
que le péché s'est répandu dans le monde par imitation d'Adam? La grâce de Christ ne nous apporterait-elle qu'un exemple à suivre? (Calvin)
<Romains 5:17>
5:17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront -ils dans la vie par Jésus -Christ lui seul.
Imiter le Christ est une expression que de nombreux chrétiens apprécient, et c'est aussi le titre du livre de Thomas à Kempis. Toutefois, cette expression doit être employée avec une grande prudence. En effet, il existe un risque que cette imitation soit considérée comme une discipline qui impose un comportement. On risque de la considérer comme une nouvelle loi qu'il faut observer pour être sauvé. En outre, aucune personne qui n'est pas dans la grâce du Christ ne possède la capacité d'imiter le Christ. Demander à une telle personne d'imiter le Christ ne fait que la conduire à l'hypocrisie et au désespoir. Par ailleurs, même en Christ, la capacité d'imiter Christ ne provient pas de nous-mêmes, mais de l'Esprit Saint de Dieu. Nous ne sommes que le canal, pour ainsi dire.
La justice du Christ, c'est-à-dire la justice de Dieu, signifie que le Seigneur lui-même est juste, ainsi que Dieu déclare les pécheurs justes et les change réellement en mesure de l'être. Jusqu'à ce que nous jouissions de ses bienfaits gracieux de Jésus, nous sommes tous au sein d'Adam, quelles que soient nos bonnes ou mauvaises actions. En effet, le péché d'Adam ne nous est pas transmis parce que nous avons commis le crime de désobéissance qu'Adam a commis. Mais nous sommes déjà sous l'influence du péché d'Adam, de ce péché originel depuis le moment où nous avons été conçus dans le ventre de notre mère.
Mais nous trouvons notre bonheur à deux endroits. Premièrement, parce que Dieu nous a créés et nous a déjà décorés du don de l'Esprit Saint. Bien qu'Adam, le premier représentant de l'humanité, ait été privé de ses dons à cause du péché originel, les traces n'ont pas disparu, et Dieu a laissé dans nos cœurs la nostalgie et le désir de restaurer la grâce perdue. Deuxièmement le Christ est venu vers nous et a pardonné tous les péchés que nous avons commis et que nous n'avons pas commis, et il nous a donné non seulement sa vie, mais aussi le don de la vie du Saint-Esprit. Ainsi, nous pouvons nous tenir sur la même ligne de départ qu'avant la corruption d'Adam. De plus, il nous donne une nouvelle force chaque fois que nous tombons dans la course.
Ainsi, tout comme les péchés d'Adam nous ont été transmis indépendamment de nos actions, pourrait-on dire que la justice de Jésus-Christ nous a été imputée indépendamment de nos actions ? La réponse est oui et non. En effet, avec Christ, nous sommes à la fois des êtres dotés d'une vie éternelle et des êtres qui doivent mourir une fois. Nous, qui croyons au sang de Jésus-Christ, sommes assurément revêtus de la vie éternelle. Cependant, cette vie éternelle sous-entend celle de la résurrection, c'est-à-dire implique le voyage à travers la mort. Il y a un moi mourant avec le temps et un autre moi revêtu de la vie éternelle. Et les deux sont liés comme un tout inséparable. Nous sommes des êtres "doubles" qui ont la possibilité de pécher à tout moment, même après avoir reçu Jésus-Christ et avoir été réconciliés avec Dieu. Néanmoins, nous sommes convaincus de notre salut parce que nous avons goûté la grâce de Dieu, son pardon et son amour.
Bien sûr, le croyant connaît la vérité selon laquelle la sainteté, la justice et la capacité d'aimer, auxquelles nous avons aspiré, nous ont été rendues accessibles par la croix de Jésus-Christ. Le fidèle peut désormais considérer l'imitation de Jésus Christ comme la meilleure des joies, et non comme un devoir légal. C'est le chemin le plus heureux et le meilleur. Nous connaissons que le chemin vers l'arbre de vie n'est plus fermé par les épées en feu et les anges, mais bien ouvert en Jésus Christ. Cette connaissance nous rend libres et heureux. Cette liberté et cette joie nous éloignent encore plus du péché. Le chrétien continue d'avancer vers ce but dans cette vie jusqu'à ce que la mort passe et qu'il soit ressuscité dans une chair de résurrection qui ne peut pas pécher. Même s'il tombe sur la route, il ne sombrera jamais complètement dans le péché parce qu'il est avec le Seigneur, le Berger qui lui tiendra la main et le relèvera.
Indépendamment de nos actions, le Seigneur nous a sauvés. Il fera en sorte que nos actions soient encore plus éloignées du péché. Nos actions refléteront notre nouvelle nature. Nous croyons en cette parole gracieuse de Dieu et nous y conduirons également nos voisins .
Le raisonnement analogique (ou allégorique) est susceptible d'amener à une conclusion facile selon laquelle, si nous étions pécheurs indépendamment de nos actes en Adam, nous serions justes en Jésus indépendamment de nos actes. Cela peut paraître vrai dans un premier temps, mais si nous examinons les choses plus en profondeur, il paraîtra que nous poursuivons de plus en plus une vie à l'écart du péché. Il peut arriver que l'on tombe, mais la blessure causée par la chute va se guérir avec le Sang précieux de Jésus. On se dressera bien plus fort avec le Saint Esprit, et on vivra une vie loin du péché. Le péché est quelque chose à détester et à ne pas tolérer. Cependant, on ne doit pas haïr la personne qui est tombée, c'est-à-dire le pécheur, car on peut toujours tomber en vivant dans la chair. Nous devrions être un bon Samaritain croyant en Dieu qui me pardonne ma chute et qui me relève vigoureusement. Dans cette foi, nous allons soulever la personne tombée autour de nous avec la main du Seigneur qui m'a sauvé, et nous marcherons ensemble vers le Seigneur.
Jean- Messages : 897
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Merci, chère Monique
Chère Monique
Bonjour. Merci de votre commentaire et de votre intérêt à mon écrit.
Voici ma réflexion.
Certains prétendent que si Adam a rendu notre nature pécheresse, nous devrions blâmer Dieu, le créateur d'Adam. Ces personnes commettent l'erreur d'imaginer que la nature humaine contaminée est l'œuvre de Dieu. Mais il n'y avait rien de mal dans la nature d'Adam lorsqu'il a été créé par Dieu. Alors, d'où vient le péché d'Adam ? Nous devrions admettre qu'il est venu de l'extérieur d'Adam, et non de l'intérieur. Cependant, ayant suivi le conseil du péché, celui-ci s'est collé à la nature déchue d'Adam et s'est uni à la nature humaine.
Comment le Dieu tout-puissant a permis que cela arrive aux premiers humains reste un mystère, même aujourd'hui. Cependant, demander à Dieu pourquoi il n'a pas empêché Adam de céder aux péchés qui venaient du monde est une question erronée découlant d'une curiosité excessive. Il ne nous appartient pas de nous demander pourquoi le vieux serpent a existé et a tenté le premier couple. Bien au contraire, la Bible témoigne que c'est la responsabilité de l'homme de céder au péché.
Seulement, j'ai constaté que Dieu a fait les hommes droits, mais qu'ils ont cherché des détours. (Eccl. 7:29).
La nature humaine a été créée bonne, mais elle a été irrémédiablement contaminée par la transgression humaine qui consiste à s'abandonner à la tentation extérieure. Seule une nouvelle création, et non une réparation, peut restaurer la nature humaine dans son état originel de création. Dieu le Créateur, qui avait créé le premier être humain avec l'eau, la terre, la parole et le souffle, a tout donné, lors de la nouvelle création, en nous donnant sa vie elle-même par Jésus-Christ.
Le nouvel Adam renaît désormais en tant qu'être vivant, et non plus seulement en tant qu'être vivant, mais aussi être vivifiant le monde et lui-même. Le vieux serpent, qui rôde sur le chemin de la vie, ne peut plus nous séduire, mais il est jugé sévèrement par Jésus. Le nouvel Adam n'écoutera pas les chuchotements du vieux serpent, mais n'écoutera que les paroles de Dieu. Il accomplira la volonté de Dieu dans le monde, et sauvera le monde en suivant l'exemple de Jésus, ainsi il se sauvera lui-même.
1 Cor. 15:45, Il est donc écrit : Le premier homme, Adam, est devenu une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
Jésus a marché sur la tête d'un serpent sur la croix. (Le rejeton de la femme t'écrasera la tête, Gn 3,15). Dorénavant, le péché qui nous est extérieur n'exerce plus une grande puissance. C'est plutôt notre nature, qui est corrompue depuis Adam, qui encourage le péché. Lorsque nous faisons confiance à Jésus et l'acceptons dans nos cœurs, notre nature corrompue cède la place à la nouvelle nature que le Saint-Esprit crée en nous. Cela ne s'accomplit que par la foi. Nous devons accepter la nouvelle création uniquement par la foi. Avec Jésus, nous pouvons respirer librement dans le nouveau monde libéré du pouvoir du péché. Nous jouirons de la gloire de participer à l'oeuvre de Dieu de vivifier la vie des gens autour de nous. Ainsi nous serons nous aussi élevé loin du joug du péché pour être avec le Seigneur en gloire.
Bonjour. Merci de votre commentaire et de votre intérêt à mon écrit.
Voici ma réflexion.
Certains prétendent que si Adam a rendu notre nature pécheresse, nous devrions blâmer Dieu, le créateur d'Adam. Ces personnes commettent l'erreur d'imaginer que la nature humaine contaminée est l'œuvre de Dieu. Mais il n'y avait rien de mal dans la nature d'Adam lorsqu'il a été créé par Dieu. Alors, d'où vient le péché d'Adam ? Nous devrions admettre qu'il est venu de l'extérieur d'Adam, et non de l'intérieur. Cependant, ayant suivi le conseil du péché, celui-ci s'est collé à la nature déchue d'Adam et s'est uni à la nature humaine.
Comment le Dieu tout-puissant a permis que cela arrive aux premiers humains reste un mystère, même aujourd'hui. Cependant, demander à Dieu pourquoi il n'a pas empêché Adam de céder aux péchés qui venaient du monde est une question erronée découlant d'une curiosité excessive. Il ne nous appartient pas de nous demander pourquoi le vieux serpent a existé et a tenté le premier couple. Bien au contraire, la Bible témoigne que c'est la responsabilité de l'homme de céder au péché.
Seulement, j'ai constaté que Dieu a fait les hommes droits, mais qu'ils ont cherché des détours. (Eccl. 7:29).
La nature humaine a été créée bonne, mais elle a été irrémédiablement contaminée par la transgression humaine qui consiste à s'abandonner à la tentation extérieure. Seule une nouvelle création, et non une réparation, peut restaurer la nature humaine dans son état originel de création. Dieu le Créateur, qui avait créé le premier être humain avec l'eau, la terre, la parole et le souffle, a tout donné, lors de la nouvelle création, en nous donnant sa vie elle-même par Jésus-Christ.
Le nouvel Adam renaît désormais en tant qu'être vivant, et non plus seulement en tant qu'être vivant, mais aussi être vivifiant le monde et lui-même. Le vieux serpent, qui rôde sur le chemin de la vie, ne peut plus nous séduire, mais il est jugé sévèrement par Jésus. Le nouvel Adam n'écoutera pas les chuchotements du vieux serpent, mais n'écoutera que les paroles de Dieu. Il accomplira la volonté de Dieu dans le monde, et sauvera le monde en suivant l'exemple de Jésus, ainsi il se sauvera lui-même.
1 Cor. 15:45, Il est donc écrit : Le premier homme, Adam, est devenu une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
Jésus a marché sur la tête d'un serpent sur la croix. (Le rejeton de la femme t'écrasera la tête, Gn 3,15). Dorénavant, le péché qui nous est extérieur n'exerce plus une grande puissance. C'est plutôt notre nature, qui est corrompue depuis Adam, qui encourage le péché. Lorsque nous faisons confiance à Jésus et l'acceptons dans nos cœurs, notre nature corrompue cède la place à la nouvelle nature que le Saint-Esprit crée en nous. Cela ne s'accomplit que par la foi. Nous devons accepter la nouvelle création uniquement par la foi. Avec Jésus, nous pouvons respirer librement dans le nouveau monde libéré du pouvoir du péché. Nous jouirons de la gloire de participer à l'oeuvre de Dieu de vivifier la vie des gens autour de nous. Ainsi nous serons nous aussi élevé loin du joug du péché pour être avec le Seigneur en gloire.
Jean- Messages : 897
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Romains 5:17
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Bonjour Jean,
Il serait des plus utiles de lire tout le paragraphe de Romains 5 :12-21.
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Bonjour Jean,
Il serait des plus utiles de lire tout le paragraphe de Romains 5 :12-21.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Romains 5:17
Je crois que cette affirmation est fausse.Jean a écrit:il n'y avait rien de mal dans la nature d'Adam lorsqu'il a été créé par Dieu.
Dieu n'a pas créé une création parfaite ou bonne, un seul est bon: Dieu seul.
Le plan de Dieu, depuis le début, était de remplir l'homme et toute la création de telle sorte qu'elle devienne parfaite et bonne.
Quand Dieu voit que les choses sont "bonnes", il les voit dans son Fils.
- La lumière qui luit dans les ténèbres, c'est Jésus-Christ.
- la terre, lieu où Dieu rencontre l'homme, c'est Jésus-Christ.
- le ciel, l'air qui fait vivre le souffle de l'homme, c'est Jésus-Christ.
- L'arbre, qui porte la semence en lui, c'est Jésus-Christ.
- Le soleil de justice, la lune qui montre la lumière du soleil pendant la nuit, l'étoile qui brille et guide les humains, c'est Jésus-Christ.
- le poisson qui remonte le courant, la colombe pure, l'agneau blanc et doux, le lion fort et victorieux, c'est Jésus-Christ.
- L'homme parfait, image de Dieu, chef de la création, dont l'épouse est tirée de lui-même: c'est Jésus-Christ.
L'aboutissement de la création se trouve en apocalypse: plus de mer, plus de nuit, Dieu parmi les hommes: c'était le plan parfait du départ.
Adam tiré de la terre n'était pas complet: c'est Jésus-Christ venu du ciel qui vient mettre son esprit dans l'homme afin que celui-ci soit complet, c'est à dire parfait, car rempli de Dieu lui-même.
De même que la création a été faite en sept jour, ainsi aussi le salut est une histoire de 7 jours, il n'y a aucun raté dans le travail divin, seulement il le fait petit à petit à cause de son amour pour nous.
Je comprend donc que la terre est tirée du néant: c'est ce néant le péché. L'homme tiré de la terre hérite de ce néant et ce néant à dû être mis en évidence pour que Dieu puisse le remplir.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: Romains 5:17
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Bonjour,
Adam et Eve ont été créés conformément à la pensée de Dieu, ayant une nature sans inclination au péché, ne connaissant ni le bien ni le mal. Ils étaient tous les deux innocents : tel était leur état, l’état d’innocence.
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Bonjour,
Adam et Eve ont été créés conformément à la pensée de Dieu, ayant une nature sans inclination au péché, ne connaissant ni le bien ni le mal. Ils étaient tous les deux innocents : tel était leur état, l’état d’innocence.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Romains 5:17
Seul Jésus-Christ est conforme à la pensée de Dieu.gerardh a écrit:Adam et Eve ont été créés conformément à la pensée de Dieu,
La preuve que non: ils ont péché.gerardh a écrit:
ayant une nature sans inclination au péché,
Impossible d'être "conforme à la pensée de Dieu" et ne pas "connaître le bien" ?gerardh a écrit:
ne connaissant ni le bien ni le mal.
Explique ta pensée ?
Connaissaient-ils Dieu ? Voilà la vraie question.gerardh a écrit:
Ils étaient tous les deux innocents : tel était leur état, l’état d’innocence.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: Romains 5:17
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Gadou,
NON : Jésus-Christ EST Dieu. Dès Genèse 1 :1 la Trinité est mentionnée : « Dieu créa » : Dieu est rendu par Elohim, qui est une expression plurielle. Néanmoins le terme « créa » est au singulier.
Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont péché, tentés par le serpent (le diable)
Ce n’est qu’après avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qu’ils ont connu le bien.
Nous voyons en Genèse 1 : 28 : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit ». En Genèse 2 :16-17 : « l’Eternel commanda à l’homme, disant : tu mangeras… »
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Gadou,
gerardh a écrit : Adam et Eve ont été créés conformément à la pensée de Dieu,
Gadou : seul Jésus-Christ est conforme à la pensée de Dieu.
NON : Jésus-Christ EST Dieu. Dès Genèse 1 :1 la Trinité est mentionnée : « Dieu créa » : Dieu est rendu par Elohim, qui est une expression plurielle. Néanmoins le terme « créa » est au singulier.
gerardh a écrit : ayant une nature sans inclination au péché,
Gadou : La preuve que non : ils ont péché.
Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont péché, tentés par le serpent (le diable)
gerardh a écrit : ne connaissant ni le bien ni le mal.
Gadou : Impossible d'être "conforme à la pensée de Dieu" et ne pas "connaître le bien" ? Explique ta pensée ?
Ce n’est qu’après avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qu’ils ont connu le bien.
gerardh a écrit : Ils étaient tous les deux innocents : tel était leur état, l’état d’innocence.
Gadou : connaissaient-ils Dieu ? Voilà la vraie question.
Nous voyons en Genèse 1 : 28 : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit ». En Genèse 2 :16-17 : « l’Eternel commanda à l’homme, disant : tu mangeras… »
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Romains 5:17
Précise ta pensée ? La vie de Jésus-Christ n'était-elle pas conforme à la pensée de Dieu quand à l'homme ?gerardh a écrit:NON : Jésus-Christ EST Dieu.
N'est-il pas, lui, l'homme selon le coeur de Dieu ?
Est-ce que tu minimises son humanité parcequ'il est fils de Dieu ?
Mais ils ont péché, donc le diable a eu une prise sur eux, ce qui n'aurait pas été possible s'ils étaient parfait, tel le fils de Dieu.gerardh a écrit:
Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont péché, tentés par le serpent (le diable)
On est bien d'accord ?
Le passage montre clairement qu'ils ont connu le mal, mais ont-ils connu le bien ?gerardh a écrit:Ce n’est qu’après avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qu’ils ont connu le bien.
Jésus connaissait le bien, n'est-ce pas ?
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Cher Gadou, Cher Gérard, Merci de vos commentaires précieux
Le terme de libre arbitre nous fait entendre que les humains ont la liberté de choisir entre le bien et le mal. Calvin souligne qu'il y a un problème étymologique dans l'usage de ce terme, menant à confusion.
Selon la Bible, les humains ne sont pas forcés de se livrer au péché. Cependant, Adam, la première personne, s'est porté volontaire pour aller à l'encontre de la volonté de Dieu. Il a choisi le péché, et depuis lors, la volonté humaine est liée aux chaînes du péché. Cependant, les savants ont attribué le terme précieux de libre, soit, à la volonté d'Adam de vouloir le péché, soit, à la volonté des hommes alors que ceux-ci sont liés par les chaînes du péché. C'est la source d'où vient le malentendu. En effet, à l'évocation de "libre arbitre", la plupart des gens comprennent que le libre arbitre est la liberté des humains de choisir librement entre le bien et le mal.
D'une part, le terme de libre arbitre reflète la vérité biblique en ce qu'il stipule que les humains sont responsables des péchés du monde. Mais à l'inverse, cette compréhension conduit naturellement à la logique selon laquelle les bonnes actions sont dues à la volonté humaine de faire le bien. Elle altère donc la vérité biblique. Même si l'on admet que le libre arbitre n'aboutit au choix du bien qu'avec la grâce de Dieu, tant que le libre arbitre est reconnu immanent aux humains, on accordera encore une certaine reconnaissance à la participation de ceux-ci.
Selon l'interprétation biblique de Calvin, il n'y a ni homme libre ni libre arbitre. Après le "choix volontaire" et la "décision" d'Adam, tous ses descendants sont devenus esclaves du péché. Les enfants d'Adam n'ont pas la liberté de choisir entre le bien et le mal.
Les chrétiens sont, par contre, celles et ceux dont le centre de leurs coeurs sont pris par Jésus, grâce au sang de Jésus et au ministère de la re-création (régénération) du Saint-Esprit. Toutefois, il n'y a non plus de libre arbitre chez ces chrétiens, alors qu'ils sont choisis avec une grâce spéciale. Les chrétiens ont à choisir le bien, selon la volonté de Dieu. Toute la gloire des bonnes actions doit aller uniquement à Dieu qui est bon.
Soli Deo Gloria!
Adam et Eve étaient-ils donc les seuls êtres à avoir le droit de faire des choix libres ? Adam, qui était une créature spirituelle vivante, était manifestement capable de faire un choix, et il semble clair qu'il a choisi le péché dans lequel la vie spirituelle s'est arrêtée. Or, les chrétiens s'éveillent non seulement de ce long sommeil dans le sang de Jésus, mais, à la différence d'Adam, la première personne, ceux-là sont nés comme des vivants qui vivifient les êtres voués à la mort.
La nouvelle vie en Jésus n'a rien à faire avec le libre arbitre. Nous sommes des êtres qui ont reçu une grâce spéciale pour vivre la vie éternelle tout en sauvant les autres et le monde. Par conséquent, le mérite de nos bonnes actions ne nous revient pas du tout. Seul Dieu, qui l'a voulu ainsi, doit en recevoir tout le mérite et la gloire. Nous sommes reconnaissants, ravis et admiratifs pour avoir simplement obéi à la volonté de Dieu, répondu à la grâce et participé à la bonne œuvre de Dieu. Lorsque nous réalisons cette vérité du fond du coeur, Dieu continuera d'agir aujourd'hui à travers nous qui attribuons au Seigneur tous le mérite et toute la gloire comme Il a fait par l'intermédire de Jésus, avec Jésus. Amen.
G 2:7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
Jean 6:63 C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
1 Co 45 C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
Selon la Bible, les humains ne sont pas forcés de se livrer au péché. Cependant, Adam, la première personne, s'est porté volontaire pour aller à l'encontre de la volonté de Dieu. Il a choisi le péché, et depuis lors, la volonté humaine est liée aux chaînes du péché. Cependant, les savants ont attribué le terme précieux de libre, soit, à la volonté d'Adam de vouloir le péché, soit, à la volonté des hommes alors que ceux-ci sont liés par les chaînes du péché. C'est la source d'où vient le malentendu. En effet, à l'évocation de "libre arbitre", la plupart des gens comprennent que le libre arbitre est la liberté des humains de choisir librement entre le bien et le mal.
D'une part, le terme de libre arbitre reflète la vérité biblique en ce qu'il stipule que les humains sont responsables des péchés du monde. Mais à l'inverse, cette compréhension conduit naturellement à la logique selon laquelle les bonnes actions sont dues à la volonté humaine de faire le bien. Elle altère donc la vérité biblique. Même si l'on admet que le libre arbitre n'aboutit au choix du bien qu'avec la grâce de Dieu, tant que le libre arbitre est reconnu immanent aux humains, on accordera encore une certaine reconnaissance à la participation de ceux-ci.
Selon l'interprétation biblique de Calvin, il n'y a ni homme libre ni libre arbitre. Après le "choix volontaire" et la "décision" d'Adam, tous ses descendants sont devenus esclaves du péché. Les enfants d'Adam n'ont pas la liberté de choisir entre le bien et le mal.
Les chrétiens sont, par contre, celles et ceux dont le centre de leurs coeurs sont pris par Jésus, grâce au sang de Jésus et au ministère de la re-création (régénération) du Saint-Esprit. Toutefois, il n'y a non plus de libre arbitre chez ces chrétiens, alors qu'ils sont choisis avec une grâce spéciale. Les chrétiens ont à choisir le bien, selon la volonté de Dieu. Toute la gloire des bonnes actions doit aller uniquement à Dieu qui est bon.
Soli Deo Gloria!
Adam et Eve étaient-ils donc les seuls êtres à avoir le droit de faire des choix libres ? Adam, qui était une créature spirituelle vivante, était manifestement capable de faire un choix, et il semble clair qu'il a choisi le péché dans lequel la vie spirituelle s'est arrêtée. Or, les chrétiens s'éveillent non seulement de ce long sommeil dans le sang de Jésus, mais, à la différence d'Adam, la première personne, ceux-là sont nés comme des vivants qui vivifient les êtres voués à la mort.
La nouvelle vie en Jésus n'a rien à faire avec le libre arbitre. Nous sommes des êtres qui ont reçu une grâce spéciale pour vivre la vie éternelle tout en sauvant les autres et le monde. Par conséquent, le mérite de nos bonnes actions ne nous revient pas du tout. Seul Dieu, qui l'a voulu ainsi, doit en recevoir tout le mérite et la gloire. Nous sommes reconnaissants, ravis et admiratifs pour avoir simplement obéi à la volonté de Dieu, répondu à la grâce et participé à la bonne œuvre de Dieu. Lorsque nous réalisons cette vérité du fond du coeur, Dieu continuera d'agir aujourd'hui à travers nous qui attribuons au Seigneur tous le mérite et toute la gloire comme Il a fait par l'intermédire de Jésus, avec Jésus. Amen.
G 2:7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
Jean 6:63 C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
1 Co 45 C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
Jean- Messages : 897
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Romains 5:17
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Je ne vois pas bien où tu veux en venir. Jésus Christ est 100 % Dieu et 100 % homme. Dieu a déclaré par deux fois : « celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir ».
Je n’ai pas dit qu’ils étaient parfaits. J’ai dit qu’ils étaient dans l’innocence.
Ils ont connu le bien comme le mal après avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais ils n'ont pas été capables de bien, et d'éviter le mal.
Jésus a été le « second homme » ou encore « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15 : 47), comme l'a dit Jean. Il a recommencé l’histoire de l’homme. Le contraste est saisissant. Non seulement Jésus connaissait le bien, mais le faisait, et même l’était.
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gerardh a écrit: NON : Jésus-Christ EST Dieu.
Gadou : Précise ta pensée ? La vie de Jésus-Christ n'était-elle pas conforme à la pensée de Dieu quand à l'homme ? N'est-il pas, lui, l'homme selon le cœur de Dieu ? Est-ce que tu minimises son humanité parce qu'il est fils de Dieu ?
Je ne vois pas bien où tu veux en venir. Jésus Christ est 100 % Dieu et 100 % homme. Dieu a déclaré par deux fois : « celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir ».
gerardh a écrit : Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont péché, tentés par le serpent (le diable)
Gadou : Mais ils ont péché, donc le diable a eu une prise sur eux, ce qui n'aurait pas été possible s'ils étaient parfaits, tel le fils de Dieu. On est bien d'accord ?
Je n’ai pas dit qu’ils étaient parfaits. J’ai dit qu’ils étaient dans l’innocence.
gerardh a écrit : Ce n’est qu’après avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qu’ils ont connu le bien.
Gadou : Le passage montre clairement qu'ils ont connu le mal, mais ont-ils connu le bien ?
Ils ont connu le bien comme le mal après avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais ils n'ont pas été capables de bien, et d'éviter le mal.
Gadou : Jésus connaissait le bien, n'est-ce pas ?
Jésus a été le « second homme » ou encore « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15 : 47), comme l'a dit Jean. Il a recommencé l’histoire de l’homme. Le contraste est saisissant. Non seulement Jésus connaissait le bien, mais le faisait, et même l’était.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Romains 5:17
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Bonjour Jean,
L'homme est à la fois "prédestiné" (sans toutefois une double prédestination), et à la fois responsable de croire en l'œuvre de Jésus à la croix.
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Bonjour Jean,
L'homme est à la fois "prédestiné" (sans toutefois une double prédestination), et à la fois responsable de croire en l'œuvre de Jésus à la croix.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Romains 5:17
Le problème est plus dans l'étendue de la notion que dans la notion elle-même.Jean a écrit:Le terme de libre arbitre nous fait entendre que les humains ont la liberté de choisir entre le bien et le mal. ... la plupart des gens comprennent que le libre arbitre est la liberté des humains de choisir librement entre le bien et le mal.
On peut dire qu'aucun humain n'a la liberté d'aller toucher le soleil.
Le libre arbitre n'est donc jamais absolu dans son étendue.
De plus, l'être humain n'a pas la liberté de choisir le sens de circulation de son sang, une chose qui lui est pourtant personnelle et accessible.
Le libre arbitre ne concerne donc même pas l'intégralité de la personne humaine.
La notion de libre arbitre est donc simplement le fait de pouvoir faire quelques choix.
Affirmer que l'homme n'a aucun libre arbitre, ça voudrait dire qu'il ne peut faire aucun choix, qu'il est entièrement déterminé.
Cette notion est clairement infirmé par les écritures.
Même les pécheurs ont des choix, et combien plus les enfants de Dieu.
Quand au "bien" et au "mal", c'est une notion complexe, qu'il faut définir avant d'en parler.
Même au jugement final il est question de juger les humains selon ce qu'ils auront fait "soit bien, soit mal"...
En effet il y a des actes qui sont "bons" en eux-mêmes, et il y a la source de l'acte qui ne peut être bonne que si elle est issue de Dieu lui-même.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Merci de vos commentaires précieux.
2 Co. 3:17 Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Plusieurs interprétations ont été proposées pour cette déclaration concise et pourtant énigmatique ; le Seigneur est Esprit. Nous voudrions prêter attention à la seconde moitié du verset et établir le sens de l'interprétation à cet égard : Puisque le Seigneur est l'Esprit, il y a liberté là où se trouve l'Esprit du Seigneur.
La loi de Moïse est la parole de Dieu. Jésus, qui est venu comme un homme, est aussi la parole de Dieu. Cependant, alors que la loi est une parole enregistrée et fais l'objet de l'activité cognitive humaine, la parole qui est venue en tant que vie est le Seigneur des êtres humains qui nous gouverne avec la miséricorde.
Jésus est venu en tant que Fils de l'homme, de sorte que personne ne pouvait le reconnaître comme Dieu. Les apôtres de Jésus ont reconnu intuitivement qu'il était le Seigneur (Dieu) par la grâce de Dieu. Cependant, nous pouvons voir par le comportement des disciples devant la croix que leur croyance n'était pas complètement enracinée dans leur cœur alors que Jésus était dans le corps.
Lorsqu'il a été ressuscité et qu'il les a rencontrés dans le corps résurrectionnel, leurs croyances intuitives étaient maintenant plus fermement construites sur des preuves. Cependant, au niveau de la foi centrée sur l'esprit égocentrique, la providence de Dieu ne peut être pleinement révélée. Les pensées des disciples étaient gouvernées par ce point de vue subjectif dont ils n'étaient pas encore libérés.
Jésus et le Saint-Esprit sont tous les deux Dieu au même titre que Dieu le Père. Les Trois sont un dans la périchorèse. La particularité de Jésus de se communiquer à nous par le corps et le corps résurrectionnel visible peut nous faire oublier pour un temps qu'il est Dieu. Mais Jésus est Esprit. En d'autres termes, il est Dieu. Et l'Esprit Saint, qui nous libère complètement des perceptions et des dispositions subjectives pour nous permettre de vivre conformément à la volonté de Dieu, est aussi l'esprit de Jésus.
Lorsque nous réalisons Jésus comme Dieu et nous livre à son Esprit, l'Esprit, l'Esprit du Seigneur, se plaçant dans le trône de notre cœur, nous donne la vraie liberté. Ainsi, il nous libère du péché et de la mort, de la maladie et de la douleur, de la pauvreté et de la discrimination. Et la plus grande liberté consiste dans la libération du joug de notre volonté subjective. Lorsque nous aurons atteint cette liberté, nous deviendrons de véritables disciples de Jésus, de sorte que le ministère de guérison et de miracle que Jésus a accompli sur terre pourra être réalisé à travers nous aujourd'hui. Nous, qui ne sommes que le vase communiquant de sa grâce et de sa puissance providentielle, nous louerons l'Eternel encore et toujours.
Plusieurs interprétations ont été proposées pour cette déclaration concise et pourtant énigmatique ; le Seigneur est Esprit. Nous voudrions prêter attention à la seconde moitié du verset et établir le sens de l'interprétation à cet égard : Puisque le Seigneur est l'Esprit, il y a liberté là où se trouve l'Esprit du Seigneur.
La loi de Moïse est la parole de Dieu. Jésus, qui est venu comme un homme, est aussi la parole de Dieu. Cependant, alors que la loi est une parole enregistrée et fais l'objet de l'activité cognitive humaine, la parole qui est venue en tant que vie est le Seigneur des êtres humains qui nous gouverne avec la miséricorde.
Jésus est venu en tant que Fils de l'homme, de sorte que personne ne pouvait le reconnaître comme Dieu. Les apôtres de Jésus ont reconnu intuitivement qu'il était le Seigneur (Dieu) par la grâce de Dieu. Cependant, nous pouvons voir par le comportement des disciples devant la croix que leur croyance n'était pas complètement enracinée dans leur cœur alors que Jésus était dans le corps.
Lorsqu'il a été ressuscité et qu'il les a rencontrés dans le corps résurrectionnel, leurs croyances intuitives étaient maintenant plus fermement construites sur des preuves. Cependant, au niveau de la foi centrée sur l'esprit égocentrique, la providence de Dieu ne peut être pleinement révélée. Les pensées des disciples étaient gouvernées par ce point de vue subjectif dont ils n'étaient pas encore libérés.
Jésus et le Saint-Esprit sont tous les deux Dieu au même titre que Dieu le Père. Les Trois sont un dans la périchorèse. La particularité de Jésus de se communiquer à nous par le corps et le corps résurrectionnel visible peut nous faire oublier pour un temps qu'il est Dieu. Mais Jésus est Esprit. En d'autres termes, il est Dieu. Et l'Esprit Saint, qui nous libère complètement des perceptions et des dispositions subjectives pour nous permettre de vivre conformément à la volonté de Dieu, est aussi l'esprit de Jésus.
Lorsque nous réalisons Jésus comme Dieu et nous livre à son Esprit, l'Esprit, l'Esprit du Seigneur, se plaçant dans le trône de notre cœur, nous donne la vraie liberté. Ainsi, il nous libère du péché et de la mort, de la maladie et de la douleur, de la pauvreté et de la discrimination. Et la plus grande liberté consiste dans la libération du joug de notre volonté subjective. Lorsque nous aurons atteint cette liberté, nous deviendrons de véritables disciples de Jésus, de sorte que le ministère de guérison et de miracle que Jésus a accompli sur terre pourra être réalisé à travers nous aujourd'hui. Nous, qui ne sommes que le vase communiquant de sa grâce et de sa puissance providentielle, nous louerons l'Eternel encore et toujours.
Jean- Messages : 897
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Romains 5:17
Le nouveau testament nous parle de deux liberté:Jean a écrit:la plus grande liberté consiste dans la libération du joug de notre volonté subjective
La libération du péché et la libération de la loi.
Dans le passage cité il s'agit de la libération de la loi.
La présence de l'esprit de Dieu en nous c'est l'adéquation entre notre volonté, notre façon de voir, et la sienne, comme Jésus-Christ faisait toujours la volonté de son Père, il faisait les choses comme il les avait vu faire par son Père.
C'est bien cette accord de nos volontés et de nos façon de penser qui nous rend totalement libre.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: Romains 5:17
Les chrétiens ne sont pas libre de loi mais libre sous la loi. La loi divine est la volonté du Père et la volonté de l'homme régénéré est en harmonie avec celle de notre Père.
Invité- Invité
Re: Romains 5:17
ça dépend ce que tu appelles la loi.reflet a écrit:Les chrétiens ne sont pas libre de loi mais libre sous la loi. La loi divine est la volonté du Père et la volonté de l'homme régénéré est en harmonie avec celle de notre Père.
S'il s'agit de la loi de Moïse, oui les chrétiens sont libre par rapport à cette loi.
S'il s'agit de la loi de l'Esprit de vie, évidement que c'est sous cette loi là que se place le chrétien.
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
Re: Romains 5:17
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Bonjour Jean,
Le passage de 2 Corinthiens 3 :17-18, est la continuation du verset 6, alors que les versets 7 à 16 étaient dans un sens comme une parenthèse. L’apôtre y réunit dans une même notion complexe, la pensée de Dieu dans la parole comprise selon l’Esprit, la gloire de Christ qui y avait été cachée sous la lettre, et l’Esprit Saint lui-même qui lui donnait sa force, qui révélait cette gloire, et qui, en demeurant et agissant dans le croyant, le rendait capable d’en jouir.
Christ glorifié est la vraie pensée de l’Esprit laquelle Dieu avait précédemment cachée sous des figures, et en voici la conséquence pratique : on contemple le Seigneur à face découverte alors que la gloire de la face de Moïse jugeait les pensées et les intentions du cœur, causant la frayeur, en menaçant de mort et de condamnation le désobéissant et le pécheur. L’apôtre revient au contraste de la lettre et de l’esprit : « Or le Seigneur est l’esprit ; mais là où est l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté » (3:17). En d’autres termes, le Seigneur Jésus constitue l’esprit des formes et des figures et autres communications de l’ancienne alliance. Ainsi, la part présente des chrétiens, est au contraire d’user d’une grande liberté. Leur ministère est celui de l’Esprit qui vivifie, et le Seigneur est l’Esprit. Leur ministère est aussi celui de la justice (Romains 3 :9), une justice justifiante, la justice de Dieu « révélée sur le principe de la foi pour la foi » (Rom. 1:17), par laquelle règne la grâce.
Le verset 18 introduit une troisième chose merveilleuse. En plus de la vie et de la liberté, il y a une transformation. L’expression « à face découverte » est un peu ambiguë et pourrait s’interpréter comme s’appliquant à nous. Il est clair que nous n’avons pas de voile sur nous comme Israël, mais il semble plutôt qu’ici, ce qui n’est pas voilé, c’est la gloire du Seigneur que nous contemplons. Il n’y a pas de voile sur la face de notre Seigneur, comme il y en avait un sur la face de Moïse. De plus, la gloire qui brille en lui n’a pas pour effet de repousser, comme celle qui brillait sur la face de Moïse. Au contraire elle attire ; et plus que cela, elle transforme. Plus Christ glorifié est présent à nos yeux, plus nous devenons comme lui. Cette transformation est un processus progressif ; elle n’est pas atteinte en une fois. Nous sommes transformés « de gloire en gloire », c’est-à-dire d’un degré de gloire à un autre. C’est une œuvre divine, « comme par le Seigneur en Esprit ».
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Bonjour Jean,
Le passage de 2 Corinthiens 3 :17-18, est la continuation du verset 6, alors que les versets 7 à 16 étaient dans un sens comme une parenthèse. L’apôtre y réunit dans une même notion complexe, la pensée de Dieu dans la parole comprise selon l’Esprit, la gloire de Christ qui y avait été cachée sous la lettre, et l’Esprit Saint lui-même qui lui donnait sa force, qui révélait cette gloire, et qui, en demeurant et agissant dans le croyant, le rendait capable d’en jouir.
Christ glorifié est la vraie pensée de l’Esprit laquelle Dieu avait précédemment cachée sous des figures, et en voici la conséquence pratique : on contemple le Seigneur à face découverte alors que la gloire de la face de Moïse jugeait les pensées et les intentions du cœur, causant la frayeur, en menaçant de mort et de condamnation le désobéissant et le pécheur. L’apôtre revient au contraste de la lettre et de l’esprit : « Or le Seigneur est l’esprit ; mais là où est l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté » (3:17). En d’autres termes, le Seigneur Jésus constitue l’esprit des formes et des figures et autres communications de l’ancienne alliance. Ainsi, la part présente des chrétiens, est au contraire d’user d’une grande liberté. Leur ministère est celui de l’Esprit qui vivifie, et le Seigneur est l’Esprit. Leur ministère est aussi celui de la justice (Romains 3 :9), une justice justifiante, la justice de Dieu « révélée sur le principe de la foi pour la foi » (Rom. 1:17), par laquelle règne la grâce.
Le verset 18 introduit une troisième chose merveilleuse. En plus de la vie et de la liberté, il y a une transformation. L’expression « à face découverte » est un peu ambiguë et pourrait s’interpréter comme s’appliquant à nous. Il est clair que nous n’avons pas de voile sur nous comme Israël, mais il semble plutôt qu’ici, ce qui n’est pas voilé, c’est la gloire du Seigneur que nous contemplons. Il n’y a pas de voile sur la face de notre Seigneur, comme il y en avait un sur la face de Moïse. De plus, la gloire qui brille en lui n’a pas pour effet de repousser, comme celle qui brillait sur la face de Moïse. Au contraire elle attire ; et plus que cela, elle transforme. Plus Christ glorifié est présent à nos yeux, plus nous devenons comme lui. Cette transformation est un processus progressif ; elle n’est pas atteinte en une fois. Nous sommes transformés « de gloire en gloire », c’est-à-dire d’un degré de gloire à un autre. C’est une œuvre divine, « comme par le Seigneur en Esprit ».
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
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