témoignage d'une ex-agnostique pratiquante.

Devenue croyante après 18 ans de vie catholique en tant qu'agnostique mais pratiquante.
TEMOIGNAGE.

- J'ai été élevée dans une famille catholique très pratiquante donc j'étais très pratiquante bien que non croyante. .
- En effet, dès le début de l'adolescence, je voulais être sûre que mes positions en matière de spiritualité, de vérité, étaient justes, étaient les bonnes, et ne pas reprendre « des idées toutes faites » en la matière. Des opinions aussi importantes ne devraient jamais être acquises simplement par héritage.

- Alors, bien que j'aie continué à accompagner mes parents à la messe, j'étais devenue "agnostique" (quelqu’un qui reconnaît humblement qu'il ne sait rien, ou du moins pas grand-chose, en matière de spiritualité...) Pas athée, car l'athée déclare qu'il SAIT (que Dieu n'existe pas). Moi, je ne savais pas. Je cherchais.

- Durant toutes mes années d'adolescence, j'ai « fait une mauvaise vie » à l'école à mes professeurs de religion (catholique), pour les sonder à fond, essayer de comprendre leur position de croyants.

« Qu'est-ce qu'un croyant et comment peut-on en devenir un ? « demandais-je.

En parallèle, j'avais (depuis l'âge de 5 ans) une passion pour les sujets profonds, les questions existentielles. Je me demandais pourquoi les humains étaient sur terre et si Dieu existait. J'interrogeais les croyants, me demandais comment ils avaient fait, comment on pouvait passer du stade d'agnostique à celui de croyant.
N'ayant jamais reçu de réponse satisfaisante, je ne comprenais toujours pas et restais dans cet état, dans une sorte de brouillard.


- A 18 ans (août 1971), en vacances à Saint Malo (Bretagne) durant l'été 1971 avec mes parents qui avaient loué une villa à Saint Brieuc, je suis allée me promener à Saint Malo lors d'une belle après-midi, le dernier samedi d'août. Une chaude journée. J'ai regardé très attentivement avec beaucoup de curiosité les devantures des petites boutiques serrées les unes contre les autres dans une petite rue commerçante, avant d'entrer dans les quartiers de la vieille ville, dits "intra muros".

Une fois dans les rues de la vieille ville, attirée par une musique douce, je me dirigeai vers l'endroit d'où elle venait.
- J'arrivai devant une grande maison dont la double porte du rez-de-chaussée était grande ouverte et je remarquai que de nombreuses personnes étaient assises à l'intérieur. Une jeune femme à l'entrée me vit m’arrêter et m'invita à entrer et à m'asseoir. J'ai alors pris place au dernier rang où il restait une chaise libre.
- Des jeunes de mon âge se sont présentés au micro les uns après les autres, pour apporter leur témoignage, qui exprimait "comment Jésus-Christ avait changé et illuminé, épanoui leurs vies". C'était tellement beau à écouter, et vu mon contexte passé, ça m'intéressait bien sûr. Je n'avais jamais entendu parler de Jésus comme ça de toute ma vie, avec autant de fraîcheur et d’authenticité.
- La phase suivante de cette réunion était consacrée à la prière.
Un homme au micro a déclaré que plusieurs personnes dans l'assemblée avaient bénéficié d'un miracle de guérison, même pour des cas graves, comme les cancers, le diabète etc. et il leur a demandé de se lever pour le confirmer. Plusieurs personnes alors présentes dans la salle se sont levées.
Après les avoir invitées à reprendre place, l'homme au micro a poursuivi : « Et d'autres d'entre nous voudraient que nous priions pour eux ; ils sont maintenant invités à se lever à leur tour.
Comme je ne m'en étais jamais sortie avec mes questions existentielles, j'ai senti que je devais me lever aussi et je l'ai fait.

- Une chose, qui m'a surprise, s'est alors produite : toutes les personnes présentes dans la salle ont baissé la tête d’un seul mouvement et ont commencé à prier en même temps, à voix haute (!!!!!!!!!!!) C'était comme une houle de belle sonorité couvrant tout. Je n'avais jamais entendu dans ma vie de catholique un groupe de personnes prier toutes ensemble à haute voix, comme ça (si ce n’avait été aux messes en fait de phrases de prières rituelles et toutes faites).
- Bon. C'était si doux et impressionnant. J’ai été impressionnée. En même temps, physiquement, j'ai eu l'impression qu'un fort courant électrique me traversait de haut en bas et j'ai commencé à pleurer des rivières.

- Après cela, la réunion était terminée et venait pour chacun le temps de quitter cette grande salle..

Alors que j'étais sur le point de franchir la porte de sortie, la jeune femme qui m'avait invitée à entrer à mon arrivée s'est adressée à moi et m'a demandé : « Ça va ? » En effet elle avait sûrement remarqué mes larmes. .
Je bredouillai, gênée de me justifier et lui expliquai : "Oui, ça va… ... Si je me suis levée pour recevoir la prière aussi, c’est parce que j'ai cherché Dieu et la vérité toute ma vie, et ne le trouve jamais." Là-dessus, elle m'a dit: "Vous l’avez trouvé aujourd'hui". , j'ai répondu : "Ah ????, je ne sais pas.. !!!!."... Elle a continué : "Oui, oui, vous l’avez trouvé aujourd'hui ! Voudriez-vous venir dîner avec nous demain pour en parler ?" et comme j'étais d'accord, elle m'a expliqué où aller le lendemain pour la rencontrer ainsi que sa famille (qui étaient le pasteur de son église pentecôtiste et la femme de celui-ci, avec lesquels elle vivait et qu’elle appelait « mon oncle » et « ma tante ». ).
.Oui.... C'était chez le pasteur Harold Fréret et son épouse, Jeanne, chez qui elle était comme une fille adoptive. Et très vite, pendant des années, je les ai aimés et les ai appelés moi-même comme ça aussi. Oncle Harold et tante Jeanne.

_ Ce samedi là donc, après la réunion en question dans la salle, j’allais alors pour quitter ce lieu et retourner « à la maison », celle dont mes parents étaient locataires pour les vacances d’août.
Toujours dans la ville, j’ai d’abord dû retourner par cette même petite rue commerçante que j’avais parcourue auparavant et, oh, chose étrange, je revoyais exactement tous ces mêmes petits objets qui étaient exposés, à vendre, sur les devantures des magasins observés précédemment, mais tout cela me semblait totalement différent !!!!!!! Comme si je n’avais plus les mêmes yeux.
Comme si, avant, j’avais tout vu avec des lunettes roses colorant tout en rose et maintenant des lunettes jaunes donnant un éclairage différent sur tout ce que je regardais. On eût dit que mon regard avait changé. Incroyable et inoubliable expérience !
Le lendemain, je me rendis chez ceux qui m'avaient invitée à partager leur repas de midi et ils étaient remplis de tant d’amour et d’une belle et sainte spiritualité que pour moi aussi, comme pour Claire, à partir de ce jour ils devinrent définitivement « Oncle Harold », « Tante Jeanne » et la jeune femme qui m'avait invitée, Claire Cizauskas, devint pour moi, comme une soeur. Elle a continué à m'écrire pendant des années après mon retour dans mon pays en Belgique. m'encourageant encore et encore dans ma toute nouvelle foi.
. Ils ont montré une foi, un amour et un mode de vie (saint) comme je n'en avais jamais vu auparavant et comme je n’allais plus en observer chez personne pendant les décennies suivantes. Ils m'ont parlé de Dieu de la manière la plus passionnante qui puisse être et m'ont offert une Bible, m'encourageant à la lire. C’est donc ce que j'ai fait, quatre fois dans son entièreté au cours des années suivantes), découvrant de ce fait alors les erreurs que les dogmes du catholicisme avaient ancrées en moi, comme le culte à Marie, aux anges et aux saints, que Dieu ne veut pas que nous fassions, ainsi que le prouvent clairement les Ecritures qui décrivent ces pratiques comme le péché d’idolâtrie. ).

Ma nouvelle foi, dis-je ?
- En effet, après cette merveilleuse visite en joyeuse compagnie de la famille Fréret, pour retourner à Saint Brieuc ce dimanche là après-midi, il me fallait longer cette magnifique côte maritime bleu-vert de Bretagne sur un petit sentier tout proche de l'eau au milieu des rochers.

- Je marchais, et UN SENTIMENT ÉTRANGE m'envahit, que je n'avais jamais expérimenté auparavant. Si puissant, qu’il me causa de m’arrêter momentanément pour l’examiner.

- C'était comme s'il y avait une sorte de mer qui montait en moi, dans mon âme. Un peu comme la mer qui s'approche du Mont Saint Michel, tout autour, encerclant d’un seul mouvement continu cet endroit à la vitesse, dit_on, d’un cheval au galop. Mais en moi cela n’allait pas aussi vite, plutôt comme un bain qui se remplissait.

Je me suis demandé ce que c'était, mais soudain j'ai réalisé qu’il s’agissait bien de la présence de Dieu dans ma vie, de Jésus, de Son Esprit qui m'envahissait et, assez étrangement, je savais en même temps que c'était définitif, que ÇA ALLAIT ÊTRE LÀ "POUR TOUJOURS A JAMAIS", sans plus aucune place pour le doute au sujet de l’existence, de la vérité et de la présence de Dieu , de Jésus, dans ma vie. .

Ma longue quête, ma soif « d'absolu », de vérité, avait trouvé son trésor. Je comprenais aussi à ce moment radieux, dans ce cadre exceptionnel (oh, quel souvenir indélébile !), que la vérité, la "foi" n'était pas un concept, une philosophie, une connaissance acquise, une opinion ou une religion, mais une PERSONNE, avec qui j'étais en train de commencer une vraie relation, qui ne prendrait jamais fin. ..

Alléluia !!! Merci Seigneur !!!! Il m'a saisie un jour où je ne le cherchais même pas précisément, et c'était bien la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie. Quel souvenir ! Aujourd'hui cela fait plus de 50 ans que c'est arrivé
et que ça n'a pas bougé, pour ainsi dire.

Quel beau témoignage !

Sois la bienvenue sur le forum.

Que Dieu te bénisse !

Merci pour votre beau témoignage Christie .

Bienvenue sur le forum !

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Bonjour,

Beau témoignage en effet !

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Merci pour vos paroles et votre gentil accueil: :wi2: , surtout en ce temps de Pentecôte.... Il est avantageux de se faire l'ami(e) de l'Esprit-Saint, Katrine Kulman l'était et déclarait : " Il est tout ce que j'ai! " et son ministère avait été béni avec de nombreuses guérisons et miracles...
L'Esprit et l'épouse (nous) disent MARANATHA! Amen! Viens, Seigneur Jésus!

Bonjour Christie,

Merci pour ce beau témoignage que vous partager. C'est à l'image de la grâce de Dieu.

Il se passe ce prodige dont les mots nous semblent bien faible pour décrire les sentiments qui nous envahisse lorsque Dieu se rencontre avec nous.

D'une religion avec un savoir et ses pratiques, il nous est donné de vivre une VRAIE relation avec une personne; Jésus.

Lui, qui seul peut répondre à cette soif intérieure de Vérité qu'il a créé en nous.

C'est tellement doux, tellement gratuit, avec ce sentiment de plénitudes que tous nos doutes et nos inquiétudes le concernant trouvent enfin leurs réponses parfaite en Lui.

Sa rencontre produit en nous une nouvelle vie dans notre rapport avec Lui, toutes choses sont considérées autrement, avec des nouveaux yeux qui nous donne de le découvrir dans ce qu'il est réellement depuis toujours. C'est cadeau, par pure grâce.

Merci pour ce témoignage vivant, c'est frais, il y a la vie à l'intérieur.

Philippe